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08/03/20

Bûchers culturels

"Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort, qu'ils ont raison."
Simone de Beauvoir*
 "Cela signifie-t-il que le mot "femme" n'ait aucun contenu ? C'est ce qu'affirment rigoureusement les partisans de la philosophie des lumières, du rationalisme, du nominalisme : les femmes seraient seulement parmi les êtres humains ceux qu'on désigne arbitrairement par le mot "femme" ; en particulier, les Américaines pensent volontiers que les femmes n'ont pas eu lieu ; si une attardée se prend encore pour une femme, ses amies se conseillent de se faire psychanalyser afin de se délivrer de cette obsession."** p. 12, Simone de Beauvoir, Le Deuxième sexe, NRF, Paris 1949 

Simone de Beauvoir dans Une femme actuelle de Dominique Gros[6

Et en plus elle buvait ;)

Récemment, j'ai lu une science fiction militaire de 2014, crashée par la culture de l'annulation (sur les limites du choix sexuel d'identité) de Fall qui s'est fait rudement remettre à sa place. Pourtant, écrit dans un esprit subversif.[0]

Les femmes ont eu lieu et ont lieu, les Américaines ont et avaient tout faux ! Déjà après guerre, Simone de Beauvoir avait déjà perçu le problème américain qui a tapé l'incruste chez nous.

L'absence de conformisme - Une femme libre qui n'est pas hérissée par l'oeil du photographe, par l'oeil du voyeur, par l'oeil d'homme, par l'oeil de l'opinion. Une femme libérée du conformisme, quel meilleur exemple à donner ? Cette photographie n'est pas qu'un derrière mais bien la vue de verso, c'est être un peu obsédé de n'y voir que des fesses.
"Du vivant de Beauvoir, ces photos n'ont jamais été tirées, et Art Shay n'a jamais eu l'occasion de demander à la philosophe son autorisation de diffuser son postérieur. Mais il donne une image très libérale de Beauvoir en 1952 : "Elle a pris une douche. J'avais 27 ans, elle en avait 39. J'ai pris mon appareil photo avec moi comme d'habitude. Je me suis approché de la salle de bains, et comme elle avait laissé la porte ouverte, je l'ai aperçue. Elle a entendu le déclic de l'appareil photo et je l'ai entendue dire : "Ah le vilain garçon !" (..) elle a haussé les épaules (...) une femme très jolie et photogénique."[1]
Art Shay, Simone de Beauvoir, 1952 - Sandro Miller, John Malkovitch, Art Shay (1950), 2014[Illus. 1]

Lorsque les femmes seront libres d’elles mêmes, il leur deviendra inconcevable de se vendre ou donner, ou de se morceler et vendre partie d’elle-même. C’est le sentiment d’être un objet, un jouet démontable, qui admet cette réification que les Lumières avaient bien mis sous la poursuite et le boisseau, en soulignant l’intégrité du corps humain. Nous sommes sur la route, le cheminement est long et les champions du nombril tentent tout pour mettre des bâtons dans les roues.


Le contexte sexiste de sa première révélation en 2008 tient au fait de retouches esthétisantes, ne pensant que fesses,en place de la laisser à sa vérité dans la simplicité. Bientôt vingt ans que ce cliché est entré de plain pied dans l'histoire du féminisme, quel mal à admirer le côté nature, joli et photogénique, d'une philosophe ? Pas de quoi s'offusquer, hormis pour des bégueules.

"Au Nouvel Observateur, le directeur adjoint de la rédaction, Michel Labro, ne comprend pas cette virulence : "Cette image illustre bien notre dossier qui montre le côté subversif, non conformiste, du personnage. Cela n'a rien de gratuit. Si on voulait faire du racolage, on ne ferait pas un dossier sur Simone de Beauvoir !" Sauf que le magazine a alimenté la critique, en retouchant l'image de façon à atténuer les bourrelets. "Il ne faut pas exagérer, on n'a pas fait un lifting ! On a un peu atténué les contrastes qui faisaient bizarre au niveau de ses jambes", se défend M. Labro."
[2]
  • Venons-en à cette autre façon de faire taire l'oeuvre, en salissant l'honnêteté de la plume
Le procédé d'un grand classique dans les procès à l'américaine où tous les coups les plus bas et les plus tordus contre la défense et la victime sont non seulement possibles mais attendus.

A plusieurs reprises, j'ai rencontré des profils inquisiteurs qui n'avaient de cesse de propager la rumeur d'"affection pour les enfants" / "philia" contre Simone de Beauvoir, en particulier.


Les soupçonneux tirent des plans sur la comète mais ils sont bienvenus de nous donner matière à réflexion et aborder le sujet du salissement et surtout de la censure qui est très à la mode dans des universités arriérées et chez des éditeurs frileux, allez soyons courageuses, tout simplement ils ne sont que couards et lâches ! 
Mélangées sans distinction sa vie privée de concubinage libre, rapports amoureux bisexuels et sa signature à la pétition de demande de mettre au même âge les relations sexuelles des jeunes homosexuels et hétérosexuels.

