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08/05/21

Inclusion

"L'avenir est un présent que nous fait le passé."
André Malraux

"Quartz bi-terminé de 11,5 carats avec inclusions de pétrole et bulle mobile de méthane. Provenance du Pakistan."[Illus. 1]

Inclusion ou l'art de vous faire rester à votre place ?

Ce qui appelle une réaction de notre ethnoblog, qui s'intéresse au plus près à la gynolyse -effacement du sexe féminin en privé, comme en public-, se trouve être l'imposition vertueuse de langue inclusive (LI), qui dessert profondément le féminisme dans sa veine de changer l'étude "du sexisme" en "stéréotypes de genre ou des genres. Le premier terme, source de confusion constante, et le second terme inutile et superfétatoire constitue abus de langage, comme le remarqua le rapport d'égalité des sexes. p. 10 du rapport du 20 octobre 2014

Il n'y a pas que les petits points noirs de la LI qui barrent l'oralité en empêchant la prononciation et la lecture qui provoquent de l'urticaire. L'on se sert des femmes, une énième fois, pour faire admettre une idéologie, en l'occurrence linguistique, relativiste et déterministe à l'aulne de Sapir-Whorf, et cela n'est pas que déplaisant, sinon l'on se tairait.[1] 

L'inclusivisme, d'un bout à l'autre, rogne sur le féminisme car il est, de suite, devenu impossible d'échanger quelque argument que ce soit sans que le transactivisme y surenchérisse invité par du post-féminisme compatissant. Comme si la vision sapirienne et ce qui s'ensuit était un dogme à ne pas remettre en question, ni ses culturalisme et relativisme !

Fées Rules - Il est parfaitement féministe et de gauche de souhaiter laisser la main à la base qui sait très bien inventer les mots qu'il faut pour dire la présence des femmes dans les métiers, où elles émargent désormais. Absolument nul besoin de dictées et férules en décret. 

Celles-là sont mal venues à créer à la baguette des pronoms neutres car ce n'est que de temps perdu puisqu'ils existent déjà à bon escient. Faire part belle à une micro-minorité qui refuse son sexe -avec lequel l'on nait dans chaque cellule et entre les jambes, antécédant à toute sociologie-, complexée sexuelle,  n'a rien à voir avec les genres grammaticaux. La poignée d'idéologues qui l'utilise, croyant avoir découvert l'Amérique par ce moyen inutile de pronominer et déstructurer des langues au dam de la majorité à l'aise avec son sexe et sa grammaire fera long feu.

Il y a quelque difficulté à saisir en quoi une langue pourrait occulter les femmes (adultes du genre humain), puis dans un tango de genre, les rétablir en une égalité qui aurait été perdue à cause de fieffés coquins de l'âge classique, déterminés en conclave à nous occire en symbole, se prenant pour monarques. Ce qui est risible car la langue n'est pas celle que des chefs mais un astucieux ménage de toutes influences. Et plus souvent qu'à leur tour, à argoter pour ergoter.[2

Scrutons l'inclusion inclusiviste en nos langues, écritures et toutes ses messes hautes comme basses. Poussons un peu au-delà de précédents carnets et leurs annotations à ce sujet, SAF Citoyenne Olympe, SAF Grise querelle, SAF La plus belle pour aller danser, SAF Dum

  • Noblesse

Nature morte - Roses et desserts sans cuiller

Cuiller à dessert - 

Henri IV ayant dit " un cuiller d’argent", tous ses courtisans se regardèrent. Il consulta Malherbe [son poète officiel], et lui demanda si cuiller était masculin. "Ce mot", répondit Malherbe, "sera toujours féminin, jusqu’à ce que Votre Majesté fasse un édit qui ordonne, sous peine de la vie, qu’il devienne masculin." rapportée en 1830 par Dominique Joseph Mozin dans son Auswahl französischer und deutscher Uebungsstücke (Florilège d’anecdotes françaises et allemandes), Jean Maillet, "Langue française, arrêtez le massacre !" L'Opportun, 2014

Il est douteux que Vaugelas confonde la gent et le genre. Quant à noble, n'est-ce pas anachronique de croire qu'il s'agissait pour lui de ne parler que d'aristocratie masculine qui aurait bouté hors la place langagière des fonctions et métiers exprès les femmes au XVIIe... 

Le genre masculin, étant le plus noble, doit prédominer toutes les fois que le masculin et le féminin se trouvent ensemble" Claude Favre de Vaugelas, Remarques sur la langue française, 1647 

Qu'est-ce que cela aurait à voir avec le sexe puisque les femmes nobles de même ? 

