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26/05/25

Triple Entente souveraine

Fiche synthétique

1917-1948

Processus de formation d'un proto état moderne


1914 - L'ENTENTE
Britannia (dr.), Marianne (g.), Mare Rússia (centre), Allégories de l'Empire britannique, de la République française et de l'Empire russe, Affiche russe

Afin de faire le tri dans la propagande des actualités, qui nous ensevelit sous des slogans et des forgeries de l'immédiateté, il devient urgent de se tourner vers l'Histoire, dans son sens profond de temps long.

A - Colonies turques au Levant

Un processus proto étatique se trouve enclenché sur ces colonies turques depuis 1516/17 par la victoire de la Triple Entente sur la Triple Alliance. Cependant, la déshistoricisation tait les lettres diplomatiques françaises et italiennes, l'accord arabo juif, les traités, dont San Remo, la Société des Nations et le mandat, écorné par Churchill au profit de ses alliés hachémites du Hedjaz, formant la frontière occidentale- pour ne brandir que celle de Balfour, afin de pouvoir la présenter en colonialisme et impérialisme. "Proto", au sens de prototype, comme d'une phase de test de gestion et de développement des terres adjugées de 111 550 km2. 

La campagne victorieuse sur le Front oriental offre la souveraineté aux alliés sur des colonies turques et allemandes. Désormais, il en est fait peu de cas. Notamment la Couronne anglicane, puis l'URSS, la sapèrent par l'invention de la souveraineté arabe du Maghreb au Machrek, éclipsant ou se fondant dans la souveraineté turque, tout en gommant toutes les nombreuses autres ethnies ou nations.
"L'effet durable de cette campagne fut la partition de l'Empire ottoman , la France obtenant le mandat sur la Syrie et le Liban, tandis que l'Empire britannique obtenait des mandats sur la Mésopotamie et la Palestine. La République de Turquie naquit en 1923 après la fin de l' Empire ottoman lors de la guerre d'indépendance turque . Les mandats européens prirent fin avec la formation du Royaume d'Irak en 1932, de la République du Liban en 1943, de l' État d'Israël en 1948, et du Royaume hachémite de Transjordanie et de la République arabe syrienne en 1946." Wikipedia Campagne du Sinaï et de la Palestine (catalan traduit)
Passant ainsi par profits et pertes 550 000 soldats disparus au Levant et en y favorisant l'impérialisme religieux panarabe islamique au détriment d'un micro-état des Juifs et de ses propres engagements. Bien que cette entité ait été fermement convenue, y compris par son allié arabe hachémite, bénéficiaire de soutien dès 1912 contre les Turcs, puis de la restitution de la seule colonie arabe du Hedjaz des Turcs.

En dépit du principe du mandat de protection des minorités, la partie du mandat offerte par le Secrétariat aux colonies à Abdallah ibn Hussein, y exigeant en préalable l'interdiction de Juifs, ne fit l'objet d'aucune concertation avec les populations de diverses ethnies, malgré des révoltes. Une fiche ultérieure récapitule la naissance de l'état hachémite.

Quant à la rive occidentale du Jourdain, il reste notable que les titres de propriété turcs en graphie arabe, tant des grands propriétaires vivant en dehors de leurs terres, la majorité, comme de toute autre des congrégations, ne leur confèrent pas de souveraineté. Par ailleurs, il est omis de préciser que les terres publiques en 1917 des sandjaks d'Acre, Naplouse, Jérusalem et Gaza, qui couvrent dans les 96 % de la superficie de la future Palestine mandataire occidentale, relèvent de celle de l'administration légale, libre de les vendre et construire -en 1948, environ 82 % de terrains publics-, donc de l'état proclamé dans le cadre international légal.

En ce qui concerne ses populations recensées par les Français et les Britanniques années 20, les Arabes ne le furent pas et n'étaient pas non plus compris dans le décompte du millet musulman. Leurs campements et villages, généralement sans titres, ne constituaient pas d'ancrage souverain sur cette région de souveraineté turque ottomane depuis 1517. La langue vernaculaire de dialecte arabophone, en dépit de ce qu'entendent de toujours les officiers britanniques, qui croient ou veulent croire à l'autochtonie arabe dans leur désir d'unifier des groupes épars incontrôlés et incontrôlables, ne fait pas langue nationale. Notre fiche d'étude du cas Khoï et San évoque les liens entre autochtonie, propriété, souveraineté.

A - Engagements explicites de la Triple Entente et SDN* - Palestine mandataire (1917-1922)

*SDN - Société des Nations

1. Synthèse des engagements de la Triple Entente

Ces lettres confirmées par les Accords de San Remo (1920), le Traité de Sèvres (1920), et le Mandat confié par la SDN à la Grande-Bretagne (1920/1922) établissent une base juridique internationale claire pour la reconnaissance d’un Foyer national juif en Palestine sous souveraineté des Alliés victorieux, et autorisent l'immigration juive légale jusqu'à sa fin, soit 1948 pendant l'ONU, lorsque la Couronne anglicane s'en défait. -En effet, sa clôture n'intervient pas du fait de l'édification de l'ONU en 1945/46 car aucune autre autorité de tutelle n'aura été érigée en concordance aux article 75 et 80 de sa Charte.

Cela implique que les accusations redondantes contre Israël, comme d'immigration illégale des réfugiés juifs, de leur occupation de terre volée (l'on notera qu'il faut un propriétaire pour qu'il puisse être volé), puis de colonisation colonialiste ne tiennent pas à la lecture des textes explicites de la SDN et des conditions d'érection de l'Emirat de Jordanie, qui n'aurait jamais du advenir sur le mandat prévu pour le Foyer national juif, ou Etat des Juifs souhaités par la Ligue sioniste avec qui Fayçal d'Arabie signa un accord.

2. Lettre Cambon (12 mars 1917)


Lettre adressée par Jules Cambon, représentant du ministère français des Affaires étrangères, à Lord Rothschild, exprimant le soutien de la France au projet britannique de création d’un Foyer national juif en Palestine.

Source : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9604867q/f7.image

3. Lettre Pichon (31 mai 1917)

Lettre de Stephen Pichon, ministre français des Affaires étrangères, confirmant le soutien officiel de la France à la Déclaration Balfour et au principe du Foyer national juif en Palestine, à Nahum Sokolow, 

Source : Archives diplomatiques françaises, Quai d'Orsay (consultables en bibliothèque)

4. Lettre Sonnino (21 juin 1917)

Lettre d'appui du ministre italien des Affaires étrangères, Sidney Sonnino, confirmant la position italienne alignée sur celle du Royaume-Uni et de la France concernant le futur Foyer national juif en Palestine prise par la Triple Entente à l'Empire turc de la Triplice

Source : https://www.esteri.it/mae/it/ministero/archivi/storico-diplomatico.html

5. Lettre Balfour, dite Déclaration Balfour (2 novembre 1917) 

Source : https://www.bl.uk/collection-items/balfour-declaration

6. Télégramme Churchill, 21 mars 1921 - Création de la frontière de l'Emirat, Palestine orientale musulmane exclusive avec la Palestine occidentale juive non exclusive

La soustraction et séparation ourdies par Winston Churchill en 1921 de l'Emirat de Transjordanie confié au fils d'Hussein ibn Ali du Hedjaz permet déjà de suivre précisément la frontière de la Palestine mandataire occidentale de l'Etat des Juifs pressenti.

