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12/02/20

Shā’irah

"Ton œil est-​il blessé ? Est-​il malade ?
Ou bien épanche-​t-​il ses larmes quand tu es seule à la maison ?
Oui ! Mon œil, à son souvenir, déborde
Et mes joues sont baignées de pleurs.
Pleure sur Ṣaḫr, ô source de mes larmes !
Entre lui et nous un rideau de terre est tiré."   
Tumād̩ir bint ʿAmr, dite Al-Khansā*
Andrew Newell Wyeth, Le vent de la mer, 1947
https://fr.wikipedia.org/wiki/Andrew_Wyeth
Des rimes comme des oiseaux d'espoir de ces délicates hirondelles de mousseline. 
Si tu souffres de la chaleur et que tes émotions sèchent,Je te désaltère avec mes mots telle une pluie diluvienne.Combat la peur et conquiers toute grotte obscure en toi,Ne vis pas ta vie avec un œil sur le passé.Hissa Hilal, 2010, poème déclamé en finale (extraits) (sous-titrage The Poetess4)
La poétesse m'a bouleversé de ses mains élégantes, dont le moderne niqab n'arrive pas à assourdir les vers. Le courage de Hissa Hilal dans sa démarche transparaît. Ses paroles sont déchirantes. Toute la détresse des Bédouines perce le silence noir. 

Le vrai courage, c’est d’y aller quand on a très peur… J’entends dans cette voix traquée tout cela. cf. Le documentaire de sa participation et prix à la compétition télévisée des Émirats ‘Shā’r al-Million’ (‘Le poète du million’), Arte https://www.arte.tv/fr/videos/067102-000-A/hissa-hilal-une-voix-derriere-le-voile/
J'ai vu le diable, dans les yeux des fatwas,à une époque où le licite devient illicite.J'ai vu le diable, dans les yeux des fatwas,à une époque où le licite devient illicite.Pour que la vérité éclate au grand jour,on lève le voile, les masquent tombent,et le monstre sauvage sort de sa tanière,aigri et en colère, aveuglé par ses idées barbares,portant le mort comme une ceinture autour de la taille.On lève le voile, les masquent tombent,et le monstre sauvage sort de sa tanière,aigri et en colère, aveuglé par ses idées barbares,portant la mort comme une ceinture autour de la taille.Usant de son pouvoir pour terroriser le peuple,dévorant tous ceux qui aspirent à la paix.
Hissa Hilal, Le chaos des fatwas (début), 20101 (sous-titrage The Poetess4https://fr.wikipedia.org/wiki/Hissa_Hilal 
Et dire que les Bédouines allaient librement avant que des maudits s'avisent de les emprisonner. Il subsiste trace de leur liberté de rimer. 

Avant les années 20, les Bédouines allaient découvertes souriant aux soleils des déserts. Avant l'islam dont tout le monde ne s'entend pas sur sa naissance unique et exclusive entre les mains du commerçant, les femmes jouissaient d'une certaine liberté, selon les tribus.

Bédouine en Tunisie - Fonds Colbert

"La forme traditionnelle d’art appelée poésie Nabati (al-sha’r al-Nabati), un genre poétique oral composé tant par les hommes que par les femmes à travers toute la péninsule arabique, s’est avérée une moyen de résistance acceptable. La poésie Nabati constitue un mode de résistance de plusieurs manières : en augmentant la mobilité spatiale et géographique des femmes, en leur fournissant des opportunités d’exprimer des critiques politiques et sociales, et en permettant à certaines femmes d’établir des carrières en tant que poètes ce qui leur vaut respect, influence et avantages financiers. Contrairement à la majorité des femmes bédouines vivant en milieu rural, une femme poète (shā’irah) peut parcourir hors de chez elle, accompagnée de son mari ou d’un individu de confiance, de longues distances en voiture pour participer à une soirée poétique (umsiyyah) ou à une joute poétique (mahrajān). Il s’agit-là d’un contraste flagrant avec les restrictions imposées à de nombreuses femmes bédouines qui ne sont pas poètes et dont les mouvements sont tellement limités qu’elles ne peuvent même pas apparaître dans un village en dehors de chez elles. Une femme poète, par contre, peut réciter son œuvre devant une audience qui peut compter jusqu’à 500 hommes sans susciter aucune critique concernant sa moralité. Les femmes poètes qui ont le plus de succès peuvent même, si elles en ont les moyens, voyager à l’étranger pour participer à des rencontres poétiques internationales comme la compétition télévisée des Émirats ‘Shā’r al-Million’ (‘Le poète du million’). Pendant et après ces rencontres il peut arriver que les femmes poètes conversent et mangent avec des hommes extérieurs à leur famille et, dans ce contexte d’une soirée poétique, cela n’engendre habituellement pas la réprobation sociale." Maira Seeley, La poésie comme résistance des femmes face aux conséquences du déplacement des Bédouins en Jordanie, juillet 2013 https://ora.ox.ac.uk/objects/uuid:3ae997c2-ec15-424d-837b-50394f645648/download_file?file_format=pdf&safe_filename=seeley%2B-%2BFrench.pdf&type_of_work=Journal+article
Jeune bédouine de Madaba, env. 1900, Planche II, Le P. Antonin Jaussen,  Coutumes des Arabes au pays de Moab, Libraire Victor Lecoffre J. Gabalda et Cie, Paris, 1908 https://archive.org/stream/coutumesdesarabe00jausuoft#page/n463/mode/2up/search/Planche
  • Voilages - Simple tissu qui tient plus que chaud aux oreilles... 
Nier la religiosité des awripeaux* (awra collé à la peau) reste curieux. C'est ainsi contredire la parole des bigotes, c'est leur dire que l'on ne voit même pas le pan fondamental de leur démarche, si elles veulent interpréter ainsi leur bible et perpétuer l'opinion de leurs clercs masculinistes, c'est leur affaire, somme toute, bien sur mais pourquoi le cacher ?

Ce n'est du tout les respecter d'oblitérer le sens de leur voilisme, mieux faut contredire quelqu'un les yeux dans les yeux, face à face et pour les bonnes raisons de leur sexisme et mépris des autres femmes non croyantes.

En plus que cela écrase, les croyantes plus critiques et moins fondamentalistes qui le refusent. En tout cas, c'est contreproductif et nie les femmes. Notre poétesse apprécierait certainement de déclamer librement, non entortillée dans ses noirs voilages -ainsi sa moralité devant les mâles sauvegardée-, ses poèmes intemporels.

Pour quelque chose qui se voudrait écoféministe, de dire que c'est un vêtement choisi comme les autres au milieu d'autres fringues, c'est raté.

