01/01/12

BUTS blog BUT

La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas

Ils ne vous donnent plus à chanter

Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.

Les guêpes fleurissent vert

L’aube se passe autour du cou

Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.


Paul Eluard, La terre est bleue, L’amour la poésie, 1929

La terre bleue* comme une tomate - 

ou De l'art fractal aux fractures
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fractale
Il faudrait être sans discernement que d'imaginer que vouloir qualifier en Droit les féminicides serait attaquer les hommes. Surtout que des hommes le demandent aussi vigoureusement que des femmes... et que ceux-là savent qu'ils en auront autant de bénéfice qu'elles toutes, et les générations montantes. C'est d'une urgence humaniste que nous venons vous faire part ici.

Les témoignages des fillettes et des femmes sont innombrables, et leurs témoins, depuis des millénaires...


Jusqu'ici, l'humanité s'est dispensée d'être gynophile* -qui n'est pas l'inverse de la pathologie phobique et ne bascule pas dans les affects ou la psychanalyse- Adorées, adulées, haïes mais jamais simplement respectées. Il n'est pas question d'émotion, d'affection et de sentiment, de psychologisme ou de sociologisme mais de respect. La philogynie ne devrait-elle pas être la base même de l'humanisme ? Appeler à la torture d'une population ou la tolérer, tout en faisant parfois mine de l'interdire (6 000 par jour de "féminicides excisionnels" ? Combien de viols féminicides pédocriminels, etc.) cela  n'est que tolérance envers le crime, la violence, la haine, ou juste la routine des pratiques féminicidaires, le goût de contrôler, maîtriser comme les chefs de clan l'ont toujours décidé ! C'est plus que du sexisme -puisque désormais sexisme est appliqué à tout ce qui bouge et même à ce qui a trait au sexe masculin-, c'est du sexxisme  !

Pourtant, des féministes, femmes elles-mêmes sous ce joug, refuseraient de se servir du terme de "féminicides" ? Il ne signifie pourtant pas du tout qu'il faille particulariser et scinder les génocides par l'appellation du peuple ou de la religion pourchassée. Pas du tout, puisque les génocides sont horreurs de guerre, alors que les féminicides sont horreurs de paix et de guerre.

De plus, les femmes ne sont pas un peuple parmi d'autres, les femmes ne sont pas une communauté. Il n'est pas question de rendre son droit à un groupuscule ou une minorité. Les peuples ont une histoire, pas les femmes. Les femmes font des histoires... pour  parler du sens commun à tous les peuples !


Lorsqu'il est pointé un système patriarcal phallocrate, ce n'est pas pour le remplacer par un système tout aussi abusif qui serait matriarcal et hystérocrate. Votre fine lecture l'aura compris d'emblée. Etre philogyne ce n'est que mettre en application le respect de moitié de l'humanité, strictement. La parité des sexes en Droit, bien appliqué, où il le faut, quant il le faut. Et foin du culturalisme lib' teinté d'orientalisme totalement relativiste et qui pardonne et tolère, bonhomme, avec paternalisme et condescendance les exotismes de territoires parce qu'ils ne vivent pas au même rythme que nous et que les décrets coutumiers les excusent de mettre les filles toujours en coupe réglée.


En tout cas, les femmes n'ont pas à fonctionner en référence à qui que ce soit, elles n'ont pas à demander à être égales aux hommes, elles ne demandent qu'à être elles-mêmes- Sans hominisme, en humanisme respectueux de l'égalité des sexes et de leurs différences de fond (et non pas des labilités socioculturelles). La parité de pouvoir ne restera que faible et due réparation de la confiscation des pouvoirs civils et politiques de longue date. Restauration, cela n'a rien d'une discrimination positive.


Le seul moyen pour tenter d'ériger le tabou consiste à prendre à bras le corps la violence sexospécifique féminicide. La planète doit changer de couleur, elle n'est pas bleue comme une orange... Si cette civilisation humaine ne se transforme pas rapidement vers la gynophilie, elle va mourir, parce qu'elle torture et tue ses filles à grande échelle et perpétue la culture de guerre en temps de paix pour au moins sa moitié d'humanité. Et inutile de parler sexualité à ce stade, cela n'est pas question en cause même si, bien évidemment, les rapports amoureux et sexuels sont formatés par le machisme ambiant plus ou moins prégnant avec les normes patriarcales qui le tissent. Tout cela est beaucoup plus que discrimination.