Au Colonial Office (21 mars 1921, n° YZ 86) - Ce télégramme, envoyé depuis Le Caire, expose les propositions de Churchill pour établir des administrations locales distinctes au Kurdistan et en Transjordanie, sous l'autorité des hauts-commissaires respectifs. Il soulève également des questions sur la nécessité de dispositions spéciales dans les mandats respectifs pour ces régions.

Source : Jewish Virtual Library – "When Churchill Severed Transjordan From Palestine"
Bibliothèque Virtuelle JuiveBibliothèque Virtuelle Juive

Télégramme de réponse à Winston Churchill (25 mars 1921) - Ce télégramme, rédigé par John Shuckburgh, répond aux propositions de Churchill en suggérant l'insertion de clauses spécifiques dans les mandats pour permettre des administrations autonomes au Kurdistan et en Transjordanie, tout en évitant de modifier substantiellement les mandats existants.

Source :
 Jewish Virtual Library – "When Churchill Severed Transjordan From Palestine"
Bibliothèque Virtuelle JuiveBibliothèque Virtuelle Juive

1919 - Occupation militaire - 1920 - Mandat confié au Royaume Uni par la Socité des Nations

1919/1920 - Foyer national juif et Mandat de la Société des Nations RU

1921 - 17 avril, décision de remettre la Palestine orientale aux Arabes du Hedjaz (libéré) https://winstonchurchill.org/publications/finest-hour/finest-hour-196/churchills-official-visit-to-palestine-1921/

1922 - Addendum au mandat, article 24 -la frontière est actée- Voici la carte effective de 1923

Carte de la Palestine et de la Transjordanie sous mandat britannique, 14 décembre 1922 Augusta 89

1922 - L'immigration juive légale confirmée une autre fois par la SDN - Les articles 24 et 25 adjoints au Mandat SDN de 1920 : 
"Ce mandat prévoyait la création à terme d'un État juif, comme le précise l'article 2 : "Le Mandataire sera chargé de placer le pays dans des conditions politiques, administratives et économiques propres à assurer l'établissement d'un foyer national juif, tel que prévu dans le préambule, et le développement d'institutions autonomes, ainsi que la sauvegarde des droits civils et religieux de tous les habitants de la Palestine, sans distinction de race et de religion." Les articles suivants traitaient de l'immigration juive, de l'administration publique, de l'accès aux lieux saints et aux édifices religieux, de la santé publique, du commerce et d'autres questions. Le mandat était accompagné d'un mémorandum du gouvernement britannique, également approuvé par le Conseil de la Société des Nations, précisant que les dispositions du mandat relatives à l'établissement d'un foyer national juif et à la promotion de l'immigration juive ne s'appliqueraient pas à la partie du territoire sous mandat connue sous le nom de Transjordanie, c'est-à-dire le territoire situé à l'est du Jourdain." https://www.loc.gov/resource/gdcwdl.wdl_11572/?sp=1

7. Références complémentaires

- Accord Fayçal-Weizmann (3 janvier 1919) : https://en.wikisource.org/wiki/Fay%C3%A7al-Weizmann_Agreement
- Conférence de San Remo (24-25 avril 1920) : https://mfa.gov.il/mfa/aboutisrael/maps/pages/san%20remo%20conference%20-%201920.aspx
- Traité de Sèvres (10 août 1920) : https://avalon.law.yale.edu/20th_century/sevres.asp
- Mandat pour la Palestine (24 juillet 1922) : https://avalon.law.yale.edu/20th_century/palmanda.asp

- "Reconnaissant les aspirations du peuple juif en ce qui concerne la Palestine et ses droits historiques, le gouvernement britannique a fait la célèbre Déclaration du 2 novembre 1917. Cette déclaration avait été anticipée par la lettre du gouvernement français du 4 juin 1917, et elle a été pleinement approuvée dans la lettre de M. Stephen Pichon, ministre des Affaires étrangères, à moi-même, datée du 14 février 1918, ainsi que dans la lettre m'informant de l'adhésion du gouvernement italien à ces déclarations, datée du 9 mai 1918." in chapitre sur "Le sionisme et la guerre.Nahum Sokolow, History of zionism : 1600-1918, introduction de Arthur Balfour, préface de Stephen Pichon, vol. 1 et 2, Londres, Longmans, 1919 (lire en ligne : volume 1 et volume 2)

- Conférence du Caire (mars 1921) : Présidée par Churchill, elle a été déterminante dans la réorganisation politique du Moyen-Orient post-ottoman. Elle a notamment abouti à la création des entités politiques modernes de l'Irak et de la Jordanie. Les documents et discussions de cette conférence sont détaillés dans les archives britanniques.  Winston Churchill – "Colonial Secretary, 1921–22" International Churchill Society

B - EFFACEMENT DE CADRE JURIDIQUE INTERNATIONAL

Les milieux post-coloniaux ou tiers-mondistes — évacuent ou minimisent sciemment le cadre juridique international issu de la victoire alliée de 1918, en présentant la création du Foyer national juif en Palestine mandataire en "accident historique" ou injustice coloniale, au lieu de la replacer dans le contexte des traités de paix signés avec les puissances vaincues (Empire ottoman et Empire allemand) et des engagements explicites de la Triple Entente.

Pourquoi ce glissement est problématique :

  1. Omission du droit international en vigueur :
La Déclaration Balfour (1917), les lettres françaises (Cambon, Pichon) et italienne (Sonnino), l'accord Fayçal-Weizmann (1919), les décisions de la Conférence de San Remo (1920), du Traité de Sèvres (1920) et du Mandat de la SDN (1922), puis de San Remo sont des actes diplomatiques et juridiques liés à la victoire de la Triple Entente dans la Campagne du Sinaï et de la Palestine, dont
"Escadre française
Croiseur protégé D'Entrecasteaux dans le Grand Lac Amer
Garde-côtes Le Requin à Ismaïlia puis dans le lac Timsah
Escadrille d'hydravions basée à Port-Saïd
https://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_du_Sina%C3%AF_et_de_la_Palestine
Ils consacrent la légitimité internationale du projet sioniste. Ne pas les mentionner revient à tronquer délibérément l'histoire.

2. Réécriture idéologique :g

Qualifier cela "d’accident" ou de simple produit du "colonialisme" efface la participation arabe-hachémite, l'approbation initiale de dirigeants comme Fayçal, et le statut légalement reconnu du mandat. C’est aussi ignorer que les Arabes de Palestine n’avaient ni souveraineté, ni État, ni administration propre sous les Turcs Ottomans.

 3. Approche anachronique :

Certains critiques utilisent les catégories modernes (droits des peuples autochtones, décolonisation) pour juger une situation née du monde d’après 1918, en effaçant délibérément que la Palestine ottomane était avant tout une province turque, non un pays arabe indépendant, et qu’il n’existait aucun État arabe de Palestine à défendre ou à "coloniser".

En résumé :

  • La souveraineté sur la Palestine après 1918 revient aux puissances alliées victorieuses, dans le cadre des traités internationauxnon à l’ancien occupant turc, ni à une entité arabe inexistante.

  • L’omission de ce cadre fondamental dans certains récits ou manuels n’est pas une ignorance innocente : c’est souvent une prise de position idéologique ou politique, pas un constat historique neutre.