Compléments de contexte au sujet des Arabies - Nous ne pouvions faire l'économie de regrouper quelques éléments de compréhension sur la situation oppressée des fillettes et des femmes de pays de patriarcat islamique. https://susaufeminicides.blogspot.com/2019/11/chrono-lex.html
  • Point géographique et historique sur le pays de la poétesse - 
Sept cents ans avant à Madaba - Les mosaïques du VIème siècle, la Carte de Madaba -joyaux d'une église orthodoxe dédiée à Saint-Georges- ou illustrations de Phèdre, d'Hippolite à la montagne Nebo, de Moïse célébré ailleurs au village de Nabi Moussa, le même personnage sans trace historique-

Mont Nebo (triangle noir) au Royaume de Jordanie et Petra (point rouge Unesco)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Nébo https://fr.wikipedia.org/wiki/Pétra

Importants vestiges avant le silence des yeux imposés par l'iconoclastisme de 726 à 846Actuel gouvernorat de Madaba au Royaume de Jordanie. https://www.annieanywhere.com/madaba-mont-nebo-mer-morte/

https://www.bigstockphoto.com/fr/image-164399993/stock-photo-mount-nebo%2C-jordan-november-24%2C-2016-ancient-6th-century-people-animal-mosaic-memorial-church-moses-mount-nebo-jordan-mount-nebo-where-moses-saw-the-holy-land-and-was-buried-mosaic-is-important-because-of-iconclasim-from-726-to-846-ad-which-banned-the
  • Quelque mille avant
Les Nabatéens, dont la capitale Petra, seraient de riches caravaniers campeurs des déserts, exploitants d'asphalte et ont partout foulé le sable, côtoyant cent autres peuples, Hébreux, Assyriens... Considérés comme une des origines des Arabes de la Péninsule arabique. Selon les mythes bibliques, Ismaël, fils d'Abraham, et son fils aîné, à l'origine de Nabata ? Lingua franca de la région, l'araméen,
"(...) les Hébreux donnèrent le nom de Nabata aux Araméens, puis plus tard, il fut utilisé pour désigner les tribus arabes nomades qui payaient un tribut à l'Empereur Assurbanipal (669-626). On peut avancer sans trop d'erreur, qu'après lachute des Assyriens, remplacés par les Néo-Babyloniens, puis la chute du royaume de Juda, devant les mêmes Babyloniens et la prise de Jérusalem, le 29 Septembre 587 (On trouve aussi Octobre, ou 23/07 [9 Du'uzu]) où s'en suivit la déportation des Juifs en Babylonie, un vide politico-culturel se fit sentir dans la région.http://antikforever.com/Syrie-Palestine/nabateens/nabateen.htm
  • VII siècle avant l'ère courante à l'extrémité de la Péninsule arabique
Des Hébreux au Yemen et dans l'Hadramout depuis quelle époque ?  Destruction par les Chaldéens en - 587 ou - 687. p. 97, Jules Oppert, Date exacte de la destruction du premier temple de Jérusalem, 38-2, CR séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Année 1894 https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1894_num_38_2_70373
"En tout état de cause, nous ne possédons aucune trace d’un établissement juif au Yémen antérieure à la fin du vie siècle avant notre ère, et ce, sur la seule foi de traditions de Juifs yéménites affirmant que les débuts de leur implantation dans ce pays précédaient la destruction du Premier Temple, en se fondant sur les prophéties de Jérémie à propos de cette catastrophe. Une particularité linguistique étaye cette tradition : la similitude de prononciation du « o » et du « é » en hébreu, chez les Juifs yéménites, avec celle, caractéristique, du langage hébraïque dans le royaume de Juda, et qui s’est conservée parmi d’autres communautés juives d’Orient exilées du royaume de Juda en 586 avant notre ère, comme à Babylone et en Perse. À quoi il faut ajouter que seuls les Juifs du Yémen décomptent les années, lors du jeûne de Ticha Béav (le 9 du mois d’Av), à partir de la destruction du Premier Temple et non uniquement du Deuxième. (...) Cette inscription est datée d’environ l’an 600 avant notre ère, bien avant la des- truction du Premier Temple (− 586), et décrit, entre autres, le commerce entre le Yémen et les villes du royaume de Juda" 
"(...) Imrou l-Qays (mort vers 560), le fils de Houjr – le dernier roi de la tribu de Kinda en Hadramaout, qui s’était converti au judaïsme –, le plus éminent des poètes arabes de la jahiliyya (l’ère antéislamique), admiré de tous les amateurs de littérature arabe, évoque des sujets juifs dans sa poésie. De surcroît, nombre de chercheurs contemporains sur le Yémen antique estiment que le pays serait devenu entièrement juif sans l’émergence de l’islam ; autrement dit, la diffusion du judaïsme dans ce pays a préparé le terrain à l’implantation de l’islam. (...) Toutes les sources musulmanes mettent l’accent sur le fait que Mu’adh ibn Jabal, le commandant de ses troupes au Yémen, ordonna de ne pas imposer la nouvelle religion aux Juifs et aux chrétiens et même de leur témoigner du respect.." Yosef Yuval Tobi, Juifs et musulmans au Yemen, De l'avènement de l'islam à nos jours, Tallandier Histoire partagée Projet Aladin,  Paris, 2019 https://www.librairie-sciencespo.fr/bonus/extrait/9791021039957
Il y a 100 ans, la Conférence de Paix de Paris. A quoi tiennent les frontières et comment des puissants impérieux s'arrangent de l'histoire...

Carte de Fayçal, 1919
https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_Fayçal-Weizmann_de_1919

Inspiré par les Seldjoukes invasifs, Fayçal ben Hussein I ne s'intéressant pas à la partie juive de l'autre côté du Jourdain. Visait-il un empire arabe du Bilâd al-Shâm de la Syrie à l'Egypte, dite la Grande Syrie, plus la péninsule, l'Egypte et l'Afrique du Nord, toutes terres ottomanes jointes sauf à l'Ouest du Jourdain et de la Mer morte ? 

