Affichage des articles dont le libellé est avortement. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est avortement. Afficher tous les articles

30/10/12

Viol féminicide IVG droit fondamental UE

Avant-propos - Définition des féminicides http://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/11/feminicides-definis.html
Performance de l'artiste  "Ombre Est-Ouest", 1984 / "Wschodnio-zachodni cień"  https://fr.wikipedia.org/wiki/Ewa_Partum
http://czasnawnetrze.pl/malarstwo-polskie/wystawy/16598-ewa-partum-nic-nie-zatrzyma-idei-sztuki

La Pologne en Europe reste malheureusement figure de proue de la main mise de la prêtrise catholique romaine, dit plus vite du Vatican et de son Pape, sur les ventres féminins et de prétendre dicter leur conscience. Tant que l'on n'expliquera pas à toutes les femmes que potentiel n'est pas réel (et elles sont bien assez fines pour saisir les nuances) que désir et volonté ne font pas un être humain, que ni l'embryon, ni le foetus tant qu'il n'est pas terminé de se développer, contrairement à ce que prétendent majorité de prêtres et psychanalystes n'est pas un enfant. Suffit de les entretenir dans l'illusion qu'elles portent toutes créatures divines. Apprenez leur correctement la biologie sans relents créationnistes.
  •  L'avortement clandestin -

"entraînant la mort de près de 70 000 femmes et des complications graves pour des millions d'autres. Près de 97 % de ces avortements à risque sont pratiqués dans des pays où l'avortement est interdit ou très limité. http://www.ined.fr/fr/tout_savoir_population/fiches_pedagogiques/naissances_natalite/avortement_monde/
Il est parfois bon de rappeler que l'avortement reste la conséquence de l'absence de contraception libre et gratuite par son exercice équilibré par les deux partenaires ; comme, il se voit dans les pays où la contraception féminine est abordable, il faut remarquer que la contraception masculine fait figure d'arlésienne... http://www.expressio.fr/expressions/l-arlesienne.php 
Après ces deux mises au point, l'on peut se tourner vers la décision suivante de la Cour Européenne des Droits de l'Homme - CEDH - 30 octobre 2012 - Une adolescente victime de viol aurait dû bénéficier d’un accès sans entrave à l’avortement du Greffier de la Cour CEDH 398 (2012) ://hudoc.echr.coe.int/webservices/content/pdf/003-4141070-4883299


Moitié du monde ne respecte pas les droits génésiques des femmes 
Par AbortionLawsMap-NoLegend.png: ' derivative work: Paulohr (d) (AbortionLawsMap-NoLegend.png) [Public domain], via Wikimedia Commons
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:AbortionLawsMap-NoLegend-2011-08-01.png
  • Dans son arrêt de chambre, non définitif, rendu ce jour dans l’affaire P. et S. c.
Pologne (requête no 57375/08), la Cour européenne des droits de l’homme conclut : à deux violations de l’article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la Convention européenne des droits de l’homme, quant aux conditions permettant d’accéder légalement à un avortement, dans le chef des deux requérantes (six voix contre une) et en ce qui concerne la divulgation des données personnelles des requérantes (unanimité).
Elle conclut également, à l’unanimité : à la violation de l’article 5 § 1 (droit à la liberté et à la sûreté) dans le chef de P., et à la violation de l’article 3 (interdiction des traitements inhumains ou dégradants) 
dans le chef de P.
L’affaire concerne les difficultés rencontrées par une adolescente, enceinte à la suite d’un viol, pour bénéficier d’un avortement, eu égard en particulier à l’absence de cadre législatif clair, aux tergiversations du personnel médical et au harcèlement subi par l’intéressée.
La Cour conclut en particulier que les requérantes ont reçu des informations trompeuses et contradictoires et n'ont bénéficié d'aucun conseil médical objectif, et observe que le fait que la question de l’accès à l'avortement fasse l'objet en Pologne d’intenses débats ne dispense pas le personnel médical de respecter ses obligations professionnelles concernant le secret médical.


Principaux faits

Les requérants, P. et S., une fille et sa mère, sont des ressortissantes polonaises nées en 1993 et 1974 respectivement et résidant à Lublin (Pologne). En 2008, à l’âge de 14 ans, P. se retrouva enceinte à la suite d’un viol. Afin de pouvoir avorter, elle sollicita du procureur de la République, conformément à la loi de 1993 sur le planning familial, un certificat attestant que sa grossesse résultait d’un rapport sexuel illicite.
Les requérantes expliquent avoir ensuite rencontré des difficultés considérables pour que l’adolescente puisse bénéficier d’un avortement. Des informations contradictoires leur furent données par deux hôpitaux publics à Lublin quant à la question de savoir si, outre le certificat du procureur, elles avaient besoin d’une attestation du consultant régional en matière de gynécologie et d'obstétrique sur plusieurs points, à savoir qui pouvait procéder à l'avortement, à qui appartenait la décision, s'il existait un temps d'attente