Pourtant il est facile de comprendre que cette pétition étant censée desserrer la cage familiale bourgeoise pour l'adolescence, c'est à dire à 15 ans légaliser le sexe pour les deux orientations. La bigote Dolto la signa pour cette raison également. 
Cette mise à niveau fût finalement réalisée en 1982 par la loi qui également abrogea celles de Vichy de pénalisation des homosexuels, homosexualité, dite sodomie -depuis 1792 de sortie du domaine pénal puis confirmée grâce aux travaux de Cambacérès-


L'on comprend désormais que d'études d'impacts, effets et conséquences, aucunes. En blanc chevalier politique, l'on pourfend mais des conséquences juridiques profondes, on se garde bien d'examiner les contre indications. C'est fort dommageable et le pavé de la bonne intention salit tous les lanceurs de poids qui s'égosillent. Il faut donc préciser qu'il n'y avait nulle tendance pédocriminelle en la sorte.


Tous ceux vivants à leur époque disparus depuis longtemps... Beauvoir en 1986 et Sartre en 1980- Ainsi quant aux venimeuses rumeurs de concierges et de quartier, l'on espère que cela ne vous arrivera pas car vous verriez alors à quel point les gens ignorent ce qui se passent chez vous mais le déforment quand même...  Le couple cohabitant avant guerre, il est conseillé de lire ce bouquin, cela devrait remettre en perspective la réalité https://www.babelio.com/livres/Beauvoir-LAmerique-au-jour-le-jour--1947/89109

Ses journaux intimes, littérature agréable à lire (plus que son essai philosophique féministe) pourront également éclairer le curieux, plutôt que les torchons divers qui distillent le fiel. https://halldulivre.com/livre/9782070718092-journal-de-guerre-septembre-1939-janvier-1941-beauvoir-simone/
""Ses souvenirs sont les nôtres; en parlant d’elle, Simone de Beauvoir nous parle de nous", écrivit François Nourissier" (...)  
Or, et les féministes anglo-saxonnes l’ont très bien montré, elle infléchit la pensée de Sartre quand elle pose ainsi la question de l’existentialisme: qu’est-ce qu’une femme ? Cela permet d’incarner un existentialisme jusqu’alors très désincarné, comme dans L’Être et le Néant. Elle invente une autre forme de philosophie, qui s’ancre dans la vie ordinaire –même si elle ne se reconnaît pas comme philosophe, préférant dire qu’elle fait de la philosophie""
http://www.slate.fr/story/160525/culture-litterature-memoires-simone-de-beauvoir-pleiade-philosophie-sartre-feminisme-communisme-guerre-algerie
En 1949 qui la suit et qui la salit ? Où sont les premières sources des susceptibilités et calomnies,
"Le résultat de l'enquête est plutôt maigre. La jeunesse ne semble guère outrée par les « débordements verbaux » de Beauvoir : une seule lettre, sur les trente-huit publiées entre le 25 juin et le 30 juillet, évoque son « obscénité pédante ». Selon François Nourissier, Mauriac a posé une « question de mère de famille prude ». Françoise d'Eaubonne juge, pour sa part, que « le temps de la terreur théologique de la chair est dépassé » ; cette crainte des mauvais livres « rejoint le naïf slogan pétainiste : c'est l'esprit de jouissance qui a perdu la France »." Ingrid Galster, Le scandale du « Deuxième Sexe, mensuel 232, mai 1999 https://www.lhistoire.fr/le-scandale-du-%C2%AB-deuxi%C3%A8me-sexe-%C2%BB
Il nous revient aussi de remettre à leur place les diffamateurs et démontrer la calomnie car cela tient de l'ordre de l'honneur intellectuel d'une philosophe notable. Toutes ses graines n'avaient peut être pas suffisamment bon goût à votre guise mais elle a bien ouvert la porte de la cage. Elle n'a pas reculé devant des aventures lesbiennes, qui ne furent pas innombrables :


A - Bianca, élève puis amie jusqu'à son décès, déçue, après qu'elle prenne connaissance de correspondances privées de Beauvoir parlant lestement (certes peu agréable pour les tiers), posthumes, s'y compare physiquement à elle, en la disant mal "foutue" (je ne sais plus à quelle page)...
[3]