25 avril 1920, Conférence de San Remo - Ce qu'il n'a pas réussi avant sa mort en 33, a été finalement réussi par la Ligue arabe soixantaine d'années plus tard, et ses exigences portées désormais sur la partie Ouest du Jourdain. L'on peut se demander si la possession de terres non arabes initialement n'a pas déclenché les conflits destructeurs de la fin du XXe. Julie d’Andurain, in Dossier L’Orient dans la guerre (1914-1918), 11 août 2017 https://orientxxi.info/l-orient-dans-la-guerre-1914-1918/effondrement-du-reve-d-un-royaume-arabe-independant,1958

En mars 2020, Fayçal I s'est proclamé Roi de Syrie et en juillet 2020, Khan Meysseloun et la France le prive de la Syrie qui passe sous mandatEntérinant alors le traité conclu en 1919 entre Fayçal (nation arabe s'entend dans tous ses propos pour toutes les régions islamisées, formule hautement performative) et la ligue sioniste. Celle-ci ne pouvait, n'étant rien d'un état, se porter garante d'appliquer, par ailleurs, des promesses anglaises démesurées de donner un royaume arabe immense de Syrie à Egypte avant la Conférence de la Paix de 1920, dont finalement plus personne ne tint compte et ne tira leçon, au grand malheur de la paix évaporée pour le siècle 
"(...) la correspondance Hussein-MacMahon, l’intervention de Hussein de La Mecque et de ses fils à la révolte arabe déclenchée le 10 juin 1916, l’entrée triomphale du fils ainé de Hussein, Fayçal, à Damas aux côtés des Britanniques le 3 octobre 1918, légitiment la venue de Fayçal à la conférence de la paix à Paris. Celui-ci s’y rend avec l’appui de Lloyd George et défend à plusieurs reprises le projet hachémite de réalisation de l’unité arabe sous un gouvernement chérifien, par deux mémorandums des 1er et 29 janvier 1919, par une intervention à la conférence le 6 février et par une rencontre avec Clemenceau le 16 avril. Son projet rencontre l’hostilité de la France, déjà présente militairement en Syrie, et dont les intérêts ont été reconnus par les accords Sykes-Picot de 1916. Fayçal quitte alors Paris et rentre à Beyrouth." Anne-Lucie Chaigne-Oudin, Conférence de la paix (délégations syriennes et libanaises), 09/03/2010 https://www.lesclesdumoyenorient.com/Faysal-roi-d-Irak-1921-1933.html
Serait-ce en leur souvenir romantique et poétique de chameliers nabatéens que d'érudits Britanniques inspirèrent l'empire victorien d’offrir l'Emirat de Transjordanie en butin de guerre -aux alliés de la lutte arabe contre l’Empire ottoman des Hachémites établis au Hejaz ? Laissant entendre de laisser l'autre partie de la région de la Palestine mandataire aux Hébreux intitulés depuis Justinien Palestiniens et Juifs, en attente de posséder un havre national ?

Abdallah bin al-Hussein devint émir en 1926 puis roi de Jordanie en 1946, et sien cousin prit en 32 l'Irak et, en 1932, le royaume d'Arabie saoudite de population bédouine où s'est déroulé le concours poétique Nabata qui nous intéresse- https://fr.wikipedia.org/wiki/Arabie_saoudite
Si sa signature avait été honorée, La Jordanie ne posséderait pas Madaba et Petra.
  • Point sur l'égalité des sexes au Royaume saoudien (80 % de l'Arabie) wahabite
En 1932, nait le royaume d'Arabie saoudite de population bédouine où s'est déroulé le concours poétique Nabata qui nous intéresse- https://fr.wikipedia.org/wiki/Arabie_saoudite

1956 - Scolarité primaire pour les filles. Etudes universitaires à compter de 1979.  Zohra Credy, Le statut de la femme dans le monde arabe, Arrêt sur info — 25 novembre 2017 https://arretsurinfo.ch/le-statut-de-la-femme-dans-le-monde-arabe/
"Le , le roi Abdallah accorde le droit de vote aux femmes aux élections municipales ainsi que leur éligibilité. Toutefois, il est à noter que les Saoudiennes n'ont voté qu'en 2015 (dans des isoloirs séparés) ; que les candidates (sous réserves d'être autorisées et couvertes de l'abaya) n'ont pas eu le droit de prendre la parole en public ; et que les élues (après plusieurs incidents) n'ont pas eu non plus le droit de siéger dans la même pièce que leurs collègues masculins. En 2012, le roi Abdallah autorise les femmes à vendre de la lingerie et des cosmétiques 
En 2016, les Saoudiennes se voient accorder le droit de signer leur propre contrat de mariage et d'en obtenir une copie afin de leur permettre de « prendre connaissance » de leurs "droits" et des "termes du contrat". 
Le , le roi Salman d’Arabie saoudite signe un décret autorisant les femmes à conduire. La mesure est entrée en vigueur le  à minuit 
Le , un décret signé du roi Salmane annonce que les femmes sont désormais autorisées à se rendre à l’étranger sans requérir au préalable l’agrément du référent masculin qui leur tient de gardien. Le texte dispose qu’un passeport saoudien doit être délivré à tout citoyen qui en fait la demande et que toute personne âgée d’au moins 21 ans, sans distinction de sexe, peut voyager comme elle l’entend. Le décret dispose également que les femmes peuvent déclarer officiellement une naissance, un mariage ou un divorce et être titulaires de l’autorité parentale sur leurs enfants mineurs. Des prérogatives jusqu’ici réservées aux hommes"
  • Etats musulmans de la Ligue arabe / OCI contre les droits des femmes 
Juridisme religieux - De l'Est à l'Ouest, de l'Indonésie au Maroc, les droits du sexe féminin à l'égalité restent bridées par la norme religieuse n'accordant que minime partie des droits universels de l'homme de 1948 où figure le principe d'égalité des sexes, sauf  en Tunisie, seule nation ayant abandonné "la voie" musulmane, ou sharia.
 La CEDAW de 1979 et son protocole étouffée par les réserves...
"Convention internationale relative à l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW). L’attitude des États est paradoxale et ambivalente. (...) "l’écrasante majorité des Etats arabes (au nombre de 19) a ratifié cette convention"  
Dans tous les pays, l’égalité de tous ou l’égalité entre les sexes concerne la jouissance des mêmes droits et des mêmes devoirs et se limite à l’égalité devant la loi et non dans la loi. Ce qui présuppose que cette égalité ne porte pas sur le contenu dela loi mais sur l’application égale, sans discrimination de la loi qui peut être discriminatoire, par les autorités administratives et judiciaires compé- tentes. Ce qui ne nous avance guère dans la consé- cration constitutionnelle des droits humains des femmes, d’autant plus que les références adoptées par ces constitutions portent des limites au principe d’égalité. En effet, la plupart de ces constitutions ne s’ap- puient pas sur les principes universels dont découlent l’égalité et la dignité humaine ; elles ne laissent aucune porte ouverte à d’autres principes humains et considèrent la Charia musul- mane comme la référence, la source essentielle du droit." Hafidha Chékir,  Le combat pour les droits des femmes dans le monde arabe, 2014 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01005544/document
Tant que les patriarcats religieux ne seront pas écartés du droit, les femmes n'auront pas leurs droits entiers.
  • MENA - La région Moyen Orient et Afrique du Nord et l'inégalité des sexes en droit musulman
 "(...) mais suis-je une citoyenne libanaise ? Eh bien non ! Pas tant que la religion qu’on m’a transmise à la naissance (…) continuera à régner sur moi, sur mes affaires, sur mon statut et sur mon existence, et ce, du berceau à la tombe."p. 74, Joumana Haddad, Superman est arabe
En 1990, article 111 du Code pénal, Saddam Hussein exempte de peine l’homme qui tue une femme pour défendre l’honneur de sa famille