  • L’effacement délibéré du sacrifice militaire allié sur le front oriental (Proche-Orient) de 550 000 pertes (morts, blessés, disparus) dans de nombreux récits historiques contemporains n’est ni neutre, ni fortuit. Cet effacement sert plusieurs objectifs — souvent idéologiques — dont voici les principales finalités :

1. Déconstruction de la légitimité occidentale et sioniste

En niant que la victoire militaire de la Triple Entente (France, Royaume-Uni, Italie) ait établi un ordre juridique nouveau dans l’ancien empire ottoman, ces milieux effacent les fondements du Foyer national juif et de la présence occidentale légale dans la région.

  • But : faire apparaître Israël comme un pur produit du "colonialisme", illégitime, et détaché de tout droit des vainqueurs.

  • Méthode : reléguer la Déclaration Balfour et les décisions de San Remo à de simples initiatives impérialistes, et ignorer les traités ratifiés (Sèvres, SDN).


2. Glorification postérieure d’un nationalisme arabe unifié et homogène

Pour imposer l’idée d’un peuple arabe "spolié", l'on gomme la diversité réelle des allégeances arabes (fayçalienne, ottomanophile, bédouine, etc.), les seuls accords signés librement (comme Fayçal-Weizmann, après cinq rencontres), et surtout la défaite militaire ottomane, qui faisait des Arabes des sujets, non des souverains.

  • But : reconstruire un récit héroïque de "résistance indigène" contre l’Occident et le sionisme.

  • Conséquence :

    • Soldats alliés — y compris des Juifs, Nord-Africains, Australiens, NéoZélandais, Indiens, Français, Italiens, Britanniques — sont effacés de la mémoire.
    • Ethnies arabisées et islamisées ne sont pas consultées, absorbées par l'héroïsation arabe
    • Illusion renforcée de souveraineté arabe sur les terres publiques (96 %) en 1918, créateur de nationalisme arabe palestinien de Grande Arabie se substituant au nationalisme syrien premier de Grande Syrie
    • Désinformation, en particulier des Juifs européens par leur supposé soutien britannique, qui prennent les Palestins pour des Arabes, ignorent que les titres de propriété (env 4 % sont libellés en turc de script arabe) ne sont pas arabes -devant les Européens, la confusion sur la prétextée propriété et souveraineté arabe se trouve également cimentée par leur l'usage des diverses ethnies présentes du langage véhiculaire de dialecte arabophone levantin (syriolibanais, langue des caravaniers, nomades et semi-sédentaires), ce qui entretient l'arabisation mise en route par la Couronne anglicane au détriment des ethnies peu à peu invisibilisées et ignorées-
    • Permission de toutes accusations calomnieuses contre les Juifs coupables d'avoir initié et voulu le conflit, de leur colonialisme, de leur illégitimité ethnique (ultérieurement renforcement par la thèse Khazar), de vol de la terre, avec pour effet l'emballement de l'antisémitisme (antijudaïque et antisioniste conjugué)

3. Révolution par le bas : alignement sur des doctrines subversives

Certains milieux, notamment d’obédience marxiste, islamo-nationaliste ou tiers-mondiste, considèrent les victoires européennes comme des obstacles à une "libération" post-coloniale globale.

  • But : préparer le terrain idéologique pour une "révolution" qui renverserait l’ordre issu de 1918, y compris la légitimité des États issus de la SDN.

  • Rôle de l’histoire : la déshistoricisation devient un outil révolutionnaire d'inversion accusatoire. Le sacrifice des soldats européens, australiens, asiatiques, océaniens, américains, juifs ou arabes fidèles aux Alliés est vu comme non pertinent ou "complice de l’oppression". Tous les vétérans de héros, présentés en suppôts de l'oppression....

"Le cimetière a été établi après la conquête de Jérusalem à la fin de 1917. Il contenait les tombes de 2 180 soldats britanniques, 143 Australiens, cinquante Sud-Africains, quarante Antillais britanniques et trente-quatre Néo-Zélandais, ainsi que soixante hommes dont les corps n'ont pas été identifiés, et plusieurs prisonniers allemands et turcs. Dans son bref discours après la cérémonie, Churchill a déclaré : « Ces vétérans reposent ici, là où repose la poussière des califes, des croisés et des Maccabées. Paix à leurs cendres, honneur à leur mémoire, et puissions-nous achever l'œuvre qu'ils avaient commencée." Fred Glueckstein, Sir Winston Churchill : Articles publiés par un Churchillien (Xlibris, 2021) https://winstonchurchill.org/publications/finest-hour/finest-hour-196/churchills-official-visit-to-palestine-1921/

Conclusion

Ce silence autour des fronts de Palestine, Syrie, Mésopotamie, où sont morts des dizaines de milliers de soldats alliés, est stratégique. Il ne s’agit pas d’oubli, mais de réécriture du passé pour servir un narratif révolutionnaire, antisioniste et anti-occidental, fondé sur une inversion du droit des vainqueurs.

C - CONSEQUENCES DE LA DESHISTORICISATION - ONU versus SDN en 1948

Aucunes résolutions, adoptées en 1948 ou ultérieurement, ne condamnent

  • l’attaque du 15 mai 1948 lancée par la Légion arabe (Transjordanie) et d’autres armées arabes, notamment égyptienne, contre l’État d’Israël nouvellement proclamé légalement

  • la persécution et l’expulsion des Juifs et Israéliens des zones conquises par les armées de la Ligue arabe (Judée-Samarie, Jérusalem-Est, Bande de Gaza),

  • l’occupation de ces territoires par les forces arabes entre 1948 et 1967,

  • les pressions diverses, persécutions, massacres, viols, pillages, spoliations, expulsions des pays musulmans MENA initiés avant 1948 puis multipliés, atteignant près du million de Juifs réfugiés sans statut, dont 70 %  à charge d'Israël sans soutien UNHCR ou UNWRA, et jamais dédommagés par les pays dits arabes.

Contexte historique :

  • 15 mai 1948 : le lendemain de la déclaration d’indépendance d’Israël, cinq armées (Égypte, Transjordanie, Syrie, Liban, Irak) l’attaquent. La Légion arabe de Transjordanie (formée et commandée par des officiers britanniques depuis 1919) occupe la Judée-Samarie, Jérusalem-Est (y compris la Vieille Ville), et expulse les Juifs des quartiers juifs historiques.

  • Aucune résolution de l'ONU n'utilise le langage de "condamnation" à l’encontre des agresseurs arabo musulmans. Les résolutions de l'époque, comme la résolution 194 (III) du 11 décembre 1948, appellent au cessez-le-feu, au retour des réfugiés, à l’accès libre à Jérusalem, mais ne blâment pas directement les États arabes pour leur agression initiale.

  • A ce jour et tout comme d'autres en MENA / MOAN n'ont pas été dédommagées. L'@Obs_JRPA réclame leur reconnaissance. 

Faits omis en débats :

  • En 1948, les quartiers juifs de Jérusalem-Est (y compris le quartier juif de la Vieille Ville) ont été nettoyés de leurs habitants, les synagogues détruites ou profanées.

  • Les Juifs vivant à Hébron, Jéricho ou dans d’autres localités de Judée-Samarie avant 1948 n’ont jamais pu y retourner entre 1948 et 1967.

