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13/02/12

Viols féminicides Japon, etc. Dédommagez-les !


 Kim Bok-dong (Sud-Coréenne)

Les guerres se sont structurées, organisées.

Les mémoriaux de célébration des victimes et morts des guerres valeureuses sont omniprésents mais pour celles passées par profits et pertes ?  Pas assez mortes, alors que laissées pour compte de tous âges  ? https://susaufeminicides.blogspot.com/2013/02/fillettes-soldatsarchivenu.html

Amorce de reconnaissance du supplice des "femmes de confort" par dédommagement financier et de plates excuses du viril Japon impérial, qui aura mis une soixantaine d'années à s'excuser à la Corée -en fait, un truc entre hommes, après avoir botté en touche depuis l'accord de 1965- ? 
"Ce dernier a annoncé que son pays avait accepté de verser un milliard de yens (7,5 millions d'euros) de dédommagement aux femmes victimes de l'"esclavage sexuel" pendant la Seconde Guerre mondiale.  "Le système des femmes de réconfort (...) a existé du fait de l'implication de l'armée japonaise (...) et le gouvernement japonais est pleinement conscient de sa responsabilité", a-t-il dit. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a exprimé aux victimes ses "excuses et son repentir, du plus profond de son coeur"" http://www.lemag.ma/Accord-historique-entre-Seoul-et-Tokyo-sur-les-victimes-de-l-esclavage-sexuel-pendant-la-Seconde-Guerre-mondiale_a92777.html
Déjà des pourparlers auraient abouti en Indonésie mais le versement n'est jamais parvenu aux femmes victimes. http://www.baliautrement.com/comfort_women.htm

Et savez-vous que de bien intentionnés vont nous assurer que l'encadrement des bordels militaires, c'est mieux. Allez, allez, soyez donc volontaires les filles, consentantes, cela facilite l'administration des troupes et protège l'honnête femme du cru, sacrifiez-vous donc encore une fois pour la bonne cause.

Faire barrage pacifique pour protéger les modestes pudiques épouses des chefs.
  • "Féminicides de confort" "Les femmes de confort" - Elles s'appelaient ainsi en japonais 
Je garderai donc cet affreux qualificatif pour l'esclavage sexuel de la prostitution orchestrée en camps pendant les guerres, et leurs similaires, dont viols féminicides de masse hors camps.
"ianfu (慰安婦).[1][2] Ianfu is a euphemism for shōfu (娼婦) whose meaning is "prostitute(s)".[3]" http://en.wikipedia.org/wiki/Comfort_women
Maisons closes pour jouissance masculine... pour ne pas dire "la Santé" (prison parisienne dans le XIVe) des femmes, maison de confort de servage sexuel organisé ! Nous venons en temps de paix aux bordels organisés pour l'armée des hommes ? Admirez donc la feuille de papier à rouler les cigarettes à glisser entre l'esclavage sexuel de confort et le servage sexuel hôtelier... 

Papier  à cigarettes (réclame) 1902, ou papier gommé
http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/1289062

Qui seront les prochains maires audacieux jusqu'à la témérité ;o) attention, c'est l'heure de la pommade) qui nous sussureront mielleusement que la prostitution (servage sexuel) est nécessaire, repose et soulage doublement ses administrés, en un mot et d'un jet, les réconforte ? Après Osaka, Bruxelles ?
"Pour Toru Hashimoto, le maire de la ville d’Osaka, au Japon, le système qui forçait les femmes à devenir des prostituées pour les soldats japonais pendant la Seconde Guerre mondiale était «nécessaire», rapporte la BBC. Selon lui, ces «femmes de réconfort» ont permis de«maintenir l’ordre dans les rangs» et de se «reposer»http://www.slate.fr/monde/72437/japon-maire-osaka-femmes-prostituees-guerre
L'esclavage sexuel de la traite et des bordels militaires (ou pas) alimente le servage sexuel de la prostitution, bordel civil ou pas - La diffférence entre les deux se trouve à l'entrée ; on entre en bordel civil par servitude volontaire alors que les camps, elles y entrent raptées... dans les deux cas, elles en sortent annihilées...

Tokyo aux abonnés absents  ? Ou bien tous les abonnés sont absents !!! bip bip Paris... Séoul, Asia,  Pacific... Japan....
"Nous voulons que notre expérience soit écrite dans l'histoire de sorte que la prochaine génération et d'autres dans d'autres pays sachent ce qui s'est passé pour nous."
J'accède à leur demande. J'accède à la demande même informulée de toutes sur l'orange ! La Corée a demandé des dédommagements au Japon et les autres pays, que nenni ? 
Carole Ruff, Néerlandaise victime du féminicide de réconfort
http://www.carolruff.com/html/50yrs.html
En 1937, "Viol de Nankin" (南京大屠杀) http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/genocides-au-xxeme-siecle.html 
 

