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![]() Sandro Botticelli , Venus and Mars National Gallery, UK[Illus. 1] |
- Champ littéraire et vertes académies - Occurrences de "féminicide"
- UK - 1801 "Feminicide", "meurtre de femme", terme caricatural -Anecdotique-
- MAJ juillet 2021 - Nous apprenons dans la presse que, au XVIIe, existe une occurrence de sémantique moderne chez le poète (mari de Françoise d'Aubigné)
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Gravure de 1879 https://gallica.bnf.fr/ark:/1214 8/bpt6k9616711m Trouvé chez https://geudensherman.wordpress.com/lit-17-fr/02-1640-1660/scarron-paul/ |
"Très proche, le femmicide est lui attesté dès le début du XVIIe siècle dans une pièce de théâtre due à Paul Scarron, Jodelet souffleté ou les Trois Dorothée, joué pour la première fois en 1646 sur la scène du théâtre de l’Hôtel de Bourgogne à Paris. Le texte remanié en 1652 porte désormais comme titre Le Jodelet duelliste. Il s’agit d’une comédie. Le valet Jodelet dit à Don Félix, dès la scène I de l’acte I : « Là vos yeux travaillant à faire femmicide ». Le personnage rêve, comme un homme possessif, de brutaliser une femme." https://www.psychologies.com/Planete/Vivre-Ensemble/Articles-et-Dossiers/Feminicide-les-origines-d-un-mot-lourd-de-sens
"Frédéric Chauvaud est remonté dans le temps et les écrits pour découvrir l’origine de ce mot. « Au 19e siècle, féminicide signifiait : Contrainte que peuvent faire peser les femmes sur les hommes », explique l’historien. « Une définition en totale contradiction avec son sens, un siècle plus tard »." https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/vienne/poitiers/d-ou-vient-le-mot-feminicide-reponse-d-un-historien-specialise-de-poitiers-2179165.html
- 1853 - Textes français
Alphonse Toussenel, L'esprit des bêtes - Le monde des oiseaux, ornithologie passionnelle, Vol. 2, Librairie phalanstérienne, 1853 Autre édition http://books.google.fr/books?id=TwGyAAAAIAAJ&redir_esc=y |
1863 - "Le relâchement du lacet féminicide a été, comme jadis lors des paniers, la conséquence du développement extravagant des hanches par la crinoline. Mais il parait que ces pauvres dames n’ont fait que changer de torture" Jules Lecomte, Le monde illustré, volume 1-7, page 99 - 1876 - "Quoi qu’il en soit, le temps des tailles de guêpes est revenu, et nous verrons la belle génération qui sortira de ces corsets féminicides. On ne comprime pas impunément l’appareil organique indispensable à la vie" Bachaumont (pseud.), Les femmes du monde
Parenthèse anglaise - En 1974, Carole Orlock dans "Anthologie des féminicides", feminicide repris en tant que "meurtre de femme en tant que telle" avec une syllabe en moins, "femicide" à partir de 1976 par D. Russell, J. Caputi et Sanford (sociologues), en 1992 avec précision de misogynie -En 2000, l'anthropologue Marcela Lagarde y a intégré l'impunité sociale plus bas en 2000 en espagnol- - Des françaises de même idéologie tentent de reprendre le terme en français de "fémicide", sans succès.1971 - Et à l'extrême, l'agresseur en personne, l'histoire collectionne les féminicides conjugaux - "On se demande ce que peut bien représenter ce monstre, ce féminicide qu’est Barbe-Bleue ? Il tue sa huitième femme, Eveline, après avoir « étranglé » les sept premières." Luc Badesco, La Génération poétique de 1860, volume 1, page 481, Nizet
1998 - "Au contraire le geste homicide, ou plutôt féminicide, doit être accompli sans colère et sans haine." Pierre Brunel, Charles Baudelaire, Les fleurs du mal – "Les fleurs du mal" entre "fleurir" et "défleurir", Payot, 1998
2000 - "Et l’aube chassant la nuit, Shahrâzâd dut interrompre son récit." C’est par ses contes jamais terminés à l’aube que Shéhérazade réussit à se maintenir en vie face au roi Shâhriyâr qui la menace de mort. Celui-ci, trompé par sa première femme qui avait forniqué avec un esclave noir durant son absence, s’est juré d’épouser une vierge chaque soir, de la déflorer et de la tuer au matin. Shéhérazade demande alors à son père, le vizir, de lui laisser épouser le roi. Elle prie ensuite sa sœur (ou son intendante selon différentes versions), Dunyâzâd, de lui demander de raconter une histoire en présence du roi. Shéhérazade, ne terminant jamais ses récits avant le lever du jour, réussit donc, par la ruse, à éviter l’homicide (ou devrait-on dire le « féminicide »…) du roi grâce à la curiosité de ce dernier, désireux de connaître la fin des contes. Au bout de mille et une nuits, il la gracie après qu’elle lui eut donné un fils (ou trois selon les versions).Vincent Demers, Les mille et une nuits, analyse des contes, avril 2000, Québec http://pages.infinit.net/vdemers/nuits.html - 2004 - "Plutôt que misogyne (une femme honnête y est victime d’un homme sans scrupules), l’intrigue est « féminicide », elle travaille à la destruction de la féminité, atteint les femmes dans leurs traits spécifiques, voire leur dénie le droit […]", Durtral, Bulletin de la Société J.-K. Huysmans, n°97, page 42, 2004
2006 - "Le féminicide se constitue d'un ensemble de faits violents misogynes contre les femmes qui impliquent la violation de leurs droits humains, qui portent atteinte à leur sécurité et mettent leur vie en danger. Il culmine sous la forme de la mort violente."
