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27/04/17

Slaves

Pour bien faire la salade, il faut être quatre : un avare pour y mettre le vinaigre, un prodigue pour l'huile, pour le sel, un sage et pour la remuer un fou !* 

¡Féminicides! http://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/11/feminicides-definis.html 
& Groupe 2011 Pour la reconnaissance des féminicides en droit 

Isaac & Rosa, Esclaves enfants originaires de la Nouvelle Orléans, 1863
(campagne abolitionniste américaine)
https://www.loc.gov/item/2010647842/

Tant que les principes de leur intégrité (tout indissociable) et de leur indisponibilité (exclus de tout héritage, du patrimoine ou du matrimoine), soit d'entière sûreté, n'auront pas été appliqués sans compromis, les corps étrangers sont possédés tels des biens meubles. La liberté de soi prônée par l'habeas corpus et les Droits universels de l'homme et du Citoÿen ont terriblement de mal à être unanimement appliqués.

1863 - Enfants blancs, métis ou noirs esclaves de naissance 

Nous commencerons par ces gosses slaves américains dont la lignée généralement fruit de viol d'une noire ou d'une blanche, oeuvres d'esclavagiste usant de son esclave noire, d'esclave noir et une serve ou une esclave blanche (généralement originaire d'Irlande), de révoltes d'esclaves, d'e marrons et émancipés abusant de blanches isolées, etc. 

Le portrait en pied, ci-dessus, et la série dont elle fait partie montrent tout l'impensé du métissage qui écrase encore la société américaine et, en particulier, la "gauche régressive" qui emploie toujours le terme de "race" comme si Louis Agassiz tenait encore le haut du pavé, en dépit que tout le monde sait pourtant que la couleur de la peau n'a jamais fait une race, ni un peuple, ou une ethnie, et que toutes ces petites filles métisses aussi blanche qu'une Britannique, une Ecossaise, une Irlandaise, ou une Hollandaise le démontrent.
"Enfin, les abolitionnistes photographiant les "enfants esclaves blancs" utilisaient le nouveau et indéniablement « scientifique » médium de la photographie pour combattre les croyances du principal scientifique de l'époque - Louis Agassiz - célèbre naturaliste de Harvard. Il a affirmé et essayé très dur de prouver «scientifiquement» que la race noire était une espèce biologique inférieure et distincte. Selon Kathleen Collins dans "Portraits of Slave Children » dans "History of Photography", juillet-septembre 1985 , "L'anthropologue Stephen Jay Gould a récemment reconstruit la vie et la pensée d'Agassiz à partir de ses lettres non expurgées dans la collection de l'Université de Harvard. Gould a conclu que derrière les théories de création distinctes d'Agassiz se trouvait une première réaction viscérale au contact avec les Noirs, ce qui lui a laissé une profonde révulsion contre la notion de métissage." http://arollingcrone.blogspot.com/2012/03/shocking-story-behind-white-slave.html
En zone de colonialisme esclavagiste français, il semblerait que les enfants métis, dits alors mulâtres, sont automatiquement libérés, 
"Très tôt, la société coloniale adopte des mesures particulières pour les enfants "mulâtres". "Déclarés libres pour punir le péché de leurs pères", écrit Dutertre, ils sont pris en charge par le maître jusqu’à l’âge de 12 ans et instruits avec les enfants blancs. Adultes, ils travaillent pour leur compte. Ainsi, les métis connaissent l’exception d’une instruction, d’une formation… et souvent de la liberté, constituant par là une catégorie sociale nouvelle. Leur affranchissement sera plus difficile au XVIIIe siècle, à mesure que la proportion des gens de couleur libres grandira"
En 1685, de l'affranchissement des enfants mulâtres et de leur mère,
"Les hommes libres qui auront un ou plusieurs enfants de leur concubinage avec leurs esclaves, ensemble les maîtres qui l’auront souffert, seront chacun condamnés à une amende de deux mille livres de sucre ; et s’ils sont les maîtres de l’esclave de laquelle ils auront eu lesdits enfants, voulons qu’outre l’amende, ils soient privés de l’esclave et des enfants, et qu’elle et eux soient confisqués au profit de l’hôpital, sans jamais pouvoir être affranchis. N’entendons toutefois le présent article avoir lieu, lorsque l’homme qui n’était point marié à une autre personne durant son concubinage avec son esclave épousera dans les formes observées par l’église ladite esclave, qui sera affranchie par ce moyen, et les esclaves rendus libres et légitimes. (art. 9)" Laurence Verrand, Premiers esclaves aux Petites Antilles d’après les chroniques et récits de voyages français (XVIIe siècle) In : L'esclave et les plantations : de l'établissement de la servitude à son abolition. Hommage à Pierre Pluchon, Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2009 https://books.openedition.org/pur/97652?lang=fr
  • Esclaves slaves 
Alexandra Lisowska, la Ruthène, sultane Hürrem, Roxelane,15 avril 1558[Illus. 1]
"Elle aurait été capturée par des Tatars lors d'un de leurs raids et est emmenée comme esclave, probablement d'abord à Kaffa, en Crimée, puis à Constantinople.[1]
-Exonymique- L'on ne possède que les portraits de reines... Contemporains ou antiques esclaves, l'on imagine bien que celles de basse et petite conditions, qui le sont restées, laissèrent de faibles traces, et peu d'encadrés charmeurs... Ne restent que quelques unes des célébrités malgré elles, de leur captivité chez des puissants. Les esclaves condamnées, selon la famille qui les achetait et les circonstances de leur achat, à intriguer toujours plus en harem ou famille, pour se protéger ainsi que leurs enfants... Une sur des centaines de milliers parvenait à des destinées dépeintes avec romantisme mais qui n'enlèvent rien aux déchirures du rapt. Que de nids de poule en vue dans le champ colonial...

Anonyme - Lorsque le nom que les autres vous ont donné vous charge, comme une mule d'une lourde histoire, et la fait oublier tout en la chantonnant... la traite sans nom dissimulée en traite orientale... Non dite, logique d'être peu étudiée, alors que "traite négrière" détaillée, les longues années précédentes par contre deviennent "détail" oublié. Tout comme l'antique, le marché intérieur noir d'esclavage moderne, puisque contemporain, n'est pas documenté (voir aussi SAF Petites bonnes...)
"la traite orientale dont la traite dite arabe est la composante principale, la traite occidentale et la traite intra-africaine (...) La traite orientale ne se limitait pas aux populations noires." [id. 1]

Gommer l'histoire, les mots, pour effacer l'opprobre, nier les captivités a permis d'oublier les esclavages successifs de beaucoup d'ethnies les unes sur les autres. Ainsi le Slave souvent niera l'étymologie infâmante pour l'inverser en Slava, gloire.

Réclamer réparation donne corps plus profondément à l'opprobre et les Slaves asservis ne s'y résolvent pas. Serait-il concevable que de réclamer réparation aux Vikings, en descendante probable de de slaves et provençaux razziés puis troqués ou vendus pour devenir esclaves et femmes de harems africains et asiatiques par les pirates ottomans aux grands seigneurs d'empires africains maîtres des marchés à l'encan, plaques tournantes, et caravanes de la traite humaine, comme le célèbre Kango Mussa ?

Un des moyens de se fournir en esclave, la guerre - Plus direct, plus simple que de commercer, ou se prolongeant mutuellement. Souvent, la traite tend à s'y est substituer ? Les peuples faisant les deux à la fois, Quai des Esclavons de commerce de butins de guerre (Slaves, "glorieux", selon autre étymologie, progressivement devenu Esclaves) que l'on castre pour éviter de polluer sa lignée de Byzance à Verdun, et pour les femmes que l'on féconde pour éteindre celle du peuple méprisé, conformément aux vieilles croyances de primauté de la vitalité virile...
"(...) premières victimes de cette calamité furent les Slaves, que les Vénitiens et les Marseillais allaient razzier en Europe centrale et orientale, pour les vendre aux notables du monde arabo-musulman. Cela devait durer toute l’époque carolingienne au Xème siècle sous les monarques saxons Henri l’oiseleur et Otton Ier. Comme on sait, il fallut l’émergence d’États puissants en Europe de l’Ouest et l’arrêt de l’expansion arabe aux Pyrénées pour que cela cesse. Et c’est pour combler ce déficit en eunuques et esclaves blancs, que les Arabo-musulmans allaient massivement se tourner vers les peuples négro-africains"[ibid. 1]
Les crimes contre l'humanité sont jugés sur le fait, Nuremberg s'en chargea incomplètement quant aux derniers Germains.