- Violences féminicides domestiques
"Le Liban fait exception qui, avec la loi 293 visant à protéger la femme et les autres membres de la famille de la violence domestique, couvre les quatre formes de violences contre les femmes (physiques, sexuelles, psychologiques et économiques)."  Loi 2014
- Confinement dans la famille - Accès à la vie publique 

Politique "La plupart des pays de la région MENA n’ont pas de quotas dans leurs parlements. Mais Djibouti, l’Égypte et la Jordanie ont rendu obligatoires les quotas pour les femmes députés (10 % des sièges), de même que le Maroc (15 %) et l’Iraq (25 %).
En plus du quota de 10 % au parlement, l’Égypte vient d’imposer un quota de 25 % en faveur des femmes dans les conseils locaux.
En Tunisie, la nouvelle loi électorale impose que 50 % des membres d’une liste électorale soient des femmes. L’Algérie exige elle aussi la parité hommes-femmes dans les listes électorales.
Quant à l’Arabie saoudite, elle réserve désormais aux femmes 20 % des sièges à la choura, l’assemblée consultative.
Par rapport aux instances politiques, la représentation des femmes dans les systèmes judiciaires des pays de la région MENA est beaucoup plus faible. À l’échelle de la région, le nombre de juges femmes est sans commune mesure avec la part des femmes dans la population. Aucune femme n’exerce la fonction de premier magistrat dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (c’est aussi le cas en Asie du Sud). Et les lois tendent à être discriminatoires à l’encontre des femmes." Maha El-Swais, https://blogs.worldbank.org/fr/arabvoices/despite-high-education-levels-arab-women-still-don-t-have-jobs
- Professionnelle - Tous les pays de la région MENA ont au moins une loi limitant le type d’activités professionnelles auxquelles les femmes peuvent avoir accès.
Le Maroc est le seul pays de la région où la discrimination à l’encontre des femmes pour l’accès au crédit est interdite par la loi.
Avec Djibouti, le Maroc est le seul pays à imposer par la loi une rémunération équivalente pour un travail équivalent et à interdire la discrimination sexuelle à l’embauche.
L’Algérie a elle aussi adopté le principe du salaire égal pour un travail égal.Banque mondiale, Les droits des femmes dans le monde arabe : où en sommes nous ? 7 mars 2016 https://www.banquemondiale.org/fr/news/feature/2016/03/07/the-state-of-womens-rights-in-the-arab-world
Bien que de meilleur parcours scolaire et universitaire, elle en reste écartée. Maja el-Swais, Malgré leur niveau d’études élevé, les femmes arabes n’ont toujours pas accès à l’emploi, 9 mars 2016
https://blogs.worldbank.org/fr/arabvoices/despite-high-education-levels-arab-women-still-don-t-have-jobs

Rapport sur l'écart d'inégalité des sexes de la Banque mondiale en 2015

- Recherche scientifique

Rapport Unesco pour la science 2030, 2015
https://fr.unesco.org/Rapport_UNESCO_science/etats_arabes
Christine Gamita D. Ph. D. Ethnologie
Ex-ingénieur d'études informatiques, spécialisation management de la qualité des systèmes informatiques et d'information
  • Notes en cours
* Khansâ, Le “Dîwân”  
Tumād̩ir bint ʿAmr, dite Al-Khansā - — Passage dans la traduction du père de Coppier


ام ذرّفت اذخلت من اهلها الدّار

كأنّ عيني لذكراه إذا خطرت

فيض يسيل على الخدّين مدرار
تبكي لصخر هي العبرى وقد ولهت
ودونه من جديد التّرب استار »

— Passage dans la langue originale
  • Crédit d'illustrations en cours
  • Fondamentaux ethnoblog SAF
¡Féminicides! http://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/11/feminicides-definis.html
¿Androcides? http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/androcides.htmlStatut d'avenir http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/08/salon-de-demoiselles.htmlCartographie katogynique http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/cest-de-la-carte-tentative-darticle.htmlChiffres, estimations et recensement. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/combien.html


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26/05/15

Palestine alternative

 Fiche synthétique

Point sur l'option d'une allocation à Madian, province de Tabuk


Situation de Madian dans la province de Tabuk en Arabie Saoudite

Un État palestinien est promis depuis plusieurs décennies à une population majoritairement musulmane, issue des anciennes colonies turques devenues États arabes indépendants, regroupée sous l’appellation de « Palestiniens » -au sein de la Ligue arabe, de l’OCI et de l’ISESCO — et se définissant souvent par son antisionisme. Ceci fait par revirement, soit en dépit, ou même contradiction, du droit international que la Société des Nations a entériné en 1920, puis addendum 1922.

Depuis 2015 et afin de sortir de l'ornière les populations, nous avons exploré de manière approfondie une hypothèse différente de celle qui repose exclusivement sur les territoires choisis fonction de recensements et relevés militaires britanniques par millets, dits "occupés". Initialement partie d’Israël envahie en 1948 par les armées jordanienne et égyptienne, pour partie sous commandement de ressortissants britanniques (Glubb pacha, notamment). 

Cette alternative concerne une zone plus méridionale que la Palestine mandataire SDN 1920, qui jamais constatée sous souveraineté étatique arabe, et située sur un espace de territorialité arabe incontestée.

Son invisibilisation s’explique sans doute par son inadéquation avec les doctrines successives : d’abord britannique, puis stalinienne, gaulliste, enfin onusienne.

Cette dernière n’ayant rien de surprenant, dans la mesure où l’ONU -pourtant héritière directe de la SDN conçue à l’origine par les puissances victorieuses du Reich et surtout du jihâd ottoman de 1918- accueille désormais une majorité d’États autoritaires placés sous formes diverses de charia (constituant Islam et Oumma transnational) ainsi que leurs alliés.