p. 59, Nouvelles questions féministes, Volume 25 -Editions Tierce, 2006 Cerné dans toute son ampleur, à laquelle répond ma définition des féminicides ci-haut exprimée) |
2009 - "...parler du gynocide - comme je l'ai appelé -, ou du féminicide, c'est-à-dire de cette guerre meurtrière faite quotidiennement aux femmes. De même on reconnaît et on pense enfin le crime de l'esclavage... " p. 87, Qui êtes-vous, Antoinette Fouque, Entretien avec Christophe Bourseiller, François Bourin Editeur, 2009
"destruction physique, psychologique, économique, institutionnelle de la femme en tant que telle avec toutes dégradations sexuelles, misogynes et sexistes" (trois soeurs ennemies siamoises, indissociables ne concernant que moitié de l'humanité) plus ou moins extrêmes jusques au meurtre ou assassinat, voire dégradations post mortem, et toujours préjudices personnels et sociaux - En relèvent sans exception tous les féminicides engendrés par l'obligation de se soumettre à l'ordre d'un homme, ou d'hommes (mâles du genre humain), se considérant en sorte de maître" cf. Etym. "frapper, abattre, tuer ; fendre, couper ; tailler"
On voit bien au travers de cette revue du siècle combien ce mot recouvre fidèlement la réalité. Par son détail et sa simplicité, il permet d'éviter le dolorisme et de contrer toutes tactiques et justifications de la société de se garder de répondre aux plaintes fondées.
- MAJ - Journal Officiel du 16 septembre 2014 - Reconnaissance lexicale par Commission Sciences sociales et Droit de l'Académie Française, qui adoube la première phase de notre campagne Pour la reconnaissance en droit des féminicides :) Du chemin reste encore à faire - 2 sens et demi ?
"Féminicide, n. m. - Domaine : Droit-Sciences humaines. - Définition : Homicide d’une femme, d’une jeune fille ou d’une enfant en raison de son sexe. Note : Le féminicide peut désigner un meurtre à caractère individuel ou systématique. Voir aussi : homicide sexiste."
- Littéraire, pendant d'homicide, en face d'androcide, de 1801 (en anglais et 1853 en français) - De nul ou peu d'intérêt politique ou philosophique.
- Plus élaboré anthropologiquement, qui indique plus que l'assassinat, mais aussi de violences en raison de la féminité, soit des attributs féminins -ces deux-là sont notés en JO de 2014-
- L'agresseur est féminicide. Quasi hapax.
- Définissons au plus près
Toute destruction partielle ou totale, physique ou psychologique, d'un individu de sexe féminin, fille ou de femme*, propre à la dégrader, y compris les agressions de type sexuel ; en tout cas, visiblement perpétrée pour motif d'être de sexe féminin.
Parmi les variétés de féminicides exercés du fait du machisme (appropriation, usage et rabaissement du féminin), l'on doit distinguer ce qui par contamination a été rendu confus par un mésusage. Lorsque vous ne pouvez plus allez au-delà, c’est que le terme est abouti, et cela se voit de suite.
- Uxoriféminicides* signifie plus, signifie vrai.
- Mention féminicides conjugaux* - Des temps romains, nous héritions de uxor, épouse, la pièce rapportée, et soror, celle qui appartient au groupe par naissance. Devenu oissor en ancien français. Nous avons échappé à oissoricide ? La terminologie juridique du 18e a retenu uxoricide.
Par le consel de BlanceflorL’a prise li rois a oissor — (Floire et Blancheflor, manuscrit 375 français de la BnF, fol. 254r. b. Circa 1150.) https://fr.wiktionary.org/wiki/oissor#fro
"Ces analyses font ressortir la similitude des finalités entre l’uxoricide et les autres gestes de violence physique, verbale et psychologique exercés par des hommes envers leurs conjointes et leurs enfants.
— (Caroline Bélanger, Bruno Bourrassa & Lise Lachance, La violence dans un contexte d’infidélité, dans Comprendre la famille : actes du 8e symposium québécois de recherche sur la famille, 2006, page 91)”
De plus, les caractéristiques psychologiques des uxoricides sont peu évaluées dans les études. Dutton et Kerry (1999) mentionnent que les uxoricides présentent plus souvent un trouble de la personnalité schizoïde, évitante, dépendante, passive-agressive et moins souvent un trouble de la personnalité antisociale comparativement aux hommes qui ont fait de la violence conjugale.— (Julie Lefebvre, Uxoricide et violence conjugale : comparaison de deux groupes d'hommes à partir de variables situationnelles et psychologiques, thèse de doctorat, Université du Québec à Trois-Rivières, octobre 2006, page 3)" https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/uxoricide
- Faux semblants identitaires - A proscrire - MAJ de fin 2013
"Suffixe qui s'ajoute aux adjectifs pour former des noms abstraits exprimant la qualité de l'adjectif : bon-té, san-té, loyal-té" https://fr.wiktionary.org/wiki/-it%C3%A9
- ETYMOLOGIE -Du latin-
- "cudo", frapper, "caedō", infinitif, "caedere" :- Frapper, battre. caedere virgis : battre à coups de verge. - Abattre, faire tomber. silvas caedere : faire l'abattage des bois, abattre des forêts. - Abattre, tuer. caedere hircum Baccho, Virgile : immoler un bouc à Bacchus.[4]
*feo « enfanter » avec le suffixe -men → voir femur, femina, fetus et fenus. - Femen /neutre (Anatomie) Cuisse, giron - Sens commun de Femen, inis, 4ème s. ap. n. e. Servius Honoratus-cuisse n. f : segment supérieur du membre postérieur des animaux.[5]
- Femina, ae - femme ; Feminal, alis - sexe féminin[6]
- "femininus" (Féminin, ine, adj. En emploi subst. masc. Le féminin. L'ensemble des éléments considérés comme spécifiques ou caractéristiques, de la femme, de la féminité. v Étymol. et Hist. Ca 1165 femenin « qui a le caractère de la femme » (B. DE STE MAURE, Troie, 5515 ds T.-L.); XIVe s. gramm. subst. (ds Thurot, p. 169, ibid.). Emprunté au lat. class. femininus « féminin, de femme », gramm. « du genre féminin ») & "caedere"- Suff. issu du verbe lat. caedere dont il garde les signif. essentielles reprises dans les suff. lat. -cidium, -cida : "frapper, abattre, tuer" ; "fendre, couper" ; "tailler"- Formé alors sur le modèle "Uxuor, lat. épouse - Uxoricide, subst. "Meurtrier de son épouse" Subst. masc. "Meurtre de l'épouse par son mari" (Ac. Compl. 1842, Rob. Suppl. 1970 et Lar. 20e s) - http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv4/showps.exe?p=combi.htm;java=no
- Antonyme
Il y a les féminicides, des plus impalpables aux assassinats parfois dépassés (post mortem), et il y a des agressions et homicides de femmes qui ne sont pas féminicides...