En tout cas, personne n'ira parmi les Slaves chercher réparation du racisme et de l'esclavage car les ancêtres ne sont plus jugeables selon le droit.

Le droit moderne de l'humanisme a pour principe la non rétroactivité.
  • On pourrait l'appeler "traite transeurasienne"* ?
Nul musée jamais ne fût organisé au sujet des Slaves. Des fondations apparaissent bien concernant des camps de concentration, dit Goulag. Quand l'on n'est pas au sortir de guerre génocidaire, il parait politiquement contre indiqué de payer des réparations aux membres, imaginez si les Slaves réclamaient... Immémorial - Slaves et Slavesses*, du peuple des Esclavons considéré en sous-race, servira d'exonyme et de nom de la pratique mondiale d'esclavage qui se verra abolie pour l'humanité à la Révolution française motrice par universalisme. 

Certains minimisent la traite orientale, les enfants d'esclaves n'y auraient pas été esclaves de droit, du fait de mère, mais libre de fait de père (loi de Virginie de droit romain, ou charia à l'inverse), et que le premier traité de 652 n'étant que de tribut guerrier. D'autres, diminuent la très ancienne traite slave d'avoir parfois été de tractations entre christianisme et islamisme contre le paganisme... Les différences typologiques n'empêchent pas que l'on en reconnaissent celles oubliées.
  • VIIe-XVIIe - Points anecdotiques de faits historiquement relevés d'engagisme et d'esclavagisme, et le versant de la coolitude (coolie, déplacement de population d'Asie) vers l'Afrique orientale et australe.[1a]
Quand les temps se confondent, quand le serf devient esclave, tous  degrés de principe différents pour minimiser traite irlandaise et slave ?

- Déportation pénale, ou bannissement (possédé le temps de la peine),
- Indenture ou engagisme (possédé le temps du contrat),
- Esclavage de possession (libéré par affranchissement),
bien mobilier (payé) ou butin de guerre (non payés)
  •   652 - Premier contrat de remise du tribut d'esclaves nubiens aux Arabes
  • 1441 - Traite atlantique vers la péninsule ibérique
  • 1475 - Les Portugais tractent avec les  Ijos et les Itsekiris, esclaves et condamnés
  • 1619 - En, Virginie, Jamestone, tabac et "indenturés", noirs africains[1b]
  • 1630 -  "Indentured servants", Irlandais de la Barbade
  • 1653 - Traite irlandaise, James I, James II[1c]
  • 1655 - Possesseur d'esclave noir, d'Angola "engagé" en 1621, reconnu par jugement[1d]
  • 1672 - Compagnies royales et traite transatlantique[1e]
  • 1681 - Loi d'interdiction "d'accoupler les esclaves irlandais et les esclaves africains"
De l'anglais "slave", en français se traduit par "esclave". "Slavery", de slavus, venu de sclavus en latin, et sklavoi en grec,  qui supplanta le terme servus, l'homme possédé, la possession figurée par la main d'un maître, dont la main levée l'émancipe.[2]

Vous avez peut-être déjà lu les calepins de ce blog évoquant les femmes proscrites par alias, les femmes politiques féministes, les femmes remarquables en sciences disparues des radars.[3]

Galerie anonyme des esclaves slaves sans figure, sans visage, sans droit, sans âge, pour une reine, cette foule innombrable d'esclaves. Qui se sont adaptées comme elles le purent, sans plus de choix. Toutes ne furent ni épouses, ni concubines, ni favorites, majeure partie restant souillons et souffre douleurs du maître et alentours, comme on le voit largement lorsque l'on va se promener dans les arrière cours de l'esclavage domestique contemporain vivace, africain notamment auquel je fus confrontée en Afrique orientale dans les années 90.[3]


Les freins,
  • VIIe - Bathilde - Une première interdiction de l'esclavage par la Reine Franque au VIIe, amorçant un départ d'abolitionnisme et le rachat systématique des sujets raptés
"Bathilde a pris en main les affaires du royaume et, lorsqu'elle devient veuve, l'an 656, son fils aîné n'ayant que cinq ans, c'est elle qui gouverne. La tradition lui attribue une décision capitale dans l'histoire des moeurs : elle interdit les marchés d'esclaves, ce qui revient à prohiber l'esclavage sur ses terres. (...) Elle promulgua l'interdiction de vendre les chrétiens comme esclaves et fit procéder à des rachats massifs de ceux qui l'étaient." p. 204-205, Régine PernoudLes saints au Moyen Age, la sainteté d'hier est-elle pour aujourd'hui ? Plon, 1984
1315 - Louis le Hutin par édit interdit l'esclavage à nouveau, au nom du "droit naturel". Est-ce cela qui fera disparaître l'eunuchisme de Verdun ?
"« selon le droit de nature, chacun doit naître franc » 
« par tout notre royaume les serviteurs seront amenés à franchise ». « nul n'est esclave en France » -« le sol de la France affranchit l'esclave qui le touche » (...)  L'édit est consacré en 1571 lorsqu'un tribunal de Bordeaux affranchit des esclaves Noirs au motif que la France « mère des libertés » ne tolère pas la pratique esclavagiste sur son sol"[4]

Les Rüs 

 "L'esclavage était une activité importante parmi les raids et les groupes marchands opérant à travers le monde médiéval au début de l'ère viking (vers 750-1050 EC). Les sources historiques fournissent des descriptions explicites de raids généralisés et de prises d'esclaves par des raiders vikings, ainsi qu'un commerce important de peuples captifs." Ben Raffield, Les marchés aux esclaves du monde scandinave médiéval : perspectives comparées d'une archéologie invisible / The slave markets of the Viking world: comparative perspectives on an ‘invisible archaeology, p. 682-705 Slavery & Abolition, Volume 40, Issue 4, 2019 https://doi.org/10.1080/0144039X.2019.1592976

  • Soundiata Keïta en 1222 au Mali promulgue une charte pour l'abolition de l'esclavage[5]
Principales routes du commerce d'esclaves du VIIIe au XIe[Illus. 3
Les turco-musulmans, actifs esclavagistes devant l'éternel, autrement dit l'Empire ottoman turc, mettent terme à la traite humaine
"à partir de 1857 le commerce d'esclaves (non l'esclavage) est proscrit dans l'Empire, sauf pour la province sacrée du Hedjaz" https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_dans_l%27Empire_ottoman 
Puis il fallut ensuite attendre pour mention d'esclavage de traite africaine (Indiens noirs n'y sont pas mentionnés et pourtant de caste inférieure asservie et humiliée).

Mecca 1888, Atlas [Illus. 2] "Sauterelle" ? 

Cette traite d'esclaves des deux sexes bien organisée donna nom en Afrique "arabe" de saqâliba (Esclavon, dénomination dépréciatif d'un peuple, on pourrait imaginer l'exemple "Balayeur"...), où tous ne furent pas mamelouks glorifiés pour leur islamisation...
"...Suffit-il pour établir que les Omeyyades d'Occident, au pouvoir entre 756 et 1031, employèrent eux aussi un grand nombre de saqâliba, ces "esclaves blancs" qui peuplèrent l'Andalousie à partir du IXe siècle (...) Que ces esclaves aient été blancs, noirs (zanj'), plus sûrement berbères (barabâr) ou turcs (atrâk) importe d'ailleurs peu.(...) Al-ahiz dans son épître sur les esclaves-chanteuses, les fameuses qayïnate qui hantaient naguère les rues de Bagdad et de Bassorah (...) (Les Esclaves-chanteuses, p.142). (...) Pareille étude devrait comprendre plusieurs chapitres, à commencer par ceux intéressant Abderrahmane 1er (731((788), l'émir omeyyade qui fonda Cordou, et Abderrahamane III (890-961) fondateur de l'émirat de Cordoue où le nombre des esclaves "blancs" s'élevait, selon le spécialiste arabe de l'Andalousie, Al-Mqari (mort en 1632), à plus de 13 000 individus (cf. Lévi-Provençal, l'Espagne musulmane, p. 40)." Malek Chebel, L'esclavage en terre d'Islam, Fayard, 12 sept. 2007 
 Qayna - Sauterelles en cage, comme rossignols,
"Les Deux Sauterelles seraient deux qayna (esclave-chanteuse), comme Hurayra, célébrée dans la mu‘allaqa d’al-A‘shâ. Ces esclaves chanteuses deviendront l’un des pivots de la société de cour abbasside."[4b]
  • En contrées nordiques comme australes, pas de raptées sans ravisseurs..
Prises et mises en esclavages guerriers intracontinentaux au cours de razzia de villages et d'escarmouches, comme de trocs courants ou après famine, n'auraient pas prospéré sans leurs pourvoyeurs animés par des chefs religieux expansifs. "Marchands arabes" et islamisation versus "marchands européens" et évangélisation.