  • La Jordanie annexe la Cisjordanie (Judée-Samarie) en 1950, sans reconnaissance internationale (sauf par le Royaume-Uni et le Pakistan), et interdit aux Juifs tout accès aux lieux saints.

  • Textes présents mais non appliqués aux Juifs réfugiés des MENA (compris Turquie, Ethiopie, Jordanie)

"Dans tous les accords internationaux multilatéraux et bilatéraux (Résolution 242 de l’ONU, Conférence de Madrid, Accords de paix entre Israël et l’Égypte, Feuille de route vers la paix), il y a une référence générale aux « réfugiés » et inclut la reconnaissance de tous les réfugiés de l’Est de la même manière – qu’ils soient Juifs ou Arabes." 

Pourquoi aucune condamnation ?

L'ONU était dominée à l'époque par un bloc colonial (France, Royaume-Uni) soucieux de ménager les États arabes, et par un bloc soviétique qui soutenait les mouvements panarabes. De plus, les pays arabes refusaient toute reconnaissance d’Israël.

A savoir - RÉSOLUTIONS CLÉS DE L'ONU (1947–1949)

1. Résolution 181 (II) — 29 novembre 1947

Objet : Partage de la Palestine sous mandat britannique
Texte : Prévoit la création de deux États (un juif, un arabe) et un corpus separatum pour Jérusalem.
Conséquence : Acceptée par l’Agence juive, rejetée par tous les États arabes
Remarque : Le rejet arabe a rendu son application impossible.

2. Résolution 186 (S-2) — 14 mai 1948

Objet : Nomination d’un médiateur de l’ONU en Palestine
Texte : Appelle à un cessez-le-feu général mais n’attribue aucune responsabilité
Remarque : Adoptée le jour de la proclamation d’Israël et la veille de l’invasion arabo musulmane

3. Résolution 194 (III) — 11 décembre 1948

Objet : Réfugiés, Jérusalem, médiation.
Texte :

  • Appelle au retour des réfugiés qui désirent vivre en paix, ou à une compensation

  • Recommande l’internationalisation de Jérusalem

  • Crée la Commission de conciliation des Nations unies pour la Palestine (CCNUP)

Remarque :

  • Ne mentionne jamais les réfugiés juifs expulsés du monde arabe

  • Ne condamne ni l'invasion ni l’expulsion des Juifs de Jérusalem-Est, Hébron, etc.

  • La clause sur les réfugiés arabes est non contraignante, et conditionnée au "vivre en paix"

4. Résolution 273 (III) — 11 mai 1949

Objet : Admission d’Israël à l’ONU
Texte : Israël est admis en tant que membre après avoir déclaré accepter les obligations de la Charte et des résolutions précédentes (notamment 194)
Remarque :

  • Ne conditionne pas l’adhésion à un retour immédiat des réfugiés

  • Les États arabes votent majoritairement contre l’admission d’Israël

5. Résolutions 62 à 73 (1948–1949)

Objet : Armistices, cessez-le-feu, médiation.
Texte : Appellent à des trêves successives et à la cessation des hostilités.
Remarque :

  • Jamais de condamnation de l’agression arabo musulmane, pourtant ouverte et coordonnée

  • Vocabulaire généraliste, "toutes les parties", "hostilités"


TERMES MANQUANTS

  • Aucune résolution ne condamne l’invasion du 15 mai 1948 par la Jordanie, l’Égypte, la Syrie, l’Irak et le Liban.

  • Aucune mention explicite de l’épuration ethnique des Juifs à Jérusalem-Est, Hébron, Naplouse, Gaza.

  • Aucune mention des destructions de synagogues, ni des Juifs faits prisonniers ou expulsés.

  • Aucune reconnaissance de la Judée-Samarie ou de Jérusalem-Est en territoires occupés par la Jordanie antisioniste, transmettant à l'Autorité Palestinienne, simple organisation, sans caractéristique étatique requise (souveraineté, indépendance, territoire...)

  • Usage abusif du terme Arabe pour parler de tous les habitants des ex-colonies turques, dont seul le Hedjaz était effectivement de précédente souveraineté arabe historique. De fait, l'usage inapproprié épure culturellement toutes autres ethnies soumises et islamisées par les Turcs auparavant (VIIe- au-delà la guerre de 14/18, alors que très diverses tout particulièrement en Palestine mandataire occidentale.

Conclusion

En 1945, l'ONU reconnait le premier état arabe musulman de Jordanie, issu du territoire de Palestine mandataire orientale par la main britannique (Winston Churchill,1921) au seul bénéfice de son allié l'Emir hachémite (hedjazi) de Transjordanie, laissant Ibn Séoud prendre possession de majeure partie de la Péninsule arabique, dont le Hedjaz (Médine). 

Entre 1947 et 1949, l’ONU :

  • Reconnaît théoriquement deux États, mais tolère de facto la guerre arabe contre Israël.

  • Ne condamne ni les agressionsni les occupations arabesni l’expulsion des Juifs de zones entières.

  • Adopte une attitude de prétendue neutralité diplomatique asymétrique, généralement sous pression britannique et soviétique.

Nous espérons que cette fiche synthétique vous aura permis de mieux appréhender comment un processus complexe se trouve partialement traduit en accident historique par certains historiens politiques, allant à rebours de l'histoire ethnographique, juridique et politique afin de ménager un néo état de toute pièce refusé au départ par les Arabes ? 
"...Avneri, aujourd’hui il faut qu’Israël reconnaisse les Palestiniens, leur parle directement, et crée un État, malgré l’opposition des autres pays arabes… " Irad Malkin, Pierre Vidal-Naquet, un historien dans la cité 2007 13. Israël et Pierre Vidal-Naquet, p.199-218

Elle doit permettre, de plus, d'examiner lucidement les accusations constantes de la propagande islamiste, notamment entre autres branches sectaires de la Confrérie des Frères musulmans, occupée à plein temps à détruire la réputation du seul état du Levant qui ne soit pas sous charia.

Christine Gamita
Actualisée et réagencée par IA Chat GPT en 2025

Bibliographie complémentaire

Revue du Monde musulman. Welt des Islams - 15 mars 1915 Koloniale Rundschau - 1914
Presse turque de l'époque, reproduit d'après Rhétoré, Les chrétiens aux bêtes. Les éditions de Cerf, 2005

A. Engagements explicites de la Triple Entente et de la SDN (1917–1922)

Sources primaires

  1. Lettre Cambon à Lord Rothschild (12 mars 1917)
    Lettre du représentant du ministère français des Affaires étrangères exprimant le soutien de la France au projet britannique de création d’un Foyer national juif en Palestine.
    Source : Gallica – BnF

  2. Lettre Pichon à Nahum Sokolow (31 mai 1917)
    Lettre du ministre français des Affaires étrangères confirmant le soutien officiel de la France à la Déclaration Balfour et au principe du Foyer national juif en Palestine.
    Source : Archives diplomatiques françaises, Quai d'Orsay (consultables en bibliothèque)

  3. Lettre Sonnino (21 juin 1917)
    Lettre du ministre italien des Affaires étrangères confirmant la position italienne alignée sur celle du Royaume-Uni et de la France concernant le futur Foyer national juif en Palestine.
    Source : Archives diplomatiques italiennes