Toute redéfinition idéologique et négation du sexe -de biologie de l'espèce- finirait en créationnisme.
A la racine du problème, toujours une contradiction de fond - Quelle raison serait invoquée pour refuser un fait anthropologique de la spécificité de certains des délits et crimes perpétrés contre le sexe féminin, en particulier un qui suffit à défaire l'empilement de mauvaise foi, qui est l'excision féminicide ?
Les noeuds des contradictions - Ce serait au nom de l'humanisme qu'il serait déclaré que le sexe féminin n'aurait pas son importance et qu'il n'est pas spécifiquement visé ? Ainsi prétendu que le sexisme et la misogynie n'auraient jamais existé, pour certains dire qu'elle serait naturelle, pour d'autres, minimisées et en aucun cas systémiques. Il faudrait savoir. Dans un cas, serait rejetée cette particularité, pour ceux qui s'érigent tout ébouriffés contre l'idée des violences féminicides à éradiquer, et dans le reste du quotidien, celle-ci serait pourtant à l'ordre du jour ?
Il ne serait parait-il pas équitable de prononcer certains mots en lois car ils ne concerneraient pas les deux sexes ? Pourtant, l'on a dérogé à l'égalitatisme prétendu équitable en nommant l'interruption volontaire de grosses.
Pourtant, nous avons un bon indice qui est celui de la proportionnalité des décomptes entre les deux sexes qui reste bavarde. Si le nombre des violences féminicides a diminué décisivement dans les pays munis depuis à peine demi-siècle de législation étoffée d'égalité des sexes, y compris donc de protection spécifiée en lien à la condition féminine, le désastre reste entier là où prdure la plus totale inégalité des sexes.
Ceux qui continuent à nier les féminicides se bornent à nier, bien que certainement sur le déclin l'ancien système anthropologique de l'espèce humaine, patriarcal et masculin, c'est-à-dire de primauté des pères détenant tout pouvoir politique et le partageant avec les axes mâles collatéraux et descendants à l'exclusion des descendantes. Ceux-là qui dominaient en tout par la force virile en gouvernements et en gynécées -Cela concerne également les matrilocalités ou uxorilocalités matrilinéaires, auparavant nommées matriarcat, toutes soumises à la pression finale des frères en avunculat-
Certains politiques et juristes martèlent qu'il ne saurait être question de cette qualification pénale de féminicides car l'on ne fait pas en fonction de motif. Certes, et cependant le Statut de Rome fût bien intégré au Code pénal sans chouiner, alors que pour motif de "gène" -les exterminations du régime nazi hitlérien allemand et ses complices en d'autres contrées commencèrent par les handicapés mentaux, déjà pensés en génétiquement déficients pour la plupart- Il s'agit bien typiquement d'un motif, qui est l'origine, où se nichent lignée, croyances en cultures au sens très large concernant celles décrétées "sous".
- 1947 - L'écocide a l'honneur de la discussion mais pas les féminicides ? Crime contre la nature -
L’environnement vu en personne, comme survivance du cosmothéisme de considérer en organisme vivant Gaïa, figurée en allégorie féminine, Erysichthon l'accusé montré du doigt. Cependant, les petites filles, personnes bien humaines, dont l’exemple le plus évident de féminicide reste tout de même l’excision féminicide, jamais citées ? Le tribunal pénal international ne voit pas le problème ?
"Le concept de crime d'écocide est débattu depuis 1947 au sein de la Commission du droit international pour préparer le Code des crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité2. Dans les années 1970, il a aussi été proposé d'inclure le crime d'écocide dans la Convention sur le génocide de 1948. Mais il a été retiré en 1995 du projet de Code et donc n'a pas été inclus au Statut de Rome. “ https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cocideD'ailleurs, c'est en prenant connaissance de ses articles, que le futur s'est éclairé par cette évidence du besoin urgent d'un statut des féminicides, et pas d'une petite qualification en passant. Après, vous pouvez l'appeler à votre guise, du moment qu'on les combat par le même moyen que les génocides...