"Les qualifications de « varlet » et de « damoiseau » étaient également des qualifications nobles mais tombées en quasi désuétude sous l'Ancien Régime ; elles avaient par contre une réelle importance au Moyen-Âge." - "Les qualifications nobles, assez délaissées sous la Restauration, ne sont plus portées aujourd'hui, la noblesse n'ayant plus d'existence légale depuis 1870 ; il s'agit de l'une des raisons de la prolifération des titres de courtoisie (que l'on devrait parfois plutôt appeler « titres mondains ») et de leur extension à parfois tous les membres d'une famille"

Ce "noble" plus certainement proche de "généreux", ce qui convient confortablement à "extensif"

 "généreux : de race noble ; courageux"

Redondance - L'extensif et le "développé" (circulaire contre les points et pour les développés par Ministre de l'Education nationale Blanquer), couple ennemi... dit par l'Université de Neufchâtel, "formulation conjointe"

Nos réflexions confirmées,

On voit ainsi que la circulaire ne tient pas compte du fonctionnement de la langue, elle contrevient au système morphologique et grammatical du français en déstructurant la langue commune. Toutes les circulaires portant sur l’orthographe visaient sa simplification, tenant compte des difficultés des usagers, or cette circulaire-ci est fondée sur des prémisses linguistiques fausses, incohérentes et fantasmatiques qui sont susceptibles de déstructurer l’enseignement de la langue commune. Yana Grinshpun, Attention ! On double ! -Dementiae symmetriarum ratiocinationes.- Samedi 7 mai 2021

  • Occultation - Occultées les femmes ?

Occulter, c'est cacher, dissimuler, soustraire, masquer... Il se voit que les enfants n'ont pas de classe, pourtant personne ne trouve qu'ils soient occultés et trouve à redire. 

L'auscultation révèle que ce sont de gros lourdingues, patauds, pas beaux que les "visibilisation" et "invisibilisation" à la mode. Etonnant que des thèses usent de mots bateaux à fond de cale. Anglicisme peu enrichissant et inutile puisque le joli mot occultation, ou dissimulation, rejet, ostracisme, tout à fait lisibles et intelligibles. On retrouve toujours les mêmes interlocuteurs de départ du "rendre visible". "Rendre visible. Aux origines de la sexologie" MAJ Damien Delille, Trans-archive. Magnus Hirschfeld et l’atlas visuel des sexualités de l’entre-deux-guerres, Genre & Histoire, 23 | Printemps 2019

"Invisibiliser" les femmes, occulter par oppression, ce serait le sort que réserve le genre grammatical masculin à la gent féminine depuis que Vaugelas, Bouhours, Beauzé ou Bescherelle auraient mis leur nez dans l'usage pour en faire la grammaire et parsemer de remarques qui montrent confusionnisme entre genres grammaticaux et sexes. Seulement; il semblerait que le choix prédominant viennent de l'usage depuis les gallo romains, où les différentes ethnies celtes, franques ont adopté partie des termes latins en confondant deux déclinaisons proches, masculin et neutre, probablement par principe d'économie -poliment énoncé la tendance à la paresse et au poil dans la main ?-

Souffle et verbe créateur, antécédent à Sapir, Pierre et Jean n'étaient pourtant pas ethnologues - A savoir 

 In principio erat Verbum
"Jean 1:1. In principio erat Verbum... sont les premiers mots en latin de l'Évangile selon Jean, Évangéliaire d'Æthelstan (en), folio 162 recto, v. Xe siècle." https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Prologue_de_l%27%C3%A9vangile_selon_Jean#:~:text=Au%20commencement%20%C3%A9tait%20le%20Verbe,rien%20de%20ce%20qui%20existe.
A la Bible vulgarisée de 1568 s'ajoute l'idée américaine protestante, où tout le monde doit être cité y compris les déesses ("Dieu/e ou Dieue"), vu, et que le mot crée la pensée. Qu'ainsi il faudrait corriger les textes, discours et langues qui seraient sexistes car susceptibles de créer la pensée et construisant la société. Dès le XIXe, des psaumes y sont rectifiés et La Bible des femmes nait en 1895, régénérée en 2021 par des théologiennes suisses. 
  • D'une part, la pensée est antécédente au mot, les sourds muets pensent, avant d'apprendre à verbaliser ou à signer et écrire et lire, et les actes inhumains sans nom, qui parfois ne portent pas de vocables, sont tout de même pensés par des hommes (des deux sexes) dans l'attente que se forme le mot. La psychanalyse lacanienne a encore dérapé et s'est planté ? Ce qui n'est pas nommé, existe bel et bien.
"’les règles du langage sont des règles de la société’’ cité dans https://gerflint.fr/Base/Turquie2/besim.pdf  ou "Ce qui n'est pas nommé n'existe pascité dans https://blogs.mediapart.fr/henri-giorgetti/blog/310118/avis-de-recherche
  • D'autre part, si le discours influence une société, ce n'est pas la grammaire de la langue qui la définit, sinon les langues sans genres ou bien à genre neutre seraient parfaites en égalité entre les sexes puisque nulle rivalité sémantique possible. Pourtant et déjà en 1972 dans Gyn/Ecology notamment, Mary Daly, théologienne post-chrétienne, lesbianiste écoféministe, ciblait la langue et ses modes grammaticaux. https://www.enotes.com/topics/mary-daly/critical-essays/criticism  
L'auscultation de visibilisation et invisibilisation révèle que ce sont de gros lourdingues, patauds, pas beaux. Etonnant que des thèses usent de mots bateaux à fond de cale. Anglicisme peu enrichissant et inutile puisque le joli mot d'occultation tout à fait visible et intelligible. Andronée* item du dico féministe SAF Bal féministe illustré http://susaufeminicides.blogspot.com/2013/02/bal-feministe-illustre-index-i.html

