"
Il semble que les filles fassent connaissance de la suprématie masculine bien avant d'avoir vu le pénis de leur frère. Elle est si bien intégrée à leur culture, si présente dans le favoritisme de l'école et de la famille, dans l'image que leur présentent de chaque sexe les médias, la religion, tous les modèles du monde adulte perçus par elle, que l'associer à un organe génital du garçon ne leur apporterait rien de plus, puisqu'elles ont déjà appris mille autre signes de différence sexuelle. Devant tant de preuves concrètes de la situation supérieure qui est faite au mâle et sentant de toutes parts le peu de cas que l'on fait d'elles, les filles envient, non le pénis lui-même, mais les prétentions sociales auxquelles autorisant."
Kate Millett
*
1ère fusée de 1853 http://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/11/feminicides-definis.html
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Gerda Maurus dans La femme sur la lune, Fritz Lang, 1929[Ill. 1] |
Après ces deux beaux specimens de science fiction filmique, passons à un grand maître "S. F." ? En 1853, l'anglais science fiction apparut en français -Toussenel produit la même année "féminicide"-**
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2293, Zed / Sean Connery, dans Zardoz, film de John Boorman[Illus. 2]
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Après notre
introduction futuriste, c’est l’heure de plancher. Sortons notre boîte à
ouvrage pour vaillamment tailler shorts et croupières, histoire de rhabiller pour l'hiver l’un des pères de la esseffe.
Mais pour corser le billet et vous permettre de jouer avec
nous, nous nous contenterons de vous le laisser deviner par "IL". Les citations suivantes, toutes marquées du petit "v" (victorieux) -Au début, j'avais choisi les losanges Lesieur, comme les chaussettes, mais j'ai trouvé ça trop glissant- Qui vont vite vous mettre sur
la piste, bien que ce ne soit que timide aperçu d'une œuvre touffue, où
l'on pourrait croire que ne s'éventent que des femmes sur les tarmacs. En bonne tête de mule, je suis très rarement le conseil de papa mais, pour une fois, celui-ci préside à ce billet,
v "Si nous pouvions renoncer à notre condition corporelle, et purs êtres pensants venant d'une autre planète, saisir les choses de cette terre d'un regard neuf..."[0a]
Il n'est pas besoin de lire mes commentaires, les citations se suffisent à elles-mêmes. Plus d'explications viennent à être nécessaires en ce qui concerne la seconde partie qui va sur héritiers avoués et inavoués.
- Ière partie - Aller sur Mars, en attendant de redescendre sur terre, retour en IIème partie
Terrible
nature - Fleurs vénéneuses - Mars, terre de guerre.
v « c’est le fait que la [martienne] est autre que le [martien], qu’elle apparaît comme incompréhensible, pleine de secret, étrangère et pour cela ennemie » [0b]
Les peuples martiens qui ont le voit possèdent les mêmes deux sexes que les terriens attachent-ils de l'importance à la virginité du fiancé... ?
v « L’agoraphobie chez les [martiennes],
c’est le refoulement de l’intention d’aller chercher dans la rue le premier
venu."[1]
v « Nous attribuons donc à la féminité de la [martienne] un plus haut degré de narcissisme qui
influence encore son choix d'objet, si bien qu'être aimée est pour la [martienne] un besoin plus fort qu'aimer.
A la vanité corporelle de la [martienne]
participe encore l'action de l'envie de
pénis, étant donné qu'il lui faut tenir en d'autant plus haute estime ses attraits, en dédommagement
tardif pour son infériorité sexuelle originelle. A la pudeur, qui passe
pour une qualité féminine par excellence, mais qui est beaucoup plus affaire de
convention qu'on ne pourrait le penser, nous
attribuons la visée originelle de masquer la défectuosité de l'organe génital.
Nous n'oublions pas qu'elle a plus tard assumé d'autres fonctions. »*[2]
Estime démesurée de soi, Narcisse, hop, renversé sur le
gazon, culbuté, battu à son propre miroir par l'égoïste qui aime tant les fleurs qu’elle se prend pour l’une d’elles. Confondre son jardin familial avec le
monde ? Les voyages forment la jeunesse, c'est mauvais de stagner dans son coin… Et un mythe
de reconfiguré martialement, ou maritalement ? Oh ! Sujet adulé de tous leurs élans effleurés, la bestialité affleure de celles en chaleur prêtes à « se taper » sans discernement le tout-venant en promenade innocemment à la merci de leur rut incontrôlable.
v « Les désirs qui fournissent son impulsion au fantasme varient suivant le sexe, le caractère et les conditions de vie du sujet qui se livre à sa fantaisie, mais on peut sans effort les grouper dans deux directions principales. Ce sont, soit des désirs ambitieux, qui servent à exalter la personnalité, soit des désirs érotiques. Chez la jeune [martienne] …, les désirs érotiques dominent presque exclusivement, car l'ambition de la Jeune [martienne] est en général absorbée par les tendances amoureuses ; chez le jeune [martien], à côté des désirs érotiques, les désirs égoïstes et ambitieux sont assez flagrants »[4]
Ainsi quel que soit son caractère et ses conditions de vie, les désirs érotiques la dominent, elles n'est pas sujette, ne pouvant être que sujette à... Libre arbitre -la mâle maîtrise de soi à lui d'emblée- et l'ambition lui sont niés constitutionnellement - Toujours ces relents essentialistes qui s'exhalent ?
- Suffit de martiale science-fiction mais restons avec S. F.
- Aptitudes strictement manuelles des terriennes - Nous continuerons donc à examiner ce que sont ces assertions sur notre sexe et comment elles fossilisèrent l'inégalité entre femmes et hommes,
v « On estime que les femmes ont apporté peu de contributions aux
découvertes et aux inventions de l'histoire de la culture, mais peut-être
ont-elles quand même inventé une technique, celle du tressage et du tissage.
S'il en est ainsi, on serait tenté de deviner le motif inconscient de cette
prestation. C'est la nature elle-même qui aurait fourni le modèle de cette
imitation, en faisant pousser, au moment de la maturité sexuée, la toison
génitale qui dissimule l'organe génital. Le pas qui restait encore à franchir
consistait à faire adhérer les unes aux autres les fibres qui, sur le corps,
étaient plantées dans la peau et seulement enchevêtrées les unes avec les
autres. Si vous repoussez cette idée incidente comme fantastique et si vous m'imputez comme une idée fixe
l'influence du défaut de pénis sur la configuration de la féminité, je suis
naturellement sans défense".[1a]
Autrement dit en se tripotant la touffe, les femmes auraient inventé le tissu... (sauf que l'on a constaté sur le terrain australe dans des régions très réculées du Mozambique que les premiers vêtements étaient faits d'écorces d'arbre ligneuses, dont les fibres déjà emmêlées)
Heureusement, le
défaut sexuel se trouve caché sous des frisottis que, aux heures perdues de
Pénélope, elles musèrent à tordre, tresser, tisser, comme de la chèvre angora
ou peut être de la vigogne ? Pourtant faisant tapisserie, au détour d’un
nœud, le plaisir en prime, qui prouve que au contraire l'obligation de phallus est faible et celle du
mollasson pénis plus que minime, voire inexistante pour atteindre le climax ?
D'avoir exploré trop peu de monts de Vénus, IL fait tinter de belles sornettes… Sans défense ou sans expérience ?
v "Que le facteur ancien du défaut de pénis n'ait toujours pas perdu sa
force, cela se montre dans la réaction distincte de la mère à la naissance d'un
fils ou d'une fille…"[1b]
Cela révèle bien qu'à son sens l’amour maternel non seulement actif de
naissance mais aussi clivé par ordre sexuel naturel… ou le sexage à son summum.
- Analogismes simplistes - L'évitement constant de voir les conséquences de l'éducation à la maternité, ou formation par la pression sociale, sous forme des
coutumes et croyances pèsent sur les membres subalternes, qui diverge selon les groupes humains, reste incongru pour un lettré de l’époque qui lit Frazer, Durkheim, Mauss, etc. Surtout à voir sa
recension des interdictions sexuelles des « primitifs » introduites
au forceps dans sa théorie sexuelle pour cimenter un complexe (fantaisiste) d’Œdipe, en générateur du
passage de la horde primitive à l’humanité moraliste civilisée et par des
analogies (bateaux et arches) prétendument éclatant dans des récits névrosés, criminels, infantiles, féminins, comme déjà dans sa lettre pour
diagnostic en justice sa comparaison avec le secret du criminel ?
"Un Oedipe sans complexes (...) La légende d'Œdipe, écrit Marie Delcourt, est un "mythe politique" susceptible de nous renseigner sur la "préhistoire du pouvoir souverain chez les Grecs" (Delcourt, 1944 : VIII)."[3a]
Présenté pour tricoter de l'universalisme, alors que n'étant en tout cela toujours porteur que de l'individualisme. L’emprunt de
termes, hors contexte profondément analysé sous toutes les coutures, afin
d’exprimer la prohibition en clan du patrilignage comme totem (de l’ojibwa
algonquin des Grands Lacs) ou tabou (Ile Tonga, James Cook, et Tahiti "tapu") en dit long sur l’approximation et la méconnaissance
anthropologique, ou même son rejet ?[3]
v « avant que l'individu ait acquis une
connaissance certaine de la différence
qui existe entre les sexes (présence
ou absence d'un pénis), il se comporte de la même manière à l'égard du père
et de la mère. Ayant eu récemment l'occasion d'observer une jeune femme, j'ai appris que, depuis qu'elle s'est
aperçue qu'elle manquait de pénis, elle était persuadée que cet organe faisait
défaut, non à toutes les femmes, mais seulement à celles qui étaient en état d'infériorité. »[5]
C'est fort de café, la différence des sexes se résume à un pénis. Et vous verrez par ailleurs que lorsque cela les arrange mieux pour la démonstration, hop, c'est un phallus, condensé en "complexe de masculinité". Toute fille ne juge que par la présence
et l’absence de pénis, et limite la différence sexuelle au pénis ? Dans le même
jet d’exemple, cette personne très protégée qui n’a jamais vécu la
mixité de la nudité, et a donc très subitement découvert à l'âge adulte certainement fort
tard dans son développement, partie de la différence des sexes qui n’est pas
tout, démontre le mode de vie bourgeois de la séparation des sexes
avant le mariage, mais ne constitue en rien une généralité. Négation des exemples de promiscuité sexuelle de différents
degrés, selon que de classes défavorisées, ouvrières et rurales, ou peuples étrangers : « Pauvres
», « paysannes » ou « primitives » du 19ème ne seraient-elles pas généralement moins
gourdes que certaines poussées sous cloche ?
Mais aussi, déjà dans les ouvrages ethnographiques se voit bien que nombre de sociétés n'ont ni père, ni mère, en tout cas, beaucoup restent très éloignées de ce que connu et pris en modèle par l'auteur pour prétendre à l'universalité de son interprétation de rabâchage et preuve à tout prix des croyances et superstitions païennes rapportées par des auteurs antiques et forgées en mythes.
IL veut donc croire que toute une chacune serait consciente de son état d'infériorité, physiologique et sociale, et que le pénis serait leur seul repère de pouvoir et de puissance ? Mais donc il fallait l'appeler pouvoir pénique, ou peinique, pour ceux qui accumulent des difficultés, fascinus en panne. C'est donc que le pouvoir passe par la puissance de violence et de punition du pénis bandé ? Momifié. Encore de l'essentialisme à la clef et non pas du vitalisme, comme dit pour l'excuser. Est-ce sur ce seuil que sise la croyance de toute pénétration qui serait violence, prise de pouvoir, et coït à proscrire ? Il faudrait une étude suivie de tous les contextes de leur emploi à tour de rôle car tant l'aspect du pénis que son inocuité au repos ne sèment aucun effroi chez nous, alors que, non avertie ou trop prévenue, le phallus pourrait faire baliser certaines.
v
« Nous
savons aussi, par l'histoire intime de l'individu telle que la découvre
l'analyse, que les rapports avec ce père furent, peut-être dès le début,
ambivalents, ou en tout cas le devinrent bientôt, c'est-à-dire qu'ils
comprenaient deux courants émotifs contraires, non seulement un sentiment de
soumission tendre, mais un autre encore d'hostilité et de défi. Cette même
ambivalence, selon notre manière de voir, domine les rapports de l'humanité
avec sa divinité. C'est par ce conflit sans fin existant, d'une part, entre la
nostalgie du père, et, d'autre part, la crainte et le défi filiaux, que nous
avons pu expliquer d'importants caractères et de décisives évolutions des
religions 1[6]
Dès le début de l’émergence du père ? Cela n’est
toujours qu’histoire de fils. Avant la contrainte de la figure paternelle, et
ses fonctions, les hommes n’étaient pas même considérés géniteurs. Pourtant, IL cite bien l’exemple des femmes ensemencées par des lieux (les pierres parfois près desquelles elles
passent), les hommes totalement hors de l’affaire, et pourtant déjà décideurs
puissants avec main mise sur les femmes et les enfants, et n'en tire là aucune conséquence que le membre érigé n'a rien à voir.
Nous savons que ce savoir n’a rien d’universel puisque, par exemple, dans les
zones matrilinéaires et uxorilocales lomués / macuas qui me sont familières, on
connait le géniteur, il est époux, reconnu père mais les enfants sont sous l’autorité
première et directe des oncles du clan matrilinéaire avunculaire (donc patrilinéarité parralèle), dont le grand ancêtre est
le plus grand des plus grands (uthokhothokho, pas au féminin).
Que penser lorsqu’il n’y a ni père, ni divinité ?