- Dommages
"In the International sphere, the term feminicide or femicide is adopted primarily to define “all acts of violence.", même si l'on peut douter malgré le titre à sensation que ce soit nouveauté partout, dont le champ lexical pathologique nie la teneur politique qu'il faudra restituer. http://www.theprisma.co.uk/2011/04/03/feminicide-the-new-pandemic/
A noter en ce décalage, "femicide" repris par certains francophones supporters de Diana Russell, anglophone, propagé dans certains communiqués de défense des droits des mères célibataires. Vous pourrez suivre les définitions successives de "féminicide" (XIXème) puis "femicide" (années 80) enrichies petit à petit. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/08/salon-de-demoiselles.html
"préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée" Nations Unies, adoptée également par OMS, cf. Résolution 1993. http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=A/RES/48/104 - http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs239/fr/index.html
*"Note linguistique : En anglais, on réserve le terme « assassin » au meurtrier qui tue une personnalité célèbre pour un motif public. .... En français, il existe une autre définition : Assassinat : meurtre commis avec préméditation... [1] En anglais on distingue en général entre "murder" (commis avec préméditation) et "homicide" ou "manslaughter" (pas forcement commis avec préméditation). Il existe d'autres termes et d’autres distinctions selon les différents systèmes juridiques.-" http://www.le-mot-juste-en-anglais.com/
- Résistance au terme omniprésent, et déni avec omerta
- ONU - En ses murs depuis 1994
Dans la sphère international, le terme de féminicide ou femicide est adopté pour définir : tous actes de violence...""In the International sphere, the term feminicide or femicide is adopted primarily to define “ all acts of violence ... " UNO http://www.theprisma.co.uk/2011/04/03/feminicide-the-new-pandemic/
M/copies d'écran par "Outil capture" in Windows : Corpus anglais - http://books.google.com/ Corpus français - http://books.google.com/ngrams/graph?content=féminicide&year_start=1801&year_end=2008&corpus=19&smoothing=50&share |
Raisons supposées du décollage laborieux - a) En dépit de la réalité massive des "féminicides" sous toutes formes de destructions partielles et sans territoire privilégié, l'utilisation de ce terme rencontre une résistance unique et mutique de la majeure partie des féministes français qui s'en tiennent obstinément et timidement à la première option restrictive du suffixe "cide", "tuer". Par ex. http://www.egalite-infos.fr/2012/04/03/les-feminicides-conjugaux-en-france/
"Bravooo au "Grand Bébert" qui fait famille et a adopté plein de petits mots : « clasher », « microblog », « viralité », « Low cost », « graffeurs », « bombasse », « kéké »,« hénaurme », « plan cul », « choupinet », « mariage pour tous », et caetera" http://www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/17/1105322/les_bombasses_en_font_des_caisses_dans_le_petit_robert_2014.shtml
"D.3435 féminicide ... L'usage ne l'a toutefois pas institué; "homicide", étant donné la polysémie du mot "homme" en français, couvrant le cas d'un meurtre de femme, meurtre, assassinat également. Les pays d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale que vous citez ont souhaité introduire ce terme dans leur droit pour désigner plus particulièrement les crimes visant les femmes et souvent accompagnés d'actes de barbarie ayant valeur d'anéantissement de la féminité ; certains viols de guerre systématiques dirigés contre les femmes pourraient d'ailleurs aussi recevoir un terme spécifique." "Madame, Quant aux dix droits employant "feminicidio" ou le brésilien et l'italien "femminicidia", vous les devez traduire par homicide !" http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/billes-pour-academie-de-la-francophonie.html
"Il est très difficile de faire entendre et reconnaître qu'il s'agit d'un processus entier - impliquant donc la responsabilité collective et celle des Etats - visant à parachever la subordination organisée des femmes. On reste dans des systèmes juridiques où les Etats ne sont jamais responsables parce que fondés sur la responsabilité individuelle" Sandrine Cnapelinckx Buss, Conseillère juridique
- Somme toute, rien de compliqué, celles qui en sont victimes comprennent à l'instant même
"Du latin violentia « force (du vent), ardeur (du soleil), rigueur (de l’hiver), violence (de caractère), fougue, emportement », dérivé de violens « violent », lui-même de vis « vigueur, force »."
"banalisé dans les sociétés françaises du Moyen-Age (le mariage étant légal à 11 ans et demi pour les filles) ou de la Renaissance, et il l'est toujours dans d'autres cultures, africaines ou gitanes par exemple. (...)"Pour celles qui ne sont pas favorisées par la famille elle-meme par traditions archaïques,
" la grossesse comme prise de risque : Pour l'adolescente, la grossesse est une conduite agressive impulsive dirigée contre son propre corps. C'est un passage à l'acte destiné à se mettre en danger, dans le cadre d'une sexualité non protégée, au même titre que les tentatives de suicide ou les troubles du comportement alimentaire. Ces grossesses ne sont en général pas suivies, elles sont parfois découvertes très tardivement, au moment de l'accouchement." https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00555775/document
Personne n'ignore que la croissance est stoppée net par une grossesse. L'on comprend mieux comment l'espèce humaine généralement constate une taille plus basse des individus adultes femelles que mâles.
Il est facile de voir que cela revient aux termes de l'article 16 qu'une déléguée indienne à l'ONU avait cru poser en bouclier, protecteur des petites filles prépubères (ce qui indique que son pays pratiquait largement ces unions féminicides) - L'impensé féministe encore une fois livrant la jeune fille encore insuffisamment développée aux unions toujours de force pour la plupart dès ses monarchies...
En 2011, on peut donc dire que, dès ménarche, les parents décident et la loi en général prennent en fourchette 11 à 14 ans. Cela correspond à la puberté féminine (pubescence étant étymologiquement apparition du poil pubien corrélé aux premières règles comme l'on s'en rappelle toutes mais pas toujours de la date anniversaire exacte).