Neutre oublié, enterré, occulté et nié par le masculin ou plutôt par des religiosités amèrement excitées contre la langue constitutionnelle révolutionnaire

Le neutre enroulé dans sa ressemblance avec la morphologie masculine n'en est pas moins puissant dans foule de tournures, et que, d'ailleurs, dans une foule comme dans une assemblée ou une andronée*, le féminin n'occulte pas les hommes qui la compose, ni l'inverse (le biais d'une étude, sur laquelle des universitaires militent et prétendant que les testés voient au masculin d'abord testicules, est manifeste). 
Une de ses sources est la méconnaissance collective d'un troisième genre grammatical, discret voire secret : le neutre. Ce que les latinistes, même amateurs, savent, c’est que le neutre ressemble souvent beaucoup au masculin. Un grand nombre de noms féminins se décline ainsi au singulier -a, -a, -am, -ae, -ae, a (1ère déclinaison). Un grand nombre de noms masculins se décline ainsi au singulier -us, -e, -um, -i, -o, -o (2ème déclinaison). Un grand nombre de noms neutres se décline ainsi au singulier : -um, -um, -um, -i, -o, -o (2ème déclinaison)." Irma Afnani, L'écriture inclusive occulterait-elle le neutre grammatical français ? 1 nov. 2017 
Aurais-je du obligatoirement le mettre au masculin, comme il serait de bon ton en nouveau genre pour coïncider avec le sexe des participants, et bien que le gynécée ne se plie pas à la correspondance ? Non, pas d'obligation puisque les genres grammaticaux ne coïncident pas forcément avec le sexe... 
Selon les langues, le genre grammatical se distingue du genre lexical, appelé aussi classe sémantique, qui désigne un référent animé sexué. En français, le genre pour les êtres humains suit le sexe à quelques rares exceptions comme : "un laideron", "une ordonnance", "une sentinelle", "une vigie"

Un avis fûté de la part d'un de nos plus grands sportifs en langue sur la double flexion. 

"Françaises, Français

Savez-vous, tas d'informes culturels sous-enseignés, savez-vous que le fait de prononcer les mots « Françaises, Français »constitue une totale hérésie grammaticale ? Ben oui, bande de flapis cérébraux, c'est une énorme connerie pléonastique de dire : « Françaises, Français. « C'est comme si je disais : « Belges, Belges ». (...)" Pierre Desproges, Le Tribunal des flagrants délires, France Inter, Samedi 25 août 2018 

En bref, plus qu'oiseux de croire le contraire :

  • La langue n'est pas sexiste
  • Les règles grammaticales concernant les accords changées ne changeront rien à la société
  • Le masculin (extensif non marqué qui a absorbé le neutre) n'est qu'un genre grammatical 
  • Le genre masculin (et non pas la gent masculine) ne peut pas occulter les femmes
  • Le genre grammatical n'a rien à voir avec les stéréotypes sexistes
  • A l'encontre de la clarté, les nommer confusément les genres du genre...

Alors à quoi sert l'inclusivisme et plus particulièrement le langage, l'écriture inclusive ou épicène, et alors que les règles de féminisation du français fonctionnant sur ce dogme, comme la préconisation de la double adresse développée ? A quoi sert la féminisation forcée et par décret ? Règles de féminisation dans les actes administratifs du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et les pratiques d'enseignement, 5 mai 2021 https://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo18/MENB2114203C.htm

Précieux ridicule, le décret mauvais en grammaire puisque c'est le neutre (masculin générique l'occultant) qui l'emporte sur le féminin dans "les garçons et les filles sont beaux" ? Ce à quoi les facétieux élèves vont faire perdre leur temps aux profs avec le développé favorisé. Ce sera tordant. https://blogs.letemps.ch/gilbert-casasus/2020/10/19/les-precieuses-ridicules-de-lecriture-inclusive/

Féminisation naturelle inéluctable - Lorsque les gens ont besoin de mots pour dire les femmes qui, au gré des lois, investissent certains métiers pour lors exempts, ils les créent. Il n'y a pas à les obliger en cela s'ils trouvent que l'article suffit. Ce n'est pas du respect que de les secouer. Naturellement depuis les années 60, j'ai toujours entendu dire "la prof" sans que l'on se trouve forcé à appliquer un genre fémin par le "e", qui crée de toute façon une syllabe que personne ne prononcera. 