Puisque l'esclave sexuelle appartient à son maître phallocrate... 
"... - On estime qu'il y avait 200 mille habitants à Nankin.... - 8 à 20 mille viols de femmes de 9 à 76 ans. C'est à Nankin que les japonais ont "inventé" les femmes de confort, prostituées forcées la nuit, esclaves le jour." http://www.clan-takeda.com/asiemute/articles/651/le-viol-de-nankin/
Coupables selon le droit international d'atteinte au Droit de la famille. Famille lésée par le viol mais pas les femmes ?
"Ce tribunal d’opinion s’est tenu à Tôkyô du 8 au 12 décembre 2000. La section japonaise de VAWW-NET a eu l’idée de créer ce tribunal à l’issue de la conférence internationale Violence Against Women in War (VAWW) qui avait réuni à Tôkyô, en 1997..."
Prolongement du tribunal des féminicides de 1976 mais surtout ne pas dire même une syllabe des féminicides à l'horizon ? Informatif mais ni sanction, ni réparation. Et toujours diviser. cf. Rumiko Nishino, Le tribunal d’opinion de Tôkyô pour les « femmes de réconfort », Revue interdisciplinaire, Droit et cultures, 58 | 2009-2 http://droitcultures.revues.org/2079

Soit quartier libre, soit bordel bien organisé ? Dans les deux cas, ce n'est pas jojo pour les filles et les femmes du camp adverse.
  • Entracte CEF
Juin et le corps expéditionnaire français- Partons de l'Europe au printemps 44 et du détachement des goumiers marocains sous le commandement US :
Italie - "(1) Le nombre des viols commis par le CEF à cette période fait l’objet de débats parmi les historiens (entre 200 - le nombre de condamnations par les tribunaux militaires - et 12 000 environ), les gouvernements (2 000 pour le gouvernement italien, 1 488 personnes indemnisées pour les autorités françaises) et les associations (60 000). (2) « Viol de masse », en raison de la faible densité démographique de la province et de la courte période durant laquelle ils ont été commis. (3) « Vaincre sans gloire, le Corps expéditionnaire français en Italie », thèse publiée aux éditions les Belles Lettres, ministère de la Défense-DMPA." http://www.liberation.fr/societe/2015/05/15/elle-avait-17-ans-et-elle-a-ete-violee-par-40-soldats_1310075
France - Allemagne - Angleterre - 5 % auraient porté plainte pour viols féminicides - des dédommagements ? Viols féminicides en masse de Françaises et d'Allemandes (11 500) par les alliés américains (environ 17 500 au total)
https://www.youtube.com/watch?v=ig_w-FkxZpM

Notable qu'au soixante-dixième jour J du D-Day une évocation historique présidentielle des sauveurs violeurs débarquant... dont environ une centaine passant en cour martiale et pour moitié condamnée ; environ 3 500 normandes passées au treillis...Ainsi donc dans les 1 000 civiles par grâce : Angleterre, France, Allemagne.. Nous ne nous étendrons pas plus avant sur la comptabilité de toutes les armées et auxiliaires. http://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_guerre_des_Alli%C3%A9s
  • Actualité de l'esclavage sexuel et prisonnières de guerre...
Gratos aussi, l'esclavage sexuel pur et simple pour le confort du couple par prisonnières de guerre au XXIème siècle ! Preuve immédiate ‎"les hommes devraient pouvoir utiliser des prisonnières de guerre" donné l'exemple de femmes russes à acheter et importer de Tchétchénie. Incitation au crime de guerre ! 

Parole d'autorité pérennisant, justifiant l'esclavage, ainsi que le mécanisme poussant certaines femmes à se prostituer :

"De plus, ça serait selon elle une bonne chose pour ces femmes, qui sinon pourraient "mourir de faim".
CQFD la faim attend la femme qui se refuse à l'homme, et pour manger, l'on peut se prostituer. Etonnons-nous ensuite qu'après de telles déclarations télévisuelles, des femmes soient conditionnées à se prostituer, se résignant. http://tunisieactualite.net/societe/21645-une-femme-politique-kowe%C3%AFtienne-pour-la-l%C3%A9galisation-de-l-esclavage-sexuel.html

Pas de péché à cela, bien au contraire, ce n'est que de combattre le démon adultère : Salwa al-Mutairi, militante politique (candidate aux élections législatives) demandant la légalisation d’esclaves sexuelles féminines pour le Koweït, explique Kuwait Times, continue "l’islam a toujours autorisé des esclaves sexuelles pendant le voyage pour la Mecque.", justifie-t-elle aussi pendant son émission de télévision... http://www.slate.fr/lien/39253/esclaves-sexuelles-lutte-adultere


Tunisiennes - Soldates sexuelles... jouxtant le féminicide de confort à la japonaise ? Ils prostituent et vendent les femmes de leur propre camp. Rien de nouveau. 
http://www.tunisie-secret.com/Les-Tunisiennes-envoyees-en-Syrie-pour-le-djihad-par-le-sexe-rentrent-au-pays-enceintes_a481.html


Syriennes - Ventes aux enchères de guerre... celles d'en face-
http://www.algerie1.com/actualite/les-femmes-syriennes-mises-aux-encheres-en-jordanie-et-en-turquie/