Conformément aux dispositions des articles 43 et 44 de la Convention, cet arrêt de chambre n’est pas
définitif. Dans un délai de trois mois à compter de la date de son prononcé, toute partie peut demander le
renvoi de l’affaire devant la Grande Chambre de la Cour. En pareil cas, un collège de cinq juges détermine si l’affaire mérite plus ample examen. Si tel est le cas, la Grande Chambre se saisira de l’affaire et rendra un
arrêt définitif. Si la demande de renvoi est rejetée, l’arrêt de chambre deviendra définitif à la date de ce rejet.
Dès qu’un arrêt devient définitif, il est transmis au Comité des Ministres du Conseil de l’Europe qui en surveille l’exécution. Des renseignements supplémentaires sur le processus d’exécution sont consultables à l’adresse suivante : http://www.coe.int/t/dghl/monitoring/execution.
prévu par la loi et quelles autres conditions, le cas échéant, devaient être respectées. La chef du service de gynécologie de l'un des hôpitaux emmena P. voir un prêtre  catholique, sans lui demander son avis. Il apparut clairement pendant l’entretien que le prêtre avait déjà été informé de la grossesse et des circonstances entourant celle-ci. Il tenta de convaincre P. de mener sa grossesse à terme et lui demanda de lui donner son numéro de téléphone portable, ce qu’elle fit. S. fut invitée par la chef du service de gynécologie à signer un formulaire de consentement à l'avortement, dans lequel il était écrit que l'avortement pouvait entraîner la mort de sa fille. Finalement, après une altercation avec S., la chef du service de gynécologie, invoquant ses idées religieuses, refusa d'autoriser que l'avortement fût effectué dans son service.
Les autorités de l'hôpital de Lublin publièrent un communiqué de presse dans lequel elles indiquaient qu'elles refusaient de procéder à l’avortement de P. Les journalistes qui prirent contact avec l'hôpital furent informés des circonstances de l'affaire. Plusieurs articles furent publiés par divers journaux locaux et nationaux, et l'affaire fit l’objet de discussions sur Internet.
Les requérantes se rendirent alors à Varsovie, où P. fut admise dans un hôpital le 3 juin 2008. Elle fut informée qu'elle était autorisée à avorter au vu du certificat délivré par le procureur et d’un certificat médical émis par le consultant national en gynécologie, mais que l’avortement ne pouvait être effectué avant trois jours. Dans l'intervalle, un médecin lui rapporta que diverses personnes exerçaient des pressions sur l’hôpital pour que l'avortement n’ait pas lieu, et que de nombreux e-mails critiquant les requérantes pour leur choix avaient été reçus. P. reçut également des textos du prêtre et de personnes qu'elle ne connaissait pas, qui essayaient de la convaincre de changer d'avis.
Se sentant manipulées et impuissantes, les requérantes quittèrent l'hôpital le 5 juin 2008. Harcelées à la sortie de l’hôpital par des activistes anti-avortement, elles furent finalement emmenées au poste de police, où elles furent interrogées pendant plusieurs heures. Le même jour, la police fut informée que le tribunal de la famille de Lublin avait ordonné le placement de P. dans un foyer pour adolescents à titre de mesure provisoire dans le cadre d’une procédure visant à déchoir S. de l'autorité parentale, au motif notamment que celle-ci faisait pression sur sa fille pour qu’elle avorte, contre la volonté de l’adolescente elle-même. Par la suite, la police conduisit P. à Lublin, où elle fut placée dans un foyer pour adolescents le même soir. Se plaignant de douleurs, la jeune fille fut emmenée le lendemain à l'hôpital, où elle resta une semaine. S., qui avait saisi le ministère de la Santé d’une plainte, fut finalement informée que sa fille pouvait avorter à Gdansk, soit à environ 500 kilomètres de leur domicile à Lublin.
Les requérantes déclarent s’y être rendues en secret et que l'avortement eut lieu le 17 juin 2008.
Le tribunal de la famille conclut en février 2009 qu'il n'y avait pas de raison de déchoir les parents de l’autorité parentale après que P. eut attesté que sa mère ne l’avait en aucune façon contrainte d’avorter. Les poursuites pénales engagées en juillet 2008 contre P. pour rapports sexuels illicites avec un mineur furent abandonnées en novembre 2008. Une enquête pénale contre l'auteur présumé du viol fut également abandonnée.


Griefs, procédure et composition de la Cour

Les requérantes alléguaient la méconnaissance de leurs droits découlant de l’article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale et du domicile) à raison de la divulgation d’informations au public sur les circonstances de l’affaire ainsi que de l’absence de cadre législatif global qui aurait garanti à P. un accès en temps utile et sans entrave à l’avortement dans les conditions prévues par les lois applicables. Invoquant l’article 5 § 1 (droit à la liberté et à la sûreté), elles dénonçaient l’illégalité de la décision de retirer P. de la garde de sa mère et de la placer dans un foyer pour adolescents puis de l’admettre à l’hôpital. Elles soutenaient en outre que les circonstances de l’affaire avaient donné lieu à une violation de l’article 3 (interdiction des traitements inhumains ou dégradants).

La requête a été introduite devant la Cour européenne des droits de l’homme le 18 novembre 2008. Les organisations suivantes ont été autorisées à intervenir dans la requête et à présenter des observations écrites : la Fondation Helsinki pour les droits de l’homme en Pologne ; l’Institut pour la défense de l’état de droit, sis à Lublin (Pologne) ; le Centre Coram pour les droits des enfants ; le Centre européen pour le droit et la justice (Strasbourg) ; Amnesty International.

L’arrêt a été rendu par une chambre de sept juges composée de :
David Thór Björgvinsson  (Islande), président,
Lech Garlicki  (Pologne),
Päivi Hirvelä  (Finlande),
George Nicolaou  (Chypre),
Zdravka Kalaydjieva  (Bulgarie),
Nebojša Vučinić  (Monténégro),
Vincent A. de Gaetano  (Malte),
ainsi que de Lawrence Early, greffier de section.