C'est à en perdre son latin - Mais ceci n'est déjà plus le sujet puisque la revendication des minorités sexuelles bouscule de toute façon les droits des femmes, comme attendu. Pendant trois cents ans qui n'ont jamais été aussi fertiles en féminisme à voir SAF Chrono lex et ceci en dépit de la langue masculinisée (en genre mais pas en sexe :) parait-il souffrant, soufflant, ployant sous le poids du masculin bououou et de règles masculinistes (pourtant, jonction est faite avec les genderfluides non binaires masculinistes qui s'identifient femmes et les traitant de TERF tous les quatre matins... ), 

"Une femme peut travailler sur un chantier, porter des costumes sombres, écarter les jambes quand elle est assise, gagner beaucoup d’argent, faire de la boxe, un homme rester chez lui pour élever ses enfants, porter des chemises à fleur, partir en vacance avec des copines, faire pipi assis… On peut se marier avec une personne de son sexe, on peut changer de sexe, changer de genre sans changer de sexe, changer d’orientation sexuelle (ou non) en changeant de sexe… La fluidité du genre progresse chaque jour dans tous ces domaines et dans un nombre croissant de pays." p. 33, Eliane Viennot, Le Langage inclusif, Pourquoi ? Comment ? Editions Ixe, 2018

Ce n'est pas d'une scientifique de se féliciter que l'on change de sexe, alors que c'est impossible, la protandrie n'existe pas chez les mammifères.

  • Féminisation de corps - JO 2021 nippons misogynes, pas moins que les Coubertin
Après la prétendue féminisation de langue, d'inclusivité féminisante prétendue féministe, jetez un oeil à la prétendue féminisation de corps et masculinisation, toutes deux données féministes par certains idéologues, qui ont manifestement remporté le premier round. 

Ce bruit qui court depuis 2003, où le comité olympique et ses médecins favorisaient le scoptisme* pour permettre l'entrée des catégories féminines aux hommes qui se sentent des femmes, dit "genre vécu", sous trois conditions de changements :

- anatomiques 
- d'état civil 
- de prises d'hormones pour “minimiser les avantages liés au genre dans les compétitions sportives”

Championnat du monde de cyclisme, catégorie féminine - Tweet du Dr Veronica Ivy, 14 octobre 2018

Ce que l'inclusivisme fait au féminisme donc aux droits des femmes, et au sexe en général, devient chaque jour plus patent de faire croire que les femmes se réduisent à un taux d'hormones. Infiltrant le Comité international Olympique, bien que tous n'en restent pas dupes, comme par exemple la professeur de physiologie de l'Université d'Otago, Alison Heather.

En fait, tout dopage aux hormones devrait être proscrit strictement.
"Selon les directives du CIO sur la question des transgenres, publiées en novembre 2015, les athlètes ayant changé de sexe, passant du statut d’homme à celui de femme, peuvent concourir dans les épreuves féminines."
Au sujet de Gavin Laurel Hubbard, haltérophile néo-zélandais, l'athlète 16e en catégorie masculine, qui ouvre la voie royale à la propagande eugéniste scopte aux JO. D'autres suivent.

Laurel Gavin Hubbard, 2 médailles d'argent, 28 novembre au 5 décembre à Anaheim, Etats-Unis, 2017

"Elle s’est conformée aux exigences du CIO et elle a prouvé qu’elle était une femme… donc il faut lui donner sa chance et lui permettre de continuer , expliquait en 2018 Paul Coffa, secrétaire général de la Fédération océanienne d’haltérophilie, pour défendre sa participation aux Jeux du Commonwealth. Mais la Fédération australienne d’haltérophilie avait de son côté tenté de lui interdire d’y participer, estimant que la musculature et la puissance qu’elle avait développées alors qu’elle était encore un homme lui conféraient un avantage physique, indépendamment de son taux de testostérone.''  "L’haltérophile, inscrite à ses débuts sous le prénom de Gavin, a déjà été la première sportive transgenre à participer aux Jeux du Commonwealth à Gold Coast (Australie) en 2018, où elle s’était blessée au coude." https://www.ouest-france.fr/jeux-olympiques/jeux-olympiques-laurel-hubbard-premiere-sportive-transgenre-de-l-histoire-des-jo-006e270a-ae51-11eb-a28b-b4526ae8454d

  • LI l'illisible - Un nouveau dialecte artificiel - La langue inclusive

En dessert, qui ne nous dessert, grenade aux quatre cent arilles, ou banderilles.

Zaida Ben-Yusuf, Le parfum des grenades,  1899

D"un point de vue ethnolinguistique, il me semble constater cette émergence sur les fonds baptismaux du XIXe de protestants américains, soudainement à nouveau ondoyée en zone neutre genevoise par vingtaine de théologiennes. Elle est passée, entre temps en d'autres bénitiers évoqués plus haut.

Notamment des pronoms, qui y sont cités à trois reprises, sont ressentis par certaines personnes comme des oppresseurs ainsi que leur langue maternelle insuffisante et sexiste, et son histoire niée. Celles-ci prétendent exiger de nouveaux pronoms construits artificiellement pour figurer une prétendue nouvelle identité divine, ainsi que la leur, qui serait leur vraie personnalité, tout en niant son sexe adulte. Ce qui démontre un déni de réalité car les sentiments ne permettent pas de prétendre que des organes sexuels n'existent plus et de se présenter sans sexe à l'hôpital au risque de se voir administrer des drogues inefficaces dans l'urgence, et donc en tout cas contraires. 