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Élise de La Rochebrochard, Les âges à la puberté des filles et des garçons en France. Mesures à partir d'une enquête sur la sexualité des adolescents. In: Population, 54ᵉ année, n°6, 1999. pp. 933-962 https://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_1999_num_54_6_7061 |
Allons nous voir des mariages d'adolescence homosexuelle à la puberté qui recouraient à la suite à des inséminations de procréation assistées sur eux-mêmes ou près d'agences internationales de proxénétisme utérin financée par de riches familles ? Et, parmi eux des transadolescents* puisque pour certaines, ils auront été privés de leurs organes génitaux ?
Il est curieux qu'encore une fois des hommes passent pour tous, alors que mince partie des homosexuels se reconnaissent demandeurs d'épousailles. http://www.assemblee-nationale.tv/chaines.html?dossier=Commissions
- Hormis spécificité & impunité, autres raisons toutes simples d'employer "féminicide"
"Pour Tom Meagher, le terme même de violences faites aux femmes renvoie à un concept abstrait qui s’inscrit dans l’ordre des choses, dans la nature. Personne ne dit « les violences des hommes faites aux femmes » "
- En outre, toutes masquent les féminicides aggravés sur petites filles
- SITES INTERNETS SEXXISTES et manipulation de l'information féministe -
- Misogynie en terres anglophones - Proxénie en question

"ONU Femmes appelle les Etats membres et les parties intéressées à prendre des mesures urgentes contre le féminicide" Posted on juin 26 2012 Id. note du rapport associé en AG - "101. At the federal level, Mexico passed the General Law on Women‘s Access to a LifeFree of Violence in 2007. Although this law does not recognize femicide as a crime, it has included ― femicidal violence (violencia feminicida) as a type of violence." http://www.unwomen.org/fr/2012/06/un-women-calls-on-member-states-and-stakeholders-to-take-urgent-action-against-femicide/
- L'Union Européenne garde l'oeil sur les féminicides depuis plus longtemps mais sans vraiment en prendre la mesure - Que craint-elle ? Des représailles ? De qui ?
"Droits de la femme/Egalité chances-11-10-2007-13:11"...Féminicides : une problématique globale - Suivant la définition donnée par le rapport, un féminicide "est un acte ou un comportement lié à la condition féminine qui cause la mort, des torts ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychiques à la femme, aussi bien dans sa vie publique que dans sa vie privée" Communiqué du Parlement Européen se référant à son rapport & définition, adopté
"... augmentant de 217 % entre 1980 et 2010, .. Le féminicide, fruit de la réaction machiste contre l'émancipation féminine, compte entre 1980 et 2010 environ 91 000 femmes assassinées." http://mingaudeaco.blogspot.fr/2012/07/o-pais-mulher-do-imaginario-machista.html?spref=fb ;http://mingaudeaco.blogspot.fr/2012/07/estudo-revela-panorama-do-feminicidio.html
- Les lemmes des "féminicides"
"Le sexiste, le phallocrate, je ne le rejoins pas ; je l'explique...", p. 98
"Se prolonger par des fils est le premier des plus anciens rêves mäles ; il y a aussi le besoin de régner sur ce qui est jeune et faible et dépend de vous, redoublement de la satisfaction que le phallocrate tire...", p. 192
"... on aboutit à un gouvernement pseudo-socialiste, dominée par une bureaucratie totalitaire et phallocrate..." Françoise d' Eaubonne, Le féminisme ou la mort, Femmes en Mouvement, Paris 1974 http://books.google.fr/books/about/Le_f%C3%A9minisme_ou_la_mort.html?id=ZfQoAAAAYAAJ&redir_esc=y
Cependant, bien que le méfait sorcier soit terriblement présent sur les autres continents, l'Europe en a oublié les conséquences de superstitions que combattit les lois de la Révolution. Ce n'est pas le tout de faire passer les sorciers pour vertueux, il faut aller regarder de plus près ce qu'il en est..."Je veux souligner comment ce qu'on a appelé la chasse aux sorcières, qui a duré deux siècles, les siècles de Renaissance et d'âge classique, et non de Moyen Age comme le croit le public,...". http://joellepalmieri.wordpress.com/2012/12/21/francoise-deaubonne-la-rebelle/
- INCESTE sur MINEURES - Féminicides aggravés & androcides assimilés
"la Cour de Cassation a estimé que la contrainte pouvait être déduite de l’âge de l’enfant. Décision, désormais inscrite dans la loi (n°2010-121 du 8 février 2010 ) – l’article 222-22-1 du code pénal dispose ". La contrainte prévue par le premier alinéa de l’article 222-22 peut être physique ou morale. La contrainte morale peut résulter de la différence d’âge existant entre une victime mineure et l’auteur des faits et de l’autorité de droit ou de fait que celui-ci exerce sur cette victime"." http://leplus.nouvelobs.com/contribution/955275-.html
Il n'appartient pas qu'à la sphère privée, au huis clos familial. Si à l'intérieur, ces féminicides sont incestueux à l'extérieur, l'on pourrait les appeler incestuels car, en dépit de leur immaturité sexuelle, les féminicides restent exercées au premier degré sur les petites filles non nubiles, alors restant désolidarisées des femmes,bien que traitées en adultes. A noter que l'inceste reste d'acception beaucoup plus large que ce le sens commun actuel qui voudrait le restreindre aux enfants- Nombre de mariages entre cousins sont enregistrés n'étant ni forcés, ni illégaux, pourtant il s'agit là d'inceste au sens strict- http://www.cnrtl.fr/definition/inceste
- Tolérance de l'inceste féminicide ? Qui rappelle la thèse des deux situations, l'amour pour les enfants ou affection (philia), distinguant pédophilie sadique (fondée sur le sexe) et pédophilie affective (sur l'amour, non pathologique lorsque l'enfant ne résiste pas selon John Money et autres sexologues
"homme accusé de viol aggravé sur ses filles, qui assurent qu'elles consentaient à ces rapports sexuels. L'une d'elles vit aujourd'hui en concubinage avec son père, dont elle a eu un enfant." "jeunes filles étaient âgées de plus de 15 ans lorsque les rapports sexuels ont débuté, ce qui aurait dû aboutir à un délit de corruption de mineur, jugé en correctionnelle.". Ne peut-on voir une reprise en force de l'emprise patriarcale, sous prétexte d'écarter la morale de l'amour, dans cette affaire paraissant symptomatique ? http://www.lepoint.fr/societe/un-pere-condamne-a-deux-ans-de-prison-ferme-pour-un-inceste-consenti-16-11-2012-1530122_23.php
"[Le suff. sert à former des composés adj. ou subst. désignant des agents qui portent atteinte par une action destructive violente à la vie des organismes vivants (vie humaine, animale, végétale, cellulaire).]"