Traite transaharienne
http://martial.berthot.free.fr/newsite/5ehistoire/regardsafrique/la_traite_transsaharienne.html
En Afrique, une économie esclavagiste florissante apparaît avec les monarques commerçants africano musulmans qui alimentent en ennemis et villages ravis les navigateurs de la triangulaire. Figures éminentes de réussite en commerce esclavagiste restées dans les mémoires comme Ayuba Suleiman Diallo / Job ben Solomon, ou "l'homme le plus riche" Mansa Moussa -1312 à 1337 l'Empire du Mali (actuels Mali, Burkina Faso, partie de la Côte d'Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal- https://fr.wikipedia.org/wiki/Kanga_Moussa

Kankou Moussa,  Extrait Atlas catalan, 1375 https://fr.wikipedia.org/wiki/Atlas_catalan
"...selon Elikia Mbokolo, Mansa Moussa aurait vendu la plupart des esclaves (8 700 à 14 000 selon des sources) en Égypte et en Arabie" http://lemoyenage.unblog.fr/empire-du-mali/
Comptoirs et routes commerciales, 1350-1460 http://www.afrique-atlas.org/index.php?page=show_carte&carte=1350
De la moitié du XVe, on sait peu de la participation à l'esclavagisme des comptoirs Ming sur la côte orientale. On leur connait les pratiques eunuchistes impériales.
William Hoare of Bath,Job Ben Solomon, 1750
Job Ben Solomon, 1750, Daniel Domingues da Silva (Université Emory) , Ayuba Suleiman Diallo et l'esclavage dans le monde atlantique juillet 2007 http://slavevoyages.org/assessment/essays#
Imam esclavagiste https://fr.wikipedia.org/wiki/Ayuba_Suleiman_Diallo
  • Dahomey esclavagiste - Du côté de lactuel Bénin,
"Le Dahomey ne présente pas seulement ce genre d’intérêt : ce n’est pas un peuple qui l’habite, c’est une armée; la source de ses revenus n’est ni l’industrie ni l’agriculture, c’est la traite des noirs. Paul Merruau, Le Dahomey et le roi Guezo; Revue des Deux MondesNouvelle périodetome 12 (p. 1036-1062) https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Dahomey_et_le_roi_Guezo
  • Eunuchisme - les Esclavons / saqalibas
A Verdun, l'on castrait donc à qui mieux mieux Esclavons (Slaves, groupe majoritaire d'Europe), blancs d'abord, noirs ensuite, au gré des conquêtes et colonisations musulmanes ; ou, si vous préférez, la race inférieure des mâles Slaves pendant que leurs femmes aux harems, qui de leurs captivités donnèrent nom au phénomène ? Au contraire de ce que prétendu, l'esclavage ne s'éteint pas pour donner passage au servage, ils cohabite ; l'émergence du servage, et sa survie en dent de scie, comme les contrats d'engagement comme à Cuba perdurant, ou ceux des Irlandais après la première salve d'esclavage des Irlandaises (cela fichait mal des chrétiennes, il y eût récriminations),
"... des nœuds s’organisent à partir de marchés et de centres de répartition, comme Verdun, principal marché aux esclaves du royaume des Francs au IXe siècle, ou Itil, capitale du pays des Khazars, près de la ville moderne d’Astrakhan, à l’un des débouchés entre mondes slave et arabo-musulman. L’ensemble apparaît donc fortement structuré. Six zones, en partie interconnectées, peuvent être distinguées  : celle allant de Bristol à Verdun et Paris avec une liaison vers Arles, l’immense réseau organisé autour des populations slaves et hongroises, la région entre la Volga et la Caspienne, les routes du nord (de l’Irlande et de Bristol à Cordoue, de Londres au pays des Frisons, ... "[4a]
XVIIIe - Après Bodin, La Boétie, et d'autres[5] Olympe Gouze s'élève contre la traite des noirs, ce qui en fait une des premières féministes luttant contre l'esclavage, si ce n'est la première avec Anne-Josèphe Terwagne, puisque combien avant elles exaltèrent l'égalité politique et civile des droits pour les femmes ?
"En 1783 elle écrit Zamore et Mirza ou l'Heureux Naufrage"[6]
Plusieurs cahiers de doléance comptent dans leurs articles la remise en cause de l'esclavage revenu, Champagney souvent cité.[7]

Le plus complet en terme de traite transatlantique aura été celui-là de Toulon-sur-Arroux :

Extrait du cahier de doléances de Toulon-sur-Arroux, article 10, 1789 (2L377)[Ill. 3]
  • Le décret du 16 pluviôse an II (4 février 1794) abolit l'esclavage
Sénégambie - Ce qui nous mène à l'histoire des signares (francisation des senhoras) 
"– Histoire- Signares - Les signares constituent incontestablement l’une des
manifestations les plus originales de la société coloniale sénégalaise. Leur nom vient du portugais senhoras (dames).
Femmes mulâtresses ou noires de condition à la beauté reconnue, leurs vies et mœurs particulières sont décrites dans la plupart des récits d’époque. Réputées indolentes et le plus souvent illettrées, elles étaient cependant des femmes d’affaires avisées. Elles épousaient « selon l’usage du pays » ou « à la mode du pays » les jeunes fonctionnaires, négociants ou officiers de passage. Les enfants métis nés de ces unions prenaient le nom de leur père et héritaient habituellement des biens de celui-ci dans le pays.
manifestations les plus originales de la société colonialesénégalaise. Leur nom vient du portugais senhoras (dames).Femmes mulâtresses ou noires de condition à la beauté reconnue, leurs vies et mœurs particulières sont décrites dans la plupart des récits d’époque. Réputées indolentes et le plus souvent illettrées, elles étaient cependant des femmes d’affaires avisées. Elles épousaient « selon l’usage du pays » ou « à la mode du pays » les jeunes fonctionnaires, négociants ou officiers de passage. Les enfants métis nés de ces unions prenaient le nom de leur père et héritaient habituellement des biens de celui-ci dans le pays."
Du milieu du XVIIIème siècle au milieu du XIXème siècle s’instaura à Saint-Louis et Gorée, au sein de cette haute bourgeoisie mercantile minoritaire, un style de vie typique, franco-africain, métissé sans ségrégation. La richesse des signares, leur charme et leur élégance, leurs bijoux, leurs réceptions, les bals qu’elles offraient (ou folgars,mot d’origine portugaise désignant toutes sortes de réjouissances sociales), donnaient le ton. Les plus hauts personnages y participaient : ainsi le chevalier de Boufflers, dernier gouverneur royal du Sénégal avant l’occupation anglaise, se rendit célèbre par son compagnonnage à la fois marchand et amoureux avec Anne Pépin, réputée pour être la plus belle signare de la ville, et probablement la meilleure femme d’affaire. » C. Coquery-Vidrovitch, Les Africaines, Histoire des femmes d’Afrique noire du XIXème au XXème siècle, éd. Desjonqueres, 1994, p. 96" https://lewebpedagogique.com/histgeomermoz/files/2017/12/les-Signares-Etude-de-cas.pdf
Labrousse et Jacques Grasset St-Sauveur, Négresse de qualité de l’île Saint-Louis dans le Sénégal, accompagnée de son esclaveEncycopédie des voyages, 1795 http://senegalmetis.com/Signare_E1_StSauveur3.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage#/media/Fichier:Costumes_de_Differents_Pays,_'Negresse_de_Qualite_de_l'Isle_St._Louis_dans_le_Senegal._Accompagnee_de_son_Esclave'_LACMA_M.83.190.287.jpg
  • XIXe - Déclaration des huit Cours, Congrès de Vienne, protocole du 8 février 1815.[8]
Autriche, Espagne, France, Grande-Bretagne, Portugal, Prusse, Russie, Suède, relative à l'abolition universelle de la traite négrière - 