L'égalité des droits dans le respect de la différence des sexes est-elle un concept radical ? Non, ce n'est que pure justice et respect des droits. Il n'y a jamais eu de guerre des sexes, qu'un seul sexe annihilé par système, et la plupart des hommes forcés de se plier, à reculons, à sa logique portée par la domination au moyen des féminicides qui terrorisent, avec leurs dégâts collatéraux immenses de sexisme unilatéral. Pas de sexisme misandre, pas de gynarchie matriarcale vaginocrate pour l'exercer...

L'Homo sapiens sapiens n'est pas violent de nature à voir ses capacités à se policer, et maîtrisé à voir ces millions de citadins qui se côtoient dans les mégapoles. Toujours stupéfaite 
lorsque revenant des antipodes, du bush, de la brousse, ou d'autres contrées, de voir comment celui-ci a adapté sa sphère de schéma corporel (notion d'ethnologie, Marcel Mauss -1923, si pertinente) et je reste admirative de cet ondoiement de personnes. Mais surtout, "dénaturalisons", ce sont des féminicides dont nous parlons dans ce blog.

Dans les pires moments, parmi les populations les plus éprouvés par les guerres civiles, après les sévices coloniaux, j'ai rencontré quantité de douceur, "cheio de boa gente", c'est donc que la violence n'est pas de nature au contraire de ce que l'on veut faire croire. Ou que moins empris dans la nature que l'on voudrait aussi le croire. Violence, violence, il ne se passe un jour sans que j'entende des intellectuels, des universitaires, qui serinent violence, violence, tout ce monde qui veut nous faire trembler (à des fins idéologiques diverses) et vit à fleur de peau dans nos pays épargnés et confortables, une solidarité d'Etat puissante mise en place par les techniques des cotisations et répartitions.. Cessons de balancer "violence" à tous les vents, la vie passe vite. Et c'est une analyse qui date du temps éthologique, ce n'est plus de saison.


Un mot, une cible, un mécanisme de maîtrise d'une moitié de la population, les féminicides - "Feminicides, one word, one shot !" Première des préventions : Interdiction des féminicides de toutes humiliations et destructions. Il est question ici d'interdire les féminicides, toutes, par le Droit par lucidité et justice, et non par peur et répression. Non pas de remplacer des textes mal appliqués au petit-bonheur-la-chance mais bien de les préciser avec justice et équité. Il s'agit de déclencher un mécanisme salutaire qui désengorgera les prisons et empêchera que des fenêtres ouvertes en terme d'égalité se referment sur certains continents. 


Le mot est lâché, rien de compliqué (celles qui en sont victimes comprennent à l'instant même) ; en premier, je vous "la fais" en négatif (sans pixels), puis j'en viens au fait :
- n'est pas homicide,
- n'est pas violences communes, crapuleuses, au hasard contre une femme,
- n'est pas génocide, malgré les apparences et car la place est déjà prise par les lignées patriarcales,

Il reste donc
"Toute destruction partielle ou totale, physique, psychologique, en tant que telle ou comme telle, propre à les dégrader, y compris les agressions sexuelles -et non pas l'inverse-...https://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/11/feminicides-definis.html
Juste interdire en Droit pénal les "féminicides" et inclure "les citoyennes" en amendant la Déclaration de 1789 en vigueur, puisque la précision est exigée par Constitution. Ni l'abolition des privilèges des féodaux et du clergé, ni l'abolition de la peine de mort n'a attendu que la moitié du pays soit d'accord. Ce fût bien la manière la plus sure et la plus rapide à voir l'esclavage, le servage, et la peine de mort extirpés du monde entier. Alors qu'auparavant, on les croyait imbattables, obligatoires,  "inchassables"... ! En finir de coutumes datant de millénaires, il est certain qu'il y a parfois des délais et des "rechignements"... Mais pas question de lâcher la corde. Garantir la protection des filles et des femmes, brimée d'appartenir au sexe dominé, reste de la plus haute importance et urgence. 