"C’est au cours de ce voyage que nous avons commencé, encore timidement, à avoir des relations physiques" (p. 42)” Mémoires d’une jeune fille dérangée, essai autobiographique de Bianca Lamblin (née en 1921) de sa relation avec Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre publié en 1993
Vous pouvez voir la confirmation de cela  et sur le rapport socratique de l'enseignement,
D’autre part, Beauvoir ne draguait pas les élèves, mais ne leur refusait pas son amitié : c’est seulement à partir de mars 1938 que, Bianca lui ayant écrit une lettre, Beauvoir commença à la voir en dehors des cours. Et même là, la relation fut d’abord purement amicale, puis, après que Bianca eut passé son bac, Beauvoir lui proposa quelques jours de randonnée dans le Morvan"[4]
Bianca Bienenfeld et Simone de Beauvoir, 1938
Extrait de Photo de classe 
B - Nathalie Sorokine - Quant à la prétendue seconde affaire de détournement de mineure, renvoyée du lycée Molière suite à sa liaison avec Bianca Bienenfeld, puis à nouveau suspendue en juin 1943 de l’Éducation nationale à la suite d’une plainte pour
"incitation de mineure à la débauche.
La seconde déposée en décembre 1941 par la mère de Nathalie Sorokine, elle sera réintégrée à la Libération
"
Bianca n’évoque pas cette affaire qu'elle n'a pu ignorer, c'est qu'il n'y avait rien à en dire de répréhensible sinon elle l'aurait signalé car elle avait une sérieuse dent contre Beauvoir et Sartre, qu'elle expose dans ce livre publié en 1993 ! N’est-ce pas une erreur de l’article de Wikipédia ? Dans La force de l’âge, autobiographique, Beauvoir n’évoque que la seconde affaire,
'La mère de Lise, furieuse que sa fille eût laissé échapper un parti avantageux et qu’elle vécût avec Bourla, m’enjoignit d’user de mon influence pour la renvoyer à son premier amoureux ; sur mon refus, elle m’accusa de détournement de mineure. Avant-guerre, l’affaire n’eût pas eu de suite ; avec la clique d’Abel Bonnard, il en alla autrement ; à la fin de l’année scolaire, la directrice au menton bleu me signifia que j’étais exclue de l’Université. » (Note : « Je m’y fis réintégrer à la Libération. Mais je ne revins pas à l’enseignement » (p. 617)."
Je désapprouve, pour ma part, toute relation socratique au sens pédérastique -enseignement mêlé de sexe, afin de créer un attachement soumis au maître, une subjugation* que je nomme aussi séducation*) - il parait bien douteux et calomnieux qu'elle puisse être répertoriée en pédéraste pédocriminelle, comme le "hurlent" certains qui nous cassent les oreilles. Si j'avais trouvé la moindre preuve, je serais la première à la livrer.
  • Louise Védrine a bien confirmé qu'il s'agissait d'une liaison une fois le baccalauréat en poche, n'a pas fait mention d'autres non plus en soulignant qu'elle ne draguait pas les élèves. De plus, lisez son livre et vous y verrez qu'elle n'a nullement était racolée, et que sa liaison avec Sartre a commencé après celle avec Beauvoir.


Bianca Bienenfeld Lamblin / Alias Louise Védrine

En tout cas, pas de plaintes déposées -étonnant pour l'époque- hors une, qui lui valut la porte, et elle resta en poste de longues années, alors que les inspecteurs de l'époque n'avaient pas grande mansuétude. En tout cas, aucune espèce de tolérance aux liaisons amoureuses dans les établissements, qui plus est de la part de professeurs et encore plus de la part d'une agrégée... La précision est utile, et cela ne sert pas à grand chose de calomnier les mortes- Son dossier est facile à consulter.  Les données factuelles sur le professorat de Beauvoir scrutée au plus près, 
"professeur à l’Education nationale où elle enseigna de 1929 à 1943 la philosophie, la littérature, le grec et le latin et assura la préparation au concours de l’Ecole normale de filles de Sèvres, celle de la rue d’Ulm à Paris étant réservée aux garçons. Son dossier de carrière en retrace le parcours. Les notes qui suivent se réfèrent au dossier de carrière... et contient tous les éléments concernant ses différentes nominations, les rapports pédagogiques d’inspection, pas moins de douze en treize ans, les rapports des chefs d’établissements, les propositions de promotion, les adresses des nombreux hôtels où elle vivait, et enfin les pièces de l’affaire qui mit un terme à sa carrière d’enseignante, « l’affaire Sorokine »." Danièle Fleury, La brève carrière d’un jeune professeur « très au-dessus du commun » Les Temps Modernes 2009/3 (n° 654), Gallimard[5]
- S'il est vrai qu'elle avait séduit, ou une autre avant le baccalauréat, au lycée même, cette élève de 17 ans, Bianca (Bienenfeld puis ép. Lamblin / pseudo Védrine), cela serait resté de mon point de vue inacceptable. L'emprise de l'abus de pouvoir de double autorité n'est pas tolérable par un enseignant-

La critique de Marie-Josèphe Bonnet sur son silence à propos de ses épisodes lesbiens sont tout à fait d'un autre ordre, puisqu'elle pointe que Beauvoir ne considère pas la sexualité lesbienne séparatiste comme politique. Ce qui n'est pas de l'ordre de la calomnie ou de la rumeur, comme certains posts indigents.

  • A qui, à quoi sert la culture de la cancel culture (ou "épuration culturelle"*) et ses manoeuvres ? Traduite par culture de l'annulation.
On aura donc saisi que l'épuration commence toujours par le salissement de la personne visée comme dans le cas de Beauvoir où l'on tente de la faire passer pour soutien à la pédocriminalité, voire en pédéraste elle même, ce que l'on a vu faux plus haut.. 
 L'Amérique dont Juliette peut avoir peur.  D'un côté, cela s'assouplit,
"une nouvelle loi est entrée en vigueur en 2006 en Géorgie, appelée la loi « Roméo et Juliette », qui prévoit qu’un mineur accusé de rapports sexuels avec une partenaire consentante ne peut être sanctionné aussi sévèrement."[7]
Une autre faction se lève, Shakespeare mis à l'index dans une université "d'être trop" par des militantes de l'afroféminisme (intersectionnel) et les queers : trop blanc, trop hétéro, trop gondolé... Années 1990, prend elle son essor ?[8]