Toute la planète ne fonctionne pas unanimement sous la férule d’Abraham. "Ni père, ni mère...", quelques années avant moi n'a pas du passer loin de mon camp chez les Lomwés, parents ou prédécesseurs des Makhuwas.[3b]
Ce qui
semble, par contre, commun à tous, c’est l’idée de la sauvagerie et de l’impureté
des filles, et de leur psychorigidité bien verrouillée. De là, la nécessité de les attraper, les assouplir, les soumettre et les
domestiquer ? Et non pas de les tuer comme craint par certains, les réduire à merci en évitant de les tuer.
v "Un homme dans la trentaine apparaît comme un individu juvénile, plutôt
inachevé, dont nous attendons qu'il exploite de toute sa force les possibilités
de développement que lui ouvre l'analyse. Mais une femme au même âge de la vie nous effraie
fréquemment par sa rigidité et son immutabilité psychiques."*
Au titre des héritages SF et de la tentative de Totem et Tabou de faire passer la psychanalyse pour universelle et anthropologie, le quaternaire anthropo, psyk, ethno, psychiatrie qui tend à valider les guérisseurs et rebouteux de toutes origines... Après avoir soigné et enterré maints éclopés sortis des mauvaises pratiques des médecins traditionnels (aux techniques de la plus haute fantaisie qui varient au gré de leurs humeurs et des personnes qu'ils souhaitent impressionner), il m'est impossible ce jour d'accréditer aussi peu que ce soit cette entreprise. D'ailleurs être polyglotte, ou initié par le sorcier du coin (rien de très difficile les cérémonies ne durent pas des années) ne fait pas de vous un linguiste ou un ethnologue. Quant à la médecine psychiatrique, malgré ses défauts, elle requiert un doctorat et dans les douze ans d'études. Il reste donc que cela n'est qu'une psychanalyse qui se la joue transculturelle et adoube des médecines présentées comme douces, alors qu'il n'y a pire
tyrannes*.
- Indécence,
asociabilité, asocialité d’essence
v « Le fait qu'il faille reconnaître à la femme peu
de sens de la justice est sans
doute en corrélation avec la
prédominance de l'envie dans sa vie d'âme, car l'exigence de justice est
une élaboration de l'envie, indiquant à quelle condition on peut se départir de
celle-ci. Nous disons aussi des femmes que leurs intérêts sociaux sont
plus faibles et leur capacité de
sublimation pulsionnelle moindre que celle des hommes."*
v « L’envie de réussir chez une femme est une névrose, le résultat d’un complexe
de castration dont elle ne guérira que par une totale acceptation de son destin
passif. »[7] Lettre à Martha (Bernays, sa fiancée), citée p. 16, Nicole Mosconi, Femmes et savoir: la société, l'école et la division sexuelle des savoirs, L’Harmattan, Paris 1994
Du Derrida digéré à l'envers ? On guérirait des errements civilisationnels (groupes dominants par le feu et le glaive) en se pliant au désir de ses maîtres en servage (consenti) ou esclavage (non consenti) ? Que voilà la règle bien suivie par la génération du choix de copier d'antiques travers masculins pour déconstruire la cage en renforçant les barreaux, en s'alliant en surenchère de
surenchair ? On ne porte pas plainte, on ne remet pas en question, on s'approprie et on fit pire. (ex. proéminent des rappeuses, dites sorte d'amazones féministes, répétant en boucle les les paroles plus ordurières et féminicides de leurs confrères, ou la prostitution prétendue volontaire -l'individu libre de toute pression sociale et historique ?-) Plus besoin de se poser problème de consentements, tout l'est, plus rien ne bout. Effacer l'asservissement en s'y coulant.
Difficile à valider que reconduire la même construction renforcée soit de l'émancipation. Cela sent l'esbrouffe de vouloir à tout prix donner raison au maître en reprenant ses antiennes et les banalisant, dont S. F.
Martiennes, filles, femmes, mères, belles-mères
doivent garder leurs névroses, leurs maladies mentales au complet qui ne
peuvent disparaître qu’une fois toute rébellion disparue, si jamais certaines
arrivaient à transformer le destin commun, malheur…
L’on a bien
l’impression qu’ici-gît toute solidarité politique, elles ne peuvent
s’intéresser au socialisme, ou autres marxismes, dont seuls restent dignes les
Martiens. L'on comprend mieux sa totale ignorance des suffragistes de son
époque ou des lesbianistes (socialistes) voire mépris en tant que patriciens des mâtrones comme des vierges, qui se sont toutes tournées vers Ulrichs qui
paraissait les reconnaître à une place plus honorable. http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Heinrich_Ulrichs
Au fond de la filigrane
ténue en piètre estime sa fille (juste bonne à faire disciple innée attachée de
presse et affectée aux enfants –domaine dédié aux femmes, lesbienne de
fibre maternelle, qui refuse les débordements de son sexe assagi ? (Ou est-ce rébellion qui la garde névrosée) ; sa
maîtresse, sa femme (bien garée à la maison avec six rejetons) et ses sœurs
(abandonnées à leur sort). De toute façon, le débat est clos avant d’avoir
commencé, avoir de l’ambition ne sied pas aux dames & demoiselles.
L’on aura noté que complexe de castration restant bien sur toujours entendu en
castration du pénis, et pas de libido féminine active, s’il vous plait,
circulez ! Il n’y a plus rien à voir. Les promises seront bien averties des
attentes conjugales. Une martienne de bonne bouille ne peut se réaliser hors
conjugo, nanny, Nana.
v « Si les besoins psycho-sexuels de la femme trouvent leur satisfaction dans le mariage
et dans la vie de famille, elle n'en est pas moins constamment menacée du
danger d'insatisfaction provenant de l'arrêt prématuré des relations conjugales
et du vide affectif qui peut en résulter. »[8] p. 25, Totem et tabou, 1912]
Hors mariage point de salut, le mariage et la vie de famille en seules issues
chez tout peuple ? Plus terrocentrique,
difficile à trouver. Et à l’inverse, la recension d’interdictions données comme
structurantes chez un peuple est appliqué à vif et d’office sur tout autre sans
souci d’histoire, de géographie, de contexte quel qu’il soit.
- Aptitudes
intellectuelles de "martiennes"
v « Vous savez par ailleurs qu'on le répète volontiers
: les femmes en général auraient une faiblesse d'esprit
d'ordre « physiologique », c'est-à-dire une intelligence moindre que celle de
l'homme. Le fait en
lui-même est discutable, son interprétation douteuse ; cependant on pourrait
dire, en faveur de la nature secondaire de cet étiolement intellectuel, que les
femmes continuent à souffrir de
l'interdiction rude et précoce de porter leur esprit sur les problèmes qui les auraient le plus intéressées : ceux de la vie
sexuelle. »[9] p. 82, L’avenir d’une illusion, 1927, trad. franç. 1932]
Pour ce qui
est de leur intelligence, bien heureusement, et c’est en cela que lui serait
attribuée une sorte de paléo-féminisme, concédé qu’aucune faiblesse de nature
essentielle sexuelle chez la martienne,
puisque seule la brimade de leur pensée sexuelle empêchée ralentirait
tout épanouissement intellectuel. Ignorant donc que partout au monde, au
contraire d’empêcher de penser à la vie sexuelle, on les y entraîne à penser de
très jeunes… ?
Par exemple,
sur terre en Afrique Orientale et australe chez les Lomués et Macuas dès huit
ans, les petites filles préparent leur « tablier hottentot »
-qu’elles ne peuvent plus rendre-
Hormis l'accord avec le maquereau hollandais promettant monts et merveille, comme habituel pour ravir la pratique, la stéatopygie de la Vénus hottentote, furent probablement une des raisons de
l’acharnement à son exhibition sexuelle, intrigués et d'autres fétichistes émoustillés par la longueur des nymphes de la jeune femme khoïsanne -l'on se souvient aussi que ce sont avec les pygmées (noirs), les premières africaines (jaunes), mises en esclavages par les bantus des forêts-
Comme sous d'autres cieux anatoliens les Circassiennes si prisées à l'encan, les particularités physiques des femmes exotiques ont toujours fasciné les acheteurs de chair fraîche). La distension se réalise au moyen de baguettes de buissons de ricin autour
desquelles elles roulent et déroulent leurs grandes nymphes. Toutes ces manoeuvres dans le but avoué d’augmenter la jouissance de l’époux et son excitation par les scarifications
en carreaux de Vichy sur les cuisses; préparées à l’émuali, rite
de passage à l’âge supérieur et aux relations sexuelles.
Ce qui m’amène à continuer ce bref détour par notre planète,
v « Les habitants primitifs de l’Australie sont considérés comme une race
à part (…) »[10] Totem et tabou, 1912]
Afin de
parvenir à asseoir sa thèse rousseauiste de l’amour civilisateur (encore une
fois mêlant émotions, sentiments et désirs sexuels de la manière la plus
moraliste qui soit) des relations sexuelles exogamiques des lignée patriarcale,
famille, clan… des « sauvages » d’autres « races », ses réflexions ne
tournent qu’autour de l’amitié entre les peuples par l’exogamie -de rapt ou de troc- (cf. dyade de
l’endogamie incestueuse) et tout son texte tente de conforter par des exemples
épars d’interprétations de règles sociales glanées généralement chez des
ethnologues de cabinet. On ne voit affleurer aucun doute sur la véracité du
concept de race, raciste donc tout comme son temps le fût, et conscient puisque
s’en sentant coupable, il tente vainement de faire montre d’admiration pour le
supposé pacifisme des rituels purificatoires du retour du « guerrier victorieux ». Alors que ceux-ci relèvent de
la peur de vengeance par possession par les esprits des morts –en mânisme, le
mort n’est pas mort et dirige des attaques incessantes aux moindres écarts aux
règles patriarcales, comme vu par moi-même sur le terrain d’Afrique orientale
et australe de 89/96-
Juste en passant, à savoir, que ses interprétations de récits de rêves élevés
au rang de révélation, dont il s’ouvre à son âme sœur (âme et anima faisaient
partie de son vocabulaire),
v « Le 12 juin 1900, il lui écrit encore :
« Penses-tu vraiment qu’il y aura un jour, sur la maison, une plaque de marbre
sur laquelle on pourra lire : “C’est dans cette maison que le 24 juillet 1895
le mystère du rêve fut révélé (…) ?” » »[11] cité dans "Sigmund Freud (1856-1939). Les trois sources de la psychanalyse, Achille Weinberg, 01/09/2009 http://www.scienceshumaines.com/sigmund-freud-1856-1939-les-trois-sources-de-la-psychanalyse_fr_22577.html]
Un vrai mage comme le Maître Albert (le grand et le petit albert sont des manuels de magie -encore prisés au XXe dans les campagnes), que Fliess devait consulter ou un de ses acolytes, ou bien un fondu de textes initiatiques égyptiennes (point d'ironie que je ne trouve pas au moment où j'en ai besoin).
Des femmes, ne restant pas toutes anonymes, furent tragiquement influencées par ses "rêveries",
"Je suis persuadée que sa décision de mettre fin à ses jours s’en trouva renforcée et on peut le prouver. La lecture de Freud a sapé les fondements de la relation de cause à effet qu’elle avait tenté de dégager. Elle se vit contrainte d’abandonner sa propre explication aux causes de sa dépression et de son état mental. Jusqu’alors, elle avait présumé que ses troubles provenaient de l’inceste subi dans son enfance mais, à en croire Freud, il fallait envisager d’autres possibilités : ses souvenirs pouvaient être déformés, en tous cas inexacts, ils représentaient une projection de ses désirs plutôt que des évènements réellement vécus, il s’agissait d’un produit de son imagination." Louise DeSalvo chez The Women’s Press, Virginia Woolf : the impact of childhood sexual abuse on her life and work, 1989
Devant cette
avalanche d’amertumes, j’ai cherché où se pouvait trouver grâce à la complexion
des martiennes et une indication surgit au chapitre de l’inimitié avec la
belle-mère mélangée à la prohibition sexuelle avec son gendre :
v « De la part du gendre, il y a la décision de
ne plus se soumettre à aucune volonté étrangère, la jalousie à l'égard des
personnes qui, avant lui, avaient joui de la tendresse de sa femme et, last not least, le désir de ne pas se
laisser troubler dans son illusion qui lui fait accorder une valeur exagérée
aux qualités de sa jeune femme. Dans la plupart des cas, c'est la belle-mère
qui vient dissiper cette illusion, car tout en lui rappelant sa fille par de
nombreux traits qu'elle a en commun avec elle, elle manque de cette beauté, de cette jeunesse et de cette
fraîcheur d'âme qui lui font tant apprécier la fille. »[12] p. 25, Totem et tabou, 1912]
Comme quoi, ça fait
pas bézef en positif… et surnage à nouveau comme un âgisme sexiste sans limite.
- Symbolisme
organique et organe symbolique
Nous sommes sous partition, côte d'Adam et cuisse de Zeus obligent
v « l’hypothèse d’un seul et même appareil génital : de
l’organe mâle chez tous les hommes, dont les femmes »… [13] p. 270, Trois essais]
Ce qui coule de
source de « la première des théories sexuelles infantiles » posant sa
certitude pour toutes et tous que le sexe donné est Un, non seulement
psychiquement mais surtout anatomiquement ; la différence des sexes reste
niée. Croyant de plus sans démériter que le similaire serait identique, alors
qu’aussi proche que soient les organes mâles et femelles, ils ne seront jamais
identiques.
v « Le caractère génital principal de cette "organisation génitale infantile" est en même temps ce qui la différencie de l'organisation génitale définitive de l'adulte. Il résiden en ceci que, pour les deux sexes, un seul organe génital, l'organe mâle, joue un rôle. Il n'existe donc pas un primat génital, mai un primat du phallus. (...)
Nous savons aussi toute la dépréciation de la femme, l'horreur de la femme, la prédisposition à l'homosexualité qui découlent de cette conviction finale que la femme n'a pas de pénis. Ferenczi a récemment rapporté très justement le symbole mythologique de l'horreur, la tête de Méduse, à l'impression produite par l'organe génital féminin dépourvu de pénis. (...)