Décision de la Cour
Article 8
Quant aux griefs concernant l’impossibilité d’accéder sans entrave à l'avortement, la
Cour observe que le gouvernement polonais invoque le droit des médecins en vertu de
l'article 9 de la Convention (liberté de pensée, de conscience et de religion) de refuser
certains services pour des motifs de conscience. Toutefois, les Etats sont tenus
d'organiser leur système de santé de manière à ce que l'exercice de ce droit n'empêche
pas les patients d’avoir accès aux services auxquels ils ont légalement droit.
Le droit polonais prévoit en principe des mécanismes permettant de concilier le droit des
médecins à invoquer l'objection de conscience avec les intérêts des patients ; en
particulier, tout médecin a dans ce cas l’obligation de renvoyer le patient à un confrère
proposant le même service. Or, il n'a pas été démontré que ces conditions aient été
respectées dans le cas de P. Le personnel médical ne s'est pas senti contraint de
procéder à l'avortement expressément sollicité par les requérantes. Celles-ci ont reçu
des informations trompeuses et contradictoires, et n'ont bénéficié d'aucun conseil
médical objectif. Elles n’ont disposé d'aucune procédure définie qui leur aurait permis de
faire entendre leurs arguments.
De plus, il n'a pas été démontré que le cadre législatif en Pologne permettait de prendre
dûment en compte les préoccupations de S., de façon à ce que son point de vue et sa
position soient considérés et mis en balance de manière équitable et respectueuse avec
les intérêts de sa fille enceinte. Si l’on ne peut considérer que l'autorité parentale confère
automatiquement aux parents d'un mineur le droit de prendre des décisions concernant
les choix reproductifs de celui-ci, il n’en reste pas moins que les intérêts et les
perspectives de vie de la mère d'une mineure enceinte entrent aussi en jeu s’agissant de
décider s'il faut mener ou non la grossesse à terme.
La Cour a déjà estimé dans une autre affaire2 que les dispositions du droit civil, telles
qu'appliquées par les juridictions polonaises, ne permettaient pas de disposer d'un
instrument procédural par lequel une femme enceinte souhaitant avorter pouvait
2 Tysiąc c. Pologne, no 5410/03, arrêt du 20 mars 2007
4
défendre convenablement son droit au respect de sa vie privée. Rien dans l'affaire de P.
ne permet de parvenir à une conclusion différente.
La Cour est d'avis qu'un accès effectif à des informations fiables sur les conditions dans
lesquelles un avortement est légalement autorisé et sur les procédures correspondantes
a une influence directe sur l'exercice de l'autonomie personnelle. Le facteur temps revêt
une importance cruciale dans la décision d'une femme de mettre fin ou non à une
grossesse. L'incertitude à laquelle P. a dû faire face alors même que, dans les
circonstances, la loi de 1993 sur le planning familial lui donnait le droit d’avorter
légalement a mis au jour un écart saisissant entre le droit théorique et la réalité de sa
mise en oeuvre. Au vu de ces circonstances, la Cour conclut à la violation de l'article 8.
Quant au grief concernant la divulgation des données personnelles des requérantes, la
Cour relève qu'il n'est pas en litige que l'hôpital de Lublin a publié un communiqué de
presse concernant l'affaire de P. et que les journalistes qui ont pris contact avec l'hôpital
ont obtenu des informations sur les circonstances de la grossesse. Le Gouvernement a
soutenu que le communiqué de presse ne contenait pas les noms des requérantes ou
d'autres détails permettant d'établir leur identité. Toutefois, les informations divulguées
au public étaient assez précises pour permettre à des tiers de trouver les coordonnées
des requérantes et de se mettre en rapport avec elles, puisque, à la suite de la
publication du communiqué de presse, P. a été contactée par diverses personnes qui
l’ont pressée d'abandonner son intention d’avorter. Le fait que P. ait fait part par texto
de sa situation à une amie ne saurait équivaloir à une intention de divulguer cette
information au grand public. Partant, il y a eu ingérence dans son droit au respect de sa
vie privée en vertu de l'article 8.
La Cour estime que l'ingérence ne poursuivait pas un but légitime. Le fait que la question
de l’accès légal à l'avortement fasse l'objet en Pologne d’intenses débats ne dispense pas
le personnel médical de respecter ses obligations professionnelles concernant le secret
médical. L’existence de circonstances exceptionnelles justifiant un intérêt du public pour
la santé de P. n’a été ni alléguée ni démontrée. De plus, il n’a été fait état d’aucune
disposition légale permettant de divulguer au grand public par la voie d'un communiqué
de presse des informations sur les questions de santé concernant des patients individuels. En conséquence, il y a également eu violation de l'article 8 à cet égard.


Article 5 § 1

La Cour conclut en outre à la violation de l'article 5 § 1. Elle estime en particulier que le placement de P. dans le foyer pour adolescents visait essentiellement à la séparer de ses parents et à empêcher l'avortement. De ce point de vue, son placement ne saurait se justifier comme la détention d'un mineur décidée pour son éducation surveillée au sens de l'article 5 § 1 d). Si les autorités estimaient que l'avortement allait être effectué contre la volonté de P., les tribunaux auraient dû envisager des mesures moins radicales que l’enfermement d’une adolescente de 14 ans, ce qu’ils n’ont pas fait.