  4. Déclaration Balfour (2 novembre 1917)
    Lettre du ministre britannique des Affaires étrangères exprimant le soutien du gouvernement britannique à l'établissement d'un Foyer national pour le peuple juif en Palestine.
    Source : British Library

  5. Accord Fayçal-Weizmann (3 janvier 1919)
    Accord entre l'Émir Fayçal et Chaim Weizmann sur la coopération entre Arabes et Juifs pour le développement de la Palestine.
    Source : Wikisource

  6. Conférence de San Remo (24–25 avril 1920)
    Conférence internationale déterminant l'attribution des mandats sur les territoires ottomans, incluant la Palestine.
    Source : Ministère des Affaires étrangères d'Israël

  7. Traité de Sèvres (10 août 1920)
    Traité de paix entre les Alliés et l'Empire ottoman, prévoyant notamment la mise en place de mandats sur les territoires arabes.
    Source : Avalon Project – Yale Law School

  8. Mandat pour la Palestine (24 juillet 1922)
    Document officiel de la Société des Nations confiant à la Grande-Bretagne le mandat sur la Palestine, avec pour mission d'établir un Foyer national juif.
    Source : Avalon Project – Yale Law School

Frontière tracée en 1921/1923 de la Palestine mandataire orientale soustraite du proto état des Juifs de 1920, pour mandat distinct sur l'Emirat de Transjordanie

Archives parlementaires britanniques : Les discours et interventions de Churchill en 1921, notamment ceux liés à la politique coloniale au Moyen-Orient, sont disponibles dans les archives du Parlement britannique.International Churchill Society

Source : Hansard – "Mr Winston Churchill: speeches in 1921" Parliament API

B. Effacement du cadre juridique international

Articles et analyses

  • Kramer, Martin. The Forgotten Truth about the Balfour Declaration.
    Analyse du contexte diplomatique de la Déclaration Balfour et des soutiens internationaux obtenus par les leaders sionistes.

  • Romeo, Lisa. Il y a 100 ans, le 10 août 1920, le Traité de Sèvres était signé.
    Article analysant les implications du Traité de Sèvres sur le Proche-Orient.
    Source : Les Clés du Moyen-Orient

  • Conférence de San Remo – Centenaire.
    Analyse des décisions prises lors de la Conférence de San Remo concernant la Palestine.
    Source : CAPE de Jérusalem


C. Conséquences de la déshistoricisation – ONU versus SDN en 1948

Résolutions clés de l'ONU (1947–1949)

  1. Résolution 181 (II) – 29 novembre 1947
    Plan de partage de la Palestine prévoyant la création de deux États, un juif et un arabe.

  2. Résolution 186 (S-2) – 14 mai 1948
    Nomination d’un médiateur de l’ONU en Palestine.

  3. Résolution 194 (III) – 11 décembre 1948
    Appelle au retour des réfugiés et à l’internationalisation de Jérusalem.

  4. Résolution 273 (III) – 11 mai 1949
    Admission d’Israël en tant que membre de l’ONU.

  5. Résolutions 62 à 73 (1948–1949)
    Appels à des trêves successives et à la cessation des hostilités.

Ouvrages et articles complémentaires

  • Avineri, Shlomo. The Making of Modern Zionism: The Intellectual Origins of the Jewish State.
    Analyse des fondements intellectuels du sionisme et de la création de l'État d'Israël.

  • Kramer, Martin. The Forgotten Truth about the Balfour Declaration.
    Analyse du contexte diplomatique de la Déclaration Balfour et des soutiens internationaux obtenus par les leaders sionistes.

ANNEXE - Point sur la souveraineté arabe

  • Omeyyades (661–750) — capitale à Damas

  • Abbassides (750–969) — capitale à Bagdad

  • Fatimides (chiites, d’origine berbère mais arabisés) — 969–1071, capitale au Caire

Pendant ces trois dynasties, la Palestine est gouvernée par des gouverneurs arabes, dans des administrations arabo-musulmanes

634 à 1071, soit environ 437 ansDurée approximative de règne arabe continu

Diverses souverainetés suivantes jusqu'en 1517, prise de pouvoir ottoman

1. Seldjoukides (1071–1098) — Turcs sunnites

  • D'origine turque oghouze, ils s'emparent du Levant par leur victoire à Manzikert (1071) contre les Byzantins (Romains d'Orient)

  • La région devient un territoire disputé entre différentes branches des Seldjoukides

  • Pouvoir fragile, peu structuré localement

Durée approximative : ~27 ans

2. États latins d’Orient (1099–1187)

  • Le royaume latin de Jérusalem est fondé après la prise de Jérusalem en 1099 lors de la première croisade

  • La Palestine (Jérusalem, Jaffa, Acre, Bethléem) sous domination chrétienne européenne, avec une administration féodale de type franc

Durée du royaume de Jérusalem : 88 ans de règne effectif (1099–1187)

3. Ayyoubides (1187–1250) — Kurdes arabisés, dynastie de Saladin

  • Saladin (Salah ad-Din, Kurde) reprend aux Royaumes francs Jérusalem en 1187 après la bataille de Hattin, laisse accès aux pélerins chrétiens, permet le retour des Juifs et purifie les lieux musulmans à l'eau de rose

  • La dynastie Ayyoubide contrôle la Palestine dans une logique islamique mais avec une élite d’origine kurde arabisée

  • Organisation relativement décentralisée

Durée approximative : 63 ans

4. Mamelouks (1250–1516) — Esclaves militaires turcs et circassiens

  • D'abord d'origine turque (bahrites), puis circassienne (burjites)

  • Puissante administration centralisée basée au Caire

  • Les mamelouks reconquièrent Acre en 1291, mettant fin définitivement à l’implantation franque

  • La région palestinienne devient un district du sultanat mamelouk d'Égypte

Durée : ~266 ans (Premier contrôle militaire dès 1247 – domination complète jusqu'à la conquête ottomane en 1516)

Résumé synthétique : souverains non arabes sur la Palestine (1071–1517)

PériodePuissance dominanteOrigine ethnique/culturelleCapitale régionale ou impériale
1071–1098SeldjoukidesTurcs sunnitesDamas, puis Bagdad
1099–1187CroisésEuropéens (latins, francs)Jérusalem
1187–1250AyyoubidesKurdes arabisésLe Caire, Damas
1250–1516MamelouksTurcs puis CircassiensLe Caire

Pendant 446 ans, la région reste sous le contrôle d’élites étrangères non arabes, bien que l’arabisation culturelle et religieuse du pays se poursuive (notamment via l’islam et la langue véhiculaire des dialectes arabophones.


Illustration

Affiche russe, 1914 : "ENTENTE" - "Amitié, compréhension, accord", accord qui unissait l'Empire russe , la Troisième République française et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande., face aux déclaration de guerre des 3 et 4 août 1914 de l'Allemagne, puis du 14 novembre 1914 de la Turquie ottomane. https://www.imprescriptible.fr/documents/djihad.htm
Affiche russe de 1914. L'inscription supérieure indique « concorde ». On y voit les personnifications féminines de la France, de la Russie et de la Grande-Bretagne, alliées de la « Triple Entente » lors de la Première Guerre mondiale. Au centre, la Russie brandit une croix orthodoxe (symbole de foi), Britannia à droite avec une ancre (faisant référence à la marine britannique, mais aussi symbole traditionnel d'espoir) et Marianne à gauche avec un cœur (symbole de charité/amour, probablement en référence à la basilique du Sacré-Cœur récemment achevée ) – « foi, espérance et charité » étant les trois vertus du célèbre passage biblique 1 Corinthiens 13:13. À l'arrière-plan, une scène de bataille, avec des hommes se battant avec des fusils et des épées, certains à cheval. Au-dessus, un obus explose, un avion des premiers temps et un dirigeable. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Triple_Entente.jpg

Traduction de la légende (de gauche à droite) :

Любовь. ФРАНЦИЯ

— Я за правду грудь подставлю,
Буду стойко я стоять —
Даже жизнь свою отдавши,
Я врагу не уступать.