Le résultat absurde se voit dans la honte à se manifester. De plus, l'effet pervers consistant en ce que les jeunes femmes harcelées dans les transports en commun, afin d'être protégées, nous dit-on, bénéficient dans certains pays de séparation des corps en mouvement ! Divorce, on ne vit plus en mixité dans l'espace public. La chose publique est volée aux filles ! L'ostracisme en guise de protection. Cela ressemble à la triple peine, la première étant que l'agressée des féminicides plus punie que l'agresseur ! http://www.rue89.com/2011/10/15/elles-en-ont-marre-de-se-faire-peloter-dans-le-bus-225610

Aucune confusion possible, ce sont seuls les messieurs (sans effort) qui confondent, toutes bonnes à y passer et servir, courtisanes, geishas, escort, call & taxi-girl (vieux terme tombé en désuétude que je retrouve au détour de Marie Casse-Croûte et son BMC (Bordel militaire de campagne) Prostitution sous tous les angles - Pas l'ombre d'un ethnocentrisme, toutes ethnies confondues ! 
A noter qu'en 2003, un BMC était répertorié à Djibouti !
"... en Corse, a fermé ses portes en 1978. (...) En 2003, on comptait toujours la présence d’un bordel militaire pour la légion à Djibouti." http://www.journalducanada.com/le-bordel-militaire-de-campagne-ferma-en-1995-2424-2014/
Les plus radins se la jouent gratos dans les transports, profitant de l'immense progrès des femmes sortant enfin des gynécées étouffants. Prostitutions orchestrées et que l'on ne vienne pas imaginer que les femmes aussi. Les soldates n'ont jamais organisé de bordels d'hommes. Les civiles restent civiles en toutes circonstances et ne déboutonnent pas leur braguette au coin des rues ! Les "escorts men" et les "cheapendale" sont encensés pour leurs performances, et aucun n'a honte de se manifester, verge à la main ; c'est eux qui nous encensent dessus, pas l'inverse.
 
Où étaient passés depuis 1945, ceux qui jouent les uns contre les autres, toujours au détriment des femmes ? Où sont ceux qui n'ont jamais monté des "bordels de confort" ? Vous voudriez nous faire croire que toutes les prostituées de guerre sont consentantes, non forcées, heureuses, épanouies, respectées ? Seuls les Japonais seraient les vilains et cruels asiatiques ?

"Alors que l’on commémore le 67e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, Amnesty International appelle une nouvelle fois le gouvernement du Japon à rendre justice aux femmes victimes du système d’esclavage sexuel mis en place par l’armée japonaise. En outre, cela fait cinq ans que la Chambre des représentants des États-Unis a adopté une résolution exhortant le gouvernement japonais à rendre justice aux victimes de cet esclavage. Cette résolution qualifie le système d’esclavage sexuel de « sans précédent par sa cruauté et son ampleur », « l’un des plus grands exemples de traite d’êtres humains au 20e siècle »http://www.amnestyinternational.be/doc/s-informer/actualites-2/article/japon-les-victimes-du-systeme-d
Comment réconforter les survivantes de 39-45 - Elles ont TOUTES payé double, triple- ? Avant qu'elles ne soient toutes mortes ! 
"EURSS, les femmes sont également enlevées par les forces allemandes aux fins de prostitution. Un rapport du Tribunal militaire international écrit : « Dans la ville de Smolensk, le commandement allemand a ouvert un bordel pour les officiers dans l'un des hôtels où des centaines de femmes et de filles sont conduites. Elles sont impitoyablement traînées dans la rue par les bras et les cheveux" 
"Le nombre de femmes détenues forcées de se prostituer dans l'ensemble des bordels militaires allemands durant la Seconde Guerre mondiale, est estimé à au moins 34 140.https://fr.wikipedia.org/wiki/Bordels_militaires_allemands_durant_la_Seconde_Guerre_mondiale
  • 1941 - Europe- En camps - Autorisation générale de "joie"
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1522/Societe/article/detail/721624/2009/02/25/Une-expo-raconte-la-prostitution-forcee-dans-les-camps-nazis.dhtml

"Division de la joie" (Freudenabteilung) est une expression désignant le système qui autorisait, au sein des camps de concentration pendant la seconde guerre mondiale la prostitution..."  http://www.memoiresdeguerre.com/article-division-de-la-joie-60530845.html
Je ne sais en allemand comment on les nommait dans le bordel du camp d'Auschwitz en "baraque spéciale", "les barakées" (traduction libre de Hurenstube) ? La baraka absente. http://television.telerama.fr/tele/films/le-chagrin-et-la-pitie,39248004.php
"(...) ne pouvait éviter ce mot écrit en bleu sur la peau blafarde... Hurenstube... Devant tous les autres... Parfois ils étaient nombreux... Parfois il n'y en avait qu'un... Mais après, j'avais droit à un morceau de pain et une boîte de sardines..." p. 89, Sarah Frydman, La marche des vivants, Albin Michel, 1997
Il raconte la vie de sa soeur au camp et de son frère. La maison des filles, Gallimard   http://www.sandrawilliams.org/katz/ka-tzetnik.html
(...) Il raconte, notamment, les horreurs de la Shoah, à travers l'histoire d'un frère et d'une sœur, Harry et Daniella Preleshnik. Lent et descriptif dans sa première partie, mais sans grande richesse de détails, le récit se fait brutal sur la seconde partie avec l'histoire de Daniella, quatorze ans au début du récit, qui finit par aller travailler dans la « Maison des poupées », un bordel de prostitution forcée, situé à l'intérieur du camp. Sont décrites les atrocités subies par les jeunes filles et les femmes juives, recrutées par les officiers nazis dans les camps pour être violées. Il utilise aussi le nom de Karl Zetinski (Karol Cetinsky) (...) En 1961, dans son livre Piepel, il décrit l'abus sexuel de jeunes garçons, et parle de son jeune frère mort à Auschwitzhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Yehiel_De-Nur
Les germanistes trouveront quelques autres précisions par là... http://de.wikipedia.org/wiki/Lagerbordell