(...) l'hypothèse selon laquelle l'absence de pénis est la conséquence de la castration comme punition. Loin de généraliser, l'enfant croit que seules les personnes féminines indignes ont payé l'amende de leur organe génital. (...) Mais des femmes respectées, comme sa mère, gardent encore longtemps le pénis. (...)
Au stade suivant, celui de l'organisation génitale infantile, il y a bien un masculin mais pas de féminin ; l'opposition s'énonce ici : organe génital masculin ou châtré. » p. 114 & 116, Chapitre VII L'organisation génitale infantile (1923), S. F. La vie sexuelle, PUF 1969
Les arguments s'interpénètrent pour se viabiliser mutuellement mais de preuves, à part ses propres certitudes, aucunes, pas l'ombre d'une. Sans compter que ces deux jeunes gens n'ont jamais du vivre à la campagne, où les paysans n'expriment et ne montrent nulle frayeur devant les belles vulves qui les entourent. Pas un brin d'intuition ? Critiquer le patriarcalisme ne pouvait entrer dans ses vues et l'aurait distrait de son obsession de l'hormone et de la sexualité ? Et, au fait, où donc a-t-il constaté que les mères seraient respectées ? Adorées, divinisées et bafouées au dernier degré.
Où l'on voit qu'il y en a qui nous mènent en bateau ? Juste pour le plaisir de lire quelques éléments d'un réel érudit qui connait le texte et le contexte, sur les risques d'inceste. http://www.fabriquedesens.net/Oedipe-par-Jean-Pierre-Vernant
Tellement plus subtile et complexe que la réduction lapidaire... http://www.fabriquedesens.net/La-mort-de-la-Meduse-par-Jean
v « On
veut là-bas priver les hommes -
évidemment sous l'influence du règne des femmes – de tout excitant, de
toute boisson enivrante, et on les gave en échange avec de la piété. »[14] p. 68, Psychologie collective et analyse du moi]
Ceux-ci ne seraient
pas détenteurs des clefs, pieux curés et prêcheurs, instigateurs et directeurs
de conscience, gardiens des dogmes et exigeant la piétié de leurs
croyantes ?- mais alors qu’est-ce qu’elles sont pénibles, prise de
tête !- Lorsque leur est attribué d’être à l’origine d’une prohibition, ce
ne peut être que le contraire de civilisatrice… Voilà la cause de son inimitié envers l'Amérique bourgeoise qui pourtant l'a pris en grande amitié, selon ses biographes.
v « On sait avec quelle facilité les relations
affectives de nature amicale, fondées sur la reconnaissance et l’admiration, se
transforment, surtout chez les femmes, en désirs érotiques. »[15] p. 37, Psychologie collective et analyse du moi, 1921]
Dominées et
obnubilées par leur sexe, c’est peu de le dire. Comme s'il voulait leur faire porter le chapeau et pas des catherinettes.
v « Et
cela est vrai aussi bien de l'amour sexuel pour la femme, avec toutes les nécessités qui en
découlent de ménager ce qui lui est cher, que de l'amour désexualisé,
homosexuel et sublimé pour d'autres [martiens], qui naît du travail commun.
»[16] p. 57, Inhibition, symptôme et angoisse, PUF, Paris 1931
A noter la dimension
mythique donné au sentiment amoureux, à l’amour, qui serait le facteur
proéminent de civilisation, civilisateur (ce qui ne serait pas l'apanage des peuples de Totem ?) et soudain l’homosexualité devenant sans sexe qui serait le seul amour sublime, sublimé, sublimant…, of course.
v « La
première expérience vécue de l’angoisse, de l'homme au moins, est la naissance, et celle-ci signifie objectivement la
séparation de la mère (d’après l’équation
: enfant-pénis.) »[17] p. 5, Inhibition, symptôme et angoisse (1926), PUF, Paris 1931]
Le tout-pénis, le clitoris-pénis, l’enfant-pénis, le pénis passe-partout mais c'est fatiguant à force... – Peut-on douter à lire ses occurrences dans toutes les émissions de la fascination et obsession pénienne du sieur, préoccupé de sa propre sexualité, de ses propres angoisses et dégoûts, collés sur autrui jusqu’aux étoiles… ? Cela annonce aussi le "pénis féminin" des projets de propagande transinistes comme Youth trans projet, laboratoire ouvert en 2015 ? Où sont donc ces filles qui considéreraient la partie visible de leur sexe ainsi, ailleurs que chez des bourgeois bigots, le reste de la population, à la campagne possède une notion moins entortillée et vaseuse que la sienne !
"En ce qui concerne la petite fille, nous savons qu’elle considère comme un signe de son infériorité l’absence d’un pénis long et visible, qu’elle envie le garçon parce qu’il possède cet organe, que de cette envie naît chez elle le désir d’être un homme et que ce désir se trouve plus tard impliqué dans la névrose provoquée par les échecs qu’elle a éprouvés dans l’accomplissement de sa mission de femme. Le clitoris joue d’ailleurs chez la toute petite fille le rôle de pénis, il est le siège d’une excitabilité particulière, l’organe qui procure la satisfaction auto-érotique."
Si l’on visualise et portons au terme logique, le nouveau-né-pénis qui se
sent détaché de son corps-mère à la naissance, où l’accouchement comparable à
une castration féminine - Castration virile s’entend toujours en arrière-plan,
comme si l’enfant était l’expression d’un pénis rentré qui grossit et se
détache … ? Ne serait-ce oublier un peu facilement le sac amniotique et toute
la gestation utérine bien visibles. En tout cas, à la ferme pas dans les salons, certes.
(inutile de rappeler que dans ce lexique-là, castration ne voudrait dire que séparation, manque, etc. ressenti à deux-trois ans en réalisant la différence sexuelle, Oedipe surgissant du placard, l'on souffrirait de cette hantise en découvrant que la fille n'a pas son pénis, en manque donc, et de penser que cela risque de lui arriver, l'épée de Damoclès sur la deuxième tête -donc au fond l'idée de castration génitale, au contraire de ce que prétendu souvent, serait plus que symbolique-en tout cas, n'ayant pas encore de mémoire fondée et fixe à ces âges-là, on n'en pourra rien vérifier de toute façon - l'inconscient, c'est bien pratique)
v «…tous les récits d’accouchements, de fausses couches, de menstrues, sont liés au W.C. par l’entremise du mot Abort (Abortus) » (en allemand le mot Abort signifie à la fois W.C. et avortement)."[18c] Naissance de la psychanalyse, P.U.F., 1967, Lettre à Fliess du 22-12-1897, pp. 212-213 -18 a, b, c, tirés de Catherine Desprats-Péquignot, Correspondances sexe/visage et sang génital, publié dans Champ psy 2005/4 (no 40) L’Esprit du temps
Prendre ses propres dégouts pour des réalités ?
v « Si l’écriture, qui consiste à faire couler un liquide du porte-plumes
sur la feuille de papier blanc, a pris la signification symbolique du coït, ou
si la marche est devenue l’équivalent symbolique du fouler le corps de Terre-Mère,
ces deux actions, l’écriture et la marche, s’interrompent, puisque s’y livrer
serait accomplir une activité sexuelle interdite. »[18] Die ’’kulturelle’’ Sexualmoral und die moderne Nervosität, 1908,Trad. fr. La Vie Sexuelle. P.U.F. 1969, page 42
Tout liquide devient par métaphore sperme, phallus, pénétration et coït ?
Serait-ce pour cela qu’elles n’aiment pas faire la vaisselle ? L’écriture
n’existerait donc pas avant l’encre, et les porte-plumes, pas touches… !? Les
leurs cadrent mal dans le tableau, serait-ce qu’il n’est aisé qu’[au Martien] porteur
du phallus d’écrire sa pensée, car nul coït en vue sous leurs doigts, aussi
symbolique soit-il ? Me perdant en conjectures sur la signification réelle
de « fouler le corps », peut-être en allemand que je ne lis pas, est-ce plus parlant ? L'analogisme à toutes les sauces, ça pèse sur l'estomac.
Par contre, s'il s'agit de l'autre camp, c'est poison sans équivoque... pas que symboliquement, on passe du nez à la gorge...
v « la période menstruelle est le
prototype physiologique de la névrose d’angoisse, elle constitue
un état toxique avec, à la base, un processus organique. J'espère que tu découvriras bientôt quel est l'organe inconnu en question (thyroïde ou autre). » [18a] Freud, Naissance de la psychanalyse, p. 80-85 ; Brief am Fliess, p. 71-76 cité par Gérard Pirlot, Classifications et nosologies des troubles psychiques : Approches psychiatrique et psychanalytique, Armand Colin, Paris 2013
ou bien, ou encore,
v « J’ai d’ailleurs oublié que le sang menstruel est aussi à compter au nombre des excréments »[18b] Freud – Jung, Correspondance 1906/1909, Tome I, Gallimard 1975, lettre du 14/6/1907, p. 115
Est-ce la langue allemande qui mélange et confond entre excrétion et excrément ? Ou encore une fois, sa description de ses propres appréciations ?
Répéter et reproduire dans le désordre le plus grand, mixer les écrits et récits à des centaines d'années de distance, voire milliers, tirer par les cheveux tous ces archaïsmes, des moeurs exotiques qui se contredisent les unes les autres ne pose aucun problème méthodologique ? Conforter les pires croyances contre les femmes ne pose aucun problème éthique ? Et hop on noue tout ça dans le même baluchon et on prétend accéder à la
martiologie ? L'ennui, c'est que les imaginations débridées créent tout et son contraire, cela boucle en diable.
En fait, faisant tout pour délicatement prouver en quasi catimini (du gr. cacher la cata mensuelle
http://www.cnrtl.fr/etymologie/catimini%20en) que les mythes patriarcaux, religieux, païens, sur le sang menstruel et le clitoris sont véridiques car fondés sur des réalités biologiques... Prouver mythes, contes et légendes, fascination du passé (
Les Romains appelaient fascinus ce que les Grecs nommaient phallos http://www.gallimard.fr/catalog/entretiens/01025213.htm ).
Une fixette nostalgique d'un bout à l'autre d'une vie. Tous les
compérages* érigés en science...
Si nous avions eu quelque doute sur le ratage de sa vision de « LA » femme, IL ne cesse de nous instruire toujours plus avant de sa
construction dénigrante et que ce n’est pas la place faite à la sexualité
féminine par sa plume ;) qui serait féministe –et oui, les martiennes aussi
auront besoin de féminisme ;o)
v « …l’infériorité intellectuelle de tant de femmes, qui est une
réalité indiscutable, doit être attribuée à l’inhibition de la pensée,
inhibition requise pour la répression sexuelle. »[19] Die Disposition zur Zwangsneurose. Ein Beitrag zum Problem der Neurosenwahl. [Conférence Congrès internat. Psychanalyse, Munich 7 et 8/09-1913] *GW 8: 442-452; *CP 2: 334-341; *SE 12: 311-326. La disposition à la névrose obsessionnelle. *NPP: 189-197. Page 195 - La Vie Sexuelle, 1907-1931, ed. 1969
Serait-ce à dire que la proportion d'inférieures intellectuelles le désole ? En état naturel, en état de sauvagerie, pas d'infériorité intellectuelle, et cette répression sociale ne lui fit pas entrevoir le système patriarcal criminogène ? L'on peut pourtant douter de ce que les grandes femmes au cours des siècles (et il y en eût bien que leur publicité n'en soit pas faite) n'aient pas pas été victimes de la répression sexuelle...
v « C’est un fait connu, et qui a donné aux hommes ample matière à
récrimination, que souvent le caractère des femmes s’altère singulièrement une fois qu’elles
ont renoncé à leur fonction génitale. Elles deviennent querelleuses,
tracassières et ergoteuses, mesquines et avares ; elles font ainsi montre de traits
d’érotisme sadique anal qu’elles ne possédaient pas auparavant, durant leur
féminité. »[20] rapporté par Otto Rank, secrétaire de la Société Psychanalytique de Vienne, dans la séance du 3 mai 1911. MINUTES de la Société Psychanalytique de Vienne (1906-1918). Nunberg (H.) Federn (P.) Eds., 1962-1975: Les Premiers Psychanalystes (vol 3: 1910-1911). Gallimard, 1979, pages 244-245]
'... À toutes les époques, vaudevillistes et satiriques ont dirigés leurs pointes contre, ce « vieux dragon » que devenaient les gracieuses jeunes filles, les caressantes épouses, les mères ». La Prédisposition à la névrose obsessionnelle, 1913, ed. 1929
Non seulement, ne combattant pas les préjugés et rumeurs misogynes mais les propageant jusqu'en psychiatrie. Tout tourne donc autour du fonctionnalisme reproductif de la lignée virile…
fonction génitale d’engendrement des générations de fils à papa, féminité toute
fonction de l’exigence du martien. La castration continue à frapper, après le répit des enfants offerts aux époux, sauf qu'il est curieux de parler de renoncement à son utilité de propager le "genos" de la lignée patriarcale. Et voilà, ménopause, synonyme de perte de féminité !
v « Le secret de l’imbécillité physiologique des femmes réside dans le fait qu’elle est une
conséquence du refoulement sexuel. Comme on leur interdit de penser à ce qu’il
y a de plus valable pour elles, l’activité
de la pensée en général n’a plus de valeur du tout. »[21] rapporté par Otto Rank, secrétaire de la Société Psychanalytique de Vienne, dans la séance du 15 mai 1907. MINUTES de la Société Psychanalytique de Vienne (1906-1918). Nunberg (H.) Federn (P.) Eds., 1962-1975: Les Premiers Psychanalystes (vol 1: 1906-1908). Gallimard 1976, pages 219 et 220 - notes 19 à 21 citées par http://www.c-e-r-f.org/psy-freud.htm]
Le refoulement les rendrait débiles ? Oh faiblesse congénitale de ne plus donner de génie mâle. c'est plié, fichu. Non seulement faibles, ou affaiblies psychiquement par la répression sexuelle, mais à la base de
physiologie débile créée par l’interdiction de pensées sexuelles, érotiques,
amoureuses avant le conjugo, encloraient la pensée féminine au point d’une
absence de penser ? L’interdiction va loin, elle modèlerait l’anatomie, si
l’on voulait y croire. C'est pas clair tout cela.