Cela rappelle au Québec récemment SLAV empêché sans demander pourtant leur avis aux Slaves ou à la chanteuse. Un tel mépris des Slaves, exonyme injurieux qui rappelle leur histoire qui jusques au runes SS furent d'un peuple réduit à l'état de sous-hommes.[9]
  • Achronique* / Anarchie temporelle à l'appui de la cancel culture
Ou à La Sorbonne, les CRAN et PIR faisant chorus contre les masques bronze foncé de la tradition antique des Suppliantes d'Eschyle décrétés "black faces" de racisme colonial, en toute ignorance des codes antiques. Tant d'inculture de l'antique chez l'étudiant, de quoi frémir.[10]
A Pleyel, les César à peine achevés à coups de savates sans connaître de l'affaire exactement, ni du contexte et en faisant taire la victime... Deuxième acte, chronique "césarienne" sur la "dénomination" de Roman Polanski en SAF Absentes titanides MAJ[11]

A voir les oeuvres et les auteurs ciblés, cela sent plutôt fort l'antisémitisme, l'antiféminisme et l'antilaïcisme.

Cancel culture à l'américaine -le maccarthysme s'en prit au cinéma américain- à prétendre faire taire nos plus grands créatrices, dès lors qu'elles ne seraient pas certifiées féministes par le bureau de la morale queere du STRASS et du PIR ? Je viens de lire le blog d'une new-yorkaise désolée par ces nouvelles vagues totalitaires. On ne peut qu'acquiescer aux néoféministes de la deuxième vague de ne pas faire partie du post féminisme puritain ou de celui des néoféministes anti-suffragistes américaines. Richesse, origine, le complotisme pointe son sale museau.

"L'ivresse de destruction des idoles ne fait pas partie de mon féminisme."[12]
A rappeler brièvement, puisque Hachette ne veut plus publier les mémoires de Woody Allen, bien que blanchi deux fois et par un enquête de la Justice américaine de 14 moi, et son fils Moses Amadeus précis sur l'évènement constamment ressorti par son frère Ronan, militant ILGA.[13]

Tout ceci me confirme une réponse possible à la question de pourquoi les cas de ces célébrités sont montées en épingle (comme le chignon de Simone), alors que l'on ne devrait pas les connaître plus que cela, et médiatisés à outrance ; les plus suivis créent un camp d'anti qui, pourtant par ailleurs gens bienveillants, ou recherchant la justice.


Appréciant leurs grands films, les accusations de certains cyberactivistes ont provoqué en eux une dissonance cognitive chez les personnes, les ont bouleversées, ce qui les fait tomber dans le camp des anti. C’est la raison du succès sur lequel misent les instigateurs. Moins la cible peut se défendre mieux vaut et plus la dynamique et l'impact en est fort sur l'opinion. C'est l’observation des réponses et des profils des plus acharnés à me rabaisser de toujours revenir sur les faits établis et non pas gonflés ou au contraire incomplets qui m'y a mené, grâce à la méthode ethnographique de consigner tout sans rien retrancher qui m’a permis de parvenir à cette hypothèse.


Les avocates féministes, au pénal sont toutes bien au courant de comment se protègent des victimes de violences féminicides, ont mis 114 points sur les "i" à ce sujet de ce que rompre en miettes tous les droits de la défense met en pièces. Il faut bien comprendre que cela se retournera inévitablement contre les plaignantes, qui n'ont pas toujours les preuves suffisantes, et sans témoins directs, plus le temps passant, déjà que menues s'amenuisant. 

"Une inquiétante présomption de culpabilité s’invite trop souvent en matière d’infractions sexuelles"[14]
Les principes de droit étreignent la cité entière et ne s'éteignent pas en même temps que l'on sort du tribunal. A peu près tous ceux fondamentaux sont battus en brèche par la délation publique.

Ceci me fait revenir en sellette toute cette montée de campagne exemplaire sur célébrités orchestrée toujours des US par le féminisme américain d'imposer l'imprescriptibilité au droit français. Passé un certain temps, plus aucune preuve n'est possible et témoignages vérifiables, pas plus trompeur que la mémoire de témoins.


Fonder une justice sur la rétroactivité bafoué du droit, oh combien fondamentale, le témoignage fluctuant et la mémoire défaillante, rien de plus injuste au fond car la plaignante est sure de perdre son procès. Et toujours et encore comme en SAP (Syndrome d'aliénation parental) du psychologue masculiniste notoire québécois, la danse du scalp de la psychanalyse n'est pas loin de nos têtes échevelées...[15]


Mais surtout, cette mise en suspens appuiera aussi sur sa vie. L'on doit pouvoir cicatriser vite et bien et non pas rester soumise à son agresseur ad vitam aeternam. Nous ne leur appartenons pas. Ni à l'agresseur, ni à l'agression.

Ceci dit pour poser l'inflexibilité du témoignage de l'écrit, ces mots qui peuvent décrire et ne doivent mourir au gré des revers, revanches, ressentiments et vengances.