L'esperanto internationaliste de même montage hors de l'usage n'a été permise à l'écriture d'actes et documents officiels dans aucune nation moderne.

La LI ne devrait pas plus l'être, d'autant que défectueuse pour partie non négligeable des populations, et irrespectueuse de l'usage à son rythme.

Christine Gamita
Ph. D.
Madame le Secrétaire perpétuel,
Mesdames et Messieurs les Académiciens,

Lors de votre déclaration du 26 octobre 2017, vous avez unanimement condamné l’écriture dite « inclusive », élevant devant sa diffusion une solennelle mise en garde. Vous en avez dénoncé « la multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit » et la confusion qui en résulte, « confusion qui confine, écrivez-vous, à l’illisibilité ». Vous avez lancé un cri d’alarme, soulignant le « péril mortel » dans lequel notre langue se trouve désormais « devant cette aberration “inclusive"».

Conscients de ce danger bien réel, plusieurs amoureux de notre langue française ont créé en 2020 le groupe apolitique "Non à l’imposition de l’écriture inclusive" pour faire face aux agissements de ceux qui veulent réformer une langue sans demander leur avis à ceux qui la parlent.

L'écriture inclusive, lourde et clivante, n'a eu aucun succès auprès des Français. Mais ses partisans, minoritaires mais politiquement très actifs, ont su l'imposer de force et "par le haut" dans certains médias, institutions (Ville de Paris), et grandes villes. Plus grave, ils essaient maintenant de contraindre le monde de l’éducation à l’adopter. Pouvons-nous rester bras croisés ?

Très discutée au sein du féminisme même, l'écriture inclusive ne se fonde sur aucune théorie linguistique valable. Elle repose sur une double confusion : d’une part entre genre et identification sexuelle, d’autre part entre le neutre et le masculin.
Ceux qui l'adoptent le font surtout pour se donner un air de modernité, par jeu, par inconséquence ou par crédulité. La cause des femmes n'y gagne rien. Ne nous trompons pas de combat !

Et la multiplication anarchique des formes met à mal un domaine crucial pour l’éducation, la communication, la culture, la société tout entière : notre langue française. C'est dramatique, d'abord pour les enfants dyslexiques ou dyspraxiques ; pour ceux qui sont en grande difficulté scolaire, c'est même catastrophique, surtout si l’on tient compte des chiffres alarmants de l’illettrisme en France.

La situation, devenue kafkaïenne, est des plus inquiétantes.

Nous vous demandons, Madame le Secrétaire perpétuel, Mesdames et Messieurs les Académiciens, d'intervenir. Une simple mise en garde ne suffit plus et il y a désormais urgence car il en va de la langue française que nous aimons, celle de Molière, de Racine et de Camus, celle dont vous êtes les gardiens.

Heureusement, une proposition de loi visant à interdire l'usage cette écriture inclusive dans les services publics a été déposée le 23 mars dernier à l’Assemblée.

Si l’apolitisme de votre institution vous défend de soutenir officiellement cette loi, vous saurez, en toute impartialité, recourir opportunément à l’article 24 de vos statuts, pour rappeler que le français est la langue de sa République, à l’exclusion de toute autre.

Dans cet espoir et cette attente, nous vous prions d’agréer, Madame le Secrétaire perpétuel, Mesdames et Messieurs les Académiciens, l’expression de nos salutations distinguées et respectueuses.

Jean MAILLET, linguiste, lexicographe, écrivain, spécialiste en langue française (étymologie) - Alain BENTOLILA, professeur de linguistique à l’université de Paris- Descartes, Président du centre international de formation à distance des maîtres, Grand prix de l'Académie française pour son livre De l'illettrisme en général et de l'école en particulier. - Françoise NORE, linguiste spécialisée en lexicologie. Traductrice anglais et allemand. Auteur d'ouvrages sur la langue française. Docteur en Sciences du Langage.

Annexe 2 - Pour toutes ses raisons, l'accusation de réactionnaire inégalitaire et sexiste d'extrème droite que la pétition Non à l'imposition de l'écriture inclusive a déclenché me parait outrancière.

Réaction publique Eliane Viennot aux pétitions contre le langage inclusif, Facebook, 5 mai 2021

Annexe 3 - Réponse de l'Académie française du 7 mai 2021 https://www.academie-francaise.fr/actualites/lettre-ouverte-sur-lecriture-inclusive
Lettre ouverte sur l’écriture inclusive Le 7 mai 2021
 
Au moment où la lutte contre les discriminations sexistes implique des combats portant notamment sur les violences conjugales, les disparités salariales et les phénomènes de harcèlement, l’écriture inclusive, si elle semble participer de ce mouvement, est non seulement contre-productive pour cette cause-même, mais nuisible à la pratique et à l’intelligibilité de la langue française.

Une langue procède d’une combinaison séculaire de l’histoire et de la pratique, ce que Lévi-Strauss et Dumézil définissaient comme « un équilibre subtil né de l’usage ». En prônant une réforme immédiate et totalisante de la graphie, les promoteurs de l’écriture inclusive violentent les rythmes d’évolution du langage selon une injonction brutale, arbitraire et non concertée, qui méconnaît l’écologie du verbe.