Cette prédisposition binaire dite Nord / Sud tente de reprendre du terrain sur les alliés européens vainqueurs souverains sur les ex-territoires du califat turc - L’on ne peut qu’y constater que les résolutions ne penchent jamais en faveur d’Israël ou des Juifs mais systématiquement en faveur des régimes islamo-socialistes — comme l’Iran des ayatollahs, pour ne citer qu’un exemple.

Avec quelque étonnement, nous avons constaté que cette option avait déjà été évoquée par certaines voix, tout en demeurant méconnue, malgré ses nombreux atouts en matière de stabilité, de viabilité et de développement -et surtout, du fait de la satisfaction rapide de la promesse maintes fois répétée aux réfugiés enregistrés près de l’UNRWA, tout au contraire de la transmission héréditaire favorisant le ressentiment, l’endoctrinement, piégeant les individus, comme les familles des camps devenus des agglomérations, en place de leur permettre une vision dynamique et constructive d'avenir-

Une option qui permettrait aux Arabes de rattraper leurs abus et le réel développement de cette surpopulation générée artificiellement par le statut  de réfugié UNWRA ?

1. Contexte historique

  • Dans les années 1920 et jusqu’aux années 1950, plusieurs propositions ont été évoquées pour reloger une partie des réfugiés palestiniens hors de Palestine mandataire, notamment dans des zones peu peuplées à l’est de la péninsule arabique.

  • Les régions de Tabuk, Madian (Midian), et environs, situées dans le nord-ouest de l’Arabie Saoudite actuelle, ont été considérées pour cette fin, en raison de leur faible densité démographique et de leur proximité relative.


2. Qui a proposé ces territoires ?

  • Fayçal ibn Hussein, figure centrale de l’accord Fayçal-Weizmann (1919) mandaté par son père Chérif du Hedjaz, avait discuté d’échanges territoriaux et de solutions pour les réfugiés.

  • Yitzhak Ben-Zvi (ethnologue) futur président d’Israël, a évoqué dans les années 1920 la possibilité de reloger les populations arabes palestiniennes dans des zones désertiques voisines, y compris à l’est du Jourdain, ou en Arabie.

  • Au lendemain de la Guerre de 1948 et lors de la crise des réfugiés palestiniens, des discussions informelles ont eu lieu entre certains diplomates israéliens et des représentants saoudiens concernant la possibilité de reloger des réfugiés dans le Hedjaz, y compris Tabuk et Midian.

  • Ces discussions sont évoquées notamment dans les travaux historiques d’Avi Shlaim (« The Iron Wall », 2000) et dans les archives diplomatiques britanniques conservées aux National Archives UK.


Affectation par l’Arabie Saoudite d’une zone à Madian pour un État palestinien souverain : état des faits et perspectives


1. Situation historique et absence d’allocation

  • Aucune allocation territoriale officielle n’a jamais été faite par l’Arabie Saoudite aux Palestiniens, que ce soit à Tabuk, Madian (Midian), ou dans le Hedjaz -Alors que son allié britannique a procédé à celle du mandat palestinien oriental au chérif du Hedjaz Hussein ibn Ali par son deuxième fils, Abdallah ibn Hussein, Emir de Transjordanie et sur le mandat français, au troisième fils du même, Fayçal ibn Hussein- Puis tout le Hedjaz aux Séoud.

  • Les discussions informelles et propositions dans les années 1920-50, évoquées par certains diplomates israéliens et arabes, n’ont jamais abouti à un transfert officiel de terres.

  • L’Arabie Saoudite a toujours refusé de céder ou d’affecter des territoires significatifs à un projet d’État palestinien indépendant sur son sol.


2. Capacité de la zone Tabuk-Madian à accueillir un État souverain

  • La vaste province de Tabuk est principalement désertique et faiblement peuplée, alors que sa région de Madian au Nord Ouest se situe le long de la côte du bras de la Mer rouge.

  • Pour qu’un État palestinien y soit viable et souverain, il faudrait une allocation territoriale suffisamment étendue, avec projet d'accès aux ressources essentielles (eau, infrastructures, routes).

  • Aucun projet crédible, officiel ou soutenu par Riyad, n’a jusqu’à présent été présenté pour garantir cette allocation.

  • Aucune ONG ou institution internationale, UE ou ONU, n’a dépêché de mission exploratoire approfondie d’impact.


3. Contrôle saoudien et conditions politiques

  • L’Arabie Saoudite exerce un contrôle politique et militaire strict sur ces régions.

  • Une affectation de terres à des Palestiniens antisionistes exigerait un contrôle saoudien étroit et contraignant, avec un cadre politique qui limiterait fortement la souveraineté réelle de cet État.

  • Cette option pose un contradiction avec la souveraineté pleine et entière, condition indispensable à un État viable. Cependant, la solution choisie des territoires occupées antisionistes disséminés au sein de la Palestine mandataire orientale montre qu’elle n’est pas plus viable. D’autant que, par comparaison, il appert que les 3/4 du mandat initial octroyés aux Arabes musulmans du Hedjaz a définitivement formé un état indépendant souverain viable.


4. Perspectives actuelles

  • Malgré les dangers d’instabilité et l’influence croissante des factions iraniennes dans les territoires palestiniens, Riyad n’a pas officiellement révisé sa position pour attribuer ces territoires, alors que ce serait un moyen définitif d’annihiler le poids exponentiel chiite sur les territoires palestiniens antisionistes.

  • Seul un changement de posture saoudienne clair, permettra de considérer Madian en zone suffisante et souveraine pour un État palestinien, propre au bien-être des populations de descendants de réfugiés UNWRA 1948 (il ne reste pratiquement plus aucun vivant de l'époque)

  • Cette situation maintient l’impasse, car aucun autre État arabe ne propose une solution territoriale alternative viable. A plusieurs reprises, la Jordanie a déjà  combattu violemment les Palestiniens sur son sol, et l'Egypte refuse les civils gazaouis, constitués des Gazans d'avant 1948 et des réfugiés forcément non gazaouis des huit camps UNWRA qu'elle a installés à partir de 1948 par son occupation militaire. Le Liban, grâce aux révoltes de ses réfugiés palestiniens, a été investi par les milices chiites iraniennes. Nul autre n'est volontaire.

  • Quant à Israël, détenteur juridique de la déclaration à défaut du positionnement en temps utile des Palestiniens antisionistes, n'a, devant les guerres successives qui lui sont déclarées et les recrudescences d'attentats terroristes qui l'on contraint à se protéger par des checks points et autres procédés de riposte agressive, plus la main pour déclarer l'état palestinien.