  • Mjǫllnir -Le marteau de Þórr[16"Culture de l’épuration”
Purifier par le gommage, l’on se croirait dans un salon d’esthétique avec de l'Eau précieuse sur la coiffeuse. La purge par Vichy secouaient le milieu politique, les classes dirigeantes par les dictateurs, et il y a les camps politiques soudainement moraux qui veulent purifier la société entière. On ne doit plus prononcer, ni se prononcer. https://www.cnrtl.fr/etymologie/purge//1

La représentation de l'image humaine et de son expression remise en question par une nouvelle vague de dominance.


Ce marteau de la tempête censée purifier, remettre les choses dans l'ordre divin, montre la direction de la "culture de l'épuration"*, qui convient mieux à décrire la logique de censure et de discorde, qui brisaient les hiéroglyphes et le nez des sphynges.

Très large, elle englobe du sein des femmes aux termes que ces moralistes puritains ne veulent pas voir, plutôt que de se tempérer. C’est une façon de vandales égocentriques jaloux de leur pouvoir comme les pharaons qui ordonner de marteler et briser des hiéroglyphes pour annihiler la puissance du verbe de leur prédécesseur. Pourtant l’histoire effacée s’oublie et les avanies recommencent à l’identique. L’on sait donc maintenant qu’il ne faut jamais rien cacher, et surtout pas les mots qui disent les errements inhumains.

Raser un temple ne fait pas disparaître ses bigots, il faut en garder mémoire. En ce qui concerne l’esclavage toujours mieux combattu depuis ses premières interdictions franches, Bathilde et Charles ; imaginerait-on un seul instant de proscrire le qualificatif slave, exonyme injurieux ? C’est donner un pouvoir bien trop grand aux mots, qui ne sont que de petites choses, et non pas de souffle divin comme les nouveaux tartuffes le croient confortés par les théories performatives désinterprêtées*.

Il va bien falloir que des mesures drastiques soient prises contre ce délitement intellectuel d'élites à la moraline au carré, qui petit à petit contamine, comme le mercure des mines d'or, les sols en dessous.

La gauche française poussée sur la libre expression du tiers état et la ruine des privilèges du clergé et ses seigneurs et ne peut revenir au puritanisme plitique de quelque censure que ce soit. 

Christine Gamita, Ph. D. Ethnologie
Anthropologie sociale et culturelle, anthropologie visuelle et sonore 
ex-ingé informatique management qualité systèmes d'information et systèmes informatiques
Recherche indépendante depuis 2008
  • MAJ archéologique -août 2020- Quelle magie, qu'un calembour à face de pharaon.
On vous en rebattait les oreilles déjà au début de l’entreprise de cet ethnoblog, et on va continuer. https://susaufeminicides.blogspot.com/2012/02/petites-bonnes-petites-epouses-petites.html

Personne ne tirera plus son épingle du jeu, promis - Les esclavagismes ne peuvent se graduer, toute tentative se muera en révisionnisme gradualiste* (qui plus grave) et négationnisme historique ; tout comme le racisme, ils sont et ne peuvent être que combattus dans leur entièreté, même si l’on reste capable de se garder d'anachronisme. Dans certains contrées, ils ne le sont que tièdement. N’y est pas même par exemple encore formulée la notion d’esclavage domestique des fillettes, celui qui n’a de cesse -cela ne fait pas oublier que des petits garçons parfois aussi bons à tout faire- Puisque matière il y a toujours de contempler ces vieilles coutumes à la peau dure dont le zénith tarde à pâlir. Les enfants sous servage (le corps n'appartient pas d'office entier au maître -on voit déjà ceux-là minimisant que les parents ont touché l'indenture) parfois, en esclavage souvent, vendue sans retour et à disposition totale. https://www.ladepeche.fr/article/2018/07/01/2828521-le-gabon-confronte-aux-trafics-d-enfants-esclaves.html

En 2017, une 'intellectuelle de service surprenante, la variété française en prend teinte, Lâam, nettement et visiblement influencée par le ton des anastasies américaines de SLAV, admiratrice de la timorée censure anglo saxonne, qui ne dit pas son nom tout en effaçant celui d'autrui, lança l'hameçon... Qui lui l'offrit ? 
"Ivre de rage, la chanteuse reproche à la chaîne TMC le titre d'une série qui porte à la télévision l'adaptation de l'un des romans les plus connus d'Agatha Christie. (...) Selon elle, le « mot nègre ne devrait plus exister » et ajoute que « le CSA devrait obliger le groupe TF1 (dont fait partie la chaîne TMC) à changer l'intitulé de l'œuvre ».  (...) L'intrigue de ce thriller très noir et hâletant d'Agatha Christie se fonde sur une chanson écrite en 1869 par un certain Frank Green."
[17https://www.lefigaro.fr/musique/2017/08/01/03006-20170801ARTFIG00191--dix-petits-negres-laam-juge-ce-titre-raciste-et-se-fait-etriller-par-les-internautes.php
Qui coquere, qui bono ? Tout le monde se gaussa à l'envi d'une inculture aussi crasse et ignorance de la liberté créative de fiction admise pleinement depuis que les bigots éjectés, fondement de l'épanouissement de l'art, celui interdit dans toute dictature. Mijoté trois ans, la daube revient sur la table. Cela sent le maitre queux à cent lieues.[18https://www.pourquois.com/expressions_langage/pourquoi-maitre-queux.html

J’approuve tout à fait est qu’un terme soit condamné en contexte nauséabond… donc quand il est en contexte de l’être. Mais il ne peut être rayé, barré et donc interdit dans la généralité. L'on ne peut pas en retenir que le segment temporel néfaste, on ne peut jeter le vilain bébé avec son bain car généraliser devient de la censure pure et simple.