L'on notera 
""Le travail sexuel était organisé de façon bureaucratique" (...) cartes d'identification portant le code 998, celui des prostituées des camps, et des coupons qui permettaient aux prisonniers récompensés pour leur travail d'effectuer une visite au bordel." - "La construction de bordels dans les camps de concentration fut décidée par le chef de la SS Heinrich Himmler en 1941, pour améliorer la productivité des prisonniers et lutter contre les pratiques homosexuelles. "Au début, les SS cherchaient des femmes volontaires" contre la fausse promesse d'une libération (...)"
  • Une parenthèse désenchantée
http://www.dna.fr/societe/2012/05/09/la-tondue-la-plus-celebre
Photo de Robert Capa, extraite de http://www.histoire-en-questions.fr/deuxieme%20guerre%20mondiale/epuration%20photocapa.html
Il n'y a plus de survivantes de 14-18. Et de les évoquer ici me permet aussi une pensée pour d'autres femmes oubliées victimes de viles punitions infligées à la marge à celles qui firent la paix avant que son heure ait sonné, femmes tondues et répression des "femmes à boches en 1918, Jean-yves Le naour http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RHMC_G2000_47N1_0148

L'affaire complexe de la personne sur cette photographie ne peut en aucun cas oblitérer et permettre de justifier et diminuer les dommages subis par tant d'autres qui n'avaient rien que des sentiments amoureux...

Les tondues (1964) par Georges Brassens

Sur le site des collectionneurs de la Seconde Guerre Mondiale. http://liberation.3945.free.fr/page/reportage/mesreportages/femmes-tondues.html

Quelle asymétrie toujours, l'Allemand aryen conquérant qui peut tout se permettre des "putes" étrangères, l'Allemande entichée d'un étranger coupable d'être en plus une vile traître à la patrie. Femmes humiliées par ceux qui refusent tout métissage et interdisent aux femmes d'avoir des relations sexuelles qui risqueraient d'atteindre à la soit-disant pureté de la prétendue race, ce n'est pas une rareté.
"Les lois allemandes sur la race étaient strictes et les relations sexuelles entre les Allemands et les Polonais étaient illégales. Le panneau autour de son cou indique : ..."
...« Ich bin aus der Volksgemeinschaft ausgestoßen! » (Je suis exclue de la communauté du Peuple). Photo prise à Altenburg ; Thuringia, Allemagne, le 7 février 1942"
 
Elles meurent peu à peu de vieillesse et s'en vont jamais dédommagées comme la dernière chinoise mémé Huang Wu Hsiu-mei (黃吳秀妹), doyenne qui vient de mourir le 3 octobre 2012 http://www.taipeitimes.com/News/taiwan/archives/2012/11/07/2003547095

La mise en place de "maisons de profanation" pour soldatesque n'a rien de récent et ce ne sont pas les premières cantinières et filles à soldats attachées à leurs guêtres suivant la troupe jusque sur les champs de bataille. Celle-ci, une fois, arrêtée en quartier fixe également celles-là. Ainsi l'Asie, une fois que les GI's en place. Sébastien Roux. Les économies de la prostitution. Sociologie critique du tourisme sexuel en Thaïlande. Sociologie. EHESS, 2009 https://shs.hal.science/tel-01563850/document

Suivez comment ces féminicides ont ouvert la porte aux féminicides et assimilés de ce que l'on a modernement attifé de "tourisme sexuel" - p. 81-92, Le système de la prostitution militaire en Corée du Sud, en Thaïlande et aux Philippines Richard Poulin, Bulletin d’histoire politique, vol. 15, n° 1, automne 2006 https://docs.google.com/document/d/18WvfvA4g5g3HhM-eY_m22OhpKyStqqIt_9U0ja3LJyg/edit?pli=1

Victimes en guerres du XXème siècle des pires mutilations et tortures. La question vaudrait mieux, qui n'a pas été violé que ce soit parmi les résistantes, les vaincues, les pourchassées, les anodines, les raptées, Paris, Berlin, Tokyo, Séoul... ? Il vaut mieux en passer le détail, tellement ce fût abject. Et comment certaines d'entre elles ont survécu avec les enfants des viols féminicides.