Copie d'écran extrait p. 39, Nelly Schmidt, Abolitionnistes de l'esclavage et réformateurs des colonies, Karthala, 2000[Ill. 4]
  • Aux Amériques, qu'en est-il de l'esclavage, hormis ce qui est connu déjà longuement ?
-déjà évoquées brièvement en introduction-

1754, une captive et esclave des Abenaki, raconte sa captivité en 1798 http://104histoires.com/episodes/046-une_esclave_blanche_en_nouvelle-france.mp3
Et aucune édition traduite de son mémoire trouvé en français. https://en.wikipedia.org/wiki/Susannah_Willard_Johnson
    "Les Amérindiens étaient répartis en nations dont certaines pratiquaient l'esclavage avant l'arrivée des Européens" https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_en_Nouvelle-France 
      "Ces phénomènes englobent la pratique de certaines tribus amérindiennes de détenir des prisonniers de guerre comme des esclaves avant et pendant la colonisation européenne,
      la captures et la vente de natifs comme esclaves par des européens,  ainsi que l'adoption par un petit nombre de tribus de la pratique de la détention mobilière d'esclaves noirs entre la fin du XVIIIe siècle et celle du XIXe siècle
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_parmi_les_Am%C3%A9rindiens_aux_%C3%89tats-Unis
        L'on ne peut oublier l'épisode de vente de "1000 femmes blanches"... Et c'est ainsi qu'ils demandèrent quelques esclaves blanches pour leurs harems.. pour taper l'incruste (ça marche l'auteur Jim Fergus affabule en ne se souciant peu ou pas de l'état de servitude de son aïeule, qui s'était adapté aux moeurs de son époux, comme toutes les captives le font, devenant ensuite les premières à la défendre) https://www.facebook.com/AERAFEM/posts/10204994316291047:0
          "Abolition - L'importation d'esclaves a d'abord été interdite dans le Haut-Canada (Ontario), en 1793. Malgré les efforts des anti-esclavagistes de la région de Montréal, il  faudra attendre jusqu'au 28 août 1833 pour que l'esclavage soit enfin aboli au Québec comme dans toutes les possessions britanniques, cette mesure du Parlement de Westminster prenant effet le 1er août 1834." https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_en_Nouvelle-France 
            Plus généralement l'esclavage des uns et des autres, indiens des plaines, dit panis https://www.academia.edu/5091755/La_norme_esclavagiste_entre_pratique_coutumi%C3%A8re_et_norme_%C3%A9tatique_les_esclaves_panis_et_leur_condition_juridique_au_Canada_XVIIe_-_XVIIIe_s._2008-2009_40-1_Ottawa_Law_Review_pp._73-114

            A propos de Nouvelle France passé en 1760 sous la coupe britannique, dénombré un esclavag de domesticité, 
            "Au xviiie siècle, il eut aussi des propriétaires autochtones d'esclaves noirs, comme Pierre Nicolas membre de la nation abénaquise et Patrick Logan affilié à la nation mohawk. En 1787, le « Département des Sauvages (en) » achète une personne noire esclavagée pour être l'esclave des Autochtones54. (...)
            Dans les années 1960, Marcel Trudel n'a dénombré que 3 600 esclaves au Canada depuis le régime français jusqu'à l'abolition de l'esclavage. Trois décennies plus tard, ce chiffre s'élèvait à 4 092 esclaves, dont 2 692 esclaves autochtones et 1 400 esclaves noirs. (...) 
            Le 14 septembre 1799, Marguerite Boucher de Boucherville veuve de Luc de la Corne vend un esclave noir de neuf ans à Joseph Campeau (en). C'est la dernière vente d'esclave au Canada (...) 
            À ce propos, sur les 179 mariages d'esclaves recensés, 43 étaient interraciaux dont 31 mariages entre un Français blanc et une esclave autochtone, 8 entre une personne noire esclavagée et une personne française et 4 entre esclaves autochtones et noirs." https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_au_Qu%C3%A9bec
            Femmes esclaves célébrées nulle part ?
            • A évoquer l'Asie, quelques dates indonésiennes,
            "Pourtant les attaques de voisins musulmans en quête de denrées rares - tels des gens à asservir et de l'or- furent nombreuses. Lors de ces affrontements violents, des Toradja furent arrachés à leur famille et expatriés manu militari. En temps de paix aussi, des hommes et des femmes disparaissaient mystérieusement et on supposait que des chasseurs d'esclaves, qui opéraient en général de nuit, les avaient capturés. Les mieux lotis restèrent dans l'île des Célèbes, au service de leurs nobles conquérants ou à celui des dignitaires à qui ils avaient été cédés.  La date réelle de l'abolition de l'esclavage en pays toradja demeure incertaine. Selon T. Bigzalke, en 1909 (...)" p. 21-23, Jeannine Koubi, Il était une fois des "esclaves" : le cas des Toradja de Célèbes, Presses Paris Sorbonne, 2008 
            Cette coutume esclavagiste semble avoir transité d'Austronésie à Madagascar.
            "Le terme malgache qui est utilisé pour désigner le dépendant est andevo ou ondevo; il dérive de l'austronésien et signifie littéralement « homme de la maison »." Il semble que l'esclavage ne se soit pas développé de lui-même à Madagascar mais que des formes de dépendance existaient au sein même des premiers immigrants ; ces populations d'origine austronésienne sont venues du Sud-Est asiatique et sont arrivées sur la terre malgache aux environs du Ve siècle.https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_%C3%A0_Madagascar
            "C'est pour demander à Radama l'abolition de ce commerce que -à la suite de Lesage et de Chardenoux- James Hastie, devenu pour les besoins de la cause agent consullaire du gouvernement de Maurice, se présente au roi, le 18 juillet 1817. "Pour ne pas être signalé aux princes européenns comme ennemi de la civilisaiot, le souverain merina consent à suppirmer "l'exportations" des esclaves, le 11 octobre 1820.https://www.lexpressmada.com/21/06/2016/lesclavage-une-veritable-institution/
            • Hormis les belles saqaliba d'antan, Haratines d'aujourd'hui ?
            Bien actuelles aussi, les Haratines (toujours à noter l'exonyme à connotation péjorative) prises au piège du système d'esclavage au point de longue date, dont le clergé informel mauritanien s'accommode ; si ce n'était le cas, celui-ci aurait disparu, comme il l'a fait en Europe dès lors qu'une institution religieuse daigne prêter son concours et se plier à la loi démocratique,
            "La première fois que j'ai été violée par le maître, je ne portais pas encore le voile, j'avais 12 ans peut-être." M'Barka mint Essatim, 26 ans, issue d'une famille "privée de liberté depuis des générations", elle-même arrachée à sa mère à l'âge de 5 ans, est l'une des nombreuses esclaves mauritaniennes à avoir été libérée par Biram Dah Abeid."[9]
            L'on distingue assez bien sur cette carte, fillettes esclaves de lit et de table, peu évoquées. Et dont la République islamique de Mauritanie, seul malheureusement d'exemple mieux connu du grand public. 