Conclusion

À ce jour, l’Arabie Saoudite n’a pas alloué de territoire au Nord-Ouest de la Péninsule arabique aux Palestiniens antisionistes pour créer un État souverain viable.
Le contrôle saoudien étroit sur la région et l’absence d’un projet officiel laisse une telle option hypothétique.

B. Motifs étatsuniens d’ignorer cette solution viable d’un État palestinien dans cette région arabe le long d’un golfe et de ne jamais l'avoir évoquée


1. Complexité historique et politique

  • La déshistoricisation enclenchée par les Empires britannique et soviétique a été prise à leur compte par les États-Unis, soutenant toujours officiellement la création d’un État palestinien sur la partie du territoire de la Palestine mandataire occupée par la Jordanie et l’Egypte (Cisjordanie, Bande de Gaza, Jérusalem-Est).

  • La relocalisation hors de la Palestine historique est perçue comme une déviation majeure des engagements internationaux -résolutions de l’ONU (ex. Résolution 242, 338), qui prétendent la nécessité d’une solution à deux États sur les territoires disputés mais pas des décisions de la maison mère SDN 1920/1923, où l'Emirat transjordanien mandataire puis Royaume de Jordanie, exclusivement arabe musulman, indépendant constitue le premier des états de la région palestinienne historique, et dessine formellement la frontière Est de la Palestine occidentale par celle explicite de la frontière Ouest de la Palestine orientale. cf. Addendum, article 24

  • Soutenir une relocalisation arabe impliquerait de revoir des décennies de diplomatie, de déshistoricisation et les aspirations nationales palestiniennes suscitées, ce qui est politiquement très sensible.


2. Rôle des acteurs régionaux et internes palestiniens

  • Les dirigeants palestiniens, qu’ils soient modérés ou radicaux, rejettent fermement toute solution hors de la Palestine mandataire, considérée en terre ancestrale musulmane arabe.

  • Les États arabes voisins, notamment la Jordanie et l’Égypte, ont intérêt à maintenir la question palestinienne vivante pour des raisons stratégiques internes et régionales. Cependant, la Jordanie désormais menacée par l’allié islamiste chiite iranien à sa frontière Nord aurait intérêt à éloigner les fauteurs de troubles islamistes de sa frontière Ouest du Jourdain.

  • L’Arabie Saoudite elle-même, bien qu’en changement, n’a jamais officiellement proposé ni promu cette option, rendant difficile son intégration dans la diplomatie américaine. Cependant, cela permettrait de remplir l’engagement pris le 3 janvier 1919 par le Roi des Arabes, Fayçal d’Arabie, enterré dans les sables, alors que toutes les colonies turques sont devenus des pays arabes indépendants, au détriment de toutes ethnies du Maghreb et du Machrek.


3. Les priorités et contraintes des administrations américaines

  • Les administrations américaines successives, y compris celle de Donald Trump, ont privilégié des approches directes de négociation israélo-palestinienne, basées sur des solutions territoriales, vu désormais comme classiques, privilégiées puis imposées par les militaires britanniques et américains d’avant 1948.

  • Trump a notamment avancé des propositions très controversées (plan de paix de 2020) qui ne remettent pas en cause la localisation territoriale palestinienne.

  • Soutenir la relocalisation aurait nécessité de lourdes ruptures diplomatiques avec de nombreux alliés, y compris dans la communauté internationale, qui sont tenant de la doctrine soviétique stalinienne sionologique avec déshistoricisation du processus de 14/18


4. Utilisation des aides internationales

  • Les aides internationales à la Palestine ont été historiquement orientées vers le développement économique et humanitaire dans les territoires palestiniens, tout en étant aussi critiquées pour leur détournement par des groupes extrémistes. Cette solution viable le serait d’autant plus que les volumes d’aide dépensés, finalement pour construire l’appareil paramilitaire milicien islamiste, le serait enfin utilement pour un développement rapide sans entraves.

  • Une politique de soutien à une relocalisation territoriale impliquerait de rediriger ces aides vers la création d’infrastructures dans un nouvel espace géographique, ce qui n’a jamais été envisagé à grande échelle.


En résumé

La solution d’un État palestinien dans la région Tabuk-Madian, bien qu’elle puisse offrir une alternative pragmatique, est politiquement et diplomatiquement marginalisée.

Elle répondrait enfin aux promesses arabes faites aux populations musulmanes depuis l’unification antisioniste réalisée grâce au concept moderne de peuple palestinien -pour lequel milita à compter de 1974, sur implication de l’Institut d’Orient de Moscou du KGB soutenant Yasser Arafat al Husseini-

Les États-Unis, même sous l’administration Trump, n’ont pas pu s’y engager en raison de la complexité historique, des engagements internationaux, des résistances palestiniennes, et des équilibres régionaux.
Par conséquent, l’aide internationale demeure principalement consacrée aux territoires palestiniens existants, malgré ses limites.

C. Contradiction de la politique américaine vis-à-vis du conflit israélo-palestinien

1. Ignorance des engagements internationaux 1917-1922

  • Les traités, lettres et accords de la période 1917-1922 (lettres Cambon, Pichon, Balfour, l’accord Fayçal-Weizmann, la SDN et son mandat incluant la déclaration Balfour) ont clairement consacré le projet d’un Foyer national juif en Palestine, incluant les deux rives du Jourdain.

  • Ces engagements sont le fondement légal du mandat britannique sur la Palestine et la reconnaissance internationale de la présence juive légitime.

  • Or, les États-Unis modernes, bien qu’ayant ratifié la SDN puis soutenu la création de l’ONU, ne se réfèrent jamais à ces textes dans leurs discours ou plans diplomatiques sur le conflit.


2. Conséquences de cette ignorance

  • Cette absence de référence historique et juridique crée une rupture avec la continuité des droits légaux et politiques des Juifs sur ce territoire. Elle pourvoit à des droits nouveaux et supplémentaires pour les tribus arabes de la Péninsule arabique.

  • Elle donne une place prépondérante à une lecture plus récente et partielle, souvent ethnocentrée (arabe) sur les seules résolutions post-1945 et la dynamique israélo-arabe contemporaine, sans réintégrer la dimension des engagements antérieurs. Sans tenir compte de l’aspiration constante à la paix d’Israël, devant les attaques concertées constantes de cinq guerres arabo-israéliennes et autres conflits avec intifadas alimentés par les mêmes.

  • Cela contribue à renforcer la perception d’une politique américaine partiale ou incohérente aux yeux de certains acteurs et observateurs.


3. Enjeux diplomatiques et géopolitiques

  • Reconnaitre pleinement ces engagements historiques obligerait à reconsidérer la nature du conflit, notamment à réintégrer la légitimité historique de l’État d’Israël sur tout son territoire initialement prévu par le mandat.