AUCUNE n'a jamais été dédommagée sur aucun continent, de Berlin à Alger, Bosnie, Bengladesh, au Rwanda, du Mozambique au Congo, Soudan... , toutes les guerres faites par des hommes et pour des hommes. Dont certaines en cours comme la Syrie, le Mali et la RDC, et celles tues par les mass media car pas assez photogéniques...


Quel est ce dédommagement pour amadouer son monde, elles deviennent "birangona" (femmes courageuses en bengali), des héroïnes aux dires d'un chef d'état ! Cela montre en tout cas que la conscience est bien claire des crimes perpétrés des viols féminicides au Bangladesh oriental par le Pakistan pendant six mois en 1971. Jusqu'à 400 000 survivantes s'ajoutant aux 3 000 000 de morts... http://www.thedailystar.net/magazine/2010/03/04/perspective.htm
http://calltohumanity.wordpress.com/2012/02/18/birangona-the-forgotten-women-of-the-bangladesh-liberation-war/
Coup de grâce - Si vous croyez que cela est réservé aux femmes mûres, détrompez vous ! Les raptées de Boko Haram ne vous ont pas même mis la puce à l'oreille ? Comment donc personne n'a souhaité tirer les conclusions qui s'imposaient de la seconde guerre mondiale et commencer à empêcher ces ignominies ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/02/fillettes-soldatsarchivenu.html
Christine Gamita, Ph. D., ethnologie
  • Annexe - M/traduction du document Amnesty International :
JAPON: LES FEMMES survivantes de l'esclavage sexuel pendant la Seconde Guerre mondiale [Index AI: ASA 22/002/2006] RESTENT EN ATTENTE de justice du système japonais d'esclavage sexuel  : Six décennies plus tard ... Environ 200 000 femmes et filles ont été contraintes à l'esclavage sexuel par l'armée japonaise avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Réduites en esclavage et violées pendant des mois et des années. Beaucoup étaient torturées et maltraitées - frappées, poignardées ou brûlées avec des cigarettes. La plupart avaient moins de 20 ans - Certaines étaient des enfants de 12 ans. Humiliées et honteuses, les survivantes sous l’euphémisme «femmes de réconfort" sont restées silencieuses pendant des décennies. Gravement traumatisées et les plus de 50 ans pour la plupart souffrant d’un grand isolement, de la honte, de problèmes de santé de tous ordres et de la pauvreté. Une grande partie ne s'est jamais mariée. Beaucoup étaient stériles du fait de blessures internes et de maladies sexuellement transmissibles.
Enfin, dans les années 1990, les survivantes se manifestent. En 1992, des preuves irréfutables prouvant l'implication du gouvernement japonais dans l'établissement et l'organisation du système d'esclavage sexuel ont émergé. Les autorités japonaises par la suite ont présenté des excuses à plusieurs, mais celles-ci paraissent inacceptables aux survivantes car restées sans préciser les violations commises et esquivé les obligations du Japon en vertu du droit international.

Après beaucoup de critiques, le gouvernement japonais a mis en place un fonds du secteur privé - le Fonds des femmes asiatiques – de distribution de l’"argent de la propitiation". Les survivants continuent d'exiger une indemnisation directement par le gouvernement du Japon. Ils insistent sur leur droit à une réparation intégrale, y compris la divulgation publique complète et des comptes précis dans les documents historiques et les manuels scolaires des violations des droits de l'homme commises contre elles. Les femmes qui ont survécu sont aujourd'hui les personnes âgées. Chaque année, plusieurs d'entre elles meurent. Elles ne peuvent pas attendre plus longtemps que la justice passe.

D'anciennes "femmes de réconfort" sud-coréennes manifestent tous les mercredis devant l'ambassade japonaise à Séoul : "Mon mari est décédé en 1975 lors de l'invasion indonésienne et ne savait pas ce que j'avais vécu." "Le chef du village a été menacé par les soldats japonais et il nous a ordonné de travailler pour les Japonais. Des soldats japonais nous ont forcées à des relations sexuelles. Il y avait beaucoup d'hommes, ils ont échangé allant de l'une à l'autre. En une nuit, il pouvait être 10 ou plus. Je ne pouvais pas marcher correctement et mon abdomen sentait comme si je mourrais. Nous avons été traitées comme des animaux. J'ai dormi comme une personne morte. "Même après mon mariage je ne pouvais pas dire à mon mari ce qui m'était arrivé. Quand j'y pense maintenant, je continue à avoir honte. Mais je veux approfondir la question, je veux que le gouvernement japonais s'excuse auprès de nous, reconnaisse leurs actions et les souffrances qu'ils nous ont causé ".