Article 3

P. n'avait que 14 ans au moment des faits et, selon le certificat médical émis après le viol, elle présentait des ecchymoses sur tout le corps, ce qui indiquait que la force physique avait été utilisée pour surmonter sa résistance. La Cour conclut qu'elle se trouvait dans une situation de grande vulnérabilité lorsqu'elle a été admise à l'hôpital.
Toutefois, des pressions ont été exercées sur elle par la médecin-chef, qui a essayé de lui imposer ses propres vues, et P. s’est vue obligée de parler à un prêtre sans qu'on lui ait demandé si elle souhaitait vraiment en voir un. Les deux requérantes ont subi des pressions considérables. En particulier, S. a été invitée à signer un formulaire de consentement l'avertissant que l'avortement pouvait entraîner la mort de sa fille, et ce en l’absence d’arguments décisifs démontrant qu'un avortement en l’occurrence comportait un tel risque.
De plus, lorsque P. a subi des actes de harcèlement, la police, au lieu de la protéger, l’a placée dans un foyer pour adolescents en exécution du jugement d'un tribunal de la famille. Par ailleurs, la Cour est particulièrement frappée par le fait que les autorités ont engagé des poursuites pénales pour rapports sexuels illicites contre l'adolescente, qui, eu égard au certificat du procureur et aux constatations médicolégales, aurait dû être considérée comme une victime d'abus sexuels. Cette approche est incompatible avec les obligations de l'Etat d’instaurer et de mettre en oeuvre de manière effective un système de droit pénal sanctionnant toute forme d'abus sexuels.
Eu égard aux effets cumulatifs de l’ensemble des circonstances décrites ci-dessus, combinés avec les tergiversations du personnel médical, le défaut de conseils objectifs et la séparation de P. d’avec sa mère, la Cour conclut que l’adolescente a été soumise à un traitement contraire à l’article 3.


Satisfaction équitable (Article 41)

La Cour dit que la Pologne doit verser 30 000 euros (EUR) à P. et 15 000 EUR à S. pour dommage moral, ainsi que 16 000 EUR aux deux requérantes pour frais et dépens.

Opinion séparée

Le juge Gaetano a exprimé une opinion en partie dissidente dont le texte se trouve joint à l’arrêt.


L’arrêt n’existe qu’en anglais.

Rédigé par le greffe, le présent communiqué ne lie pas la Cour. Les décisions et arrêts rendus par la Cour, ainsi que des informations complémentaires au sujet de celle-ci, peuvent être obtenus sur www.echr.coe.int. Pour s’abonner aux communiqués de presse de la Cour, merci de s’inscrire ici : www.echr.coe.int/RSS/fr.

La Cour européenne des droits de l’homme a été créée à Strasbourg par les Etats  membres du Conseil de l’Europe en 1959 pour connaître des allégations de violation de la Convention européenne des droits de l’homme de 1950. 

  • Autres calepins en lien à l'IVG et la vie mortelle avant les droits génésiques / reproductifs accordés aux femmes tardivement
http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/homelie-dappel-la-violence-feminicide.html
http://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/08/avortement-medicalise-droit-de.html

  • Fondamentaux de l'ethnoblog


Féminicides http://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/11/feminicides-definis.html
et autres à regarder en barre latérale -


Source obligatoire SVP © Copyright- Toute citation de cet article doit être de contexte, précise, avec auteur http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/07/qui-ecrit-ici.html, date de version, blog "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr le lien exact du document & id. en cas d'usage du logotype montage photographique "Eradication des féminicides - Larmes de sang" CGMD ©Tous droits réservés international 2012

08/01/12

Pilules amères

entre Carnaval et Homélie de Noël

& Groupe 2011 Pour la reconnaissance des féminicides en droit 


Claire Brétécher, Affiche du MLAC Mouvement libération avortement contraception
"C'est tout de même plus chouette de vivre quand on est désiré - AVORTEMENT et CONTRACEPTION - LIBRE et GRATUIT"

Pourquoi passer à côté de la vraie révolution mondiale qui changerait jusqu'à la lune, contraception libre, gratuite et obligatoire pour toutes, histoire de fermer le clapet démographique en place d'empoisonner les femmes...
"Aetius conseillait de porter un foie de belette dans un tube attaché au pied gauche. Pline l'Ancien prescrivait l'utilisation d'un petit sac contenant deux vers attachés dans une peau de daim que la femme devait porter sur elle avant le lever du soleil." https://elearning.unifr.ch/antiquitas/fr/fiches/199
Amères pilules toujours forcées d'avaler ?  - Au nom des pères et des fils, rien ne change ? Allez commençons par là. http://lapetition.be/en-ligne/Petition-en-faveur-de-la-gratuite-de-la-contraception-dans-le-monde-7343.html

  • 1967 - La CONTRACEPTION = Le BONHEUR INTEGRAL !
19 décembre 1967 - loi de prescription contraceptive médicale - Qui ne peut plus être remise en cause, personne n'ose l'imaginer même une seconde en France. Bravo Lucien contre tous ces députés contre la maternité volontaire, tant par la contraception que par l'interruption volontaire de grossesse sans conditions, enfin atteinte sans réserves en 2017 en France. http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2013/11/26/mort-de-lucien-neuwirth-auteur-de-la-loi-sur-la-pilule_3520184_3382.html

Evidemment, l'on aurait préféré qu'une femme s'en fisse championne, comme plus tard Simone Veil qui ne fût pas à la fête de défendre la loi de décriminalisation de l'avortement... Mais l'époque comptait fort peu de femmes en députation. http://www.assemblee-nationale.fr/3/deputes3.asp

M'enfin qu'est ce qu'ils ont tous contre les pères spirituels prêchi prêcha de la pudicité et complémentarité essentialiste des filles, ces si doux patriarches phallocrates qui éduquent les filles au servilisme* dès le berceau... ? L'Espagne revient à ses vieux démons du patriarcalisme qui dicte vie et mort à nos ovaires et préfère mettre en danger la vie de femmes poussées aux avortements clandestins de triste mémoire, à défaut de prendre leurs responsabilités sous contrôle médical. Comme si on se faisait aspirer et racler pour le plaisir ? Tristes sires. http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/espagne-le-gouvernement-veut-limiter-fortement-l-avortement_487646.html