            Walk Free Global Slavery Index 2014. (Rick Noack/ The Washington Post)[Illus. 6]
            L'esclavage n'a pas disparu, peut-on pour autant dire qu'il serait moderne, certains états le cultivent, malheureusement ceux-ci pour la plupart appartiennent à l'Organisation de la Convention Islamique ? Personne ne peut nier que les hommes n'ont pas vécu tous dans du coton, mais quand on ne peut non plus nier que pour les filles, c'est double valse... 
            "Qui sont les principales victimes ? Ce sont pour 71 % des femmes, dont une partie est mineure. La plupart sont exploitées sexuellement.", selon Tidiane N'diaye[10]
            Détail du devant brodé par Bathilde en 664[Illus. 6 ]
            Chelles pourrait être un beau lieu de mémoire de toutes esclaves, là où Bathilde, l'ancienne esclave saxonne et première reine franque à interdire le commerce d'esclaves, expira ?[11]
            • En salade - Qui doit rendre quoi à qui ?[12]
            Si l'on admettait la scélérate notion d'appropriation culturelle, qui fait les beaux jours du socialisme américain intersectionnel à la sauce Butler (queeriste) culpabilisateur (pire que des curés au confessionnal) tentant de grignoter la culture française par tous les coins, dont la langue en la faisant hoqueter en points médians prétendus inclusifs oO et égalitaires, l'on donnerait spectacle à se rouler de rire par terre car le masculin toujours en premier de litanie.

            Tout le monde s'approprie les Slaves sans jamais les reconnaître, le jour où elles présenteraient la note d'acompte, rien qu'en avant-goût, cela tournerait vinaigre. Et moutarde pour les castrations à Verdun ? Et aux chanteuses esclaves, arrachées de quelles contrées, qui font l'art du chant du Hejaz, quoi de rendu...

            Le post modernisme glisse dans les tréfonds de l'ignorance scientiste ? Plus d'histoire, plus de biologie, et hop pfff à l'affiche les magiciens font disparaître l'espèce. Tant de misanthropie fondé sur un nihilisme pluridisciplinaire instauré par des bourgeois les fesses bien au chaud, qui ne seraient pas capable de se faire cuire un oeuf en brousse ? Cétait mon grain de sel blanc slave, cela agrémente.


            Et un peu de poivre, lié aux graines de moutarde.
            • "Les Premières Dames" - Eve mitochondriale 
            Martin Harvey, Femmes de Namibie embrassées, 2012[Illus. ]

            Khoïsannes en photo, premières "Eve" d'Afrique (voir adn) -dites "jaunes" par les Bantus "noires" descendues des forêts centrales vers leurs habitats-, Ce seraient donc elles les responsables des migrations vers l'Orient ? En même temps, Suzuki loue le lien sacré qu'elles auraient à la nature ? Jusqu'à 8 enfants sur 10 mis au monde dans le bush y passent... 

            Quant aux avanies subies par les premiers africains, pygmées et khoïsannes (l'ADN a parlé sans chiqué et l'archéologie), les seconds vus en jaunes venus d'Asie (et à ce titre pourchassés), dont l'exonyme Bushman signifie comme vous le savez un méprisant "broussards", les Griquas vont pouvoir chanter pouilles aux Congos, Bantus et Zulus... d'imiter leur polyphonies australes ?

            On situe nos Eve - Homo sapiens sapiens
            "-150 000 - Europe : fin du Pléistocène moyen. Traces de l’Homme de Neandertal retrouvées dans les grottes du plateau de Transylvanie. Industrie lithique du Paléolithique moyen en Afrique.Époque de l’Ève mitochondriale (mitochondrial Eve).Site du Paléolithique moyen au centre de l'Inde à Patpara (Middle Son) 
            -90 000 -Époque de l’'Adam Chromosome-Y (Y-chromosomal Adam)."http://atraverslesages.over-blog.com/chronologie-humaine-des-mammifères-placentaires-à-la-fin-de-l’ère-glaciaire
             Rendez leur leurs cliques.[13]

            Et toute la côte orientale, elle aussi, sous les mélopées arabes des sultans qui firent si bien commerce d'esclaves florissant que créant une civilisation côtière swahilie... 

            Réactions en chaîne de l'esclavagisme immémorial car il a certainement débuté bien avant que l'exonyme Slave ou Esclavon (considéré en sous race) en devienne l'emblême... 

            Christine Gamita, Ph. D. Doctorat d'Ethnologie, spécialisation en rites des mondes contemporains, ex-ingé d'études informatique,  assurance qualité et consultante senior en management de la qualité des études et services des systèmes d'information et systèmes informatiques Chercheuse indépendante depuis environ 2008
            • Post-scriptum de fin juin 2018 et MAJ SLĀV mi-juillet 
            La tendance de censurer pour raisons religieuses et politiques, ce à quoi les années soixante-dix s'opposa vigoureusement, de censurer des artistes et leurs spectacles revient en force sur le devant de la scène. La lecture théâtrale du manifeste de Charb, suite à son assassinat terroriste par la barbarie islamiste, fût un exemple douloureux des intimidations d'identitaires mal lunés...

            A Montréal, l'administration d'un festival international de jazz met à la porte SLAV en lui réglant ses cachets des spectacles annulés sous la menace d'un collectif indigéniste intersectionnel, abreuvé de thèses socialistes américaines. SLAV incriminé de relativiser ave une thèse prétendue complotiste concernant les Irlandais.  


            Cette graphie issue du letton (signe diacritique sur le A) me laisse perplexe, ce n'est pas du slavon. Mystère et boule de gomme, mais, pourquoi pas. Bien sûr, l'art peut se permettre des libertés infinies.

            Au sujet de la déclaration du groupe anglophone ayant provoqué le clash culturel abouti à une "censure gestionnaire" (pour arguées tardivement raisons de sécurité, les manifestants seront contents d'être vus si dangereux le couteau entre les dents ?) du spectacle se référant aux chants d'esclaves aux Amériques,[14]
            Conférence de presse, le 11 juillet, 2018 - Encore beaucoup de pain sur la planche : Groupe montréalais revendique des mesures pour promouvoir la diversité culturelle et s'attaquer aux conditions qui ont mené au conflit SLAV[15]
            Nous n'aborderons pas ici la matière musicale en soi, traitée bien mieux par les musicologues qui en connaissent mieux les principes et fluctuations et ne feraient pas passer les chants du Goulag pour du folklore...

            Se donnant des allures légitimes sur deux axes, en exigeant des excuses, on se croirait au duel d'aristocrates, comme s'ils étaient victimes de grande offense, et de demander du boulot car les artistes et techniciens à peau noire seraient sous employés au profit de personnes blanches ?

            J'ignore tout du milieu artistique québéecois ou montréalais in vivo, j'aurais donc du mal à en discuter, mais l'on dirait bien que la suprématie n'est pas où prétendue être puisque le contre exemple de SLAV où les chanteuses ont l'air plutôt de minorités ? Le racisme positif ne peut créer non plus de talents, au contraire, c'est inévitablement à terme une sélection qui dégrade les mérites.

            1) Ce collectif-orchestre (procureur, juge, exécuteur à la fois) manifestement moraliste joue à l'échelle des esclavages (plus ou moins graves selon le degré de mélanine) et distribuant les bons et mauvais points comme juge suprême, se prenant pour dieu ? Ainsi, les premières femmes et enfants irlandais vendus et "traitées" instrumentalisés par le collectif de résistance à SLAV et confondus avec la vague des contrats d'indenture, servage, donc, le servage étant consenti par contrat oral ou écrit, comme il se peut lire en ressources archivées en billet Bride écossaise[16]
            "...étaient employées pour une période fixe durant laquelle leur travail servait à payer leur dette envers leur employeur."
            2) Tout l'argument de la déclaration s'attache à garder l'art au premier degré et à censurer ce qui ne serait pas historique.

            Un spectacle de chants, d'où qu'ils fussent, n'a nulle vertu historique à respecter. Les mêmes s'étant certainement inspirés des mélopées d'esclaves pygmées et khoïsans et l'on ne va pas leur chercher des poux dans la tête, ces chasseurs cueilleurs premiers sérieusement décimés par ceux qui empruntèrent leurs vocalises ?

            3) Le contrat de possession, ni celui d'indenture, ne s'hérite, ni le servage, ni l'esclavage !  Où l'on y voit que la chanteuse serait interdite de jouer et chanter une représentation du personnage Harriet Tubman. L'on ne voit pas de quel chef, le collectif prétend juger de l'ascendance de la première, ce qui relève du délit de faciès.