Devant l'in
suffisance notoire de l'interdiction de violences sexuelles et atteinte à l'intégrité qui sont de piètre effet - En matière de féminicides, les lois ont du mal à fonctionner correctement car le message social est profondément contradictoire, ambigu ; les féminicides plus que simple agression sexuelle ne sont pas interdits, voire sont tolérés. La coutume date.

Déjà les viols féminicides ont été vus pendant la guerre comme crimes contre l'humanité en Yougoslavie, Rwanda, Congo, où ils continuent en ce moment même, soyons clairs, allons plus loin, plus haut... tout féminicide doit être vu en ces termes élargis au temps de paix.

Le cocktail explosif du masculocentrisme et de l'ethnocentrisme de toutes les familles humaines sans distinction n'a-t-il pas fait assez de dégâts ? Pas de phobocratie, pas de catastrophisme, du concret, couper à la racine la propagation de la culture de guerre par les femmes entravées, humiliées qui ne peuvent ni protéger leurs enfants, ni leur enseigner le contraire de ce qu'elles vivent devant eux. Ce n'est que demander 
l'égalité des sexes et leur protection égale d'équité la plus élémentaire, rien de plus. Sans essentialisme.

L'on reconnait la sécurité juridique du cyberespace et où se trouve la sécurité juridique des femmes, qui ne parviennent pas même à porter plainte pour viol féminicide à tous les coins du globe ? http://www.eu-logos.org/eu-logos_dossier.php?idr=6&idnl=2448&nea=120&lang=fra&articl=41%C2%A0http://www.eu-logos.org/eu-logos_dossier.php?idr=6&idnl=2448&nea=120&lang=fra&idd=2&articl=43


Pourquoi vouloir que la norme juridique pénale adopte l'interdiction des féminicides ? Car nos codes sont structurés de telle manière en réceptacle de l'Histoire (plutôt écrite par les vainqueurs) et solidaires de ses auteurs (à ce jour patriarcaux et d'ambiance "phallocrite") qu'ils ne traitent pas à fond la violence sexospécifique et, surtout pas, les féminicides !

Violence sexuelle, tout serait dit mais rien n'est dit car les féminicides ne sont pas que de la violence sexuelle, loin de là et qui ne le sait ? C'est faire fi de la différence réelles des atteintes criminelles sous le compte que nous n'aurions qu'un corps et qu'un sexe comparable, épicène. Jugeons sur pièce de qui est bien protégé ? L'on voit que les "hommes hommes" sont bien protégés en leur intégrité puisque peu de victimes d'androcides et pas de victimes de masculicides 
-ou d'exception confirmant la règle de l'immunité du sexe mâle.

Les femmes ne se victimisent pas, ce ne sont pas des pleureuses, elles sont victimes à tous les coins de rue, en petit et en grand. Cependant, les concernant et elles uniquement, le nombre ne compte pas et l'on n'aurait pas le droit, dirait-on, de comparer les proportions -tout de suite crié à la concurrence victimaire. Les statistiques comptent partout sauf en l'occurrence ? Encore une discrimination http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/combien.html

En mai 2011, enfin par l'Organisation des Nations Unies, les féminicides sont désignés sans ambage, cette norme d'oppression ne doit pas perdurer et toutes les Nations sont appelées ensuite à nouveau par ONU Femmes à adapter leur législation à la lutte contre les féminicides.

http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/05/everybody-takes-urgent-law-action.html
http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/HRCouncil/RegularSession/Session20/A.HRC.20.16_En.PDF

En effet, tant de films montrent exemplairement que, même si l'on ne diminuait pas le viol en correctionnelle, il est, de toute façon, souvent anéanti par l'absence de preuves. Ce qui est bien le propre des abus et viols plutôt cachés (androcides encore plus étouffés), oscillant entre incrédibilité et décrédibilisation... Tandis que les féminicides, la preuve est là d'évidence, si ce n'est pas commun, il reste bien que cela est féminicide.