Inès de Jésus vient d'un village dans le district d'Ermera, au Timor oriental (aujourd'hui Timor-Leste) "Je pense qu'au passé. Personne ne comprendrait ma douleur." «Je ne pouvais pas supporter le tourment à la station de confort. J'ai essayé de me suicider trois fois en buvant un antiseptique, mais je n'ai pas réussi à mourir. Ensuite, je suis restée en vie pour revenir voir ma grand-mère. "À son retour à Taiwan, mon oncle m'a maudit:« Notre famille ne peut pas avoir des putains "Donc, j'ai dû quitter la maison à nouveau.. Pour survivre, j'ai cuisiné, fait la lessive, les vêtements. "Je fais maintenant sa vie en vendant des noix de coco. Je vis dans un abri de fortune de droit en tôle ondulée à côté de mon stand de noix de coco. Sur le marché noir et vide tous les soirs, j’y suis seule. «Je bois souvent seule la nuit, tasse après tasse, afin d'oublier la douleur."
La vie de la taïwanaise Chen Tao survivante a été changée pour toujours le 4 Juin 1942, lorsque elle a été arrêtée par un policier japonais sur son chemin de l'école et pris à l'Indien l'île d'Andaman. © WRFT (Rescue Foundation femmes de Taipei)

Nous appelons le gouvernement du Japon à :
Accepter l'entière responsabilité pour la «femmes de réconfort" système de façon à reconnaître publiquement le mal dont ces femmes ont souffert et restaurer la dignité des survivantes ;
Présenter des excuses complètes pour les crimes commis contre les femmes ; Assurer une indemnisation adéquate et efficace aux survivantes et leurs familles immédiatement, directement du gouvernement ; Inclure un compte rendu précis du système d'esclavage sexuel dans les manuels scolaires japonais d'enseignement sur la Seconde Guerre mondiale ; et : Dénoncer publiquement la violence sexuelle contre les femmes, chaque fois et partout où perpétrée ; Ratifier le Statut de Rome de la Cour pénale internationale en garantie que de tels crimes ne se répètent jamais impunément.

"Il est tellement incroyable que, après la guerre, les hommes soient revenus avec toutes ces médailles sur la poitrine et toutes les femmes restent avec les cicatrices." «Nous avons été violée tous les soirs. J'ai coupé tous mes cheveux pendant cette période pour me faire regarder comme peu attrayante que possible. J'ai coupé mes cheveux jusqu'à ce qu’à être presque chauve, ce qui ne m’a pas aidé ; au contraire,  je suis devenue un objet de curiosité. « La guerre finie, nous n'avons reçu aucun soutien, nous étions de toute façon trop honteuse pour en parler. Nous avons juste eu à faire avec  nos vies comme si rien ne s'était passé, c'était vraiment dur parce que pour nous la guerre ne s'est jamais terminée, car la honte a continué. Vous portez toute la honte, vous vous sentez sale, vous vous sentez désolée, vous vous sentez différente, vous vous sentez indigne, ils ont emporté ma jeunesse, mes biens, ma dignité.

"Ces choses se produisent encore, il est toujours en cours. Je me vois comme un militant pour les droits humains des femmes, pour toutes les femmes à travers le monde. "
Jan Ruff O'Herne
http://www.amnesty.ca/campaigns/svaw_armed_conflict.php
"Jan Ruff O'Herne, Néérlandaise, de 19 ans lorsque les Japonais ont envahi Java en 1942. Après avoir été détenue dans un camp de prison pour deux ans, l'armée japonaise l’a emmenée dans un «centre de réconfort» où elle a été violée pendant trois mois. © Kevin de Lacy "Je ne peux pas ressentir de douleur maintenant - ma chair est toute morte. Ma vie a été totalement ruinée. " «Il y avait tant de bombardements, très intenses. Les soldats japonais sont devenus fous ; ils ont coupé les seins des filles et les ont cloués au mur d'une grotte. "Ils ont pris mes vêtements - J'étais si petite, ils étaient si grands, ils m'ont violée facilement. Je saignais, j'avais seulement 14, j'ai été gravement blessée. Ils m'ont tous violée. «Je ne peux pas décrire ce qui s'est passé, je ne sais pas quand ces sentiments s’estomperont. J'avais tellement honte que je ne pouvais me raccrocher à personne, j'ai vécu seule toute ma vie. "En 1961, j'ai essayé de me tuer, j'ai sauté dans la rivière Mapo, mais un homme m'a sauvé la vie, il a été la pêche à l'époque. J'ai pensé à me tuer souvent. "Je peux sentir les hommes, je hais les hommes. Je me sens fatiguée, je me sens vraiment fatiguée. Personne ne sait ma douleur. Le gouvernement japonais devrait me voir, réaliser ce qu'ils ont fait. Ils doivent avouer ce qu'ils ont fait. "
RangoonBurma. August 8, 1945. A young ethnic Chinese woman who was in one of the Imperial Japanese Army's "comfort battalions" is interviewed by an Allied officer.
Voir aussi http://en.wikipedia.org/wiki/Comfort_women
"Historian Yoshiaki Yoshimi, who conducted the first academic study on the topic which brought the issue out into the open, estimated the number to be between 50,000 and 200,000.
"Sud-coréenne, Kang Soon est née au Japon, retourné en Corée avec son père à l'âge de 12 ans. A la queue pour la nourriture un jour, elle a été saisie par les policiers japonais militaires. D'abord envoyé à Hiroshima, puis dans un camp de l'armée sur Palau dans le Pacifique Sud. /2006. Imprimé par: Lynx DPM, Chalgrove, Royaume-Uni