Si vous dites “nègre” pour injurier dans le plus grand mépris, c’est le cas de Céline pourtant tâche toute excusée par exemple au nom du style (qu'on peut aussi ne pas goûter), c’est écoeurant et affreux, et doit être répréhensible au premier degré puisque ce n'est pas fiction. Tout comme les autobiographiques carnets d'un Matzneff de piètre style ne sont pas romancés.

La romancière érudite archéologuqe n’avait pas nommé l’île par racisme, ni recopié les paroles pour soutenir un quelconque esclavagisme, son emploi du terme “nigger” n’était vraisemblablement pas avilissant même si elle céda à transposer en "indien", en évitant l'écueil du "peau rouge", sur le terrain de guerre civile des Etats-Unis, où l'amadou prend feu plus vite qu'il ne faut de temps pour dire oufs. La ségrégation et le criminel KKK alors omniprésent aux US fait comprendre qu’en ce contexte le titre maquillé. Voilà qui est bien établi et que personne ne conteste... le contexte. 

Saccage du spectre (fantôme) sexuel - Simone serait sacquée[](mettre dans le sac parait bien adapté à la mentalité SJW post-féministe toute occupée à sa "fuite inauthentique" et prétention de "mauvaise foi se situant par-delà son sexe", en même temps que "plagier" en tordant sa phrase "on ne nait pas femme, on le devient" pour permettre à des hommes de "le" devenir :
-  "Refuser les notions d’éternel féminin, d’âme noire, de caractère juif, ce n’est pas nier qu’il y ait aujourd’hui des Juifs, des Noirs, des femmes : cette négation ne représente pas pour les intéressés une libération, mais une fuite inauthentique. Il est clair qu’aucune femme ne peut prétendre sans mauvaise foi se situer par-delà son sexe." Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe, Paris, Gallimard (1949), 2013, t 1, p. 15 https://www.zerodeux.fr/specialweb/le-deuxieme-sexe-une-note-visuelle/
Cela sert en tout cas à semer la zizanie, susciter la colère, l'insatisfaction, la rébellion contre l'autorité. L'extrême droite s'y entend, en même temps pleurant que la discipline s'est perdue mais n'en ratant pas une pour ne pas respecter les ordres... Peut-être se situe là tout le noeud gordien à trancher.

Ainsi pourquoi le faire retirer par passions, pressions et intimidations désormais qu'il n'y a plus de régime qui font de l'esclavagisme raciste hormis plus évidemment sur la péninsule arabique et l'Afrique du Nord ? 

Salade au poulet (on doit mettre des indices sinon on va dire encore que le jeu de mot est de trop) - A l'opposé diagonale de la liberté de Beauvoir, le lââmisme* qui n'a pas lui le sens du kakemphaton, que Corneille pourtant ne désavouait pas ? 
"Je suis romaine hélas, puisque mon époux l’est.Corneille, Horace[19"Le kakemphaton (du grec κακέμφατος, malsonnant) est une phrase que l'on peut entendre de plusieurs façons homophones mais qui, formant un sens différent, peut être synonyme de calembour." [20https://fr.wikipedia.org/wiki/Kakemphaton
Du vert au noir - En hommage à une archéologue à la plume alerte, enquêtrice hors pair, que sa descendance méconnaît jusqu’à la bafouer, au prétexte et alibi que son second titre existait en 39, alerte kakemphaton que je pourrais traduire "Et maintenant, plus personne". Au lieu de "Dix petits nègres" le préalable de Green. Qui est dénigré ?

Au nom du quartz - Surement aurait-elle était atterrée de la transposition actuelle du verbe mâché et de la parole hâchée menue comme du persil par les ciseaux s'attaquant aux hiéroglyphes et bas comme haut reliefs assyriens. 

-Beau contre exemple que ceux de Ninive témoins de trois siècles de cruautés jusqu'en 612 av. E. C. ne furent pas effacés, bien heureusement, sinon ces rois sanglants ne seraient pas sujets à réflexion sur les pratiques génocidaires sur l'humanité en cours de composition. Ce qui démontre comme les scènes mayas des murs de décapitation de fleuves de sacrifices humains qu'il faut pas scier les branches sur lesquelles nous sommes assis, au risque de tomber dans l'oubli. C'est à dire plus simplement que ces croisades contre le mot décontextualisé me parait une impasse mortelle (pour les esclaves actuelles encore nombreuses), où s'engouffre peut être en bonne intention certains.[21 https://www.liberation.fr/debats/2020/08/29/le-negre-et-le-neant_1798036