Comme vu plus haut, le suffixe "cide" en tant que "tailler, couper" entre dans la formation du terme d'"excision" et désigne mon expression "féminicide excisionnel pédocriminel" en un ensemble qui assume toutes les facettes de cette torture aggravée exercée principalement sur les fillettes, ainsi que sur de jeunes accouchées.
- Proxémie -Point de salut, point d'académie, pour qui n'est peuple ou homme et sa tribu... ?
- 1944 - Génocide, Raphael Lemkin, droit américain - gr. genos, "naissance", "genre", "espèce". "Axis Rule, Occupied Europe, 1944 (in chapitre IX « Génocide », définition des crimes nazis à l’encontre des peuples juif, slaves et tzigane durant la Seconde Guerre mondiale). http://www.universalis.fr/encyclopedie/genocide/2-approche-ideologique/
"Selon la Halakha, la judéité se transmet par la mère, sans tenir compte de la « nationalité » du père (mais en tenant compte de son statut, s'il est Juif)." http://fr.wikipedia.org/wiki/Qui_est_juif_%3F
- "Ethnocide" "de la fin des années soixante" a droit à tous les honneurs- Sous la plume de Robert JAULIN - "… définir la notion d'ethnocide. Si le génocide définit l'extermination physique d'un groupe humain, l'ethnocide en décrit son extermination culturelle. Et cette extermination culturelle est souvent le fait d'une seule civilisation qui extermine toutes les autres... " cf. http://www.universalis.fr/encyclopedie/ethnocide/Ce fût le cas de nombre de peuples guerriers colonisateurs, envahisseurs, avec politique de la table rase par l'androcide et les femmes assimilées avec leurs enfants. Ce ne sera que dans le cas où tous les membres de ce peuple dans l'intention d'être exterminés jusqu'à la dernière que l'ethnocide sera génocide ? Dès lors que les femmes sont épargnés, même les féminicides coercitifs et punitifs continués, que l'on ne pourrait que souligner cette évènement par le terme de massacres ? Ethnos n'est pas synonyme de genos, puisque le genos est la ligne patrilinéaire, alors que l'ethnos, le peuple sous la direction d'un prêtre dirigeant l'ethnarque ? |
L'on dirait une flamme que même l'eau ne peut éteindre... Manifestante indienne bravant le canon à eau
"A female protester shouts as she is hit with an Indian police water cannon during a violent demonstration near the India Gate against a gang rape and brutal beating of a 23-year-old student on a bus last week, in New Delhi, on December 23, 2012. The attack last Sunday sparked days of protests across the country. (AP Photo/Kevin Frayer)" http://www.theatlantic.com/infocus/2012/12/violent-protests-in-india-over-rape-case/100429/
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- Autres langues -
"In 1848, in Wharton's Law Lexicon, suggesting that it had become a prosecutable offense. Another term used is feminicide."
http://archive.org/stream/lawlexiconordic00whargoog#page/n264/mode/2up
- Réémergeant chez Carol Orlock (Anthologie des féminicides, 1974), meurtres misogynes en 1975/1976, Jane Caputi et Diana Russell, en assassinats de femmes par des hommes parce qu'elles sont des femmes, & Victoria Sanford. En 1992, édite avec Jill Radford une anthologie à ce sujet "Femicide: The Politics of Woman Killing" où introduit la misogynie en définition sociologico juridique. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2008/05/arch-femicide-politicizing-killing-of.html
cf. Terrorizing Women..._ Rosa Linda Fregoso_ Cynthia L. Bejarano p XXI |
"Etnóloga y doctora en Antropología. Profesora de los postgrados de Sociología y de Antropología de la Universidad Nacional Autónoma de México, así como del Diplomado en Estudios Feministas. Presidenta de la Red Por la Vida y la Libertad de las Mujeres. Presidenta de la Comisión Especial de Feminicidio de la Cámara de Diputados de México de la LIX Legislatura. Diputada promotora de la Ley General de Acceso de las Mujeres a Una Vida Libre de Violencia."- "Desde el movimiento de mujeres, es un término que está buscando un lugar en el discurso criminalístico; a su vez, pretende visualizar una situación de violencia sistemática y silenciada durante muchos siglos por la indiferencia y tolerancia social." Flora Tristán, La violencia Contra la mujer: Feminicidio en Perú, 2005 p. 14 http://es.wikipedia.org/wiki/Violencia_contra_la_mujer#cite_ref-41
"tous meurtres de femmes" ("all killings of women, regardless of motive or perpetrator status". ....meurtre d’une femme, lorsque le mobile est le fait que cette personne est de sexe féminin[1]. Dans plusieurs pays d’Amérique latine, le féminicide est la circonstance aggravante du meurtre, lorsqu'il est commis sur une femme par son mari ou son ancien compagnon. Les pays dont le code pénal mentionne le féminicide sont le Chili, le Costa Rica, la Colombie, Salvador, le Guatemala, le Mexique et le Pérou"[2]. Les très nombreux meurtres de femmes à Ciudad Juarez, au Mexique, sont qualifiés de féminicide[3]. Voir aussi le tag féminicide sur le site du Comité pour les droits humains en Amérique latine. Notes ↑ Définition du fémicide sur la page du programme pour les droits de l’Homme au Guatemala des États-Unis [archive], ↑ AFP, « Le Pérou instaure le crime de féminicide [archive] », Le Monde, publié le 22 novembre 2011 ↑Aline Chambras, « "Féminicide" au Chili » [archive], Le Monde diplomatique, mars 2009" http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minicide