"Cet échec de la psychanalyse n’est-il pas la conséquence de la méthode fondée sur la relation purement intersubjective interindividuelle qui interdit l’objectivation, la reproduction et la confrontation nécessaires à une démarche scientifique, le champ clos du lien entre le patient et son analyste constituant un obstacle insurmontable à la généralisation théorique ?" Monique Bertaud - Sciences & Pseudo-Sciences, n° 261, mars 2004 http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article284
MAJ 2018 - En 1913, Freud (Juif allemand) choisit son dauphin, Jung (Suisse protestant), ses archétypes, et animus partie féminine de l'anima... L'inquiétant retour du Docteur Jung, samedi 15 août 1980 http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0823_19800816/OBS0823_19800816_054.pdf
Le marronnier des sorcières trouve une source inépuisable dans l'intellectualisme junguien qui semble bien en relation directe avec l'écoféminisme allemand.
""C. J. Jung considère que les sorcières sont une projection de l’anima masculine, c’est-à-dire de l’aspect féminin primitif qui subsiste dans l’inconscient de l’homme : les sorcières matérialisent cette ombre haineuse, dont elles ne peuvent guère se délivrer, et se revêtent en même temps d’une redoutable puissance"" Dictionnaire des symboles cité par S. Laflamme. La sorcière : "antimère" et femme libérée ? Québec, 2012, (164), 90–92 https://www.erudit.org/fr/revues/qf/2012-n164-qf07/65906ac.pdf
"Jung accepte de diriger la Société allemande de psychothérapie, basée en Allemagne, qui regroupe des membres de plusieurs pays sous la houlette du nazi Matthias Heinrich Göring. Fasciné par le Führer, il rédige en 1934 un texte antisémite dans lequel, au nom de sa théorie archétypale, il oppose "l’inconscient aryen" et "l’inconscient juif", soulignant que le premier aurait un "potentiel" supérieur au second."
- Casser la résistance d'une malade hystérique !?
Entre inconscient et refoulement, notion flottante
Parenthèse sur les mises en pratique de la théorie nasale par
"Wilhelm Fliess au sujet d’un autre cas, pour lequel selon lui toutes les méthodes gynécologiques avaient échoué : « Au moment même où j’ai enlevé le cornet moyen gauche [de son nez] qui était hypertrophié, l’hémorragie utérine a complètement cessé… » W. Fliess, Les relations entre le nez et les organes génitaux féminins présentés selon leurs significations biologiques, p. 10, cité par J. M. Masson, op. cit., pp. 94-95" http://www.regardconscient.net/archi05/0505veritefantasme.pdf
De "l’opération d’Eckstein effectuée le 21 février 1895"
Toujours dans l'optique de casser la résistance hystérique, on opère du nez -à défaut d'exciser l'utérus- Variante de l'excision, celle du nez paraissant moins choquante à ces bons messieurs et ne la privant pas d'une éventuelle maternité ? -Obsession de retirer, à la retraite, S. F. cédera à la tentation de retrancher sa prostate pour prétendre bonifier sa santé...-
"Ainsi non seulement Freud avait livré Emma Eckstein à Fliess pour qu’il l’opère, ..." "Or Fliess commet une erreur énorme : il oublie de la gaze dans la zone opérée[41]. Ceci est découvert à la suite d’une intervention chirurgicale effectuée par un autre praticien et nécessitée par les grandes douleurs d’Eckstein. (...) "Le jour suivant, c’est-à-dire hier, jeudi, on répéta l’opération [42 avec la collaboration de Gersuny ; [l’os fut brisé], largement ouvert, le tampon enlevé et [la plaie] curetée.... (...)
-[54] Selon Masson, « Freud considérait certainement Emma comme une hystérique » et il apparaît que Freud croyait qu’Emma Eckstein avait « été séduite dans son enfance » ( ibidem, p. 104 ). Masson cite des passages de l’Esquisse d’une psychologie scientifique où il est abondamment question d’Emma. (...)
"séduite" ? Appeler le viol, séduction, quelle aveuglement de l'époque, ou la peur d'y toucher et de remettre en cause les pères abusifs ?
-[80] J.M. Masson, Le réel escamoté, cit., 105. L’importance d’Emma Eckstein est encore soulignée plus loin : « Les Trois essais sur la théorie de la sexualité peuvent être considérés comme la conclusion théorique des “intuitions” apportées à Freud par le traitement d’Emma Eckstein et celui de Dora, la réfutation des textes de 1896 » ( ibidem, p. 137 )" http://revueinvariance.pagesperso-orange.fr/oeuvredefreud.html
3/31 - Définitivement édifiée sur l'exemple thérapeutique freudien :
"À peine trois patients ont bénéficié de sa “cure par la parole”. Les autres n'ont pas été améliorés ou se sont même détériorés. Plusieurs ont fini en institution psychiatrique ou se sont suicidés." Jacques Van Rillaer, Les patients de Freud - destins, SPS n° 302, octobre 2012 https://www.pseudo-sciences.org/Les-patients-de-Freud-Destins
MAJ 2017 - Scalpel sans être chirurgien, médecin passionné par les hormones, cocaïne systématique. Ses patients, tous manifestement considérés dans son empirisme pseudo scientifique en bons cobayes sans mot dire, ont subi eux aussi quelques avanies. Hugo Thimig le contacte en mai 1886 pour dysfonctionnement et douleurs au poignet. Au lieu de l'adresser à un chirurgien orthopédiste, S. F. use de son scalpel et l'opération échoue, le mettant en danger. Les analgésiques à l'époque étaient utilisés par tous les praticiens en traitement de l'anxiété, ordinaire ou réactionnelle. A la différence de la plupart de ses confrères, la cocaïne faisait dans son cabinet figure de panacée. Les résultats désastreux de son utilisation sur son ami Ernst Fleischl von Marxow et les avertissements en presse médicale contemporaine ne l'ont jamais dissuadé de cette monomanie prescriptive. cf. p. 248/249, Frederick Crews, Freud: The Making of an Illusion, New York : Metropolitan Books, 2017
- Loto analyse - Quelle boule sort ?
Cependant, avouant de lui-même s'occuper plus de sa propre
hystériette que celles de ses patientes ? A l'époque, l'hystérie masculine est admise, réactionnelle et du tout essentialiste comme celles de l'utérus qui donne racine au terme.
v "Le principal patient qui m'occupe, c'est moi-même. Ma petite hystérie, fortement accentuée par le travail, a un peu avancé dans sa solution.", le 14 août 1897, cité p. 12, Jacques Van Rillaer, Note de lecture, Bruxelles, 4 novembre 2014 de Élisabeth Roudinesco, Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre, Seuil, 2014 http://www.mediapart.fr/files/Roudinesco_Freud_Rillaer_2014.pdf
v "La preuve était faite que les souvenirs oubliés ne sont pas perdus, qu’ils restent en la possession du malade, prêts à surgir, associés à ce qu’il sait encore. Mais il existe une force qui les empêche de devenir conscients. L’existence de cette force peut être considérée comme certaine, car on sent un effort quand on essaie de ramener à la conscience les souvenirs inconscients. Cette force, qui maintient l’état morbide, on l’éprouve comme une résistance opposée par le malade.
C’est sur cette idée de résistance que j’ai fondé ma conception des processus psychiques dans l’hystérie. La suppression de cette résistance s’est montrée indispensable au rétablissement du malade. D’après le mécanisme de la guérison, on peut déjà se faire une idée très précise de la marche de la maladie. Les mêmes forces qui, aujourd’hui, s’opposent à la réintégration de l’oublié dans le conscient sont assurément celles qui ont, au moment du traumatisme, provoqué cet oubli et qui ont refoulé dans l’inconscient les incidents pathogènes. J’ai appelé refoulement ce processus supposé par moi et je l’ai considéré comme prouvé par l’existence indéniable de la résistance. Les mêmes forces qui, aujourd'hui, s'opposent à la réintégration de l'oublié dans le conscient sont assurément celles qui ont, au moment du traumatisme, provoqué cet oubli et qui ont refoulé dans l'inconscient les incidents pathogènes. J'ai appelé refoulement ce processus supposé par moi et je l'ai considéré comme prouvé par l'existence indéniable de la résistance. Mais on pouvait encore se demander ce qu'étaient ces forces, et quelles étaient les conditions de ce refoulement où nous voyons aujourd'hui le mécanisme pathogène de l'hystérie. Ce que le traitement cathartique nous avait appris nous permet de répondre à cette question. Dans tous les cas observés on constate qu'un désir violent a été ressenti, qui s'est trouvé en complète opposition avec les autres désirs de l'individu, inconciliable avec les aspirations morales et esthétiques de sa personne. Un bref conflit s'en est suivi; à l'issue de ce combat intérieur, le désir inconciliable est devenu l'objet du refoulement, il a été chassé hors de la conscience et oublié. Puisque la représentation en question est inconciliable avec « le moi » du malade, le refoulement se produit sous forme d'exigences morales ou autres de la part de l'individu. L'acceptation du désir inconciliable ou la prolongation du conflit auraient provoqué un malaise intense ; le refoulement épargne ce malaise, il apparaît ainsi comme un moyen de protéger la personne psychique." Cinq leçons de psychanalyse, à la Clark University, Worcester (Mass.) American Journal of Psychology, 1908, traduites par Yves Le Lay, 1921 http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html
L'on peut déplorer que nombre de femmes se trouvent confrontées par des thérapeutes psychanalytiques avoués ou qui s'ignorent, à faire resurgir des souvenirs d'agressions sexuelles, par tout moyen censé casser leur résistance (hypnose mise au service repoussée par SF, régression suggestive, analyse)
Alors que d'autres par leurs analystes amenées à douter des agressions féminicides et incestueuses vécues effectivement... Des écoles traumatologiques s'appuient et s'inspirent de son socle pour exiger que l'attente de casser la résistance soit prise en compte par la justice, soutenues par des associations de victimes pensant bien faire.
"Le Monde Magazine du 4 octobre 2014, p. 22, à l’occasion du premier procès en France d’un thérapeute des faux souvenirs : « Si les Français doivent traverser le même épisode tragique que les Américains lors de la guerre des souvenirs, je les plains sincèrement ! », et autres recherches concordantes." http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1565 et http://www.pseudo-sciences.org/IMG/pdf/i-loftus-eng.pdf
- Retour sur soi de Lacan 1977 - MAJ 2017
« Notre pratique est une escroquerie, bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c'est quand même ce qu'on appelle d'habitude du chiqué. […] Du point de vue éthique, c'est intenable, notre profession ; c'est bien d'ailleurs pour ça que j'en suis malade, parce que j'ai un surmoi comme tout le monde. […]Il s'agit de savoir si Freud est oui ou non un événement historique. Je crois qu'il a raté son coup. C'est comme moi. Dans très peu de temps, tout le monde s'en foutra de la psychanalyse. Il est clair que l'homme passe son temps à rêver qu'il ne se réveille jamais. Il suffit de savoir ce qu'à nous, les psychanalystes, nous fournissent les patients. Ils ne nous fournissent que leurs rêves.»”
Une des principales thèses de Schneiderman est que Freud a voulu faire de la science, mais a produit une pseudoscience, qui s’est finalement transformée en pseudo-religion, avec un culte, des « novices » qui s’initient par le rite de la didactique, des textes sacrés, des dogmes, des « schismes » et la mise à l’index de livres. Avec Lacan, la situation a empiré." Cité en 2017 https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/210217/un-deconverti-du-lacanisme-stuart-schneiderman
Des savantes en la matière nous livrent leurs réserves, et alors que le Dr Elisabeth Loftus ne se prononce pas sur l'influence freudienne et lacanienne. cf. Les illusions de la mémoire, Une conférence d’Elizabeth Loftus, Compte rendu par Brigitte Axelrad, Université Dufour, Genève, 1er septembre 2009
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1230
"B.A. : Selon vous, quels seraient les meilleurs arguments pour convaincre des gens (juges, avocats, médecins, journalistes, l’opinion publique) que les thérapies de la mémoire retrouvée sont inadéquates et dangereuses pour les patients et leur famille ? E.L. : Ils devraient lire le livre de Richard McNally Remembering Trauma
B.A. : Quand pensez-vous que le syndrome des faux souvenirs disparaîtra et quels facteurs pourraient y aider ? E.L. : Malheureusement, d’autres “lubies” prendront probablement sa place. Nous pouvons seulement espérer qu’elles ne blesseront pas autant de personnes et de familles et ne détruiront pas autant d’existences." Brigitte Axelrad, Les faux souvenirs : « le travail de ma vie » Un entretien avec Elizabeth Loftus, 2009 http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1236
Aussi déculpabilisant que le refoulement soit, tout cela suggère tout de même que les victimes sont hystériques, malheureusement, un nombre notable de recherches sur la soumission en témoignage devant prouver le refoulement du traumatisme crée du faux souvenirs et nous laisse éloigné de la certitude d'une issue satisfaisante pour les patientes du concept de refoulement des souvenirs oubliés fondant l'existence d'un traumatisme d'agression sexuelle. Mais revenons à nos faiblesses selon son idée de soi qui ne sont pas des moindres :
v « doit être jugée avec indulgence et tolérance dans les domaines où elle
est en retard sur l’homme », « (…) que la femme ne gagne rien à étudier et que cela n’améliore pas, dans l’ensemble,
la condition des femmes. En outre, la femme ne peut égaler l'homme dans
la sublimation de la sexualité. »[22] p. 51 et 52, Au-delà du plaisir, 1920 - Egalement rapporté par Otto Rank, 1907
A remarquer que, en 1985, déjà surgi le concept psychologiste d'"identité" -pour détrôner la personnalité ?- Au paddock, pâle amante, puis piètre mère ciblée en irresponsable responsable, voire coupable des déficiences de leurs enfants...