J'aime toujours tenter parallèles - Qui fassent mentir la règle de ce que des droites ne se rejoignent jamais car on peut en trouver qui se croisent très bien comme leurs cousines. Là, il s'agit du versant littéraire de sa vie voyageuse qui s'abreuve aux signes et symboles antiques par l'écho d'une île (refuge de l'esclave qui reprend sa liberté ou bien noire comme un roman noir) et d'une comptine mortelle de roman policier - Aurait-elle dit autrement, par exemple, les dix petites esclaves en ronde résonnant sur l'Île de l'Esclavonne -de fait, tant de fillettes raptées pour tant de harems et de maitres de toutes couleurs- devraient-elles être annihilées et son refuge car esclave comme nègre est un statut passé peu valorisant ?[22
https://www.etudier.com/fiches-de-lecture/les-dix-petits-negres/la-chanson/

Juif, nègre et slave - Les mots, marque du temps - Cumuler et accumuler les cicatrices, faut-il les bannir pour souligner les maux ? Plus de cicatrices, plus d'histoire. L'horreur rentrée resurgira ailleurs. Il vaut mieux créer de nouvelle idiome pour combattre l’écume salie, plutôt que de balayer sous le tapis seulement certaines.

On ne peut plus se battre contre du transparent, de l’invisible. Il faut donner à voir pour ne pas oublier et continuer à construire les bonnes digues.

 En demandant à plusieurs noirs, certains français, si le titre d’Agatha Christie, son “île Nègre” et la comptine des “dix petits nègres” qui fait ritournelle du roman policier les choquaient, ou bien l’expression nègre littéraire, ou la petite pâtisserie “tête de nègre”, le marron “tête de nègre"... , la plupart, ou ne voyait du tout le problème, ou trouvait qu’il était préjudiciable de gommer la louange comme l’opprobre qui ancrent l’histoire. 

Sans îles aux nègres, génération présente et à venir ne saura pas que des fumiers se sont inspirés des pratiques contre les Esclavons pour les appliquer aux noirs africains et en faire des “slaves”, des esclaves, les Grecs avaient donné l'impulsion "sklavinoi". Si les Slaves décidaient que l’exonyme outrageant devait de partout disparaître, l’on ne saurait plus qu’ont existé des saqaliba, avant même que le terme arabe naisse. Déjà que l'on a oublié que les Slaves étaient des esclaves, l'on ne risquerait pas de s'en rappeler du tout bien que les Germains nationaux socialistes aient continué à les prétendre de boue.[23https://www.cambridge.org/core/journals/international-journal-of-middle-east-studies/article/what-does-the-slave-trade-in-the-saqaliba-tell-us-about-early-islamic-slavery/EDDD35D8FD593AB8D576D11550CF62C6/core-reader

Déconstruire les chronologies, nier à Chronos sa hiérarchie d'arrière à l'avant ne sourira qu’aux tyrans faisant commerce de traite humaine. Il devient incompréhensible que dans une fiction qui décrit un temps donné, l’on mette des blancs. Le carré blanc permettra à l’horreur de revenir à la mode beaucoup plus vite sur des mémoires tournant à vide.

Pourquoi renier l'arme principale de combat que sont la littérature et les caricatures, que l'on devrait censurer, et décider que cette cible-là, superstition et seigneurie, n'est plus à abattre ? C'est incompréhensible. Qu'est ce que nous avons sauté, quels ouvrages n'avons nous pas bien décortiqués ? Je ne parviens toujous pas à comprendre pourquoi certains de gauche -et alors que je suis totalement à gauche sans gaucherie- veulent interdire les caricatures de monarques sur terre comme aux cieux, et diffament les journalistes caricaturistes ?
Charlie Hebdo déchiqueté et d'autres journaux en ont malheureusement fait les frais et il parait monstrueux que des partis politiciens réamorcent la curée contre lui, déjà en lambeaux. Ce n'est jamais assez ? Cela me rappelle le supplice chinois aux huit couteaux pour crimes de lèse majesté. Les majestés étant à droite au départ.

La gauche révolutionnaire, puisque depuis lors fleurit la gauche et sa droite en France, reste fondée sur l'abolition totale des privilèges du clergé et des seigneurs (comme cul et chemise) et leur due libre caricature, même violente, de tous leurs travers. Celle de Raja Garaudy qui prétend l'islam une religion persécutée (stratégie de Staline le pervers, son mentor ?), prétendant que seul des monothéismes, il serait innocent n'en est plus une puisqu'elle arrose d'opium élite comme peuple.[24 https://www.lemonde.fr/livres/article/2007/02/22/la-derniere-erreur-de-raja-garaudy_870376_3260.html
Constriction - En plus du paternalisme politique de faire passer le musulman pour faible incompétent sans répondant incapable de se diriger, ce qui n'est on ne peut plus faux à voir l'explosion des conquêtes islamiques du VIe au XXIe et l'expansion en tâche d'huile qui étouffe en boa les modes de vie moins étriqués que le sien depuis lors. Manipulation sans fin de susciter la révolte et la guerre mais qui tirerait les marrons du feu ? Les guerres s'allument facilement mais plus difficilement revient l'étincelle de la paix.