- En italien -
"Tratto dal RAPPORTO OMBRA - Elaborato dalla piattaforma italiana "Lavori in Corsa: 30 anni CEDAW" in merito allo stato di attuazione da parte dell'Italia della Convenzione ONU per l'Eliminazione di Ogni Forma di Discriminazione nei Confronti della Donna (CEDAW) RACCOMANDAZIONE GENERALE 19 - FEMMICIDIO IN ITALIA - F.19.1 DEFINIZIONE DI FEMMICIDIO E FEMMINICIDIO Sempre più sociologhe, criminologhe e antropologhe, stanno adottando il neologismo "femminicidio" (feminicide) come categoria di analisi per indicare ogni forma di discriminazione e di violenza (sia fisica, psicologica, economica, culturale, politica, normativa, istituzionale)" - "Il femminicidio..... E' una categoria di analisi socio-criminologica delle discriminazioni e violenze nei confronti delle donne per la loro appartenenza al genere femminile (per approfondire vedi il mio libro: "Femminicidio. Dalla denuncia sociale al riconoscimento giuridico internazionale", Franco Angeli, 2009" http://femminicidio.blogspot.fr/2012/01/bologna-si-parla-di-femminicidio.html
2012, Milan, Chaussures de femmes de couleur rouge de protestation contre tous les types de féminicideshttp://www.tmnews.it/rss/ultimora/20130810_172806_D7D854F9.html
MAULE/Fotogramma/ROPI-REA
8 août 2013
http://www.repubblica.it/politica/2013/08/08/news/femminicidio_approvato_il_decreto_legge_stretta_contro_la_violenza_sulle_donne-64478324/
- En portugais / brésilien - "Femicídio e feminicídio", par ex. http://lfg.jusbrasil.com.br/noticias/92662/que-se-entende-por-femicidio
- Langues slaves
- Cause toujours - La cause du crime de féminicide ne relève pas "proprement" et spécifiquement de raison unique de l'organe du sexe, s'accompagne ou pas de violence sexuelle plus ou moins grande, et repose sur le verrou de "principe de la déségalité" des femmes qui perdure.
"La loi du 17 janvier 2002 de modernisation sociale a toutefois modifié cette définition pour élargir le champ de l'incrimination en supprimant toutes les précisions relatives aux actes par lesquels le harcèlement peut être constitué ainsi qu'à la circonstance relative à l'abus d'autorité." http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2012/2012-240-qpc/communique-de-presse.105619.html
- La typologie des féminicides fort avancée se révèle très écrite, en un mot, "archicomplète"
« Il est recommandé que la définition du génocide s'élargisse et inclue les groupes sexuels comme les femmes, les hommes ou les homosexuels[2]."
"Est-ce seulement un fait divers criminel, un crime contre l’humanité de ces jeunes femmes ou bien un crime contre l’humanité, un féminicide qui nous concerne toutes et tous ?" http://blogs.mediapart.fr/blog/muriel-salmona/080513/les-trois-jeunes-femmes-de-cleveland-sequestrees-torturees-et-violees-pendant-10-ans-par-trois-h
- Souligné à nouveau, que la cohorte des féminicides permet et favorise les violences pédocriminelles féminicides & androcides en l'absence de tout masculicide
- "frapper, abattre, tuer ; fendre, couper ; tailler"- relève sans exception tous les féminicides de "destruction physique, psychologique, économique, institutionnelle de la femme en tant que telle" (voir Me Giovanna Marsico, 18 juin 2012) avec toutes dégradations sexuelles, misogynes et sexistes (soeurs ennemies siamoises, indissociables ne concernant que moitié de l'humanité) plus ou moins extrêmes jusques au meurtre ou assassinat, voire dégradations post mortem, et toujours préjudices personnels et sociaux, à voir toutes les raisons, ci-dessus, évoquées et, compte tenu de toutes les données de cabinet et de terrain.
- Post-face - Sans les mots, pas de politique d'amélioration possible au fond
- Statut de Paris ? Je tiens à disposition tout document et typologie précise en cet ethnoblog à cet effet ou similaire et que notre Code pénal l'enregistre sans détours :
"Le PrepCom eut deux réunions en 1996, trois en 1997 et une dernière en 1998 où un projet de Statut fut présenté. Adoption. Le Statut de la CPI fut signé à Rome le 17 juillet 1998 par 120 États." https://fr.wikipedia.org/wiki/Statut_de_Rome
- Ajout de 2018 - L'on a pu remarquer que le machisme, le masculinisme, le néo masculinisme ou toute autre variation pour défendre la condition masculine suprémaciste qui se plaint que la virilité serait opprimée par le sexe féminin et le féminisme pinaille sur le terme féminicide, de quelque facture soit-il, basique de tout meurtre féminin, ou autres significations plus politiques comme le féminicide excisionnel qui n'est pas un assassinat qui ôte la vie d'une fillette mais l'ampute. Pour faciliter la distinction avec ce qui n'est pas mortel mais justement peut-être pire, nous tentons de dire un synonyme source de moins de confusion pour ce qui n'est pas mortel, katogynie* ; ainsi, par exemple, la katogynie* excisionnelle dans le cas où la fillette succombe ou la jeune femme, sinon restant féminicide excisionnel.