  • Cela rendrait aussi caduque une partie des revendications territoriales exclusives arabes et excessive sur la Palestine historique. Cette région n’a été arabe qu’avant les Turcs et sans qu’un état, ou un peuplement, y ait été alors formé à partir du VIIème siècle de la colonisation religieuse hors peuplement.

  • Or, pour préserver des alliances stratégiques au Moyen-Orient et éviter des réactions politiques dans le monde arabe, les États-Unis préfèrent souvent ne pas trop insister sur cette période.


En conclusion

La position américaine est donc effectivement contradictoire : elle soutient la paix et une solution équitable, mais ignore les fondements juridiques et historiques internationaux cruciaux de la période 1917-1922, ce qui fragilise la cohérence et la durabilité de sa politique au Moyen-Orient.

REMARQUE

L’on peut constater les exigences systématiques envers le proto état des Juifs puis d’Israël en terme de fédération et d’accueil restent sans appel. Alors que rien n'en est exigé des territoires occupés depuis 1948, de l’Emirat de Transjordanie depuis 1921 -« judenrein » dès sa création sur demande exprès- puis Royaume de Jordanie qui n'ont jamais consulté les populations diverses préexistantes à la colonisation hachémite, ou même des autres pays arabes et musulmans.

Tout d'abord, l’Emirat de Transjordanie a été fondé sur le principe de l'exclusion et sans jamais recourir à aucune concertation envers sa population initiale en 1919 et des révoltes, environ 450 000 habitants de diverses ethnies autres que celle de la colonisation hedjazie hachémite.

En particulier, ces derniers ont spolié, persécuté et expulsé près d'un million de Juifs concernant tout le Middle East and North Africa (MENA), et d'autres ethnies et consciences, comme l'Egypte, les chrétiens et Coptes, etc.

D'ailleurs actuellement et à l'inverse des territoires occupés antisionistes exclusifs, Israël représente un état multi ethnique et multiconfessionnel de liberté de conscience, totalement isolé au "grand Moyen Orient" avec parmi ses citoyens les descendants de non Juifs composant actuellement environ 21 % de sa population, pour la plupart issus d'Arabes (non recensés) et d'autres musulmans et chrétiens (Druzes, Circassiens, Kurdes, Arméniens, Baha'is, etc.) qui n'ont pas quitté la Palestine mandataire.

Ceci en dépit de

  • la souveraineté européenne des mandats SDN soulignant l'écoute à apporter aux populations antécédentes aux mandats

  • des traités internationaux du début du XXème siècle

  • sans qu’un argument raisonné autre que la possession musulmane arabe ne soit jamais fourni par les pays musulmans.


3. Pourquoi ces propositions ont-elles été abandonnées ?

  • Refus politique de l’Arabie Saoudite :

    • Malgré l’intérêt pour des solutions de relogement, l’Arabie Saoudite, sous la dynastie Saoud, a refusé de prendre en charge des populations palestiniennes, craignant une perte de contrôle et des complications politiques internes.

    • La consolidation du contrôle saoudien sur le Hedjaz (depuis 1932) a renforcé son rejet des revendications territoriales liées à la Palestine.

  • Opposition des États arabes voisins :

    • La Jordanie et l’Égypte, notamment, ont préféré conserver leur contrôle sur les réfugiés palestiniens présents sur leurs territoires pour raisons politiques, notamment pour maintenir la pression sur Israël. Ce qui devient avec le danger islamiste chiite comme sunnite à leurs portes toujours plus dangereux.

  • Soutien international manquant :

    • Les grandes puissances, notamment le Royaume-Uni et les États-Unis, n’ont pas favorisé ces propositions, préférant souvent des solutions politiques basées sur la partition de la Palestine mandataire occidentale, afin d’agréer à la politique panarabe religieuse, qu’ils ont eux-mêmes suscitées pour tenter d’unifier et maîtriser les tribus arabes disparates du début du Xxème siècle.

  • Rejet par les réfugiés UNWRA :

    • La majorité des réfugiés palestiniens ont refusé tout déplacement hors de Palestine historique, espérant le retour à leurs supposés foyers.

    • La perspective de réelle propriété individuelle et les milliards internationaux alloués sont susceptibles d'améliorer rapidement et durablement le bien-être de la population palestinienne actuelle ; et, par conséquent, la réception par les intéressés, populations qui aspirent à la paix et au développement, plutôt qu’à l’assistanat qui éloigne d'elles tout espoir de souveraineté, malgré les reconnaissances acquises qui le font miroiter sans lendemain de fait.

    • NOTA BENE - Il reste notable que le statut exceptionnel de réfugié UNWRA patrilinéaire illimité part de la déclaration des intéressés de résidence ou travail sur le territoire de la Palestine mandataire avant 1948 et n’exige pas de preuve de propriété. Sachant qu’en 1948, les titres de propriété délivrés par les Britanniques ajoutés à ceux acquis sous les Turcs principalement par des musulmans, seuls autorisés, n’atteignaient pas 10 %. Voir annexe


4. Sources et références

  • Avi Shlaim, The Iron Wall: Israel and the Arab World, W.W. Norton & Company, 2000.
    (Discussions sur les propositions alternatives pour les réfugiés palestiniens et la politique arabe.)

  • National Archives UK, Foreign Office Papers, années 1920-1950.
    (Correspondances diplomatiques sur la gestion des réfugiés et les propositions territoriales.)

  • Lawrence, T.E., Seven Pillars of Wisdom, 1926 (réédition), décrivant la région du Hedjaz et ses enjeux stratégiques.

  • Benny Morris, The Birth of the Palestinian Refugee Problem Revisited, Cambridge University Press, 2004.
    (Analyse détaillée des déplacements et propositions post-1948.)

  • Rapport de la Commission Anglo-Américaine sur les réfugiés palestiniens, 1949.


En résumé

L’offre territoriale autour de Tabuk, Madian, et du Hedjaz, proposée principalement dans les années 1920-50 par certains acteurs (Fayçal, représentants israéliens), a été abandonnée en raison de refus politiques saoudiens, de calculs géopolitiques des États arabes, et de l’absence de soutien international et populaire.

L’Arabie Saoudite : un acteur clé et potentiel pivot pour la paix et la stabilité régionale

1. Évolution récente de la politique saoudienne

  • Depuis la prise de pouvoir du prince Mohammed ben Salman (MBS), l’Arabie Saoudite affiche une politique plus pragmatique et ouverte, notamment vis-à-vis d’Israël et des questions régionales.