Il ne faut pas confondre l’injure directe à la personne, horrifiante, et la description littéraire avec les mots précis au plus proche du contexte historique qui contiennent toute l’horreur à ne plus jamais reproduire. Noyer l’affront individuel dans le stigmate collectif, de façon à ce que jamais plus un descendant d’un empire esclavagiste ne puisse vivre en citoyen anonyme n’est pas possible  -empire mandingue, turc ottoman, arabes, ou viking friand d’Esclaves (esclavons et Esclavonnes données en sous race alors) pour ceux qui nous viennent à l’esprit entre autres grands esclavagistes n’auraient plus droit de cité, et devraient donc aller avec une marque morale infâmante de leur lignée, et sa couleur de peau ? Tout le contraire des principes républicains et démocratiques.

Fond de teint sur un titre, expurger son texte d’un bout de terre et d’un refrain sans connotation péjorative (en contexte) ne fera pas avancer la lutte contre l’esclavage moderne des Noires (ce sont les plus nombreuses) en Lybie et en Mauritanie, ou dans les Etats arabes, au contraire.

Si l'on ne peut aller vérifier les taux de mélange et de métissage de tout un chacun, certains seraient surpris, l'on peut pourtant savoir l'environnement de l'emploi du lexique ? Chacune d'entre nous est le réceptacle de combien de métissages, quelle que soit la teinte de sa peau, au Niger, au Gabon, au Mali, cinquantaine d'ethnies ou dizaine si l'on s'en tenait à simplifier par la démolinguistique qui compte les familles -c'est ainsi d'ailleurs que même blanche, j'ai peut être plein de noirs dans mes ancêtres, en tout cas une touche de jaune khoïsan très probablement- Alors tout ce tremblement sur les ancêtres, cela commence à bien faire, en plus de les faire parler à tort et à travers, facile quand ils n'ont pas écrit. SAF Miel d'orange bleue https://susaufeminicides.blogspot.com/2015/10/miel-dorange-bleue.html

Plus qu'imparfait, un nouveau temps ? Les lââmistes vont-ils exiger de tancer Alexandre père, puisque le terme "nègre" en passe d'être interdit d'emploi passé au présent ? Juste une description, même pas une fiction, et rien de débilitant et raciste dans cette expression de Dumas en ses Mémoires décrivant son fils, vous en conviendrez ?

"L'enfance aurait pu être heureuse pour cet assez joli enfant aux longs cheveux blonds tombant sur les épaules, aux grands yeux bleus, au teint blanc - Alexandre n'est pas né nègre, il le deviendra, brunissant, quand ses cheveux se mettront à crêper, à l'entrée dans l'adolescence -“ http://www.dumaspere.com/pages/vie/biographie.html
Ce qui se dit, les circonstances, dont l'intention. Ce n’est pas qui dit ou à qui il dit qui importe mais de l’intention de la diction. Cherchez comment et vous saurez si le mot est salement employé. 
  • Notes de bas de page
*

** Une erreur d'appréciation de la part de Beauvoir, probablement, de classer les Américaines en rationalistes des lumières, nominalistes, on voit bien désormais qu'elles sont métaphysiques, voire gnostiques, sous leurs dehors égalitaire, empreintes de cosmothéisme (terre mère nature) et de l'Etre unique d'avant la scission punitive de la Torah.  Mais elle ne pouvait encore le savoir...

L'opposition aux philosophes des lumières parait incongrue puisque si la Déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen parlant de "l'avenir des hommes" ne niait pas les femmes au fond mais en application. Erreur des temps où l'on remettait les femmes à leur place de tricoteuses en les sortant des bancs de l'assemblée pour les mettre au fond du public.
"Ce n'est que par des négatives que peuvent s'affirmer des mystiques négatives. Le vrai dépassement, c'est une marche positive vers l'avenir, l'avenir des hommes." Simone de Beauvoir, Le Deuxième sexe, NRF, Paris 1949

Où l'on voit que bien qu'intéressée, ou intriguée (?) par Freud, elle n'avait cependant pas fait pataquès lacanien sur l'homonymie d'"homme" et "des hommes", toujours usité pour espèce humaine ou genre humain. 

[0] Isabel Fall, Je m'identifie sexuellement en hélicoptère d'attaque- Un article de l'agrégateur de sources Wikipédia (encyclopédie pas libre) https://en.wikipedia.org/wiki/I_Sexually_Identify_as_an_Attack_Helicopter





[6] Documentaire, Simone de Beauvoir, Une femme actuelle de Dominique Gros https://www.youtube.com/watch?v=wt2o8pUfHfA

[7] https://www.un.org/french/pubs/chronique/2007/numero3/0307p58.html

[8Fontanieu Pierre. Edward Behr. Une Amérique qui fait peur. In: Autres Temps. Cahiers d'éthique sociale et politique. N°50, 1996. pp. 85-87 https://www.persee[8].fr/doc/chris_0753-2776_1996_num_50_1_1885_t1_0085_0000_1



[11SAF Absentes titanides MAJ Chronique “césarienne" https://susaufeminicides.blogspot.com/2017/01/absentes-titanides.html




  • Notes MAJ archéologique
[19] Kakemphaton https://fr.wiktionary.org/wiki/kakemphaton

[2..] Sacquer (variante picarde de l'ancien français sachier, secouer, de sac) 
  • Crédit illustrations
  • Fondamentaux de l'ethnoblog SAF
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¡Féminicides! http://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/11/feminicides-definis.htm
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