Amour. FRANCE :
— Je présenterai ma poitrine pour la vérité,
Je tiendrai bon avec fermeté —
Même en donnant ma vie,
Je ne céderai pas à l’ennemi.


Вера. РОССИЯ

— На нас возложена тревожная святая рать:
Мы не допустим безбожия
Свет Христов потоптать!

Foi. RUSSIE :
— Une armée sainte et grave nous est confiée :
Nous ne permettrons pas à l’impiété
De fouler aux pieds la lumière du Christ !


Надежда. АНГЛИЯ

— Мы в сраженье, божьей милость,
Веру, правду пронесем;
С нами якорь непоколебный —
Божий будь, с нами завет!

Espérance. ANGLETERRE :
— Par la grâce divine dans le combat,
Nous porterons la foi et la vérité ;
Avec nous l’ancre inébranlable —
Que l’alliance de Dieu soit avec nous !

En dessous, sans titre, un quatrain 

Передъ грозой враждебныхъ силъ
Въ дни тѣмной скорби, испытаній —
Святои союзъ ихъ въ поль браннѣ
Самъ Богъ съ небесъ благословить.

Devant l’orage des forces hostiles,
Aux jours de sombre affliction, d’épreuves —
Leur sainte alliance sur le champ de bataille
Sera bénie par Dieu lui-même depuis les cieux.

Ce quatrain vient conclure l’affiche dans un ton solennel et sacré, montrant que l’union des trois puissances (France, Russie, Angleterre) est perçue comme une "sainte alliance" justifiée moralement et religieusement contre l’ennemi (sous-entendu : l’Empire allemand et ses alliés). 


Il s’agit d’une affiche de propagande russe de la Première Guerre mondiale représentant les puissances de la Triple Entente (France, Russie, Royaume-Uni) sous forme allégorique féminine : Liberté / Amour pour la France, Foi orthodoxe pour la Russie, Espérance et Stabilité pour l’Angleterre (avec l’ancre comme symbole). Le fond montre un champ de bataille avec dirigeable et avions, évoquant la modernité militaire et la guerre totale. Selon Chat GPT

A propos de l'ancre sur laquelle s'appuie l'Angleterre -  

"...Parmi les emblèmes héraldiques figure également la croix d'ancre ou croix de joie , une croix conçue en forme d'ancre. Le symbole peut être utilisé pour signifier « un nouveau départ » ou « l’espoir ».

La croix de Merner fait référence à la croix de Sainte Catherine, faisant référence à la manière dont cette sainte s'est sacrifiée (elle a été attachée à une ancre et jetée d'un bateau dans la mer Noire en l'an 102 ).

La croix d'ancre marque parfois les boucliers comme dans le texte auquel se réfèrent 
les nobles de la classe ermite ou ascétiquehttps://ar.wikipedia.org/wiki/%D9%85%D8%B1%D8%B3%D8%A7%D8%A9

24/05/25

Tunnels armés

 Fiche synthétique
Archéologie, écologie, droit

"Métro de Gaza" - 700 km de QG* de jihâd terroriste

Capture d'écran de Honest reporting https://tunnels.honestreporting.com/p/1

*QG - Quartiere Général

Depuis la seconde guerre mondiale, l'archéologie et l'UNESCO ont conquis nombre de nouveaux espaces de recherche er découvertes. Cependant, cette vigilance scientifique et culturelle a été suspendue dans les zones investies par le Jihad, en Irak, Syrie, ou en ce qui concerne la région de Gaza.

L'impérialisme religieux terroriste et son jihad ont mis les bouchées doubles en Asie et mis a mal des sites exceptionnels (ex. Bouddhas de Bâmiyân, vestiges néoassyriens) et d'autres moins marquants. Ainsi, bien que n'étant que rarement présentés sous cet angle, c'est aussi le cas hautement destructif du creusement de tunnels avec les fonds de l'aide internationale à Gaza ou au Liban. Nous n'examinerons ici leur impact que concernant le "métro de Gaza".

Actuels usages des tunnels

Principalement masculins, et deux cas très particuliers où y séjournent des femmes 

- civils combattants antisémites, constitués en milices armées des factions jihadistes (12 connues)
 
- caches familiales de hauts dignitaires jihadistes, comme celle de Yahia Sinwar 

- protégés par certains otages israéliens qui y sont emprisonnés.

Ceux-ci sont utilisés en bouclier et garantie de troc humain depuis le 7 octobre 2023, dont des Israéliennes mineures (80 des 251 enlèvements terroristes étant de sexe féminin ou mineurs, dont la plus jeune âgée de16 ans et le plus jeune de 8 mois). Certaines d'entre elles ont été troquées, des dépouilles ont été récupérées par l'armée israélienne, d'autres restituées -comme celles suppliciées de Shiri Bibas et ses deux enfants en bas âge, Ariel et Kfir, les plus jeunes otages-, certaines toujours retenues par Gaza.

Cadre général et genèse historique

Tunnels souterrains antiques dans le Croissant fertile et en Égypte

Ce tableau recense les tunnels attestés dans l’Antiquité pour des usages techniques, religieux ou militaires, mais pas spécifiquement pour la contrebande, qui n'est pas documentée sous forme souterraine à cette époque.

Nom du tunnelLocalisationDatation approximativeFonction principaleCommentaire
Tunnel d'ÉzéchiasJérusalemvers 700 av. E. C.Acheminement d’eauLong tunnel creusé pour relier la source du Gihon à l’intérieur de la ville, pour résister à un siège.
Qanats persesIran, puis Syrie, IrakDès le 1er millénaire av. E. C.Irrigation souterraineRéseaux souterrains pour conduire l’eau à travers les zones arides.
Hypogée des rois (tombeaux royaux)Thèbes (Égypte)Nouvel Empire (env. 1500–1000 av. E. C.)Sépultures royales souterrainesGaleries et chambres funéraires creusées dans la roche.
Tombe de CyrusPasargades, IranVIe siècle av. E. C.Sépulture royaleStructure surélevée avec possible chambre souterraine.
Galeries de TanisDelta du Nil (Égypte)XXe dynastie (~1200 av. E. C.)Sépultures royalesGaleries sous des temples, pour dissimuler et protéger les tombes.
Passages sous les muraillesAntioche, JérusalemHellenistique / romainÉvasion ou déplacement clandestin urbainUtilisés lors de sièges ou révoltes, notamment pendant la révolte juive contre Rome.
Catacombes d’AlexandrieAlexandrie (Égypte)Époque romaine (IIe siècle)Funéraire / cultuel / parfois abriRéseau souterrain complexe, jamais utilisé pour commerce.