Un corset doctrinal prétend ainsi régir la pratique des scripteurs, mutilant les respirations et la logique de la langue. En posant qu’il existerait par principe une corrélation entre le genre des vocables et le sexe de leur référent, les propagateurs de l’écriture inclusive méconnaissent naïvement les règles du genre grammatical, où masculin et féminin ne correspondent pas systématiquement à des catégories sexuées. Ainsi dit-on « une échelle » mais « un escabeau », et dans l’armée « une sentinelle, une ordonnance » ou « une estafette », un marqueur féminin désignant ici des fonctions historiquement masculines.

L’écriture inclusive offusque la démocratie du langage. Outre que la correspondance avec l’oralité est impraticable, elle a pour effet d’installer une langue seconde dont la complexité pénalise les personnes affectées d’un handicap cognitif, notamment la dyslexie, la dysphasie ou l’apraxie. Une apparente pétition de justice a pour effet concret d’aggraver des inégalités.

L’écriture inclusive trouble les pratiques d’apprentissage et de transmission de la langue française, déjà complexes, en ouvrant un champ d’incertitude qui crispe le débat sur des incantations graphiques. En focalisant l’attention sur l’obsession du genre, elle restreint le rapport à la langue en inhibant une expression plus ample de la pensée. Bien loin de susciter l’adhésion d’une majorité de contemporains, elle apparaît comme le domaine réservé d’une élite, inconsciente des difficultés rencontrées au quotidien par les pédagogues et les usagers du système scolaire.

L’écriture inclusive installe ainsi un débat de l’entre-soi cantonné à un périmètre limité, au préjudice des étrangers désireux d’apprendre notre langue telle qu’elle leur est souvent transmise par de grands textes patrimoniaux. Dans un monde où la francophonie, principalement sur le continent africain, est appelée à un développement exponentiel, ce mode d’écriture dissuasif est susceptible de renforcer l’anglais comme langue véhiculaire.

Hélène CARRÈRE d’ENCAUSSE                                             Marc LAMBRON
Secrétaire perpétuel                                                                  Directeur en exercice
de l’Académie française                                                           de l’Académie française
Parce que la pétition n'est que résumé de la lettre qui sera envoyée avec les signatures, je juge bon de la reproduire in extenso en annexe.

  • Annexe 1 A - Une bafouille d'une traite du 2 mai 2021
- La suite in extenso du chapeau de la pétition ci-dessus mentionnée
Madame le Secrétaire perpétuel, Mesdames et Messieurs les Académiciens,

Lors de votre déclaration du 26 octobre 2017, vous avez unanimement condamné l'écriture dite "inclusive", élevant devant sa diffusion une solennelle mise en garde. Vous en avez dénoncé "la multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu'elle induit" et la confusion qui en résulte, "confusion qui confine, écrivez-vous, à l'illisibilité". Vous avez lancé un cri d'alarme, soulignant le "péril mortel" dans lequel notre idiome se trouve désormais "devant cette aberration 'inclusive' ".

Conscients de ce danger bien réel et souhaitant résolument lui faire face, plusieurs amoureux de notre langue française ont créé le 6 septembre 2020, sur le réseau Facebook, le groupe "Non à l'imposition de l'écriture inclusive". Ce groupe compte aujourd'hui 1 250 membres. Il exerce une veille attentive visant à repérer et dénoncer toute publication utilisant cette absurdité linguistique. Le constat est malheureusement sans appel : l'écriture inclusive se propage telle une traînée de poudre qu'il s'agit d'éteindre avant qu'elle ne déclenche l'explosion. Cette gangrène langagière infecte désormais les médias, les institutions comme le Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes, les grandes administrations telles que la Ville de Paris et, ce qui nous semble pire, le monde de l'Éducation.