            4) Droit commercial réduit à néant et principe de non rétroactivité foulés au pied comme grain

            Sinon tant le possédant que le possédé ressusciterait ! L'annihilation du droit raisonnée en deux coups de cuillers à peau. En plus le réserver aux peaux noires, cela fait réductionnisme et négationnisme, pour le coup de frelater l'histoire.

            5) Noires souffrances - La souffrance humaine est universelle, il n'y a pas à faire des concurrences et alors où en est le collectif à libérer les noires des castes indiennes de leur "souffrance noire", là,  pfff, plus personne ?

            6) Une femme ne peut plus jouer une femme, est-ce bien cela que l'on nous dit là aussi ?
            Et, alors que rien ne prédit de quiconque s'il n'a pas eu des esclaves dans ses ancêtres, blancs (Slaves) ou noires mais que surtout cela rappelle également l'intimidation faite de jouer une lesbienne -de type butcher-, une garçonne du siècle passé, à Scarlett Johannson ! Bons offices queeristes, une branche anarchocommuniste indigéniste.

            7) Le bout du nez du complotisme... "projet massif d'appropriation culturelle", on ne peut qu'en rire tristement.

            8) Deux sous de jugeotte ? - Des balles dans leur propre pied tout en sciant la branche sur laquelle assis... Et les bras en tombent (une minorité va me sauter sur le râble à la sauce poivrade de l'inclusivement correct :) que ce soient des artistes, ou plutôt des "artristes"*, qui, électriste*, qui, hip hop, fassent boycott, intimidations et pressions pour condamner à censure coordonnée du spectacle SLAV ! Une fois que le pli d'Anastasie sera pris, ils danseront comme les autres, les ciseaux sous le nez...

            9) Usurpation - Signer pour les noirs, quelle impudence ! La diversité noire y est ignorée et méprisée, et un hypothétique mandat confisqué. Bafouant sans se gêner les premières concernées, choristes fières de leur participation et qui vont se retrouver au chômedu à force des glapissements confiscatoires les méprisant ouvertement.

            10) Sur la forme - L'inclusivisme des points médians qui permettent bien toujours au masculin d'être premier de mot se glisse dans le manifeste, les minorités, la diversité, fragmenter en individus étiquetés aléatoirement, quel vision d'enfer et de ségrégation. Cela malheureusement rappelle bien un peu trop les fréquentations philosophiques de Malcom X, nation d'islam, avec les nazis américains, en désaccord sur le suprémacisme mais bien d'accord sur le reste, racisme et sexisme (lebensborn)... Vous trouverez facilement la photographie de George Lincoln Rockwell et ses comparses en 1961 qui me vient à l'esprit, je n'ai pas envie de salir mon billet avec leurs binettes peu avenantes.

            Tout le précipice entre le droit des personnes, multiculturaliste, anglo saxon de jurisprudences au jour le jour, qui s'affronte au droit romain du bien commun qui tient bon.

            Le folklorisme soviétique choisissait ce qui en chants, danses, rituels populaires pouvait être modernisé et magnifié et s'employait à en faire propagande d'état... Il est vrai que toute médaille a son bon coté, la collecte ethnographique préalable a permis une muséologie hors pair des contrées russes d'alors.

            Le nihilisme cherche à détruire les institutions et les états-nations, pourrir l'ambiance, dresser les uns contre les autres, recréer des inimités, souffler sur les braises des vendettas, susciter l'émeute, casser les structures sociales existantes ? Détruire les principes du droit pour louer l'identité, quelle qu'elle soit ?

            Tout cela toujours fait au détriment de tous et du bien commun car la fin justifierait les moyens et les petits chefs voulant gouverner en petites régions, où ils pourraient exercer leurs tyrannies ?

            Et la Justice ?

            En conséquence des points évoqués très rapidement balayés, certainement quelques autres oubliés, il est étonnant que chanteuses et créateur du spectacle blackboulés comme malpropres avec les préjudices d'image, que l'on peut imaginer et dégradation de tout le monde artistique en prime, ne portent pas plainte pour racisme et sexisme aggravés d'intimidations, pressions et censures, avec des associations de ces domaines, notamment internationales.

              Deux sauterelles :) 

               -règle du théâtre classique, la vraisemblance-  Seule la femelle porte sabre au derrière.


              • Août reste chaud ! Après SLAV traqué, Kanata annulé ! (Kanata, de Robert Lepage et Ariane Mnouchkine)
              "La première censure, c’est d’avoir peur" Ariane Mnouchkine, directrice du Théâtre du Soleil  https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1115857/annulation-kanata-censure-mnouchkine-derives-projets-autochtones
              "[C’est] accepter l’interdiction pour des acteurs, petit à petit, de jouer tout. Si on laisse faire ça, si on laisse dire qu’il n’y a que telles communautés, tels peuples qui peuvent jouer leur histoire, un jour, des grands patrons vont dire [qu’]on n’aura plus le droit de jouer un président, un roi.
              Fatwas
              Ariane Mnouchkine dit que l’épisode l’a amenée à lire davantage les blogues et les réseaux sociaux. Elle juge qu’on y trouve bien des réflexions contre-productives : « C’est une succession de fatwas qui sont effrayantes, qui ne sont pas civilisatrices, qui ne sont que séparatrices. »
              FatwasAriane Mnouchkine dit que l’épisode l’a amenée à lire davantage les blogues et les réseaux sociaux. Elle juge qu’on y trouve bien des réflexions contre-productives : « C’est une succession de fatwas qui sont effrayantes, qui ne sont pas civilisatrices, qui ne sont que séparatrices. »" https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/medium-large/segments/entrevue/81799/ariane-mnouchkine-kanata-annulation-denonce-injonction
              Nouveau mariage triste, Mao et Staline ont fait une fille ?
              "L'appropriation culturelle -  ''Dans le monde d’aujourd’hui, toute culture, toute littérature et tout art appartiennent à une classe déterminée et relèvent d’une ligne politique définie. Il n’existe pas, dans la réalité, d’art pour l’art, d’art au-dessus des classes ni d’art qui se développe en dehors de la politique ou indépendamment d’elle.'' Mao Zedong en 1942.
              Remplacez le mot « classe » par le mot « race » et vous retrouvez le discours actuel sur « l’appropriation culturelle ». Remplacez le mot « classe » par le mot « race » et vous retrouvez le discours actuel sur « l’appropriation culturelle ». Qui a écrit ceci ?  'Le réalisme socialiste [...] exige de l’artiste une représentation véridique, historiquement concrète de la réalité dans son développement révolutionnaire.'''' Ce sont les statuts de l’Union des écrivains soviétiques en 1934, sous Staline.'" https://www.journaldemontreal.com/2018/07/31/censure-ou-sensibilite

              La liberté de corps - Habeas corpus - "que tu aies le corps", symbole de l'arbitraire de se saisir d'une personne sans jugement - Ses dispositions antinomiques de 1679 sont établis par le souverain, suite à des emprisonnements et exécutions de catholiques sur dénonciation. https://www.universalis.fr/encyclopedie/habeas-corpus/
              Archives nationales (France), 30 septembre 1789, AE/II/1129, Déclaration des droits de l'homme et du citoyen
              • En titre - Exonymique - Exonymie, endonymie - Les uns appellent les autres untels... Parfois, l'exonyme de départ se trouve être dépréciatif. Puis, tout le monde s'y fait et l'adopte au travers des siècles, oublié son sens premier tout à fait.
               A l'inverse, l'endonyme plutôt autolaudatif, les Zulus, fils d'arc en ciel, les Bantus,  "les hommes", forme fréquente de dénomination. Nombre d'ethnies s'estiment être les vrais hommes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Exonymie

              Exonyme palestinien devenu endonyme par stratégie politique des blocs (occidental et soviétique) 
              On connait aussi en la matière d'appellation, celle de Palestinien, dont en fondant un état-nation la population juive (de toutes convictions) et de ses proches d'autres origines établis en Israël s'est débarrassé de l'exonyme honni depuis Justinien, pour devenir israélien en 1947.
              Le terme a donc en quelque sorte été laissé vacant une vingtaine d'années puis il est devenu endonyme d'une population turco-arabe depuis l'émergence de l'organisation de libération de la Palestine panarabe musulmane s'est approprié cet exonyme historique pour en faire un endonyme. Celui-ci ne pouvant être national puisque un proto état n'est pas une nation, et il n'y a pas lieu à ethnogénère, puisque pour former ethnie la seule caractéristique ne peut être une religion.