Toutes les femmes du monde ont droit fondamental à la sûreté, à l'intégrité, à la santé et à la contraception. Les hommes n'ayant à aucun moment la santé en péril pendant la grossesse et l'accouchement, et ne risquant pas les grossesses à l'occasion de viols androcides. Ces constats exigent le droit à la contraception pour toutes dans le monde.
"Considérant que 300 000 à 500 000 femmes meurent chaque année du fait de grossesses trop précoces, trop rapprochées, trop fréquentes ou trop tardives, Considérant que la maîtrise de la croissance démographique mondiale constitue une condition essentielle pour la construction d'une société plus harmonieuse, d'un monde durable et plus respectueux de l'environnement, Considérant que, selon le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA), la satisfaction des besoins financiers pour la contraception dans le monde permettrait de : - faire passer le nombre de grossesses non désirées de 75 à 22 millions, - faire passer le nombre d'avortements de 45 à 14 millions,- et en conséquence faire diminuer de 22 millions le nombre de naissances non désirées, en les faisant passer de 30 à 8 millions." Le rapport http://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/08/avortement-medicalise-droit-de.html
Au Brésil, on essaye de faire croire que non, que ce serait plus grave d'interrompre une grossesse - Et de confondre enfant potentiel et enfant réel, deux gamètes en cours de reproduction ne sont qu'embryons ; toute la supercherie maligne d'affabuler est là et la femme passe à la trappe, dès lors que le divin sperme la touche, elle deviendrait mère... Soutenons les Brésiliennes en danger d'obligation de grossesse ! http://www.avaaz.org/po/petition/Diga_NAO_ao_Estatuto_do_Nascituro_PL_4782007

Les avortements médicaux (ou IVG, interruption volontaire de grossesse) ont fait disparaître -dans quelques pays- l'horrible fatalité des septicémies, automutilations, mortes aux urgences ou sur des grabats. Juste quelques instants, rappelons-nous des affreux avortements clandestins auxquels étaient condamnées les femmes tombées enceintes :
"on compte entre 20 000 et 60 000 décès par an dans les années 30" http://www.selenie.fr/article-les-faiseuse-d-ange-et-avortement-clandestin-100914969.html 
Pour qu'il n'y ait plus de femmes épuisées de grossesse et de fausses couches. Plus de ribambelles de gosses qu'on ne peut pas même nourrir et voués à la misère, au servage, à l'esclavage, à l'exploitation sexuelle... Pour que les femmes ne meurent plus en couches ou des aiguilles à tricoter, des cintres en fil de fer et autres inventions. 

"Page 28. Lundi 1er novembre 1971" Contraception, avortement...

Le Nouvel Observateur n° 334, 5 avril 1971

Il n'y eût jamais de "salopes", au contraire de ce que s'amuseraient à sussurer certains au premier degré. Il y en aura, n'en doutez pas.
  • "1971 - "MANIFESTE des 343 sur l'AVORTEMENT" - Comment le mot "avortement" devient "salopes" en l'espace d'une semaine ? Je vous livre le texte exact qui fût signé du 5 avril 1971, il n'y en avait pas d'autre.
"Le manifeste, rédigé par Simone de Beauvoir, commence par ces phrases : « Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées, alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples. On fait le silence sur ces millions de femmes.
Je déclare que je suis l'une d'elles. Je déclare avoir avorté.
De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l'avortement libre. » - 358 signataires dont Catherine ArditiFrançoise ArnoulFlorence AsieBrigitte AuberStéphane AudranColette AudryTina AumontHélène de BeauvoirSimone de BeauvoirCathy BernheimValérie BoisgelOlga BostClaudine ChonezIris ClertMarie DedieuLise DeharmeCatherine DeneuveDominique DesantiMarguerite DurasFrançoise d'EaubonneFrançoise FabianBrigitte FontaineAntoinette FouqueLuce Garcia-VilleClaude GéniaFrançoise de GrusonGisèle HalimiKatia KauppBernadette LafontDanièle LebrunAnnie LeclercViolette LeducMarceline LoridanJudith MagreMichèle ManceauxGeneviève MnichAriane MnouchkineClaudine Monteil2Jeanne MoreauMichèle MorettiLiane MozèreNicole MuchnikBulle OgierMarie PilletMarie-France PisierMicheline PresleMarthe RobertChristiane RochefortYvette Roudy3Françoise SaganDelphine SeyrigAlexandra StewartGaby SylviaNadine TrintignantIrène TuncAgnès VardaCatherine VarlinUrsula Vian-KüblerMarina VladyAnne Wiazemsky..." voir note de bas de page liste de toutes passibles de poursuites... https://fr.wikipedia.org/wiki/Manifeste_des_343
 (358 signataires, dont seulement 343 furent retenus par Le Nouvel Observateur)

Charlie Hebdo mit alors sept jours à pondre sa une sur le "MANIFESTE SUR L'AVORTEMENT"...


Y'en a qui sont gonflés ! Toujours dans le deuxième degré glissant... Charlie Hebdo questionne "qui a engrossé les 343 salopes ?sous un bandeau rouge écrit en noir "SPECIAL SALOPES" ! Cette formulation de soutien, sans y toucher, parait bizarre avec le recul sauf à comprendre le sarcasme contre les pâles géniteurs, amants, époux, bien discrets. L'avortement n'est pas associé à la légèreté de ces signataires puisqu'elles sont toutes munies de maris et amants en bonne et due forme, qui ont oeuvré à leur grossesse indésirée et indésirable, sauf adultères... Et ceux-ci dans l'ensemble et tout simplement par lâcheté ne s'occupent pas de ces histoires de femmes ? Ce serait plutôt le manifeste des 343 copines de salauds, non ? J'attends toujours le vrai "SPECIAL SALOPS", cela aurait été de bonne blague ! http://fr.wikipedia.org/wiki/Manifeste_des_343