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"L'autisme, en fait, cela n'existe pas à la naissance. Il est fabriqué. C'est un processus réactionnel d'adaptation à une épreuve touchant l'identité de l'enfant....." Françoise Dolto, La cause des enfants, Robert Lafont, 1985  | Plus généralement- Le psychanalyste Il n'existe aucun diplôme reconnu par l'Etat.
Pour devenir psychanalyste certifié, il faut avoir suivi soi-même une
cure analytique d'une durée de six ans en moyenne, et appartenir à une
association officielle. Le psychanalyste est supervisé par un pair tout
au long de sa formation et de sa carrière professionnelle. Les
honoraires, non remboursés, sont à la discrétion du psychanalyste.
Nombre en France: 6000." http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/psychologue-psychiatre-qui-fait-quoi_1011607.html |
|
"l’absence
de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés ne
permettent pas de conclure à la pertinence des interventions fondées sur
les approches psychanalytiques" février 2012, Rapport Haute Autorité de Santé
Mis entre les mains de cabinets sans étais sur les songes éveillés des uns et des autres ?
Comment ces deux copains ne voient pas plus le loin que le bout de leur nez ? Ou sous quel égide se constitua cette œuvre si bien propagée et infiltrée dans les interstices du langage : La consécration de la publication en 1897 de l’ouvrage de Wilhem Fliess -otorhino-, qu'il connait depuis dix ans, n'est donc pas que foucade puisqu'elle constituait à son sens, ainsi que son auteur un autre soi, dont la dimension mystique laisse mal augurer de l’alter ego,
|
v « Je suis hostile à la fabrication de visions du monde. Qu'on les laisse aux philosophes, qui professent ouvertement que le voyage de la vie est impossible sans un tel Baedecker pour leur donner des informations sur toutes choses. Acceptons avec humilité le mépris avec lequel les philosophes nous toisent du haut de leurs exigences sublimes. »[27]
Allons-y gaiement, les cosmogonies philosophiques sont du pipeau, que dis-je, de la flûte de Pan... Pratique utilitariste, quand ça sert, on s'y réfère pour papoter sous le totem, ça ne plait plus, on jette aux tatous... -Plus haut, l'on vit que la fabrication de cosmogonie individuelle est favorisée en toute illogisme ?-
Nez creux ou nez rond -les férus d'antique souvent fascinés par ce dernier, symbole de perversion- Traquant la perversion sexuelle, et sur ce fondement exigeant que l'on en fasse toute l'anthropologie !? Comment, l'on sent bien leur peur d'être des pervers qui les fait trembloter devant leur reflet, scrutant leur appendice et leurs avant-bras... La physiognomie antique préside à leurs angoisses de la face.
Cela a du leur être transmis par leurs pères religieux, dont ils propagent les thèses en croyant les remettre en question, infantile. Sporus, puer delicatus et affranchi, castrat époux de Néron, en 66 : Une survivance de l'homonormativité* grecque, qui donnait à la pédérastie une dimension éducative de jeunes gens et à l'éros (amour sexuel) une portée homosexophile, les femmes réservées et liées pieds et poings à l'empire de la prolongation du genos et du foyer ? L'agapé était aussi virile, et de même la philia... http://fr.wikipedia.org/wiki/Sporus)
v « le socle même de la psychanalyse » (« J'installerai ma colonne sur ton socle. » : s'agissant de « La névrose nasale », « le nez gonfle pendant les menstruations » http://patricetardieu.over-blog.com/article-nevrose-nasale-nez-et-organes-genitaux-feminins-la-foule-est-feminine-avec-des-sentiments-exageres-124302611.html
Brièvement, des tissus érectiles nasaux, embryonnairement similaires aux génitaux seraient à l'origine de névrose réflexe... Histoires de gonflette, de bandaison. Désorientée devant ce surgissement, j'ai retrouvé le lien du nez au sexe, de la face aux fesses... celui du kolpos, ou sinus (on comprend plus bas ce que les amis tentent de prouver des enseignements antiques, à voir au chapitre plus bas de l'empire des sens, et de celui des humeurs d'Aristote, Hippocrate, Galien & alii
Je cesse de m’amuser dans l'espace et retombe brutalement sur le plancher des vaches. Parlons franc.
Pour récapituler rapidement, paonne narcissique, vaniteuse, envieuse, prétentieuse,
pudibonde, défectueuse, refoulée, complexée, rigide, injuste, peine à aimer,
peine à jouir, incapable d’amitié durable, hystérique par nature, incapable de dépassement de soi et de transcender ses instincts et
pulsions, plus même capable de penser par une sorte de démission, exétéra– Inconstance mais quelle sale engeance que la gent féminine qui laisse toutes qualités à la masculine.
L’auteur adoré, parait-il, de sa mère, fait pourtant son affaire à la Mère, la sienne douce créature, faisant figure d’exception qui aurait confirmé sa règle, de cela la voulant punir ? Peu reconnaissant d'avoir été un enfant choyé, il va falloir qu'il applique du sévice à qui se confie à lui ?
Il tente de régler aussi son compte au père mais du bout des lèvres puisque, ultérieurement, il retirera son opinion en la matière, en place de réitérer. Il corrige que l’hystérie n’est pas due finalement à l’inceste paternel car, dit-IL, il n’est pas possible que tous les pères sortent du lit leurs filles la nuit (cause des frissons de l'hystérique) ou les obligent à des fellations (cause prétendue des eczémas labiaux)… Le lit de la psychosomatique est dressé, va-t-on pouvoir en sortir et vivre enfin ?
Curieusement, la même logique n’est jamais possible pour les mères, toutes les mères…, cela retire tout fondement à tel ou tel point, comme pour les pères ? Donc, la généralisation aux pères tombe, la généralisation aux mères tombe, la cause de l'hystérie aussi, aïe poussez-vous l'échafaudage vient de choir sur la psyché.
Brute de pomme, pour résumer, lorsque pas verte et acide, talée
? Je dois avouer que si j’accréditais une seule seconde ces imaginations, je
retirerais illico presto tout droit aux mères décrites comme des
incapables, refoulées, névrosées, indignes de tout contrôle et maîtrise de soi, en un mot
irresponsables natives ? Surtout, les sans enfants, qui n'ont pas trouvé leur pénis de substitution. Quant au mères, elles auraient donc trouvé double prébende ? Symbolique s'entend ;) mais que les voilà comblées, favorisés, en un mot, vernies !
Non seulement ratée mais aux antipodes du féminisme ! Aveuglées par ce père
glorieux gardant sa fille près de lui pour l’analyser pendant quatre ans (cela
ne parait insane à personne qu’un père entende en divan toute l’intimité de sa
propre fille ?) s’y délectant d’étudier sa lesbianité, puis qui condescendait à lui
laisser le champ des cures psychanalytiques d'enfants. Se l'ayant noué à jamais.
Quelque élément non négligeable, et sans préjuger de diverses techniques analytiques de soins du XXIème loin de la thèse du XIXème :
"L’erreur de départ de la psychanalyse a été de penser que pour comprendre l’esprit humain, il suffit de l’écouter se décrire." Monique Bertaud, Réflexions sur la psychanalyse, SPS n° 261 mars 2004 http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article284
On peut
imaginer à notre tour qu’il la voit névrosée (voir ailleurs dans ce billet ce
que signifie pour papa l’ambition pour une fille), tout en ignorant royalement
tout le courant politique du lesbianisme, déjà notoires mais sans l'ignorer ? Doit-on mettre sur le compte de son apparente
tolérance des goûts amoureux et érotiques de sa fille, puis grand-père devenu
par l’adoption des enfants de sa partenaire Dorothy Burlingham.
Encore une fois
cette satanée tolérance paternaliste qui enfume l’agora féministe ? Et surtout, cela fait bicher qu'il délibère à mots couverts de son homosexualité, suie à cette sorte d'analyse par Fliess ? Juste de reconnaissance que dit que sa méthode pour patientes ne traite pas l'homosexualité, qui donc ne relève pas de la névrose mais de la biologie ?
Cela rappelle tout à fait Casper et sa notion d'"homosexuel-né" de 1852, Ulrichs, et Hirschfeld. Et encore aujourd'hui, combien s'escriment à trouver du gène qui marquerait que l'on naît homo ou pas ; ce qui mettrait bas grande partie de toute théorie constructiviste.
Ceci étant posé à l'origine de cette théorie faite pour décriminaliser l'uranisme et l'hermaphroditisme du troisième sexe ulrichien / hirschfeldien en concurrence avec l'être bisexuel freudien ne sont pas loin de faire Un. Ses collègues et voisins
n'y sont-ils jamais cités, ne serait-ce que pour les défaire ? Surtout que rien ne lui puisse faire de l'ombre. (En effet, j'avoue, je n'ai pas lu tout S. F.) Über die Psychogeneses eines Falles von weiblicher Homosexualität, Internationale Zeitschrift für Psychoanalyse 6, n°1, pp.1-24 -cité par http://pierrehenri.castel.free.fr/chronobiblioTS1.htm
De toute évidence, le terreau de la théorie S. F. s'abreuve d'une confusion en nuance de l'indifférenciation prise pour de la binarité et, pour ce faire, il se saisit goulûment du principe double de Janus qui rappelle également le tout qui est dans le tout, représenté par le Yin-Yang, noir et blanc, alimenté en cela par son siamois qui ne jure que par l'ésotérisme et les croyances magiques et exotiques ? Il faudrait remonter à bien avant nos grands ancêtres les marsouins, toujours mammifères hétérosexuels, pour trouver le tronc indifférencié sujet de nostalgie.
Femme et malade, c'est le gros lot -"petit chose" étant l'avers (voir revue de psychanalyse)- ! Ses éventuels patients avaient du souci à se faire. Sans attendre compassion et charité à tout prix, ils seraient en droit d'être mieux reçus -enfin, ils l'étaient surement bien mais dans quelle atroce hypocrisie- On se demande qui IL respecte finalement...
" c’est de la racaille, je leur tordrais bien le cou, à tous » - « sachez, en effet, que, dans la vie, je suis terriblement intolérant envers les fous, n’y découvre que ce qu’ils ont de nuisible » - « le mieux est de les mettre sur un bateau et de les expédier, ils ne méritent pas le temps que nous leur donnons" 23
Et, ce choix du diwan, lieu décisionnel du pacha, où la sultane glissait l'oeil par le moucharabieh, symbole de la relégation de toutes au harem, sauf éventuellement un tout petit peu moins la mère de la dynastie. Ce sont le dentelles de bois du confessional catholique romain, d'où il chopa l'invention, qui par capillarité visuelle lui donna l'idée de divaner ? La grille en rappelle les moucharabiehs. Pourquoi pas une méridienne, plus équilibrée ?
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note 10, p. 104, Sarah Kofman, Judith, ou la mise en scène du Tabou de la virginité, Littérature, octobre 1971 |
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Louis Auguste Lumière - L'arroseur arrosé' - 1896 https://www.youtube.com/watch?v=UlbiNuT7ED
Toutes des envieuses ! Des mesquines, ne pouvant atteindre au sublime (sous entendu phallique - se disputer la parole serait le revendiquer - sans pénis pas d'extases) - Voilà sourdre l'accusation de misandrie contre les "émancipées" féministes ?
"Patriarcat aristotélicien*" - Aucune invention nouvelle, concernant la sexualité féminine... On ne s'étonne pas outre mesure de sa tradition aristoticélienne -des réflexes de bon élève et du par coeur qu'il régurgite, la reproduction sociale intacte, aucune innovation- On remarque que les femmes sont réduites à leur sexualité et fonctions génésiques, leur sexe est un nombril.
"10. Cette conception de la sexualité féminine s'inscrit dans toute une tradiditon dont le père est Aristote. Pour celui-ci, chaque chose réalise sa nature lorsqu'elle atteint son complet développement. Il y a autant de "natures" qu'il y a de degrés d'achèvement de la forme substantielle de l'essence... (...) Le "droit à la parole", donc au phallus, est lui aussi fonction des degrés de complétude...." note 10, p. 104, Sarah Kofman, Judith, ou la mise en scène du Tabou de la virginité, Littérature, octobre 1971
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Mais aussi, l'Aristote (mal compris ou cambriolé) rappelle la tragédie des mille et un genres de la psychanalyse linguistique, et de l'identitarisme et communautarismes transqueeristiques ? Voilà pourquoi certainement le queerisme (lgbtqietc. appartient inévitablement à l'essentialisme et ne peut se libérer des stéréotypes sexistes reproduits à l'infini) - Femmes incomplètes, qui plus est les féministes, aucune n'étant parvenue au développement final, impossible puisque faible femme on aura beau arroser, on ne pourra faire grandir le clitoris / pénis en phallus. Voilà notre essence décrite d'Aristote à S. F.
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v "Derrière l’envie de pénis se révèle l’amertume hostile de la femme envers l’homme, amertume dont les productions littéraires des « émancipées » présentent les signes les plus évidents." Tabou de la virginité, 1918 v "la revendication féministe d’une égalité de droit entre les sexes n’a pas une grande portée" [24] p. 16, La vie sexuelle, PUF Paris 1969] Le Tabou de la Virginité, 1933
v - "La femme a le sens de la justice peu développé, ce qui s’explique par la prédominance de l’envie dans sa vie psychique […] Ses intérêts sociaux sont moins développés et ses capacités de sublimer ses passions sont plus faibles que ceux des hommes" Nouvelle suite aux Conférences d’Introduction à la psychanalyse, Œuvres complètes, Fischer, Vol XV, page 144 - "La petite fille est un petit homme[mann]" Œuvres complètes, Fischer, Vol XV, page 126 / Neue Folge der Vorlesungen zur Einführung in die Psychoanalyse, 1933
[Mann, être humain de sexe masculin, ou mensch, être humain, en français, homme]
- IIème partie - Retour vers le futur sur Terre - Atterrissage brutal
Franchissant le cap des fumérailles freudiennes, la rentrée dans l'atmosphère de la terre des hommes fût rude. Les hommes dictent toujours tout sur la "planète léopard" ? Ses cartes tâchées de rares points d'égalité. https://susaufeminicides.blogspot.com/p/cest-de-la-carte-tentative-darticle.html
Il reste phénoménal de constater l'empreinte des élucubrations S. F. sur des esprits fragiles...