              [1https://fr.wikipedia.org/wiki/Roxelane
              Slaves orientaux  https://fr.wikipedia.org/wiki/Ruth%C3%A8nes
              Ruthénien https://fr.wiktionary.org/wiki/ruth%C3%A9nien
              "La langue ukrainienne est une langue slave similaire au russehttp://www.idlangues.fr/outils/langues-du-monde/ukrainien.html
                        [Id. 1] 17 000 000 de traite orientale noire, aucun chiffre d'estimation trouvé pour la traite orientale blanche. "La traite orientale ne se limitait pas aux populations noires." article wikipedia Traites négrières
              "... au sud du Sahara : le marché intérieur africain lui-même. Il était alimenté par les razzias ou les guerres entre les États voisins et répondait aux besoins locaux en domestiques, porteurs, et travailleurs agricoles. L’absence de sources écrites empêche de quantifier cette traite mais elle dut être considérable." http://hgc.ac-creteil.fr/La-traite-des-Noirs-en-30  
                        [Ibid. 1] Outre-mer 1ère, le 29 avril 2014, l’anthropologue et économiste sénégalais Tidiane N’Diaye, "Le génocide voilé" éditions Gallimard, 2008 https://la1ere.francetvinfo.fr/2014/04/29/l-autre-esclavage-un-apercu-de-la-traite-arabo-musulmane-147531.html

              [1a] Continent américain d'arrivée - Datation d'engagisme et esclavagisme, et coolitude https://fr.wikipedia.org/wiki/Engagisme
              [1b] "Toujours en 1619, au mois d'août, un bateau hollandais amène à Jamestown une cargaison d'un genre particulier : une vingtaine d'Africains. (...) Officiellement considérés comme des travailleurs ordinaires engagés sous contrat pour une durée de cinq ans, les Africains voient leur statut se dégrader au fil des décennies jusqu'à déboucher sur un nouvel esclavage, résurgence de l'esclavage antique ou oriental. C'est le début d'une malédiction dont les les conséquences pèsent encore sur les États-Unis." https://www.herodote.net/14_mai_1607-evenement-16070514.php
               Au contraire, il est dit  que l'indenture noire ne reléverait que d'une confusion des termes :
              "1619 -(...) Un marchand d'esclaves hollandais a échangé sa cargaison d'Africains contre de la nourriture en 1619. Les Africains sont devenus des serviteurs sous contrat, dont la situation juridique est semblable à celle de nombreux Anglais pauvres qui ont échangé plusieurs années de travail en échange d'un passage en Amérique. La conception populaire d'un système d'esclaves fondé sur la race ne s'est développée que dans les années 1680. (Une brève histoire de Jamestown, Association pour la préservation des antiquités de la Virginie, Richmond, VA 23220, email: apva@apva.org, site Web publié en février 2000) La légende a été répétée à l'infini que les premiers Noirs en Virginie étaient des "serviteurs sous contrat", mais rien ne le laisse présager. La légende a grandi parce que le mot esclave n'apparaissait dans les registres de Virginie qu'en 1656 et que le statut des Noirs par lois apparaissant imperceptiblement dans les années 1660. On en a ensuite déduit que les Noirs appelés domestiques devaient avoir à peu près le même statut que les domestiques blancs sous contrat. Un tel raisonnement ne tenait pas compte de ce que les Anglais, au début du dix-septième siècle, utilisaient le terme serviteur lorsqu'ils souhaitaient dire esclave au sens où nous l'entendons, et que même les Sudistes blancs les utilisaient indifféremment jusqu'en 1865 et ensuite. Slave est entré dans le vocabulaire du Sud en tant que terme technique du commerce, du droit et de la politique." http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Finnercity.org%2Fholt%2Fslavechron.html
              [1c] "Une fois, on enleva d'un seul coup mille jeunes filles irlandaises (...) pour les conduire à la Jamaïque, où elles furent vendus comme esclaves" Gustave de Beaumont, L'Irlande sociale : politique et religieuse, Librairie de Charles Gosselin, 1845
              Ancienne loi élisabéthenne de 1597 contre le vagabondage, l'oisiveté, les personnes dissolues (lire prostituées, et non pas proxénètes et proxéneurs*) reprise sous James I, "For the Due and Speedy Execution of the Statue against Rogues, Vagabonds, Idle, and Dissolute Persons". Le Privy Council “New-found Land, the East and West Indies, France, Germanie, and the Low-Countries, or any of them” où les bannir avec "indenture" (de force) par les navires, Providence de Rappahannock, Virginie, et Goodfellow de New England, transporteurs des plantations de tabac.
              "…250 Irlandaises, de 12 à 45 ans, ainsi que 300 hommes de 12 à 50 ans...", 11 octobre 1653, Act for transportation of poor Irish children to England and the plantations. https://medium.com/@Limerick1914/a-review-of-the-numbers-in-the-irish-slaves-meme-1857988fd93c 
              Phénomène d'officialisation par contrat - Autrement dit, les pâles Irlandaises avaient le choix de se réfugier aux Amériques pour fuir les persécutions catholiques des Jacques, n'étaient pas embarquées de force, et au bout de trois ans, elles devenaient libres comme l'air, à la différence des déportations noires des ratissages ? Si elles étaient femmes libres, leurs enfants n'étaient pas esclaves, lorsque le père était noir ? Au Maryland, l'épouse blanche devenait esclave, pas ses enfants.

              En plus de celles vendues esclaves (même si la justification ensuite que ce serait moins grave pour les Irlandaises que pour les Africains, d'être prétendues sous contrat), l'on note aussi qu'un contrat signé ou "indenturé" sous la contrainte par une analphabète, enfant ou adulte, soit-elle noire, blanche, jaune, rouge ou métisse,qui se retrouve et ses enfants chez un maître à trimer avec des "engagés" ou des esclaves, va en subir exactement les mêmes sévices, et ne seront jamais libérés sauf par la loi. Les enfants appartenaient au maître, qu'il les ait conçu ou ses serfs et esclaves, par gré ou force, d'accroissement de sa richesse.

              1681 - La Royal company n'y trouvant plus son avantage, des auteurs indiquent que les esclaves noirs étant plus prisés, celle-ci aurait réussi à faire interdire les accouplements entre blanches et noirs, du risque d'enfants métis qui diminueraient d'autant leur pratique. De la part des planteurs esclavagistes, l'inverse fût organisé, afin de ne plus perdre de fonds à acheter des esclaves noirs. Voir à ce sujet Tidiane Diakité

               Où l'on voit l'amorce démographique de l'esclavage,
              "Au total, les Treize colonies puis les États-Unis font venir environ 600 000 Africains, soit 5 % du total des esclaves déportés vers les Amériques, jusqu'à l'interdiction de la traite atlantique en 1808. Avant la guerre de Sécession, le recensement américain de 1860 dénombre quatre millions d’esclaves dans le payshttps://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_aux_%C3%89tats-Unis
              Du continent africain de départ, de raisons diverses de condamnation à l'esclavage, tableau, chapitre Pour éteindre le feu, Tidiane Diakité, La traite des Noirs et ses acteurs africains du 15° au 19° siècle , Berg International, nov. 2008 https://www.reseau-terra.eu/article865.html