En attente de longue date que JUSTICE leur soit rendue - Esmeralda Boe (décédé) - Lola Tarcila - Lola Martinez Orlencia - Lola Hilaria - Lola Ammonita (décédé) - Gil Won-ok - Lee Doo-soon - Hwang Keun-joo - Lola Lita..."Parfois, j'ai envie de renaître, réincarné en tant que femme et avoir un bébé et une vie heureuse. Chaque fois que je vois des gens d'autres visités par leurs petits-enfants, je voudrais avoir quelques-uns, je me sens jalouse d'eux. Je me sens seule. " Sud-coréenne, Lee Ki-survivante d’un «centre de réconfort» pendant sept ans et violée chaque jour. Devenue stérile, elle ne s'est jamais marié.
"Nous voulons que notre expérience soit écrite dans l'histoire de sorte que la prochaine génération et d'autres dans d'autres pays sachent ce qui s'est passé pour nous." "Pendant deux mois, j'ai été liée à trois autres femmes [par une corde]. Il y avait une distance de 0,5 mètres entre nous afin que nous puissions faire des corvées. Nous avons tous dû aller aux toilettes et nous laver ensemble. "La nuit toutes les quatre d'entre étions violées. Cinq hommes m'ont violée une nuit, les soldats en alternance, donc il y avait des hommes différents chaque nuit - ils étaient les forces de patrouille et les troupes changeaient tout le temps. Si je refusais, ils me giflaient et me frappaient. "Je n'ai jamais été en mesure de dire à quiconque mais tout le monde dans le village savait que j'avais été prises. Les gens qui le savaient, y compris les amis, parlaient de moi derrière mon dos. Donc, je ne pouvais pas passer de temps avec eux, non plus. "Si les Japonais n'avaient pas fait cela pour moi j'aurais peut-être été une autre personne, il est tant d’occasions perdues." Lola Pilar des Philippines a été violée quand des soldats ont attaqué son village. Sa famille a ensuite fui la région. Un an plus tard elle a été enlevéehttp://www.amnesty.org/en/library/asset/ASA22/002/2006/en/c12d7dc1-d432-11dd-8743-d305bea2b2c7/asa220022006en.pdf
Partout, nos grand-mères attendent réparation ; pétition obsolète ou pas, il n'y a pas d'obsolescence des crimes féminicides ! cf. pétition Dr Dayras http://www.sos-sexisme.org/lesfemmes.htm#3  ; http://www.sos-sexisme.org/English/compensation.htm#3a  ; http://www.sos-sexisme.org/Spanish/compensation.htm#3a

Il est déploré et déplorable que les victimes soient niées en actes et en paroles. La cause première en est l'absence du mot et d'interdit formel, définitif, international des féminicides. http://susaufeminicides.blogspot.com/2012/01/violence-sans-nom-contre-la-parole-des.html

Comment accélérer les dédommagements des viols féminicides et corrolaires androcides des guerres mondiales et mondialement ?

DOCUMENT - JAPAN: WOMEN SURVIVORS OF SEXUAL SLAVERY DURING WWII [AI Index: ASA 22/002/2006] STILL WAITING FOR JUSTICE Women survivors of Japan’s sexual slavery system
After six decades...