"On peut aisément observer que la petite fille partage pleinement l'estimation de son frère (...) mais cet intérêt se voit aussitôt commandé par l'envie. La petite fille se sent désavantagée, elle fait des tentatives pour uriner dans la position qui est permise au petit garçon du fait qu'il possède le grand pénis et quand elle réprime ce désir ; j'aimerais mieux être un garçon, nous savons à quel manque ce désir doit remédier." [26] p. 23-27, p. 16, Sigmund Freud, La vie sexuelle, PUF Paris 1969]

Il n'est pourtant pas difficile de penser simplement. Jusqu'à ce que je lise toute cette littérature vers mes vingt-cinq ans en licence de psycho, jamais ne m'était passé par l'esprit de chercher à uriner différemment que ce que la position de mon méat facilite. Puis bien plus tard en terrain australe, seules les femmes dans les champs de guerre civile, qui revenaient de déterrer le manioc des machamba m'ont appris que, par prudence et voir de loin que d'agresseurs humains ou animaux ne pourra les surprendre, l'on pouvait en se campant sous sa capulana uriner debout sans plus de cérémonie. On y arrive pas de suite, surtout qu'aux aguets, on garde le jarret vif mais ce n'est pas une technique incontournable ou qui voudrait concurrencer l'autre sexe.
Kama La Mackerel au camp Scootrans des six couleurs de S. L.
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Ce n'est plus de la S. F., uranistes prussiens réincarnés
- Bédé QC "Assignée garçon" a créé son camp de vacances pour enfants
Animation historique avec "Marie Antoinette" Mackerel
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Le transgenrisme fait propagande de faire passer un pénis admirable pour une sorte de clitoris et sa croyance en interchangeabilité... -non le clitoris n'est pas un pénis vestigial freudien par lequel les filles urinent- L'échangisme serait de haute politique, l'orientation sexuelle-pivot laisse pourtant sur sa faim et mène à la fin de l'intégrité du sexe féminin, rien que pour prouver des contes de fées.
Appelant à l'administration d'hormones pour stopper la puberté et diminuer tout développement du sexe de naissance (en rien assigné, en tout constaté), ce qui ne changera jamais rien aux chromosomes dans chaque cellule de notre corps. Les hormones de synthèse étant dangereuses, les mutilations tout autant, qui ne profiteront qu'à l'opportunisme et à l'industrie mais jamais aux Droits des femmes et des fillettes.
Les adultes ignorent encore bien largement ce que signifie le "concept bulle" de transgenre, et l'on prétendrait que des petites filles le sauraient ?
Lisez que le petit garçon au petit pénis (serait-ce un complexe de petite taille ?) veut faire accroire sous la tente à une petite fille attentive, toute prête à marcher dans la combine, que lui aurait un gros clitoris et elle, par conséquent, un petit ;) Voilà le tour est joué "qui c'est qui" a le plus gros finalement selon Labelle au camping (The Genderific Coloring Book et de nombreux magazines en ligne, notamment : A Girl Like Any Other, Ciel at Camp Fabulous, et Gender Euphoria)
C'est là, que tout ce château de cartes s'écroule... et sous ses décombres, des tas de gosses, et de plus en plus de fillettes honteuses de leur sexe, tout fait pour le gommer !
Des adolescences à la recherche de soi dévoyées juste parceque des obsédés de l'interchange militent ? Militance acharnée à faire croire à la lettre ce que papa S. F. mit sur pied il y a deux siècles en régurgitant Galien et Aristote ?
Quant à voir le type d'activités éducatives que son camp scootrans "des six couleurs", M. S. Labelle, bédéiste qui propage à tous vents son pénis multidimensionnel, a mis en place avec Mackerel animateur. Que fichent les services sociaux nord-américains contre la maltraitance des enfants... ?!
Ohé de Mars, oyez, oyez bons martiens, sachez qu'aucune fillette n'urine par son clitoris qui ne contient aucun méat, et aucune glande prostatique en arrière garde. A croire que ces garçons l'ignorent ?
Ce qui est bien différent de la situation des petits garçons qui premièrement n'ont pas de clitoris et deuxièmement urinent par le pénis où l'urètre et le méat sont situés. Et si l'on veut s'en remettre aux tissus indifférenciés de l'embryon dont se forment nos organes progressivement, ils sont indifférenciés, faut-il le répéter avant que le gène SRY et seulement si celui-ci s'exprime pour déclencher la masculinisation.
Métonymies sans limites - Ainsi aujourd'hui, le résultat se voit près de dessinateurs, qui n’ont probablement pas suivi de cours de biologie et propagent des erreurs majeures sur le sexe féminin, en toile de fond la croyance S. F. : Petite fille écoutant béatement un petit garçon -transgenre, « Assignée garçon »- qui se vante de son sexe (courante pratique, alors que jamais entendu une petite fille qui généralement ne connait pas le mot) en prenant prétexte de sa mère, la gredine, qu’elle nommerait clitoris son pénis... ce qui n’est pas d’usage commun (les parents ne détaillent pas en les nommant tous les recoins de l’anatomie… Question non moins invraisemblable de son interlocutrice qui croirait que l’on urine grâce au clitoris ? Ou elle sait pertinemment que l’enfant est un garçon porteur de pénis qu’elle envie, confondant le porteur et l'organe, comme a dit papa S. F. ? Peut-on rappeler incidemment que nombre de femmes ne seraient pas au clair du détail de leur entrejambe. Accréditant la version ulrichienne du "né dans le mauvais corps" qui n'est que de l'essentialisme à la petite semaine et militant pour des colonies de vacances, où des gosses se trouvent confortés à transitionner. http://www.wikistrike.com/2014/09/la-moitie-des-jeunes-britanniques-ignorent-ou-se-situe-leur-vagin.html
Les scouts sont revenus, catéchisme inclus... rien d'innocent quand des mômes pris en otages et qui ne pourront que difficilement se débarrasser des rituels messe par la suite. Tout cela bien évidemment prétendument féministe -on nous fait porter le chapeau encore une fois !- Comment cette bande dessinée pour enfants et son auteur ne seraient pas relayés activement par le transgenrisme queeristique qui y voient une aubaine de première. http://www.lemilie.org/index.php/genreafeminismes/614-assignee-garcon
L'éducation sexuelle scientifique à l'écolen autrement dit la biologie est bien devenue en Amérique du Nord d'
urgence absolue.
La croyance spiritiste S. F. - Corps qui ne va pas avec l'esprit, autant dire que l'on parle spiritisme, si l'esprit migre...
Et l'on sait que S. F. penchait pour la parapsychologie d'alors, télépathie notamment. "Psychanalyse et télépathie" et "Rêve et télépathie", Breuer et S. F. courait après le spiritisme voulant égaler Janet et Charcot ? Concurrence en bourgeoisie entre savants méconnaissant les femmes ?
http://automatisme-alfred-georges-regner.fr/lautomatisme/le-spiritisme-les-sciences-la-psychanalyse/
Je ne suis plus étonnée de l’aide active apportée par disciples plus actuels, professionnels en mal de renom au prétendu changement de sexe -eux-mêmes bien garés des voitures se contentant de superviser-, du féminin vers le masculin qui justifie de graves mutilations sexuelles féminines et des phalloplasties, puisque tout cela préfigure si bien la position de pousser à tenter la copie du pénis et du phallus par pompage… Dernier degré du néo masculinisme, le "féminicide annihilatoire", qui cheville au corps féminin la haine de soi, et pour le coup une grave pathologie de l'egophobie ? !
Une fois
soumises par ses analyses, dignes d'être ses haut-parleurs, il éloigna tous les
garçons qui n'avaient pas l'échine aussi souple ; et pour cause, les garçons de
son milieu ne sont pas élevés à se soumettre mais à dominer toute situation. Pour
faire bonne mesure, il faut donc sauter quelques instants du côté de la
constellation et certaines queues de comète :
Les psychanalystes freudiens Stoller et Greenson
et acolytes n’ignorent rien des représentations à l’appui des transports
clitoridiens, se déplacer le clitoris pour ressembler au pénis, ou se le raser finalement…
Ils n’ont pas varié d’un cheveu des procédés XIXème et début du XXème puisqu’ils
les ont entérinés et prolongés et sont une cheville ouvrière importante de l'acceptation des pratiques mutilatoires contemporaines. Cet attachement freudien à
la prétendue bisexualité phylogénétique et ontogénétique traverse genrisme, transgenrisme,
queerisme sans hésiter, s’étend et se développe, prend d’assaut des institutions
que l’on croyait scientifiques. Une autre vague en prolongement de la marée... L'omniprésence de la théorie psychanalytiques de perversion soutenant toujours une image bestiale et cruelle, cette fois propageant une sorte de misandrie, sans validation médicale et scientifique.
- Ni la barbe, ni la bure ne
font l'homme
On dit "la barbe", expression masculine de qui n'aime pas se raser, exercice de soin parfois long si le poil est dur, et les barbiers rataient parfois la cible, ou au contraire trop bien, égorgeant le client. S'approprier ce refus du soin pour montrer qu'il y a trop de barbus rasés ou moins et que le gouvernement en andronées* (voir dico féministe même ethnoblog) usurpatrices néglige et exclut "la moitié du ciel" est amusant. Mais on y voit aussi que vite l'on patauge et glisse sur l'absence d'écologie du savon à barbe, à vouloir trop faire pousser du poil pour faire puissante.
Quelle pudibonderie de ne pas vouloir utiliser sexage (préconisé
justement par Colette Guillemin ? Alors que ce mot-là de genre élastique ne fait que vider de sa
substance politique féministe tout le rayon.
Voilà comment on nie les études
féministes pour faire scientifique et les maquiller en science et glisser
quelques pages plus loin que la science a besoin du concept queeriste,
Ridicules nouvelles ? D'ailleurs, vous verrez la mauvaise foi patente du
journal du centre national de la recherche scientifique (pour le coup, je
n’arrive plus à actionner la touche de mise en majuscule) avec la photographie rosée d'une personne trans qui copie au dernier degré l'homme et ses apparences, à l'aide
d'hormones mâles qui créent le favori !
Mais sachez que la barbe ne fait
pas l'homme et, pas plus, se greffer une pompe - Cela est criminel de faire croire
que l'on change de sexe. Personne ne change de sexe, ni social, ni biologique,
même si le biopouvoir vous le sussure comme une sirène dans le tuyau de
l'oreille. Non ce n'est pas de la science, ce n'est toujours que de la croyance dans le pénis-roi qui contredit totalement le très bon
constat pour le coup celui-là pleinement scientifique de l'introduction qui laissait attendre d'autres développements que de la propagande pour des modifications sexuelles qui manifestement ne changeront pas le fond de l'affaire du sexe de naissance ;
"Qu’est-ce que le sexe ? Une qualité biologique résumée par un
équipement chromosomique et hormonal. Cette notion biologique, apparemment
simple, est pourtant revisitée. Jusqu’à il y a peu, le sexe femelle était
considéré chez les mammifères comme un sexe par défaut : faute de chromosome Y,
les individus seraient spontanément femelles. Mais il a récemment acquis le
statut de « vrai » sexe depuis la découverte, en 2008, d’un ensemble de gènes
nécessaires à sa constitution. Cette notion n’a hélas pas encore été prise en
compte dans les manuels scolaires." https://lejournal.cnrs.fr/dossiers/precieuses-etudes-de-genre
S. F. serait-il donc là derrière ces tomboys ("garçon manqué" qui ne prêtait pas à plus de conséquence que cela, une fois le bouillonnement adolescent apaisé) passés à l’acte (100 % ALD) ne font que s’aligner sur sa thèse qui consiste à condamner LA femme à se vouloir emparer de la puissance phallique et reconstruire un pénis en chair fait de cuisse ou d'aile, en cela incarner toujours plus loin le sexe masculin ? En souci de revanche, s’égaliser à L’homme… S. F. aurait-il donc définitivement pris ses quartiers d’été à CNRS city ? Impériale maison d’hôtes.
Nota bene - Cette image n'est pas, et nous fait remarquer la confusion que sciemment les media tentent d'entretenir entre les femmes à barbe (ou hirsutisme) et les hommes à barbe travestis /transvestites, comme la photographie du drag artist Tony Conchita à l'Eurovision (simple barbu portant perruque et se maquillant investi d'une mission quasi sacerdotale à l'entendre) Pas plus que le modèle de littérature enfantine d'une maman à barbe relayé par le fonds documentaire du feu plan d'action ABCD. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2014/03/lobsession-identitaire-fait-ecole.html
Les genrismes, matérialiste et radical, shootés au freudisme plus ou moins dilué, ne nous offrent donc que des mises en scène (skenos, corps) troublées de femmes décalquées en rose ou de travesti en sépia ? On a peine à y croire. Une garçonne -plus pour de rire dans les salons et faire acte d'indépendance dans le milieu corseté des bals d'antan-, l'aguichante pensionnaire soumise de maisons closes à la botte des érotismes au service de viriles ardeurs, prise pour modèle par un homme ? Pourquoi toujours cette fâcheuse habitude à déraper et toujours suivre le sillon masculin ?