              Esclaves de naissance761688701519
              Vendus par les gens de leur propre tribu sans avoir, suivant eux, commis aucun délit2441645413
              Pris et vendus par des tribus voisines en état de paix2611-37
              Vendus pour que le prince puisse donner à manger à ses gens9--9
              Vendus par leurs propres parents424-46
              Vendus pour ne pas vouloir se marier-8-8
              Vendus pour ne pas vouloir travailler23-5
              Vendues par leurs maris pour infidélité-12-12
              Captifs à la mort de leurs parents3825669
              Captifs pour payer des dettes ou amendes de leurs parents3615253
              Captifs pour vols commis par eux67463116
              Captifs pour vols commis par quelqu’un de leurs parents976812177
              Captifs pour cas d’adultère34--34
              Captifs pour l’adultère commis par un parent89825
              Captifs pour crimes et délits divers, commis soit par eux, soit par leurs parent, tels qu’assassinats, incendie, coups et blessures, manque de respect aux fétiches1624
              Un noir en ayant accusé un autre devant le tribunal des chefs, s’il perd son procès, ou si l’accusation n’est pas prouvée, il devient esclave de l’autre, lui et les siens78-21
              Prisonniers de guerre3143
              Totaux139010751062571
              [1c] "Johnson fût capturé dans son Angola natal par un peuple ennemi et vendu à des commerçants arabes d'esclaves. Probablement vendu en serviteur d'indenture à un marchand travaillant pour la Compagnie de Virginie." / "Johnson was captured in his native Angola by an enemy nation and sold to Arab slave traders. He was eventually sold as an indentured servant to a merchant working for the Virginia Company."
              Antonio Johnson, possesseur noir d'esclave noir, "engagé" en 1621 et reconnu en 1655 par jugement propriétaire de John Casor, dont en tant que noir ne lui sera pas reconnu la fin de son contrat d'engagement. Jugement de Northampton de 1655, Johnson c/ Parker

              [1d] Compagnies du commerce triangulaire https://fr.wikipedia.org/wiki/Commerce_triangulaire

              [2] Gaffiot, item slavus http://gerardgreco.free.fr/IMG/pdf/Gaffiot_2016_-_komarov.pdf

              [3] Autocitations - Forcées à l'alias http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/12/proscrites-par-alias.html
              Politiques féministes, y voir Bathilde. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/10/femmes-politiques-feministes.html
              Oeuvres de femmes usurpées. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2014/06/etincelantes.html
              Esclavettes* domestiques http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/02/petites-bonnes-petites-epouses-petites.html

              [4] https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89dit_du_3_juillet_1315

              [4a] Jacques Annequin, Olivier Grenouilleau, Reconfigurations (Ve -XVe), esclavages. de Babylone aux Amériques / DP 8097 Du VIIIe au XIVe siècle : flux et reflux - Principales routes du commerce d'esclaves du VIIIe au XIe, La documentation françaisehttp://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/libris/3303331280972/3303331280972_EX.pdf

              [4b] "Les deux sauterelles", Qayan - Katia Zakharia, « Entre la taverne et la cour, les poètes de l’amour, de la nuit et du vin »in Bianquis Th., Guichard P., Tillier M. (éds), Les débuts du monde musulman (VIIe-Xe siècle). De Muhammad aux dynasties autonomes, PUF (La Nouvelle Clio), 2011, p. 333-341 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01426519/document

              [5] Quelques uns des opposants abolitionnistes https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27opposants_%C3%A0_l%27esclavage

              [6] Mirza http://web.ac-toulouse.fr/automne_modules_files/pDocs/public/r26109_61_olympe_de_gouges_et_la_question_de_lesclavage_des_noirs.pdf


              [9] Les Haratines, Mauritanie d'aujourd'hui http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20141214.OBS7863/pour-les-maitres-violer-les-esclaves-est-un-droit.html
              [10] De Bernard, "L'anthropologue Tidiane N'Diaye analyse l'esclavage ancien et moderne : en particulier les raisons qui expliquent la disparition ou le très petit nombre de noirs dans les pays musulmans." Café philo de Fayence, Sam 2 Déc 2017 http://cafe-philo.forumactif.org/t332-l-anthropologue-tidiane-n-diaye-analyse-l-esclavage-ancien-et-moderne-en-particulier-les-raisons-qui-expliquent-la-disparition-ou-le-tres-petit-nombre-de-noirs-dans-les-pays-musulmans
              [11] Décès de Bathilde à Chelles. https://www.persee.fr/doc/bsnaf_0081-1181_1989_num_1987_1_9326

              [12] "Le mot « salade » provient de l'italien insalata, « mets salé » (participe passé du latin tardif salare, donnant les herba salata, « herbes potagères salées », plat typique dans la Rome antique) et qu'on retrouve dans le provençal, salada" https://fr.wikipedia.org/wiki/Salade_(mets)
              [13] "Avec les Pygmées d'Afrique centrale, les Bochimans ont été considérés en racine et source du lignage féminin de l'ADN humain -de la légendaire Eve mitochondriale" M/libre traduc' de "Along with the pygmies of Central Africa, the Bushmen have been considered a possible root or source for the female DNA lineage - the legendary Mitochondrial Eve."
              Voilà où ces "Eve" vivaient à voir les aires ethnolinguistiques khoïsannes, autochtones chasseurs cueilleurs préexistants aux Bantus cultivateurs transhumants et guerriers. http://www.khoisanpeoples.org/indepth/khoi-san-language.htm


              [14] Robert Lepage déplore le «muselage» de «SLĀV» https://www.ledevoir.com/culture/theatre/531876/robert-lepage-reagit-a-l-annulation-de-slav A propos de la graphie lettone - Et du "e" envolé,
              "Plutôt qu'une hypothétique langue balto-slave, les chercheurs s'accordent à penser que ce sont aussi les multiples contacts avec les Slaves durant cette même période ainsi que la slavisation des territoires baltes plus à l'Est durant le Moyen-Age qui expliquent la présence cependant limitée d'un vocabulaire d'origine slave dans la langue lettonne (comme lituanienne). De manière ainsi caractéristique de nombreux mots lettons concernant le christianisme semblent d'origine slave, attestant des premiers contacts établis entre les tribus baltes et des missionnaires ou populations slaves christianisés dès le xe sièclehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Letton
              [15] Conférence de presse, le 11 juillet, 2018  du Groupe montréalaise revendique des mesures pour promouvoir la diversité cul- turelle et s'attaquer aux conditions qui ont mené au conflit SLAV https://drive.google.com/file/d/1_OA1AtJnfCrRD8RyGFx2vyydSnxVJbKn/view

              [16] Autocitation - Billet http://susaufeminicides.blogspot.com/2014/05/bride-ecossaise.html
              • Crédit d'illustrations
              [Illus. 1] Deux portraits en buste peints de l'Ukrainienne,Roxelane, sultane ottomane, dimanche 6 novembre 2011 http://lesaventuresdeuterpe.blogspot.com/2011/11/roxelane-sultane-ottomane.html
              Nat, Portraits de Turcs, Hürrem Sultane, plus connue sous le nom de Roxelane, 17 mars 2008 http://www.dubretzelausimit.com/article-17798715.html

              [Illus. Woman and Eunuch in Mecca, 1888 Eunuchs worked in harems and were also employed as guards of religious shrines and monuments, such as the Kaaba in Mecca. C. Snouck Hurgronje (Christiaan Snouck), Mekka, von Dr. C. Snouck Hurgronje. Mit Bilder-Atlas. (Haag: M. Nijhoff, 1888-1889). Asian and Middle Eastern Division, Stephen A. Schwarzman Building, The New York Public Library.v

              [Illus. ] Jacques Annequin, Olivier Grenouilleau, Reconfigurations (Ve -XVe), esclavages. de Babylone aux Amériques / DP 8097 Du VIIIe au XIVe siècle : flux et reflux - Principales routes du commerce d'esclaves du VIIIe au XIe, La documentation française http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/libris/3303331280972/3303331280972_EX.pdf


              [Illus. ] 2014 - Carte mondiale des esclaves (36 millionshttps://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2014/11/18/map-the-worlds-36-million-slaves/?utm_term=.0fa042417243

              [Illus. ] Détail de broderie - Tunic of Balthild, Chemise de Sainte-Balthilde, Chasuble de Chelles, Musée Alfred Bonno, Chelles http://www.chelles.fr/chelles-a-vivre/culture/musee-alfred-bonno/

              [Illus. ] Martin Harvey, Deux femmes San, une jeune fille et une vieille dame - "Les Premières Dames" - "Jaunes" d'Afrique - Young San girl with old woman embracing, Hardap, Namibia - Bushman/San People. Young girl with old woman embracing. Archaeological evidence suggests that they have lived in Africa for at least 22,000 years.
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