C'est à qui copiera ... Rien de très novateur, nous direz-vous. http://susauvieuxmonde.canalblog.com/archives/2011/04/26/20977608.html 

Les plagiaires toujours tentant de nous culpabiliser mais cela ne marche plus. http://www.liberation.fr/societe/01012396982-nous-avons-avorte-nous-allons-bien-merci

Bise du mois d'octobre - Bien au chaud dans leurs pantoufles parisiennes, nigauds phallocrates gâtés qui ne voient que le bout de leur bite en flèche de girouette de coq, coutumiers réactionnaires conservateurs moralistes et hygiénistes à 19 ont, gonflant le biscoteau, le culot lourd de vouloir se comparer à nos 343 lutteuses féministes - 

Plus que du nombrilisme - Pour le coup ce sont eux les saligauds bitocentrés, plus poliment je vais dire virocentrés*, qui réclament que l'on conserve la coutume proxène- Proxys, proxos, même combat- http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/02/index-illustre-bal-feministe.html

En tout cas, attristée donc de ce glissement, ce déplacement sémantique de "sur avortement", se dénigrer même en riant ne fait que le jeu adverse, j'en suis bien certaine... Qu'est-ce qu'on y gagne ? Des clopinettes !

Cessons de nous dénigrer de notre propre sexe dégradé d'insulter pierre paul jacques et nous même à la fois, vile mode américaine. Ce qui n'est pas plus subversif que transgressif. Rideau, je me sens glacée par les insultes et plaisanteries qui s'occupent toujours de dégrader le sexe féminin, mon sexe... et reste transie que tant s'imaginent avancé et moderne de s'injurier entre amies. Se servir de son avant-bras ou de son doigt en symbole d'insulte phallocratique, on s'arroge l'outil pour devenir agresseure de substitution, quel est le progrès - comme si la menace sexuelle était un avantage ? http://cnrtl.fr/definition/dmf/connard?idf=xxx%3Betym%3Dcunnus - http://www.cnrtl.fr/definition/con

http://www.oiseaux-birds.com/fiche-becasse-amerique.html
  • Quand cela leur chante, un cantique d'interdit de la contraception, ou la litanie de la stérilisation "féminicide" (voir point II, plus bas). Ou autres inventions en chapelet pour s'approprier et contrôler le sexe, le corps, les décisions toujours des mêmes... Coutumes dogmatiques plus importantes que la propre vie des femmes. Pour eux mieux vaut le "féminicide", toujours. Femmes et fillettes sacrificielles en balance. Pourtant, tout pays qui refuse le droit à l'égalité des droits reproductifs, sexuels, à la sûreté, à la santé, à l'intégrité en train de bafouer le droit universel à la santé génésique http://www.avortementivg.com/content/monde/onu-un-rapport-affirme-que-l-avortement-est-un-droit-de-l-homme?page=54
Un récent "féminicide génésique". Ms Eire ne connait pas les droits universels de l'Homme et envoie se balader quatre mille deux cents de ses citoyennes au Royal Kingdom chaque année ? http://femmesenresistancemag.wordpress.com/2012/11/16/la-vie-dune-mere-contre-les-dogmes-catholiques/

Le 30 octobre 2012, la Cour Européenne des Droits de l'Homme jurisprudence à l'unanimité : IVG droit fondamental, vous avez entendu mon père ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/10/viol-feminicide-ivg-droit-fondamental-ue.html


Prêcheurs de malheur de proclamer préférable le viol féminicide ? Mettez les dos à dos globalement 

Les féminicides sacrificiels émaillent l'histoire des coutumes religieuses - Nous sommes leurs soupapes de sécurité. Et cela recommence en Espagne, avec polémique heureusement stérile sur le droit à l'avortement en juillet 2012, mais je note avec quelque satisfaction les remarques d'un lecteur du Monde sur l'hostilité de 
".... 81%. Ce sont 65% des électeurs du PP qui sont hostiles. Avec de tels pourcentages ce projet rétrograde, réactionnaire et révoltant n'a aucune chance d'aboutir."
La clandestinité des avortements décime le peuple des femmes au Maroc comme ailleurs et les médecins vont en prison.. au lieu des violeurs et autres auteurs de féminicides, notamment aggravés http://www.peuplesmonde.com/spip.php?article1240

Savez-vous que déjà le 22 janvier 2009 en homélie de Noël*, l'archevêque de Grenade incite aux féminicides conjugaux : « une femme qui a avorté donne à un homme la licence absolue, sans restriction pour abuser de son corps", etc. double appel à la violence féminicide punitive de leur liberté sexuelle, qui serait plus condamnable que les crimes d'Hitler ou Staline - Lui le dit, d'autres le font, les féminicides ne sont pas autre chose que mise en pratique de son expression. Ses supérieurs hiérarchiques et lui-même nous doivent d'arrêter et de nous présenter leurs humbles excuses ! http://www.express.be/joker/fr/world/un-archeveque-espagnol-violez-les-femmes-parce-quelles-le-meritent/159586.htm 

*- (fin xiie siècle) Emprunté au latin homilia, dérivé du grec ancien ὁμιλία homilía (« réunionassemblée », d’où « leçon d'un maitre ») dérivé de la racine *homou (« ensemble »)". cf. Dictionnaire étymologique Bailly. Mais aussi, chez Littré, l'archevêque de Grenade, décidément (serait-ce épigénétique ?), déjà en cause : "Prononciation : o-mé-lie, s. f., Sens 1, Instruction sur l'Evangile ou sur des matières de religion, qu'on nomme aussi prône. Fig. Homélies de l'archevêque de Grenade, ouvrage dans lequel l'auteur donne des signes de décadence ; par allusion au passage de Gil Blas (VII, 4) où l'archevêque de Grenade, après une attaque d'apoplexie, fait des homélies très inférieures à celles qu'il composait auparavant."- "(première attestation en 1112) évolution phonétique (nael) et modification vocalique du latin natalis (« relatif à la naissance, natal »)"