Tout le monde aura sa chance ou le queerisme au pays des tisserands- Pour en comprendre la construction, il était suffisant en passant par la galerie numérique connexe à La Panthéonne de cliquer sur le carré "actualités autrement"mais depuis la vidéo transformiste a été retirée. Cependant la tévéyoutube garde des traces : En bandeau bien évidemment en féminisme suprême deux hommes plâtrés minaudant.... Mais qu'ont donc à voir ces deux types grimés de "certains l'aiment chaud" ? moins que ce ne soit Marilyn Monroe qui fût psycho analysée par Anna Freud ? Ou bien que quelqu'un tente de désavouer et détruire le féminisme le recalant à sa signification du XIXe à sa naissance ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/06/rosier-pourpre.html

-ou sur sa page fcbk La Panthéonne (fille de Rézoteuses et d'Egalitees, cousine de Genere et Hf Rhône-Alpes)
affuble de perruques des présidents dans le collimateur et barbifie une députée -en apologie de consommation de testostérone (dont on sait par ailleurs qu'il s'agit d'un produit toxique et que ses revenus très importants pour les laboratoires pharmaceutiques -en toute opposition avec les règles basiques de l'écologie- ? http://egalitees.web-interaction.fr/index.php?id=153
Il est vrai que des sociologues de service de leur cathèdre font mine que les femmes ne sont pas des femmes pris pour prétexte qu'il faut toujours prendre le contrepied de ce que dit un droitier. Bien évidemment, ce qu'en disent les femmes lui chaut miette. Cuistre et faquin, dos à dos sur notre dos.
Par conséquent, qui ne verra la contradiction et l’incohérence avec le fait que tout tourne autour du maître-étalon (pas toujours me direz-vous) en
observations et expérimentations scientifiques. Les deux bases posées ne
peuvent cohabiter. Non seulement, il s’agit d’être logique mais également d’être
scientifique. En quoi le transgenrisme de l’idéologie queeriste qui garde pour
but de casser l’identité administrative en droit, en prolongement de la
stratégie juridique des uranistes du Nord de l’Europe, le serait ? Des études
pointent tout ce qui a été étudié en distorsion du sexe et du sexage, soit
parce que l’homme est tout, et la seconde mais sa maîtresse de lit (c'est court comme surface de jeu) :
« L’analyse des écrits théoriques ou
descriptifs en sociologie révélait une distorsion conceptuelle et
méthodologique dans le traitement des deux catégories de sexe. La catégorie
homme se caractérisait, telle le Christ dans l’hostie, par une présence réelle
mais cachée car, alors qu’elle
fonctionnait comme référent de toute explication sociologique, elle n’était
jamais spécifiée comme catégorie sociosexuée. A l’inverse, la catégorie femme
se caractérisait, soit par une absence réelle, soit par sa particularisation en
tant que catégorie sexuée. De fait, il n’existait pas de sociologie des sexes
(des deux sexes)… , et j’appelais à une définition du « sexe social »
qui soit conforme aux règles de la méthode énoncées par Durkheim, et fondée sur
un traitement sociologique homogène des deux catégories. » p. 8, Nicole-Claude Mathieu, L’anatomie politique, Catégorisations et idéologies du sexe, côté-femmes, Paris 1991
« La catégorie homme en tant que catégorie sociologique spécifique n’existe pas (…) »
p. 35, id.
Dans ce même ouvrage, très rapidement s’insinue la séduction du genre qui prend
forme sous les caractères de l’auteure (comme pour majorité des féministes matérialistes, semble-t-il), mais subrepticement et sans le
questionnement méthodologique, théorique -et donc étymologique- exigé (pourtant
bien réclamé en tête d’ouvrage et depuis 1970 pour le moins par la même), complet
sur ce choix-pivot fondamental. Genre adoubé, genre adopté en douce,
subrepticement ? Et pourtant qu’il est lourd de conséquence d’abandonner
sexage pour genre : Défaite de la finition avec ce tag affectant la
primauté à l’engendrement viril. http://www.feminisme.wikibis.com/feminisme_materialiste.php
Ce psychologue comportementaliste n’est pas en odeur de sainteté chez tous les activistes transgenristes, et
queers (ex-
camps, allosexuels), qui généralement rejettent aussi la psychanalyse (bourgeoise) et ses positions. Tous se défient les uns des autres, alors que sa théorie des
gender roles parait profondément mâtinée de freudisme, c'est à qui s'arrachera son mot, qui n'était pas d'esprit, loin s'en faut, lorsque l'on en connaît l'étymologie et ce qu'il malversa afin de l'instaurer en science.
John Money (comportementaliste constructiviste), épinglé de la médaille Magnus Hirschfeld en 2002 http://www.cyclopaedia.info/wiki/Magnus-Hirschfeld-Medal (adoubée par ILGA, international law gay activism de droite ligne ulrichienne continuée à l'identique par Magnus Hirschefld l'eugéniste de gauche http://ilga.org/?lang=fr).
Le crépuscule se mue en nuit :
Hormis le travestissement sexuel qui ne fait
qu’enraciner les clichés, préjugés ou stéréotypes sexuels du sexage, et ne brouille rien des bonnes oeuvres patriarcales qui vont bon train, l’on ne
peut que noter douloureusement l’évidente facilitation des féminicides que
l’abandon par certains états de la garantie des citoyennes à la sécurité et
sûreté couverte par l’identité administrative sexuelle fixe et que le
transgenrisme et transféminisme (vu au congrès évoqué ci-dessus) grignote
inexorablement en coulisse – On en a pour preuve des exemples qui prolifèrent
désormais du cannibalisme juridique du concept d’identité de genre qui piétine
celui d’égalité des sexes.
Voilà donc que si les conséquences n’étaient pas si dramatiques et
propagatrices de souffrances augmentées dans la population féminine, et enfantine, les
citations totalement fictionnelles que je vous ai servies me feraient rire de
tant de bêtise et arriération car, au contraire de ce qu’invente aussi les
psychanalystes qui courent en défense, comment ne prendrait-on pas au sérieux
les sentiments ? En tout cas, dans ma discipline, nous y sommes
attentives.
Ainsi, avoir étudié cet auteur au cours de mon premier cursus en psychologie
dans les années 80, il est temps pour moi d’aller lire les critiques que je
n’ai pas encore eu le temps de compulser…
Si S. F. n’avait pas chevillé dans l’esprit de beaucoup notre clitoris comme un
pénis embryonnaire, et le modèle envieux du pénis, plein de désir phallique,
cette branche du biopouvoir –celui-là même duquel Foucault mettait en garde- aurait-il réussi à se
développer à ce point et entrainer les funestes répercussions à stopper. Ce
n’est plus de la science-fiction que ces conversions d'enfants ? http://outofmypantiesnow.wordpress.com/2013/10/28/when-is-90-not-substantially-all/
Tout cela advient, et les sciences humaines et sociales pour l’instant s’en font largement et fréquemment complices. On n’a donc pas la côte, nous les filles. Engendrer ou pas, génère, s’ingénie, restant une
catégorie, implicitement spécifiée systématiquement, ou par absence du
champ, ou par présence dépendante.
Calamités identitaires - La revendication de changer le sexe d'identité administrative sur simple demande reste le b-a ba de l'ébranlement de la garantie citoyenne par l'Etat -initié par l'assaut de deux cours ayant défini ce qu'est une femme et dont les arrêts on permis le domino d'exiger le déblocage des changements d'état-civil, faussement appelés changement de sexe- Que se passe-t-il à l'inverse lorsqu'une transition de retour à la case départ, qui n'est pas si rare qu'on le pense, intervient ? http://www.9news.com.au/health/2014/10/02/08/02/transgender-woman-wants-to-become-man-again
Différentiel des salaires - Bientôt les chiffres vont "prouver" qu'il n'y a plus de delta, que l'égalité en route puisque les pdgt vont basculer leurs grosses bourses dans les statistiques féminines. Ou comment le maquillage statistique va résoudre l'épine que le féminisme avait planté dans le pied de l'ultralibéralisme en terme d'inégalité des salaires des femmes. Tout est bon pour modérer les chiffres en économystique. Et, comme par hasard dans quel secteur d'industrie, ce CEOT a ramassé ses 38 millions de dollars ? "the 59-year-old founder of United Therapeutics—a publicly traded, Silver Spring, Maryland–based pharmaceutical company-" http://nymag.com/news/features/martine-rothblatt-transgender-ceo/
Nous sommes donc parvenu au terme des effets de croyances, de l'androgynie aux divinités hermaphrodites sous toutes latitudes, bisexualités structurelles rêvées, passés par la bisexualité raisonnée chère à S. F., du cross-dressing adulte au cross-gender infantile et adolescent, l'ensemble enracine une sorte de "gender pride". En toute conscience et sans avoir nulle cure d'effacer la génitalité sexuelle féminine, ce dont le sexage ne pouvait rêver mieux, explorant ainsi le maximum de ce qu'il pouvait infliger d'humiliation aux filles ; dire que tout cela reste du prétexte de le vouloir abolir et il n'est plus question de nous laisser berner !
Désormais, que leur attention ainsi que de la société et ses gouvernantes a été
attirée sur ces conséquences terribles de destruction effective de l’intégrité, dans le cas où elles feraient la sourde oreille, cela leur vaudra d’être convoquées au tribunal de l’histoire comme de
l’Histoire.
- Anticipation, sans blague ?
De même que les rêveries instillées dans les media par des transhumanistes concernant les grossesses de personnes trans, Mars One (départ sans retour en 2023 ?) balbutie mais l'on peut augurer de ce que les problèmes de droit, d'assurance et juridico-politiques risquent de freiner le décollage. http://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_One
Une dernière boucle par la lune, si proche de nous, et pourtant
dédaignée. Depuis 1929, je m’étonne qu’on n’y ait pas envoyé plus de monde,
surtout une fois le premier pas de 1969 fait. Curiosity dépense une tonne d'oseille sur Mars, qui n'a pas encore repoussé malgré les traces d'eau, et rien sur la lune, si proche que l'on pourrait y installer des câbles d'ascenceur ? http://www.gizmodo.fr/2012/08/30/bientot-un-ascenseur-spatial-sur-la-lune.html
Cette entreprise serait une belle
alternative à la croissance que notre orange limite, créerait des emplois,
favoriserait des innovations. S’envoler plus haut pour voir dans une
perspective féministe l’horizon de l’humanité jusqu’aux étoiles… Un autre fruit
à notre portée, qui ne serait bien conservé qu’en respectant à la lettre la
philosophie politique féministe. Donnez-là nous, on va en faire quelque chose
de beau : Cette idée m’enchante. Allez ne boudons pas nos plaisirs de faire et Luniennes et Martiennes :)
Au clair de la terre… le nez de la belle, que de légende.
- Appendix final - Le rhume du mois de décembre 2014 - De l'inceste plus que central
A - Préliminaire de cadrage -
"
Les mots "chaste", "incestueux" et "castré" ont la même racine indo européenne *kes- (séparer) kes- couper, séparer --> lat. castrare (castrer) --> lat. castrum, place fortifiée (peut-être "place séparée") --> lat. castus : chaste (séparé, pur, sans fautes), inceste, incestueux (non chaste), caste (Source : AHD of I.E. Roots) http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?t=3128
"crime contre l'ordre de la société. Ce crime est reconnu comme le "nefas" ou acte contre la loi des dieux et des hommes." "L'inceste est un crime qui se commet par la conjonction entre personnes parentes jusqu'à certains degrés, parmi ceux qui sont déterminés par les Loix civiles ou canoniques, sur les empêchements de mariage." https://sites.google.com/site/etymologielatingrec/home/i/inceste
B - Il fallait encore beaucoup de recherches pour faire le point sur la psycho analyse incestueuse -de là cet addendum tardif-, dont nous commençons à voir le bout du téton.
v "« Le sein nourricier de sa mère est pour l’enfant le premier objet érotique, l’amour apparaît en s’étayant à la satisfaction du besoin de nourriture […] la mère acquiert une importance unique, incomparable, inaltérable et permanente et devient pour les deux sexes l’objet du premier et du plus puissant des amours, prototype de toutes les relations amoureuses ultérieures » (Freud, 1938 b, p. 59)" https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00823278/document
Comment ne pas voir une fascination de tous les instants à peine déguisée pour l'inceste ("souillure, impureté") et tout ce qu'excrété, y compris concernant l'accouchement comme vu ailleurs et la naissance. La femme servant donc à faire don, contre don, truchement avec son pénis rentré puis offert, le syllogisme peut-il être osé de pénis étron, qu'IL aurait conçu sans le dire de cet espèce de mépris pour son membre qui ne lui obéit décidément pas, ni pour ce qui est du plaisir, ni pour ce qui est de la fécondité ou de la fidélité ?
L'appréhension de l'inceste qui tourne à la manie sous-jacente dans l'édifice freudien semble prendre en point naissant la fable contée de sa
matrem nudam qui l'aurait fait bander, selon son propos vers ses deux ans. Alors que le voyage finalement de 1860, donc vers ses quatre ans, selon son introspection -rebaptisée auto analyse-
Contaminant un patient à qui il avait du seriner, mais ne l'avez donc pas vu nue ?
"Longtemps,Carl Liebman salua les médecins qu’il croisait dans les couloirs d’un retentissant : “Je suis le pénis de mon père.” Il continuait par ailleurs à s’analyser par écrit pour retrouver le souvenir du jour où il avait vu sa mère nue, comme l’avait dit Freud. Il mourut en 1969, sans y être parvenu » (p. 220)" p. 7, Jacques Van Rillaer, Note de lecture, Bruxelles, 4 novembre 2014 de Élisabeth Roudinesco, Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre, Seuil, 2014 http://www.mediapart.fr/files/Roudinesco_Freud_Rillaer_2014.pdf
I
l en reste qu'il y assit au passage fermement ses concepts analytiques de cryptomnésie et refoulement. Et que le souvenir refoulé du traumatisme infantile fait florès dans tous les groupes de victimes, qui comme des belles au bois dormant se réveille en sursaut des décennies plus tard, alors que l'on sait que point de possibilité d'imprimer durablement dans l'enfance, phénomène appelé également "amnésie infantile". De plus que des balayages mémoriels cycliques de sept ans. http://memovocab.perso.sfr.fr/glossaire/glossa_af/amnesie_infantile.html
Pour conclure sur cette croyance freudienne dans le refoulement pour invoquer des souvenirs refoulés, il est prouvé que suscitant des faux souvenirs qui cristallisent et enracinent, la balance du risque au bénéfice se trouve encore une fois en défaveur des patientes, encore plus confortée par des techniques variées, dont la régression sous hypnose. L'on ne met pas de croyances en Droit, c'est également de principe, le droit n'étant pas caisse d'enregistrement :
"BA : Que pensez-vous des procédés comme l’hypnose, l’imagerie guidée... utilisés par des thérapeutes pour récupérer des souvenirs d’abus qui auraient été commis il y a 30 ou 40 ans ?