Jugez plutôt : en novembre 2017, trois cent quatorze professeurs ont déclaré qu'ils avaient cessé d'enseigner la règle de prédominance du "masculin" [les guillemets sont de moi] au profit de la règle de proximité, ce qui a entraîné une circulaire du Premier ministre de l'époque, Édouard Philippe, déconseillant l'usage de l'écriture inclusive. Le Conservatoire national des Arts et Métiers a, lui aussi, décidé d'utiliser l'écriture inclusive, à tout le moins, les points médians : ce conservatoire se définit en effet comme une "école d'ingénieur.e.s". Science Po et plusieurs universités lui emboîtèrent le pas. L'école primaire n'est pas plus épargnée puisque le CE2 a été destinataire d'un manuel d'Histoire, Questionner le Monde, intégralement rédigé en écriture inclusive.Ce ne sont là que quelques exemples parmi une multitude. Ils illustrent la tendance actuelle à adopter de plus en plus cette aberrante "méthode", souvent sans raison véritable, sans récrimination sexiste, simplement pour se donner un air de modernité, par jeu ou par inconséquence. En tout cas, cela donne lieu à une belle anarchie : ici, ce sont quelques directeurs d'école qui décident d'interdire l'écriture inclusive, là, c'est un professeur de lettres qui veut l'appliquer, ailleurs, c'est le président d'une région qui l'impose dans la rédaction des documents administratifs alors que dans la région voisine, on préfère ne pas en tenir compte. Un comparable désordre réside aussi dans la conduite des locuteurs face à cette écriture qu'ils peuvent parfois prendre pour une réforme véritable,tant la désinformation peut leur avoir fait accroire. Certains sont prêts à adopter la "règle de proximité", c'est-à-dire accorder leurs participes passés et leurs adjectifs avec le nom le plus proche dans la phrase, plutôt que d'utiliser le neutre (représenté par les mêmes formes que le masculin mais qui n'est pas le masculin !), c'est tellement plus facile ! Facilité aussi dans la manière dont certains noms de métiers sont féminisés car si l'ajout d'un "e" à la désinence du masculin ne pose pas de difficulté, ce peut être, nonobstant, insuffisant car, d'une part, cela ne change rien à l'oral (la prononciation d'"auteure" est la même que celle d' "auteur", idem pour "proviseure", "professeure", "recteure", "députée", "attachée", "déléguée", etc.), d'autre part cette orthographe peut ne pas tenir compte de la pratique consacrée par l'usage qui veut, par exemple, que les terminaisons "-teur" deviennent "-trice" (directeur > directrice, instituteur > institutrice, conducteur > conductrice, acteur > actrice, facteur > factrice, donc auteur > autrice) ; la féminisation peut évidemment donner lieu à d'autres finales (qu'il n'est pas question de détailler ici), mais elle ne doit pas se faire sans respecter les règles morphologiques en usage. Si le résultat est inacceptable, n'oublions pas que l'article ou le pronom indique le genre, que le recours a un synonyme est souvent possible, tout comme l'emploi de l'expression "Madame la" pour les métiers et "Madame le"pour les grades et les titres honorifiques.

Pourquoi les inclusivistes ont-ils voulu intégrer cette féminisation des noms de métiers, de titres et de grades ? L'affaire, en effet, pouvait être considérée comme entendue puisque le 28 février 2019, vous avez déclaré n'y voir aucun "obstacle de principe". Ne serait-ce pas alors pour mieux vous faire admettre les autres règles qu'ils ont édictées ? En attendant, ils ont profité de l'aubaine, féminisant jusqu'au ridicule, néologisant jusqu'à la provocation et madame Viennot de se présenter sans sourciller comme "professeuse"de littérature, un comble pour celle qui a signé avec quelques "collègues" un brûlot intitulé L'Académie contre la langue française le dossier 'féminisation'. La féminisation étant acquise, c'est la "démasculinisation"de la langue française qu'ils visent désormais. Alors, on continue de faire comme si l'on n'avait pas compris que le mot "professeur", par exemple, n'est pas masculin mais neutre puisqu'il englobe les professeurs-hommes et les professeurs-femmes. Le féminin, disent-ils, doit être plus visible. Alors, on néologise à tout va et l'on emploie les deux en commençant, bien évidemment, par les femmes. Oui mais "Les professeuses et les professeurs" ne convient pas, "Les professoresses et les professeurs" non plus, qu'à cela ne tienne, parlons du "corps enseignant" ou, mieux, de "l'équipe enseignante" et le tour est joué ! On dirait du Raymond Devos, la drôlerie en moins, la fourberie en plus ! Pas de quoi se formaliser cependant : les zélateurs de l'écriture inclusive ne craignent pas le ridicule puisqu'ils vont jusqu'à prôner l'emploi de "sapeuse-pompière". Le ridicule de "iels", "celleux" ou "ceulles", etc., pronoms neutres qu'ils ont inventés pour remplacer "ils ou elles" et "celles et ceux", ne les tue pas davantage.

Bref, l'anarchie, le désordre, la pagaïe, se sont installés dans un domaine crucial pour l'éducation, la communication, la culture, la société tout entière : notre langue française. Les conséquences qu'entraînerait l'utilisation de cette écriture dans l'apprentissage du français, seraient dramatiques, d'abord pour les enfants dyslexiques ou dypraxiques. Pour ceux qui sont en grande difficulté, elles seraient catastrophiques, surtout si l'on tient compte des chiffres alarmants de l'illettrisme en France, tels qu'ils ont été rappelés par Madame Danièle Sallenave dans sa communication du 20 décembre 2012 :

"Le taux des élèves ne sachant pas lire à l’entrée en 6e – au sens où le déchiffrement ne s’accompagne pas de compréhension – est allé croissant depuis une dizaine d’années : on a tenté d’en minimiser le chiffre, on reconnaît maintenant qu’il avoisine les 20 %. D’après certains professeurs et principaux de collège, ce chiffre ne fait que croître dans les années qui suivent, il est de près d’un tiers en 3e. Rappelons aussi que près de 150 000 jeunes quittent chaque année le système scolaire en situation d'échec."