- Ajout 2019
"« On m’aurait surprise et même irritée, à trente ans, si on m’avait dit que je m’occuperais des problèmes féminins et que mon public le plus sérieux, ce serait des femmes. Je ne le regrette pas. Divisées, déchirées, désavantagées, pour elles plus que pour les hommes il existe des enjeux, des victoires, des défaites. Elles m’intéressent ; et j’aime mieux, à travers elles, avoir sur le monde une prise limitée, mais solide, que de flotter dans l’universel » (F.C., I, p. 268)" Dinah Ribard, « Simone de Beauvoir est-elle un philosophe français ? », Les Dossiers du Grihl, Les dossiers de Dinah Ribard, 9 avril 2014 https://dossiersgrihl.revues.org/6119
[Illus. 1] Sandro Botticelli , Venus and Mars National Gallery, UK
https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9nus_et_Mars#/media/Fichier:Venus_and_Mars_National_Gallery.jpg
- [Ill. 2]"Pas de qualification, pas de statistiques... Pas de sujet, pas d'objet, pas de raison. Pas de budgets ! Logique, n'est-ce pas ?" (*budget, de bougette -archaïsme-, escarcelle, petite bourse.) - Mème que nous avons créé à partir du site Birds
- Fondamentaux de cet ethnoblog :

REMARQUABLE TRAVAIL, GRANDE CLARETE? PUISSANCE DES PRECISIONS. : A LIRE ET A DIFFUSER
RépondreSupprimerMerci de votre examen attentif et d'avoir pris la peine de me livrer votre avis sur mon travail.
Supprimerje n'ai lu que superficiellement et comprends déjà beaucoup mieux la problématique.
RépondreSupprimerJe m'énervais sur des étymologies que je jugeais erronées par distorsion militante (des articles sur actions de femens en France ces derniers jours m'ont fait me plonger - un peu - dans le sujet) mais je me rends compte que les "subtilités" (sic) sémantiques nécessaires à la compréhension du problème sont totalement absentes de la sphère publique qui relate ces évènements et des politicien(ne)s (Schiappa) qui s'en emparent. Je ne suis d'ailleurs pas certains qu'elles les maitrisent.
J'essaierai d'avoir un "examen attentif" du reste de votre comm. si mon cerveau de mâle français quinqua épuisé par d'autres abus de type violations des droits fondamentaux (y compris par des femmes)le permet.
Notamment pour répondre à ces questions :
- un conjoint tue-t-il sa conjointe en tant que femme ou en tant que conjoint (infidèle, insoumis, réfractaire, sur le départ etc.), d'un autre sexe parce que dans le cadre d'une relation hétéronormée ? (en opposition à l'excision, par exemple, ou l'atteinte est portée à une spécificité féminine indubitable).
- Y-a-t-il une part de ces féminicides dénoncés par les femens(60 en France depuis début 2019) qui sont l'aboutissement disproportionné propre au masculin (cf http://homofabulus.com/quel-sexe-tue-le-plus-et-pourquoi-agression-homicide-et-evolution/) d'une violence(triangulaire, psychologique) originaire du conjoint féminin ?
j'arrête là parce que les questions me viennent au fur et à mesure que j'écris et ça risque de devenir long !!
salutations.
@Arnaud Ragon - D'abord, toutes excuses de n'avoir pas repéré votre message de l'été dernier - Cela me fait bien plaisir que votre lecture, même superficiellement, vous permit d'appréhender "déjà beaucoup mieux la problématique" -
Supprimer(Pas de panique, 'ai toute confiance dans les cerveaux masculins noirs comme blancs cinquantenaires, toutefois épuisés par les accrocs commis par de mauvaises couturières, j'ai bien noté :) Je transmets à Singer)
Réponses au rayon des uxoricides féminicides qui ne sont qu'une parcelle infime du processus et dont je trouve très dangereux de ne parler que de cela, et d'amputer la définition des féminicides de tous ces sens (cela a été une décision politique de leur part, en tout cas OLF qui n'a pas tenu compte de la consultation qu'elle avait prise près de mes bons offices
- Ne jamais oublier que féminicide a deux sens au moins, y compris dans le cas des conjuguicides, le simple, celui de tuer une femme parcequ'elle est une femme donc sa féminité, et la couche supplémentaire en deux, du fait du processus des stéréotypes sexistes (katogynie), de ce qu'elle est englobée dans l'infériorité attribuée de longue date. Et l'on peut plus facilement taper sur son inférieure, juste une règle dans la domination que tout dresseur mal formé applique.
Nous sommes toutes à dénoncer ces assassinats "disproportionnés propres au masculin" dans le cadre douillet de la famille (jusqu'à peu en France patriarcale) - Il est évident que lorsque des individus ont été éduqués de tous côtés (par la société, leur père mère et curés divers et variés) à exercer un pouvoir disproportionné au son d'une idéologie viriliste, l'on comprend que ceux qui en viennent (pas tous, loin de là, ce peut donc être corrigé, 120 féminicides bon an mal qui frappent, torturent et finissent par assassiner "leur chérie", au sens où, implicitement et parfois explicitement, elle reste cette inférieure lui appartenant.
N'hésitez pas à poser d'autres questions. Je ne crains pas les longueurs. Restant à votre disposition. Christine Gamita