RMcN : Ces procédés n’ont pas de capacité spéciale pour débloquer des souvenirs, mais il existe des preuves suggérant qu’ils peuvent favoriser des faux souvenirs. Cela signifie que les images qui font surface au cours de ces procédures peuvent facilement être prises à tort pour des enregistrements d’événements authentiques.RMcN : Ces procédés n’ont pas de capacité spéciale pour débloquer des souvenirs, mais il existe des preuves suggérant qu’ils peuvent favoriser des faux souvenirs. Cela signifie que les images qui font surface au cours de ces procédures peuvent facilement être prises à tort pour des enregistrements d’événements authentiques."
Saute- mouton - De la mère, parfois la soeur, à la belle-mère :
v "Chez l'homme, l'attitude à l'égard de la belle-mère se complique de sentiments analogues, mais provenant d'autres sources. Le chemin du choix de l'objet l'a conduit, de l'image de sa mère et, peut-être, aussi de celle de sa sœur, à son objet actuel; fuyant toute pensée et intention incestueuses, il transfère son amour, ses préférences, si l'on veut, des deux personnes chères à son enfance, à une personne étrangère, faite à leur image. C'est la belle-mère qui vient prendre la place de sa propre mère et de la mère de sa sœur; il sent naître et grandir en lui la tendance à se replonger dans l'époque de ses premiers choix amoureux; mais tout en lui s'oppose à cette tendance. [blablabla] nous permet de supposer que la belle-mère représente réellement pour le gendre une tentation incestueuse; et, d'autre part, il arrive fréquemment qu'un homme tombe amoureux de sa future belle-mère, avant de transférer son inclination à la fille.", p. 18, Totem et tabou, Interprétation par la psychanalyse de la vie sociale des peuples primitifs, 1912 http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/totem_tabou/totem_et_tabou.pdf
Tout ceci restant loin de prendre en compte toutes les positions face à l'inceste chez toutes les nations connues. D'une part, l'esclavage domestique, l'épouse fatiguée par ses grossesses et les maladies vénériennes, ou la malaria, fait venir une petite fille, dont il semble souvent qu'elle lui est apparentée, histoire qu'elle prenne le relais. D'autre part, à certaines époques, il n'est pas rare de voir les pères prendre pour compagne plus ou moins ouvertement leurs filles, sans pour cela que ce soit très bien vu chez les Macuas. Mes notes de terrain Nampula, 1990-1991
Qui ne voit que cela pose habilement tout le jalon du père alpha dominant, grand fornicateur de tout ce qui passe à portée de zob à abattre, et donc trucidé par ses fils (qui son IL, oh hérault autant qu'héros) en prétendant protéger sœurs et mères.
Le meurtre civilise toute la horde, en faisant tribu, genos, ethnos soudé par l'interdiction morale d'union interne et l'obligation exogamique ? Fini le tire-larigot au coin du feu. Enfin, peut-être pas pour tous ? Et tout ce binz pour
prétendre avoir compris comment serait née la religion... civilisatrice, bien sur. Mais aussi l'inceste qui n'en était pas encore un chez monsieur Lahorde devient monsieur Lahonte. Cela nous rappelle Bodin et sa république en entrée, belle-mère incestuée, c'est du vol, diante !
Son adepte tente de concourir dans la catégorie, peurs et bestialités, cannibalisme et autodévorations ? Ah ces mères, ces mères, qu'on en fait donc l'origine de tout problème... Panthères, crocodiles, zoopark, on en rajoute encor aux chimères mythologiques...
"« Le cauchemar de l'enfant qui a peur des panthères ou du loup vient
de ce qu'une mère panthère ou louve s'est développée en lui, à l'image
de la mère de qui il ressentait, sans qu'elle s'en rende compte, cette
agression maternelle, consciente ou sollicitante dont il était tout le
temps l'objet à l'époque où sa relation au monde et à sa mère était de
dépendance vitale. » [citée p. 53]" Françoise Dolto http://blogs.mediapart.fr/blog/yann-kindo/291013/dolto-une-mise-au-point-final
La mite n'est pas un papillon... Cette affaire fait multi-tâches car de mythe, il est classé complexe. Dans le fouillis des contes, légendes et mythes où s'empilent et se croisent tout ce qui se peut concevoir de craint par ces messieurs, le magnifique parricide incestueux, quel plus bel exemple. Vous aurez compris que d'Oedipe il se discourt. Celui qui dans l'antiquité fût le type qui tue son père qui n'est pas son père, puisqu'il l'ignore car une affreuse prophétie l'a désigné comme futur meurtrier de son père, époux puis matricide, il a été torturé puis abandonné pendu à l'arbre pour petit déj' aux bêtes sauvages. Ce serait donc le modèle universel de ce que l'enfant serait excité par le parent du sexe opposé car le plaisir de la succion et le déplaisir du manque, conclus par l'expulsion,
seraient la base de l'amour érotique. Et puis de tout le reste. Vision très mécanistique. Toujours vieillote.
De toute façon, si vous n'avez jamais ressenti cela, ce n'est pas grave, ne vous butez pas, ce serait parait-il un truc structurel qui ne touche que certains qui se sentent obligés de refouler et pour cela en sont devenus zinzins (quelle que soit votre maladie, elle vient de là, pas la peine de chercher ailleurs, parait-il) mais à votre insu de votre plein gré (histoire de coureur cycliste), vous y êtes soumise./
Ce seraient donc les pathologies qui prouveraient que tous sommes incestueux et formés par l'attraction sexuelle dès premier vagissement. Voilà donc d'où vient le cliché de tout est sexe et autres poncifs, comme le sexe mène le monde. Encore une vieille myopie qui part de ce qui fait peur pour tirer des plans sur la comète. Vision de peureux qui ne jure que par l'instinct de mort ? Alors que tout est tension de vie depuis que l'acide aminé s'est animé.
"A l'occasion de ma visite quelques jours après du laboratoire de Freud, sa belle-soeur me demanda si elle pouvait me parler. Très troublée par ses relations avec Freud et s'en sentant coupable, elle m'apprit que Freud était amoureux d'elle et que leurs rapports étaient extrêmement intimes..." Carl Jung en 1907 cité par l'historien Peter Gay. http://freudsbutcher.com/psychology/did-freud-sleep-with-his-sister-in-law/
Jamais deux sans trois ? Pas de trace d'une marraine à l'horizon, sinon on pourrait soupçonner également jusqu'à un inceste de troisième type. Cela collerait bien avec le début de mon billet :) cf. Salvatore d'Onofrio dans « L’esprit de la parenté. Europe et horizon chrétien » http://fr.wiktionary.org/wiki/inceste_du_troisi%C3%A8me_type
Hormis l'image de sa mère nue qui le tracasse tant (jusqu'à l'empêcher de se rendre à ses obsèques ?), il peut être question de la mère de Gisela Fluss, en 1872. Puis,.l'inceste, et le décalage, semble refleurir à nouveau dans la possession de sa belle-sœur, en 1896 emménagée en sa demeure conjugale (de dix-sept pièces, elle accède à ses quartiers par la chambre des époux, jouxtant sans porte, ni mur) pour quarante-trois ans de cohabitation ; et celle de sa fille, la belle Anna, possédée déjà avant même sa conception, qui sortit de ses études secondaires avant le baccalauréat du lycée (gymnase en Allemagne) :
"quant à Anna, Freud avoua qu’il ne parvenait ni à la libérer de lui, ni à se séparer d’elle » (p. 313). Des années d’analyse « incestueuse » n’en avait pas fait une femme autonome 33" Note 33 - L’expression « analyse incestueuse » désigne, chez les analystes, ce type de traitement. Cf. le texte du psychanalyste canadien P. Mahony : “Freud, thérapeute familial”, Le Livre noir de la psychanalyse. Les Arènes, 2005, p. 463-469", p 9, Jacques Van Rillaer, Note de lecture, Bruxelles, 4 novembre 2014 de Élisabeth Roudinesco, Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre, Seuil, 2014 http://www.mediapart.fr/files/Roudinesco_Freud_Rillaer_2014.pdf
Pour assurément ce connaisseur des nuances entre agapé, eros et philia, mélange tout ? D'ailleurs, Eros fils de l'amour et non pas l'inverse. Pourquoi ce choix car cela en est un, en nul lieu, ne s'en explique, cela tombe du ciel. La satisfaction du besoin de nourriture crée l'affection, la reconnaissance mais pourquoi serait-ce de l'érotisme ? Le lien manque, le trait d'union a été sauté. Comment cela se passe-t-il pour tous les nouveaux nés qui ont survécu sans sein, nourris par d'autres moyens, construiront-elles leur amour autour d'une chèvre ou d'un biberon ?
Quant au bonheur de respirer, pourquoi l'occulter, la première respiration et toutes les autres sont un tel bonheur dont on sait toute l'ampleur dès qu'un rhume l'entrave. Ce n'était qu'un exemple entre autres de tout ce qui est tout à fait oublié par les deux compères.
A cet habit de lumière, j'ai eu beau chercher à trouver quelque attrait, la nouveauté par exemple, mais je n'y trouve pas d'originalité (au risque de décevoir des amis analystes ou analysés) même en en examinant méticuleusement toutes les coutures.
Christine Gamita, Ph. D., ethnologie
ex-informaticienne, ingénieur management de la qualité des systèmes d'information et systèmes informatiques
Notes de bas de page
_______ (en cours de réagencement)
[0b] p. 71, Le Tabou de la Virginité in Contribution à la Psychologie de la Vie Amoureuse, 1918, in La Vie Sexuelle
[1] [1a] [1b] p. 277, Lettres à Wilhelm Fliess,
lettre du 17 février 1896, PUF, Paris 2006
[2] *pp. 281 et 294, Lettres à Wilhelm
Fliess, n° 115 du 3 janvier 1897 et n°120 du 8 février 1897, PUF, 2006
[2a] 5ième partie : Un Œdipe sans complexes* : souveraineté, pédagogie et différence des sexes III - 9.5 * Le titre de cette page fait écho à : "Œdipe sans complexe" de Jean-Pierre Vernant (Raison Présente, n° 4, Août, Septembre, Octobre 1967) . (Cette page est reprise d'une thèse de doctorat d'État soutenue en 1989 à la Sorbonne.) http://www.anthropologieenligne.com/pages/09.5.html
[3]
E. Desvéaux, Dictionnaire de l’ethnologie et de l’anthropologie, Bonte et Izard, 2004
[4] p. 7 et 8, La
création littéraire et le rêve éveillé, 1908
[7]
Lettre à Martha (Bernays, sa fiancée), citée p. 16, Nicole Mosconi, Femmes et
savoir: la société, l'école et la division sexuelle des savoirs, L’Harmattan,
Paris 1994
[8]
p. 25, Totem et tabou, 1912
[10]
Totem et tabou, 1912
[12]
p. 25, Totem et tabou, 1912
[13]
p. 270, Trois essais
[14]
p. 68, Psychologie collective et analyse du moi
[15]
p. 37, Psychologie collective et analyse du moi, 1921
[16] p. 57, Inhibition, symptôme et
angoisse, PUF, Paris 1931
[18] Die
’’kulturelle’’ Sexualmoral und die moderne Nervosität, 1908,Trad. fr. La Vie
Sexuelle. P.U.F. 1969, page 42
[18a] Freud, Naissance de la psychanalyse, p. 80-85 ; Brief am Fliess, p. 71-76 cité par Gérard Pirlot, Classifications et nosologies des troubles psychiques : Approches psychiatrique et psychanalytique, Armand Colin, Paris 2013[18b] Freud – Jung, Correspondance 1906/1909, Tome I, Gallimard 1975, lettre du 14/6/1907, p. 115
[19] Die Disposition zur Zwangsneurose. Ein Beitrag zum Problem der Neurosenwahl.
[Conférence Congrès internat. Psychanalyse, Munich 7 et 8/09-1913] *GW 8:
442-452; *CP 2: 334-341; *SE 12: 311-326. La disposition à la névrose
obsessionnelle. *NPP: 189-197. Page 195
[20] rapporté par Otto Rank, secrétaire de la Société Psychanalytique de
Vienne, dans la séance du 3 mai 1911. MINUTES de la Société Psychanalytique de
Vienne (1906-1918). Nunberg (H.) Federn (P.) Eds., 1962-1975: Les Premiers
Psychanalystes (vol 3: 1910-1911). Gallimard, 1979, pages 244-245
[21] rapporté par Otto Rank, secrétaire de la Société Psychanalytique de
Vienne, dans la séance du 15 mai 1907. MINUTES de la Société Psychanalytique de
Vienne (1906-1918). Nunberg (H.) Federn (P.) Eds., 1962-1975: Les Premiers
Psychanalystes (vol 1: 1906-1908). Gallimard 1976, pages 219 et 220 - notes
19 à 21 citées par http://www.c-e-r-f.org/psy-freud.htm
[23] p. 6, Inhibition, symptôme et angoisse (1926), PUF, Paris 1931
[24] p. 16, La vie sexuelle, PUF Paris 1969
[25] p. 18, La vie sexuelle, PUF Paris 1969
[26] p. 23-27, p. 16, La vie sexuelle, PUF Paris 1969
[27] p. 121, Le déclin du complexe d’Oedipe, in La Vie Sexuelle 1924, PUF, Paris,1969