Le ministère de l'Éducation nationale nous indique, quant à lui, que "2,5 millions de personnes se trouvent en situation d'illettrisme, soit 7 % des personnes ayant été scolarisées en France et âgées de 18 à 65 ans"  
Il est, hélas, probable que les chiffres ne se soient pas améliorés depuis 2012. Compte tenu de ce déjà triste constat, il est certain que l'enseignement de l'écriture inclusive ne ferait qu'amplifier les ravages, que cet enseignement résulte d'une initiative personnelle ou, ce qui serait encore plus désastreux, de son intégration dans les programmes officiels. Les désinences complexes induites par ce que les instigateurs appellent "point médian" ainsi que les nouveaux articles et pronoms, linguistiquement incohérents, imposés par cette "méthode", rendraient les apprentissages encore plus difficiles et partant la lecture plus hésitante, l'écriture plus laborieuse et la compréhension plus obscure. 
Ces problèmes dépassent largement les seules considérations féministes qui les ont fait naître, quand bien même ces considérations sont majoritairement fondées sur une mésinterprétation du genre grammatical, confondu avec une identification sexuelle. Que cherchent donc les promoteurs de l'écriture inclusive ? Que valent leurs revendications féministes au regard des dangers que leur méthode ferait courir ? De qui sont-ils les émissaires ? 
La situation, devenue kafkaïenne, est des plus inquiétantes. 
Nous vous demandons, Madame le Secrétaire perpétuel, Mesdames et Messieurs les Académiciens, d'user de votre autorité et de vos prérogatives pour y mettre un terme. Une simple mise en garde ne suffit plus et il y a désormais urgence. Heureusement, une "proposition de loi visant à interdire et à pénaliser l’usage de l’écriture inclusive dans les administrations publiques et les organismes en charge d’un service public ou bénéficiant de subventions publiques", a été déposée le 23 mars dernier à l'Assemblée. Si l'apolitisme de votre institution vous défend de soutenir cette loi, dont vous êtes cependant les inspirateurs présumés, vous saurez toutefois, en toute impartialité et de façon tant déterminée que déterminante, appliquer opportunément l'article 24 de vos statuts qui vous attribue la mission de "donner des règles certaines à notre langue". 
Dans cet espoir et cette attente, nous vous prions d'agréer, Madame le Secrétaire perpétuel, Mesdames et Messieurs les Académiciens, l'expression de nos salutations distinguées et respectueuses." Jean Maillet, 22 avril 2021 https://www.facebook.com/groups/775638626570062/permalink/932342067566383 

  • Notes de fin de calepin
[2] Rôles et identité de genre contractés en "genre" : En 1955 approximativement, le psychologue comportementalise et sexologue John Money crée "Rôle de genre" (fait sur une expérimentation fausse qui invalide son hypothèse), remodelant le "sex role" de 1925 de Margaret Mead (inventé sur une observation -de mission de maîtrise Samoa- faussée sous la direction du prussien Franz Boas) puis la lesbianiste radicale Monique Wittig, le psychiatre psychanalyste Robert Stoller, années 1960, distinguent ce "genre" de "sexe", cf. 
"Dès 1955, inaugurant plusieurs décennies de travaux à l'université Johns Hopkins, John Money reformule les approches héritées de l'anthropologue Margaret Mead sur la socialisation des garçons et des filles : pour sa part, plutôt que de "Sex roles", le psychologue médical parle de "gender roles" EricFassin, L'empire du genre. L'histoire politique ambiguë d'un outil conceptuel,  L'Homme, 2008 / 3-4,N ° 187-188, pp.375-392  http://www.genreenaction.net/IMG/pdf/Eric_Fassin.pdf

Culturalisme et relativisme de l'anthropologie sociale et culturelle américaine. https://www.cairn.info/la-culture--9782912601179-page-147.htm

  •  Crédit d'illustration

[Illus. 1]  "Quartz bi-terminé de 11,5 carats avec inclusions de pétrole et bulle mobile de méthane. Provenance du Pakistan."

[Illus. 2] 

[Illus. 3]  Le parfum des grenades (épreuve au platine) par Zaida Ben-Yusuf 1899 Galerie nationale de portraits de Smithsonian [1] Division des estampes et des photographies, Bibliothèque du Congrès https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Zaida_Ben-Yusuf_Pomegranates.jpg
La grenade ne renferme que quatre cents arilles environ et non pas trois cent soixante-cinq ou six cent treize https://fr.wikipedia.org/wiki/Grenade_(fruit)
365 https://www.geo.fr/voyage/armenie-petite-histoire-de-la-grenade-193386
613 https://www.cheela.org/node/39612
  • Le français et l'écriture inclusive

Genres SAF La plus belle pour aller danser http://susaufeminicides.blogspot.com/2017/11/la-plus-belle-pour-aller-danser.html

Examen par point SAF Grise querelle https://susaufeminicides.blogspot.com/2012/01/feminicide-nest-pas-neutre-en-querelle.html

  • Premiers carnets ethno SAF
Partie I ¡Féminicides! http: // susaufeminicides.blogspot.fr/2011/11/feminicides-definis.html
Partie II ¿Androcides? http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/androcides.html
Plus encore : http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/08/salon-de-demoiselles.html
Des preuves ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/cest-de-la-carte-tentative-darticle.html
Des chiffres ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/combien.html

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