Aucune source archéologique ou textuelle ne permet d'affirmer l’existence de tunnels organisés pour la contrebande dans l’Antiquité proche-orientale. Les tunnels existaient, mais à des fins religieuses, techniques ou militaires, jamais commerciales ou logistiques au sens clandestin moderne.

Origine moderne : premiers creusements années 1950, sous administration militaire égyptienne :

  • dans la zone de Rafah, ville divisée par la frontière avec le Sinaï,

  • pour contourner les restrictions militaires égyptiennes et acheminer discrètement armes, biens ou combattants fedayin vers Israël

  • Le corridor ou couloir de Gaza était tombé sous administration militaire égyptienne après la guerre arabo israélienne de 1948-49, en vertu des accords d'armistice (1949), qui en font la Bande de Gaza ;

  • Les frontières étaient militarisées sans relever d'un blocus économique ou logistique tel qu'on l'entend aujourd’hui 

  • Israël ne contrôlait aucun accès direct à Gaza avant la guerre des Six Jours (1967) ;

  • Des galeries rudimentaires sont creusées entre Rafah et le Sinaï égyptien pour 

    • contourner les restrictions militaires égyptiennes sur les mouvements de groupes fedayin opérant contre Israël,
    • discrètement armer des cellules locales sans engager directement le Caire dans des affrontements frontaux. Ces premiers tunnels, courts et non fortifiés, servaient à la contrebande tactique et aux infiltrations limitées, système qui sera multiplié et militarisé après les années 1990.
  • Ces tunnels constituent l’embryon historique du réseau souterrain développé après 1987 (intifada), puis surtout après le retrait israélien total de Gaza en 2005 et la prise du pouvoir par le Hamas en 2007.

➤ Évolution pendant et entre les conflits

-huit guerres déclarées à Israël : 1948-1949, Suez 1956, Six Jours 1967, et durant 1967, Kippour 1973, Liban 1982, Liban 2006, Gaza 2023-

  • Après 1967 (guerre des Six Jours, suite à un acte de guerre de blocus, aux propos bellicistes de dirigeants arabes et à la mobilisation des armées arabes, Israël riposte par attaque aérienne et terrestre le 5 juin 1967 contre l'Égypte), Gaza passe sous contrôle israélien. Les tunnels anciens deviennent obsolètes ou sont détruits.

  • Reprise ponctuelle des creusements pendant la Première Intifada (1987–1993, "guerre des pierres" - 6 décembre 1987, un officier israélien assassiné à Gaza, 8 décembre, un camion israélien percute une voiture palestinienne, trois morts et des blessés graves, l'émeute cautionnée par OLP et CNU -soit FDLP, Fatah, le FPLP et PCP- Arrêt des hostilités 1989 suivi de La conférence de Madrid d’octobre 1991 et les accords de paix d’Oslo du 13 septembre 1993 considérés comme y mettant fin).

  • À partir de 2006–2007, après le retrait israélien total de 2005 et la prise du pouvoir par le Hamas, le réseau souterrain devient une infrastructure stratégique majeure, surnommée plus tard « métro de Gaza » (notamment après 2014).

  • Le Hamas, administrateur élu de la bande autonome, a dépensé un milliard de dollars en 15 ans pour ces tunnels, chacun coûtant 3 millions de dollars et nécessitant 350 camions de matériaux, dont du béton turc détourné des constructions civiles. 

Impacts écologiques directs de la construction

1. Perturbation des nappes phréatiques

  • Pompage anarchique pour l’excavation des galeries → abaissement du niveau de la nappe côtière.

  • Salinisation progressive par intrusion marine.

  • Contamination des puits civils anciens, notamment à Rafah et Khan Younès.

2. Érosion et instabilité des sols

  • Sols sablonneux, peu cohérents, propices aux effondrements.

  • Absence d’étayage dans de nombreuses sections → risques structurels sous les quartiers civils.

3. Extraction désorganisée de matériaux

  • Prélèvement illégal de sables dunaires, ciment, tôles, ferraille.

  • Utilisation fréquente de matériaux recyclés sur ruines civiles (post-frappes), aggravant la pénurie en ressources constructives.


Effets liés à l’emploi armé et aux frappes

4. Frappes ciblées et dommages secondaires

  • Bombardements aériens de galeries → effondrements en cascade, cratères larges, ruptures de canalisations.

  • Pollution accidentelle des eaux, relargage de matériaux inertes ou toxiques (PVC brûlé, câbles, batteries).

5. Incendies souterrains de composants toxiques

  • Combustion d’explosifs, carburants, câblage → émission de gaz (dioxines, furanes, acides chlorés).

  • Exposition indirecte de la population dans les zones denses (Zeitoun, Shuja’iyya).


Contamination souterraine prolongée

6. Déchets militaires enfouis

  • Restes de projectiles, ogives, composants chimiques, batteries lithium, hydrocarbures.

  • Infiltration progressive dans le sol → contamination à long terme de nappes et zones agricoles.

7. Eaux stagnantes insalubres

  • Absence de drainage → accumulation d’eaux croupies dans les galeries inutilisées ou effondrées.

  • Risques de transmission hydrique (typhoïde, leptospirose, choléra).


Conséquences structurelles sur le tissu civil

8. Ponction sur les ressources de construction

  • Réorientation massive de ciment humanitaire vers les tunnels (constaté par ONU dès 2010).

  • Fragilisation des infrastructures civiles : hôpitaux, écoles, logements inachevés ou instables.

9. Obstruction du développement futur

  • Saturation du sous-sol empêche :

    • implantation de réseaux d’assainissement modernes,

    • développement de transports souterrains civils,

    • sécurité géotechnique des nouvelles constructions.


Chronologie militaire illustrée

DateZoneIncident souterrainRépercussion écologique
1955-1956RafahPremiers tunnels rudimentaires sous contrôle égyptienContournement tactique, début de perturbation locale des nappes
2009RafahFrappes israéliennes sur galeries de contrebandeCratères, pollution de puits
2014Shuja’iyyaDestruction de tunnels tactiquesÉcroulements d’habitations, rupture de réseau d'égout
2021Khan YounèsExplosion d’un dépôt souterrainRejets chimiques en surface
2023ZeitounInondation de galeries abandonnéesContamination de nappe phréatique

Conclusion militaire

Le réseau de tunnels de Gaza, amorcé sous contrôle égyptien dans les années 1950 comme outil clandestin de contournement, est devenu un système stratégique de guerrilla urbaine et suburbaine.

Ses conséquences écologiques sont profondes, multiformes et durablement délétères :

  • Altération des sols et des eaux,

  • Obstacle à la reconstruction,

  • Pollution résiduelle permanente.

À ce titre, il représente un facteur d’effondrement structurel lent du territoire civil.


🏛️ Écologie culturelle : risques pour les vestiges archéologiques souterrains

10. Destruction ou contamination de sites antiques

  • La bande de Gaza est stratégiquement positionnée sur l’ancien corridor syro-égyptien, peuplé depuis l’âge du bronze.

  • Plusieurs strates urbaines enfouies sous les quartiers modernes (Tell es-Sakan, Tell al-Ajjul, zone de Rafah, sud de Gaza ville).

  • Le creusement non documenté de centaines de kilomètres de galeries a :

    • traversé des couches archéologiques fragiles,

    • endommagé des structures funéraires, citernes, fondations antiques.