Up to 200,000 women and girls were forced into sexual slavery by the Japanese military before and during World War II. They were enslaved and repeatedly raped for months or years. Many were tortured and ill-treated – beaten, stabbed or burned with cigarettes. Most were less than 20 years old – some as young as 12. Humiliated and ashamed, the survivors (who were described euphemistically as “comfort women”) remained silent for decades. They were severely traumatized and for more than 50 years most of them suffered isolation, shame, mental and physical ill-health and poverty. A large proportion never married. Many were unable to have children due to internal injuries or sexually transmitted diseases. Finally, in the early 1990s, survivors spoke out. In 1992, irrefutable evidence emerged proving the involvement of the Japanese government in the establishment and organization of the sexual slavery system. Japanese officials subsequently issued several apologies, but these have not been acceptable to survivors because they did not specify the violations committed and side-stepped Japan’s obligations under international law. After much criticism, the Japanese government set up a private-sector fund – the Asian Women’s Fund – to distribute “atonement money”. Survivors continue to demand compensation directly from the government of Japan. They insist on their right to full reparation, including complete public disclosure and accurate accounts in historical records and textbooks of the human rights violations committed against them. The surviving women are now elderly. Each year more of them die. They cannot and must not be made to wait any longer for justice. South Korean former “comfort women” demonstrate, as they do every Wednesday, outside the Japanese Embassy in Seoul. “My husband died in 1975 during the Indonesian invasion and never knew what I had experienced.” “The Chief of the village was threatened by the Japanese soldiers and he ordered us to work for the Japanese. We would be visited by Japanese soldiers who forced us to have sex. There were many men, they exchanged one another. In one night it could have been 10 or more. I could not walk properly and my abdomen felt like I would die. We were treated like animals. I slept like a dead person.“Even after I was married I couldn’t tell my husband what had happened to me. When I think about the experience now I still feel ashamed. But I want to take the issue further; I want the Japanese government to apologise to us, to recognize their actions and the suffering they caused us.” Ines de Jesus comes from a village in Ermera District, East Timor (now Timor Leste). “I think about the past. No one would understand my pain.” “I couldn’t bear the torment at the comfort station. I tried to commit suicide three times by drinking antiseptic, but I didn’t die. I stayed alive to come back to see my grandma. “Upon return to Taiwan, my uncle cursed me: “Our family can’t have whores.” So I had to leave home again. To survive, I cooked, did laundry, mended clothes. “I now make a living by selling coconuts. I live in a makeshift shed of corrugated iron right beside my coconut stand. In the dark and empty market every night, I am the only person. “I often drink alone at night, cup after cup, to forget about the pain.” Taiwanese survivor Chen Tao’s life was changed forever on 4 June 1942 when she was seized by a Japanese policeman on her way to school and taken to the Indian island of Andaman. We call on the government of Japan to: Accept full responsibility for the “comfort women” system in a way that publicly acknowledges the harm that these women suffered and restores the dignity of the survivors; Apologize fully for the crimes committed against the women; Provide adequate and effective compensation to survivors and their immediate families directly from the government; Include an accurate account of the sexual slavery system in Japanese educational text books on World War II; and to: Publicly denounce sexual violence against women, whenever and wherever it occurs; Ratify the Rome Statute of the International Criminal Court as a guarantee that such crimes will never be repeated with impunity. “It is so amazing that after the war, men came back with all these medals on their chest and all women came back with were these scars.” “We were raped every night. I cut off all my hair during that period to make myself look as unattractive as possible. I cut my hair until I was quite bald, but it did not help me; I became a curiosity object. “When the war was over we had no counselling, we were too ashamed to talk about it anyway. We just had to get on with our lives as if nothing had happened, that was really hard because for us the war never ended because the shame continued. You carry all the shame, you feel dirty, you feel sorry, you feel different, you feel unworthy, they took away my youth, my possessions, my dignity. “These things still happen, it’s still going on. I see myself as a campaigner for women’s human rights, for all women around the world.” Dutch survivor Jan Ruff O’Herne was 19 years old when the Japanese invaded Java in 1942. After being held in a prison camp for two years, the Japanese military took her to a “comfort station” where she was repeatedly raped for three months. “I can’t feel any pain now – my flesh is all dead. My life was totally ruined.” “There were so many bombings, it was really intense. The Japanese soldiers went mad; they cut the breasts off the girls and stuck them to the wall of a cave. “They took my clothes off – I was so small, they were so big, they raped me easily. I was bleeding, I was only 14; I was seriously hurt. They all raped me. “I can’t describe what happened; I don’t know when these feelings will pass. I was so ashamed I could not depend on anybody, so I lived alone in life. “In 1961 I tried to kill myself, I jumped in the Mapo River but a man saved my life, he was fishing at the time. I thought about killing myself often. “I can smell the men, I hate men. I feel tired, I feel really tired. Nobody knows my pain. The Japanese government should see me, realize what they did. They have to admit what they did.” South Korean survivor Kang Soon-ae was born in Japan and returned to Korea with her father at the age of 12. When queuing for food one day she was seized by Japanese military police officers. She was sent first to Hiroshima, and then to an army camp on Palau in the South Pacific. AI Index: ASA 22/002/2006. Printed by: Lynx DPM, Chalgrove, UK
JUSTICE IS LONG OVERDUE Esmeralda Boe (deceased) Lola Tarcila Lola Orlencia Martinez Lola Hilaria Lola Ammonita (deceased) Gil Won-ok Lee Doo-soon Hwang Keun-joo Lola Lita....“Sometimes I want to be reborn, reincarnated as a woman and have a baby and a happy life. Whenever I see other people visited by their grandchildren, I wish I had some, I feel envious of them. I feel lonely.” South Korean survivor Lee Ki-sun was kept in a “comfort station” for seven years and raped every day. She was unable to have children and never married. “We want our experience to be written in history so the next generation and others in other countries will know what happened to us.” “For two months I was tied to three other women [by a rope]. There was a distance of 0.5 metres between us so we could do chores. We all had to go to the toilet and wash together. “At night all four of us were raped. Five men a night raped me, the soldiers alternated, so there were different men each night – they were patrol forces so the troops changed all the time. If I refused they’d slap and hit me. “I was never able to tell anyone but everyone in the village knew I had been taken. People who knew I was taken, including friends, talked about me behind my back. So I couldn’t spend time with them any more. “If the Japanese hadn’t done this to me maybe I would have been a different person, it’s about lost opportunities.” Survivor Lola Pilar from the Philippines was raped when soldiers raided her village. Her family then fled the area. A year later she was abducted. http://www.amnesty.org/en/library/asset/ASA22/002/2006/en/be30b80a-d432-11dd-8743-d305bea2b2c7/asa220022006en.html 宮川裕章
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