Quoique l'on fasse sur les bases actuelles des articles officiant, les preuves n'en seraient pas augmentées... et les jurys de New York à Paris ne pourraient pas plus être convaincus, puisque la justice veut que le doute profite à l'accusé (et heureusement que cette avancée de principe propre à éviter de l'erreur judiciaires)... 
.

Il ne reste donc bien qu'à reconnaître les féminicides, les qualifier, les rendre tabou. Que plus aucune personne n'ose imaginer un seul instant que ce puisse être une solution à une situation quelle qu'elle soit ! Et quel est le risque encouru à tenter le coup ? Parce que non seulement les victimes ne sont pas reconnues, leur parole est niée mais aussi jamais de dédommagements pour les féminicides ! Le communiqué de presse UE 2007, et d'autres, sont parfaitement clairs : Morts & violences féminicides constatées mais il est pris la peine au paragraphe suivant de souligner qu'un Etat n'est pas mis en cause et responsable de ses citoyennes !


Récapitulons, des citoyennes ne sont pas protégées, sont assassinées, violées, mutilées, battues, éliminées, etc. tout cela du fait d'un chromosome -ce qui est de contravention aux Droits universels de l'Homme, aux Conventions contre génocide, tortures, discrimination, etc. mais, nous dit-on, cela
"ne saurait constituer en aucun cas une accusation ou un réquisitoire à l'égard de gouvernements d'Etats pleinement souverains et reconnus comme des partenaires égaux en matière de politique internationale" !
Par exemple, le 8 mars 2012 sur France Culture, partie des exactions féminicides est énumérée, critiqué le politiquement correct de les taire mais toujours taisant le "bon mot" ! http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4403169 http://www.franceculture.fr/emission-la-chronique-de-brice-couturier-violences-contre-les-femmes-et-politiquement-correct-2012-0   

Une des lignes de mire non négligeables tombe sur les féminicides conjugaux http://www.egalite-infos.fr/2012/04/03/les-feminicides-conjugaux-en-france/

Une autre branche tout aussi domestique constituée par la pédocriminalité féminicide, et androcides, toutes deux incestuelles si souvent : A la racine le poncif de l'inceste qui serait un tabou universel. Où ça, où, si ce n'est en parole, et pas en acte ? Les mots sont tabous, pas les actes, le mot "féminicides" est bâillonné en omerta tenace, mais aucun de ses crimes ; ce qui est logique puisqu'ils ne sont pas considérés en tant que tels.

L'interdiction des violences féminicides doit être écrasante avec graves sanctions économiques à la clef pour les Etats qui ne protègent nullement la moitié de leur population, et les enfants des deux sexes y seront protégés - L'interdiction des féminicides doit englober, bien évidemment, l'interdiction du choix du sexe de l'enfant avant la naissance. Celui-ci se faisant systématiquement au détriment des filles. Que madame FMI ne débloque plus un écu aux pays qui ne font pas respecter la sûreté et les droits universels de l'homme pour leurs filles et leurs femmes !
  •  Pour ce qui est des tortures et éliminations systématiques des êtres humains de sexe féminin, les conventions internationales sous cet égide enfin seront appliquées à la lettre sans discuter.
Les associations de terrain (ONG nationales et internationales) aussi courageuses soient-elles sont démunies pour gravir cette colline de sableLe travail des Organisations non-gouvernementales nationales et internationales en sera enfin renforcée et propulsée, en place du tonneau des Danaïdes que nous connaissons. D'une part, « la sensibilisation » existe depuis toujours en la matière car quel homme ne sait que les femmes de son camp, de sa lignée (et les voisines et la tribu) ne se viole pas…A partir du moment où la notion de lignée et de tribu tombe, il faut ériger un interdit solide, symbolique, juridique, social des féminicides. En effet, "la sensibilisation", contredisant la coutume de métisser le groupe ennemi qui sommeille à peine en temps de paix, aucune pédagogie et andragogie ne survivra sans cela. D'autre part, l'interdiction des féminicides gravée une fois pour toute, l'égalité des sexes s'installera beaucoup plus aisément, quasiment d'elle-même. Et, les luttes féministes qui s'échinent à retenir des acquis fragiles et à endiguer les régressions auront enfin gain de cause.