-La Nativité selon les chrétiens, qui devrait, célébrer la belle naissance, dans la bonne santé, et non pas dans le massacre des mères-
  • Cette maternité qui devient plus grande source encore de torture et de mort pour les femmes et des enfants en  cas d'exérèse féminicide et cousues comme des sacs :
A vol d'oiseau quelques kilomètres le 12 février 2012 en période de Carnaval, la transgression des Droits universels des mineures atteint son comble : Malgré des déclarations juridico-religieuses sans ambages de condamnation du féminicide excisionnel, un autre évêque -celui-là n'est pas espagnol mais égyptien- se joue des Droits Universels, à plusieurs reprises sur le sol tunisien http://www.melekher.com/detail/wejdi-ghenim-le-defenseur-de-lexcision-enflamme-la-coupole-del-menzah.html/

A noter qu'il va de son propre chef, comme saoulé par les vivats de 7 000 personnes, et au contraire de condamnations des mutilations féminicides de sa hiérarchie. Il est vrai qu'existe en Egypte un courant qui veut légaliser l'excision féminicide et que son chef de file est un médecin OMS ! http://

L’avocate féministe tunisienne Borchra Belhaj Hmida par son dossier de dépôt de plainte contre le prédicateur égyptien et les associations qui l'ont invité pour incitation à la haine et la violence (avec le soutien de la Ligue des Droits de l'Homme de Tunisie avec toute la Tunisie qui clame ce 15 février 2012 son opposition à l'Excision / Mutilation Génitale Féminine qui n'est pas une opération esthétique comme l'on ose encore criminellement le prétendre. A moins que ces hommes n'aient tellement peur de l'organe qu'ils ne savent pas même ce qu'ils font http://www.leaders.com.tn/article/les-partis-d-opposition-et-la-societe-civile-unanimes-pour-condamner-les-propos-de-ghenim-sur-l-excision?id=7709

Mais qui d'autre s'est mis en travers -ce sont plusieurs prêches qui ont appelé à cette infâmie- ? Un seul des présidents européens s'est-il élevé contre cette abjection de torture et de pédocriminalité ? Pour soutenir les millions d'égyptiennes torturées à l'excision féminicide à 98% !? Déçue, âprement déçue, encore aujourd'hui je remâche et je renâcle.

 I - Empêcher l'accès aux droits, éducation, contraception, avortement - Sujet brûlant depuis que nous avons gagné à coups de luttes féministes avec Beauvoir et les 342 salopes que nous sommes. Pourtant, au XXIème siècle, il est devenu évident à tous que

- la torture n'est pas humaine, 
- ni les coups des féminicides qu'ils soient en privé ou en public,
- la contraception est une chose extraordinaire, et toutes les femmes et hommes du monde y ont droit.

Que l'arriération cesse de stigmatiser les femmes qui exercent leur droit à l'instruction et d'appeler implicitement et explicitement aux féminicides,car elles ne font que réclamer l'application de leurs droits fondamentaux. http://www.liberation.fr/medias/01012394355-etats-unis-la-pub-n-avale-pas-la-pilule-limbaugh

Typique stigmatisation : "Je suis femme instruite et indépendante.
Ou dans le vocabulaire de Limbaugh, une pute."

Le même à l'origine de la vulgarisation de la calomnie gravement insultante des féministes que constitue le mot "féminazie" ! Mais il a le droit parait-il ! Et ne se fait que le plagiaire inspiré des thèses de 1993 et 2002, qui traitent les féministes de stalinistes, Camille Paglia,  et Bob Black qui crée le lien avec le fascime. Des groupes facebook (Mouvement contre l'Impérialisme Féministe) sont ainsi tolérés malgré les plaintes d'incitation à la haine des femmes et du féminisme à son administration et qui ont créé de plus un emblème d'illustration de cette injure confondant les branches du F et de la zvastika inversée
Rush H. Limbaugh, The Way Things Ought to Be, Pocket Books, 1992  p.193 "Je préfère appeler les féministes les plus odieuses ce qu'elles sont vraiment: des féminazies. Tom Hazlett, un bon ami qui est un professeur d'économie très estimé et très apprécié à l'Université de Californie à Davis, a inventé ce terme pour décrire toute femme qui tolère comme seul point de vue celui du féminisme militant. Je m'en sers pour décrire les femmes qui sont obsédées par la perpétuation de l'holocauste des temps modernes : l'avortement. Il y a 1,5 million d'avortements par an dans notre pays ..." p.296 "Féminazie : adjectif largement méconnu car la plupart du temps est prononcé « féministe ». Non, boobala [sic]. Une féminazie est une féministe pour qui la chose la plus importante dans la vie est de s'assurer que les avortements se produisent en nombre aussi important que possible. Il y a moins de vingt-cinq féminazies connues aux États-Unis ... " cf. article Wikipedia Rush Limbaugh et http://en.wikipedia.org/wiki/Feminazi
Propagé par des "garçons très contents de soi... http://garscontent.com/Editoriaux/editorial_245.htm

Réponse à l'insulte "Salope" dudit Limbaugh, en chanson par le groupe "Putes retraitées" http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=fZK75pXLlbY


Ainsi, plus d'une Américaine sur deux vit dans une zone où ses "reproductive rights" sont piétinés, entraves à la contraception et interdictions d'avorter. http://www.guttmacher.org/media/nr/2012/03/15/index.html 

Un droit fondamental que les femmes du monde ignorent posséder : Utiliser librement la contraception, c'est pour une fille, vivre debout. Conquis il n'y a que 50 ans et atteint par une minorité de femmes... Ce devrait être une immense priorité ! Une cause mondiale et je ne vois pas une candidate en parler et défendre l'avènement pour toutes sans exception, déjà pour commencer en Europe.