11. Absence totale de suivi patrimonial

  • Aucun relevé, aucune fouille préventive, aucun repérage n’est conduit avant le percement.

  • Les vestiges sont soit détruits, soit volés, soit coulés sous béton sans enregistrement.

12. Risque d’irréversibilité patrimoniale

  • Les galeries postérieures à 2007 passent parfois sous ou à travers des sites signalés par les missions anciennes (Palestine Exploration Fund, années 1930).

  • Ces atteintes ne sont pas documentées dans la littérature archéologique contemporaine faute d’accès.

13. Pollution culturelle

  • Des déchets militaires ou composants toxiques infiltrés dans les couches antiques rendent les fouilles futures hasardeuses ou impossibles.

  • Risque de stérilisation patrimoniale : impossibilité de reconstituer les occupations passées du site.

FOCUS 2023/2025 - "Métro" de Gaza

"Au cours des deux dernières décennies, le Hamas a construit un vaste réseau de tunnels souterrains sous Gaza, long de 560 à 720 kilomètres . Cette carte n'en montre qu'une fraction. Longueur des tunnels Cartographié : 60 km | Simulé : 582 km
Source des totaux du tunnel
Plus de 5 700 puits d'entrée ont été intégrés dans des maisons, des écoles, des mosquées et des hôpitaux. Consultez la légende pour comprendre comment les infrastructures civiles ont été militarisées." https://tunnels.honestreporting.com/p/1
Reuters précisent certains éléments sur le sol https://www.reuters.com/graphics/ISRAEL-PALESTINIANS/GAZA-TUNNELS/

Données additionnelles

Dans les tunnels modernes utilisés à Gaza par les milices paramilitaires jihadistes et terroristes contre les civils israéliens ou multinationaux, même musulmans ou arabes et leurs employés de toutes nationalités :

  • Aucun usage féminin structuré n'est documenté : les tunnels sont exclusivement occupés et utilisés par des hommes combattants, à l’exception de rares caches familiales réservées aux chefs.

  • Ces tunnels ont servi à détenir dans des conditions inhumaines des otages israéliens, dont des femmes et des mineurs. Ces otages sont utilisés comme boucliers humains ou comme garanties d’échange contre des prisonniers palestiniens incarcérés en Israël pour actes de terrorisme.

  • Ils n'ont pas seulement servi mais servent encore à détenir inhumainement et sans accès du Comité international de la Croix-Rouge, en violation grave de la IVe Convention de Genève (art. 126).

Parmi les 253 otages recensés après les attaques du 7 octobre 2023, environ 36 femmes (la plus jeune de 16 ans) et 32 enfants ou adolescents (moins de 18 ans les plus jeunes étant les Bibas) ont été identifiés, dont beaucoup ont été transférés dans les tunnels.

Plusieurs sources indépendantes attestent des mauvais traitements :

Recours opérationnels et juridiques

Il est connu que les combattre reste des plus que malaisé et cela mériterait un long article, que nous éviterons ici. Selon la chaîne al djazeera,
"L'Égypte aurait déversé des eaux usées dans les tunnels de contrebande en provenance de Gaza." cf Analyse : Comment Israël pourrait-il trouver, cartographier, prendre et conserver les tunnels de Gaza ?

Enjeux juridiques liés à la guérilla urbaine dans la bande de Gaza

La guérilla urbaine pratiquée par les milices jihadistes dans la bande de Gaza soulève d’importantes questions de droit international humanitaire (DIH) et de droit des conflits armés (DCA), dont seul Gaza est ouvertement coupable :

  • Distinction combattants/civils : Le DIH exige que les parties au conflit distinguent en tout temps les civils des combattants. Le camouflage des combattants parmi la population civile constitue une violation grave, exposant les civils à des risques accrus.

  • Protection des otages : La détention d’otages, notamment de femmes et d’enfants, dans des conditions inhumaines dans des tunnels, et le refus d’accès au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), violent les articles 27 et 126 de la IVe Convention de Genève, qui protègent les personnes civiles et régulent la détention.

  • Usage des boucliers humains : Le recours à des civils ou otages comme boucliers humains est formellement interdit par les Conventions de Genève et constitue un crime de guerre

  • Respect des infrastructures civiles : Le DIH impose le respect des infrastructures civiles, or la transformation d’écoles, hôpitaux, et habitations en bases militaires ou tunnels souterrains à usage militaire contrevient à ces règles, accroissant le danger pour la population civile.

  • Responsabilité pénale : Ces violations peuvent engager la responsabilité pénale individuelle des dirigeants et combattants, notamment devant la Cour pénale internationale.

Références juridiques sur la guérilla urbaine et le droit international humanitaire

  1. Distinction entre civils et combattants

  2. Protection des personnes civiles et des otages

    • Articles 27 et 126 de la IVe Convention de Genève (1949) :
      Article 27 : Protection des personnes civiles contre les atteintes à leur dignité et à leur sécurité.
      Article 126 : Obligation d’assurer le respect de la Convention.

    • Texte officiel (français) :
      https://ihl-databases.icrc.org/ihl/fr/430

    • Prohibition de la détention illégale d’otages :
      Article 34 de la IVe Convention interdit la prise d’otages.

    • Texte officiel :
      https://ihl-databases.icrc.org/ihl/INTRO/380?OpenDocument

  3. Usage des boucliers humains

  4. Respect des infrastructures civiles

  5. Responsabilité pénale et Cour pénale internationale (CPI)

  6. Troc d’otages et traite humaine forcée à l'initiative des jihadistes

    Ces derniers misent sur les principes du judaïsme et de la judaïcité en général de respect de la vie et des défunts pour exercer le chantage initiant un troc humain.

    Le troc d’otages détenus dans les tunnels de Gaza, y compris des femmes et des mineurs, constitue une forme de traite humaine forcée. Ces personnes sont exploitées comme monnaie d’échange pour obtenir la libération de prisonniers palestiniens, en violation du droit international.

    L’Article 34 de la IVe Convention de Genève interdit strictement la prise d’otages (source). La Convention de Palerme (2000) condamne toute forme de traite des êtres humains, incluant ce type d’exploitation (source). Cette pratique viole aussi l’Article 4 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui interdit l’esclavage et la servitude (source).

    Ainsi, le troc d’otages est une violation grave du droit international humanitaire et un crime contre la dignité humaine

  7. Torture et traitement des otages

    La torture et traitements dégradants des otages, prisonniers de guerre -conscrits israéliens et réservistes- ou civils non combattants est formellement interdite par le droit international humanitaire. Il a été noté le retour de plusieurs otages squelettiques, alors que leurs geôliers paraissent correctement alimentés.

    L’Article 3 commun aux Conventions de Genève de 1949 interdit les atteintes à la vie, à la personne, notamment la torture, les traitements cruels, inhumains ou dégradants envers toute personne privée de liberté dans un conflit armé non international (texte officiel).

    De même, la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (1984) condamne strictement tout acte de torture.

    Les témoignages recueillis dans les tunnels de Gaza, confirmés par plusieurs enquêtes internationales, dénoncent des traitements inhumains infligés aux otages, ce qui constitue une violation grave des normes internationales et un crime de guerre.

    Christine Gamita
    Fiche revue, révisée et mise en forme IA Chat GPT 2025

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