De la parité balbutiante à la mixité en toute égalité - Arrêtons les soubresauts du système mondial patriarcal et phallocrate, depuis toujours, qui n'en finit plus de sacrifier moitié de son humanité. Espérons que cela fera bientôt "parti" de la préhistoire de la civilisation humaine. Le genre humain soit ne reconnait pas l'un de ses sexes, soit le reconnaît si bien qu'il s'évertue à le massacrer. Dans les deux cas, il ne reconnait pas ses droits à la sûreté et l'égalité.
Regardons du futur :
"Lorsqu'il n'y avait pas encore de "mixité dans l'égalité" aux commandes...
Les féminicides continuaient par milliards sur terre 
Au parlement européen, 1,5 femme pour 5 hommes...  ou moins ? !!!!! Et aucune crèche d'entreprise dans les enceintes des parlements "STRASBOURG (AFP) - 15.02.2012 13:47 - La députée européenne Licia Ronzulli vote lors d'une session du Parlement européen à Strasbourg, dans l'est de la France, alors que sa fille Vittoria joue sur ses genoux" http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911--Tres-jeune-deputee-.htm?&rub=19&xml=newsmlmmd.f1dbb9f5a5e39ee4ccde03f2c6bd2d0a.d1.xml
A l'élection présidentielle française de 2012, toutes les candidates et tous les candidats se mobilisèrent comme un seul homme : http://susaufeminicides.blog.lemonde.fr/2012/02/29/candidats-que-dites-vous-des-feminicides-sans-existence/ 
  • Au temps où même les femmes enceintes continuaient à être victimes de violences féminicides
http://journals.lww.com/
greenjournal/Abstract/2002/07000/Abuse_During_Pregnancy_and_Femicide__Urgent.6.aspx
  • Au temps où les femmes journalistes subissaient la torture de viols féminicides de harcèlement sexuel sur leur lieu de travail,
summum de la discrimination sexiste professionnelle envers une femme. Comme pour cette jeune journaliste en déplacement sur la place Tahrir  Les viols publics féminicides ne représentent que le haut de l'iceberg pointant au Sud de la situation mondiale des violences féminicides. L'on en fit grand cas car la "révolution égyptienne" les remirent sur table avec ceux des journalistes françaises (Caroline...) et américaines (Mona, Lora...) et combien égyptiennes comme Nadia, punies et remises en place d'avoir sur le sol des pharaons voulu faire leur travail.  Un calvaire qui continue : 
"Le 17 décembre 2011, le docteur Youcef Chakir, a confirmée que Hala Misrati est toujours emprisonnée et elle a été violée 17 fois. Ils lui ont coupé les cheveux. Elle est emprisonnée à la prison Sijn Jdida à Tripoli..." http://www.algeria-isp.com/actualites/politique-libye/201201-A7875/libye-les-rebelles-montrent-hala-misrati-peut-etre-enceinte-janvier-2012.html
Sachez que certaines femmes préfèraient mourir que de survivre au viol.
Employait-on systématiquement cette arme de domination de violence sexospécifique sur leurs collègues ?
  • Au temps où la planète était pédocriminelle féminicide en grandes largeurs :
Viols féminicides des petites filles - La grande majorité des abuseurs sont des hommes (97 %). cf. "Les enfants victimes d'abus sexuels" M. Roussey Institut Mère-Enfant, annexe pédiatrique, Hôpital sud, BP 56129, 35056 Rennes Cedex 2 http://www.med.univ-rennes1.fr/etud/pediatrie/abus-sexuels.html 

Et que le tabou de l'inceste ressemblait à une tarte à la crème...
Les petites filles mariées "sous-estimées" à 8 000 000 (seulement pour l'Afrique) !