II - Contraception forcée - Chronologie inversée

Contraception appliquée sans en avertir les principales intéressées n'est pas plus souhaitable.
"Le Dépo-Provera a une histoire infâme, explique Efrat Yardai, animatrice de groupe pour des femmes d'origine éthiopienne au sein de Achoti, une organisation israélienne féministe, dans une tribune publiée par Haaretz et traduite sur MediapartSelon un rapport de l'organisation Isha L’Isha, l’injection était pratiquée sur des femmes entre 1967 et 1978, au titre d’une expérience dans l’Etat de Géorgie aux Etats-Unis sur 13 000 femmes pauvres, dont la moitié était des femmes noires. La plupart d’entre elles n'avaient pas conscience que cette injection faisait partie d’une expérience faite sur leur corps. Certaines sont tombées malades et quelques-unes sont mêmes mortes au cours de l’expérience." http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/01/29/retour-israel-reconnait-avoir-controle-les-naissances-des-immigrees-ethiopiennes/

Ou bien entre 1995 et 2000 au Pérou, contraception définitive d'office par l'Etat qui grâce au criminel Alberto Fujimori stérilise 300 000 femmes Quechua et vasectomise 25 590 hommes.  http://lamouette.blog.lemonde.fr/2011/06/07/quand-le-perou-pratiquait-des-sterilisations-massives-avec-la-benediction-du-fmi/#comments

Mais comme c'est une  histoire surtout de ventre de femmes, j'augure mal de la condamnation et du dédommagement de ces femmes ! http://www.monde-diplomatique.fr/2004/05/BARTHELEMY/11190  
" Selon l'accusation de la députée Dora Núñez Dávila en septembre 2003, 400 000 Amérindiennes auraient ainsi été stérilisées dans les années 1990. Des documents prouvent que le président Fujimori était informé, mois par mois, du nombre d'interventions réalisées, par les services de ses ex-ministres de la santé, Eduardo Yong Motta(1994-96), Marino Costa Bauer (1996-1999) et Alejandro Aguinaga (1999-2000). Une enquête de la sociologue Giulia Tamayo, Nada Personal (Rien de personnel), montre que des quotas avaient été fixés aux médecins. Selon Le Monde diplomatique, des « festivals de ligatures des trompes » (sic) étaient organisés dans les campagnes et les pueblos jóvenes (bidonvilles). En 1996, il y eut, selon les chiffres officiels, 81 762 ligatures de trompes, le pic étant atteint l'année suivante, avec 109 689 ligatures, pour seulement 25 995 en 1998." Wikipedia article stérilisation contrainte. 
 Dans ces pratiques d'eugénisme, vous aurez remarqué que, dans l'ensemble, la proportion "eugynique" de la stérilisation est de 9/1, comme à l'accoutumée. 

by Barbara Kruger
77  des leaders anti avortement sont des hommes.
100 % d'entre eux ne sera jamais enceint.

Virage en épingle à cheveux qui revient en Europe ? http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2011/11/09/sterilisation-forcee-d-une-jeune-femme-rom.html

Christine Gamita, Ph. D. ethnologie, spécialisation en ritologie, anthropologie des mondes contemporains
ex-ingé informatique, études et services informatique, spécialisation en management de la qualité des systèmes informatiques et systèmes d'information
Pour vous servir de ma découverte biographique et de l'histoire pour le cinéma notamment, vous seriez bien aimable de penser aux droits d'auteur., que je n'ai pas abandonnés. 
Pour citer cette ressource, mentionner votre date de consultation sous la forme 
(consulté le x … 20…) 
Auteur : Christine Gamita Droits d'auteur : Creative Commons by-nc-sa 3.0 FR
Tout usage toile ou papier hors ce cadre sera passible de poursuites - Reproduction autorisée à condition de citer les liens © Copyright- Toute citation de cet article doit être de contexte, précise, avec date de version, blog "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr le lien exact du document & id. en cas d'usage du logotype montage photographique "Eradication des féminicides - Larmes de sang" CGMD © Christine Gamita Tous droits réservés illimités internationalUnauthorized use and/or duplication of this material without express and written permission from this blog’s author and/or owner is strictly prohibited. Excerpts and links may be used, provided that full and clear credit is given to "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr with appropriate and specific direction to the original content. However, no link is to be reproduced on slanderous motives and/or miscategorization. Therefore, before any use of network Tools such as scoop-it or pinterest & so, the author’s permission is required.Il est essentiel lors de toute utilisation de cette production ou partie de cette production de préciser la source : le lien et l’auteure de l’article, ponctuation adéquate encadrant la citation -entre guillemets- et dans son contexte, sans distorsion ni manipulation ( article L122-5, du code de la propriété intellectuelle) . La permission formulée et explicite de l’auteure est également exigée. De la même manière, concepts, termes et approches empruntés à l’auteure du blog doivent être mentionnés comme tels- références adéquates.
En vertu du code de la propriété intellectuelle stipulant à l’article L121-1,‘ L’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel, inaliénable et imprescriptible.existe aussi dans les langues suivantes : 

Source obligatoire SVP © Copyright- Toute citation de cet article doit être de contexte, précise, avec auteur http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/07/qui-ecrit-ici.html, date de version, blog "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr le lien exact du document & id. en cas d'usage du logotype montage photographique "Eradication des féminicides - Larmes de sang" CGMD ©Tous droits réservés international 2012