Où en France, 40-70 000 filles de 10 à 18 ans risquaient des viols de « mariage forcé » et, pour toute la France, 13 000 en 1994, 40 000 en 2005 - Africa 93, Planning Familial, Femmes contre les intégrismes, etc. intégration en plan triennal de lutte « contre les violences faites aux femmes » tentaient d'en venir à bout. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/02/petites-bonnes-petites-epouses.html

Au temps où au rythme de 6 000 /jour,  la torture de l'excision / MGF féminicide des petites filles et des jeunes accouchées, en Inde, au Pakistan, en Indonésie, en Afrique, en Europe, sur la lune, si nous y habitions ! http://susaufeminicides.blogspot.com/p/excision.html

  • Au temps où les femmes violées avaient si rarement gain de cause
qu'elles ne portaient généralement pas plaintes, les agresseurs n'étaient pas condamnés, pas inquiétés, excusés, voire dédommagés http://www.abc.es/20120425/internacional/abci-indemnizan-cuatro-violadores-porque-201204251723.html http://www.amnesty.org/en/library/asset/ACT77/001/2010/en/11f2fd6e-b8a1-4fdb-be30-0a1115e205a4/act770012010fra.pdf
  • Au temps où, les jeunes filles violées à douze/treize ans étaient condamnées à épouser leurs violeurs ou reconnues coupables par des cours de justice !
  • Au temps où, y compris dans la rue, les femmes payaient double tribut. voir Témoignage dans le groupe fcbk  LES ANCIENS DE LA RUE & 115 du particulier France  http://www.115duparticulier.fr & Québec groupe FB http://www.facebook.com/groups/183352861749969/#!/groups/175467905901873/
A...-C... A... me disait le13 février 08:04
ETRE UNE FEMME SDF en 2012 : une femme sdf se fait violer dans des 5 premieres heures de rue par ignorance des "codes", puis se fait violée dès qu'elle demande protection a un groupe d'hommes donc c'est collectif !!! et au commissariat pour porter plainte c'est "démerdez vous les pouiilleux " !!! cela m'est arrivé deux fois !!!! donc tu restes dans la rue en sang et en sperme et personne qui vient t'aider !!! c'est cela une femme dans la rue !!!!

Le féminisme concret planétaire solidaire, majeur devient vital. Le temps n'est-il pas venu de passer au féminisme politique, tout simplement ? Lire aussi toutes les pages du blog et pas seulement les billets de mauvaise humeur.

Christine Gamita, Ph. D., ethnologie

*Phylogyne (ou gynophilie) n'est pas utilisé ici en regard et symétrie de gynophobie** (ou misogynie), 
**"(Rare) Haine, aversion ou mépris à l’encontre des femmes.Des violences plurielles excluent non seulement les sportives, mais aussi certains sportifs : de la « gynophobie » à l'homophobie, l'apartheid sexuel ne concerne pas seulement les femmes, ce que nous pourrions appeler une « gynophobie », mais également les gays, les lesbiennes et les transsexuels. — (Dominique Bodin, Luc Robène, Stéphane Héas, Sports et violences en Europe, 2004

Terme psychologisant, voire psychiatrisant dans la veine psychanalytique, qui appartient au monde queer du transactivisme. La pente glissante de l'identity politics reste embusquée derrière la création et mise en droit de "phobie" pour décrire l'opposition à certaines religions et idéologies. Ce qui s'apparente malheureusement à une censure libérale. Obliger à la liberté de toute expression au risque d'être poursuivi ? 

-Ce blog n'a rien de commercial et je ne vends ni livres, ni produits dérivés- Ainsi personne n'a donc à en tirer profits -
  • Fondamentaux de cet ethnoblog :
Plus encore : http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/08/salon-de-demoiselles.html
Des preuves ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/cest-de-la-carte-tentative-darticle.html
Des chiffres ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/combien.html
B - Androcides - http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/androcides.html


Source autorisée à condition SVP de citer © Copyright- Toute citation de cet article doit être de contexte, précise, avec auteur, date de version, blog "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr le lien exact du document & id. en cas d'usage du logotype montage photographique "Eradication des féminicides - Larmes de sang" CGMD ©Tous droits réservés international






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