  • La rivalité avec l’Iran chiite, principal soutien des factions palestiniennes radicales et de groupes terroristes (Hamas, Hezbollah), a poussé Ryad à revoir ses alliances et priorités stratégiques.

  • Le royaume cherche à réduire l’instabilité à ses frontières, y compris en limitant l’influence iranienne dans la région du Levant et en soutenant des solutions politiques durables.


2. Les enjeux sécuritaires et politiques

  • L’« abcès » palestinien, notamment dans la bande de Gaza et la Cisjordanie, est devenu un foyer d’instabilité majeure, où s’affrontent factions diverses, avec un soutien iranien à certaines d’entre elles.

  • Cette instabilité menace directement la sécurité saoudienne, jordanienne, égyptienne, et plus largement la stabilité du Levant.

  • Israël, quant à lui, demeure un acteur central du conflit, et une normalisation partielle des relations avec certains pays arabes (Accords d’Abraham) crée un nouvel équilibre.


3. L’Arabie Saoudite comme « porte de sortie »

  • Par son poids religieux, économique, et politique, l’Arabie Saoudite est aujourd’hui probablement la seule puissance régionale capable de :

    • Proposer une solution politique crédible pour les Palestiniens, y compris en envisageant un rôle pour eux dans des territoires alternatifs (ex. Hedjaz, Tabuk),

    • Exercer une pression constructive sur les factions palestiniennes pour réduire la violence et s’engager dans un dialogue,

    • Contribuer à la stabilisation économique et sécuritaire du Levant en coopérant avec Israël, la Jordanie et l’Égypte.


4. Implications régionales

  • Une révision saoudienne de sa politique envers les territoires palestiniens pourrait débloquer un processus de paix durable.

  • Elle réduirait l’influence iranienne en affaiblissant, et contrôlant les groupes armés chiites et palestiniens extrémistes.

  • Elle renforcerait la coopération sécuritaire entre Israël, Jordanie, Égypte et Arabie Saoudite, assurant ainsi la stabilité régionale.

  • Elle mettrait fin aux ressentiments reconduits de génération en génération par le statut extraordinaire affecté par UNWRA à une seule population principalement musulmane, à la différence des mécanismes UNHCR.


En résumé

L’Arabie Saoudite, en raison de l’évolution de son positionnement géopolitique et des enjeux sécuritaires, apparaît aujourd’hui comme la clé potentielle pour sortir de l’impasse palestinienne, assurant paix, développement et sécurité pour tout le Levant, y compris Israël, la Jordanie, l’Égypte, et le royaume lui-même.

L'Arabie saoudite post-pétrolière fait face à un défi sans pareil et pourrait reconsidérer sa position du fait du grand danger d'instabilité et de conflit de l'abcès de fixation des territoires antisionistes, bien qu'elle ait contribué à l’installer, permettant aux milices chiites iraniennes terroristes de soutenir des factions terroristes palestiniennes, et de la menacer ainsi que toute la Péninsule.

L’option Madian/Tarbuk apparaît en sortie de crises et soutien du développement palestinien comme de garantie de sécurité du Levant et de l'Arabie -à savoir déjà pour partie assurée par la haute technologie israélienne-

La politique des Emirats arabes unis semblerait également pouvoir supporter cette avancée. Il reste à apprécier quel pourrait être les leviers pour d’autres états arabes dits du Golfe, Yemen, Qatar… Le jeu de conjuguer jusqu’ici tous leurs efforts à savonner la planche à Israël pour prétendre récupérer au profit musulman son territoire n’est-il pas sans lendemain et contreproductif pour leur succès économique et scientifique ?

ANNEXES -
1. Structure foncière en Palestine mandataire et souveraineté

A savoir – Propriété ≠ Souveraineté

La propriété est un droit privé, individuel ou collectif, sur un bien (terre, bâtiment, etc.). Elle est reconnue par un système juridique mais ne confère aucune autorité politique ni compétence militaire sur un territoire.

La souveraineté, au contraire, est un droit politique et militaire exclusif d’un État ou d’une entité reconnue, d’exercer le pouvoir suprême sur un territoire donné : lois, fiscalité, police, armée, diplomatie.

Afin de comprendre la situation des réfugiés palestiniens, les données historiques confirment que la majorité des terres étaient détenues par une élite de grands propriétaires terriens non palestiniens, tandis que la majorité des paysans (fellahs) étaient métayers ou locataires sans titres de propriété formels. Voici des sources précises et chiffrées sur ce sujet :Hassidout

Structure de la propriété foncière en Palestine avant 1948

  1. Concentration des terres entre les mains de grands propriétaires
    Selon une étude de 1936, environ 0,2 % des propriétaires (150 individus) possédaient plus de 1 000 dounams chacun, représentant 27,5 % des terres. Parmi eux, 13 familles détenaient plus de 5 000 dounams, soit 19,2 % des terres. En revanche, 91,8 % des propriétaires (65 933 personnes) possédaient moins de 100 dounams, totalisant seulement 36,7 % des terres.

  2. Prévalence du métayage et de la location
    Une enquête britannique de 1931 a révélé que 29,4 % des paysans arabes étaient totalement sans terre, tandis que 35,6 % possédaient moins d'un feddan (environ 1 038 m²). Seuls 16,4 % des paysans possédaient plus de 2 feddans.

  3. Vente des terres par des propriétaires absents
    Entre 1920 et 1936, la majorité des terres achetées par des organisations sionistes provenaient de grands propriétaires absents, souvent résidant à Beyrouth, Damas ou au Caire. Par exemple, entre 1920 et 1922, 75,4 % des terres acquises provenaient de ces propriétaires absents, tandis que seulement 3,8 % étaient vendues par des fellahs.


Cadre juridique et absence de titres de propriété

Le système foncier ottoman, en vigueur jusqu'en 1917, reposait sur des registres (Tapu) qui favorisaient l'enregistrement des terres au nom de notables ou de chefs de tribus, excluant souvent les paysans. Sous le mandat britannique, la "Land Settlement Ordinance" de 1928 visait à individualiser la propriété foncière, mais cette réforme a été largement rejetée par les communautés rurales, attachées à la propriété collective (musha'). Scribd


2. Statut des réfugiés palestiniens selon l'UNRWA

Le statut de réfugié palestinien, tel que défini par l'UNRWA, repose sur la résidence en Palestine entre juin 1946 et mai 1948, sans exigence de preuve de propriété foncière. Ce statut est transmis de manière patrilinéaire, ce qui signifie que de nombreux réfugiés actuels sont les descendants de métayers ou de travailleurs agricoles sans titres de propriété formels.

Ce statut n'implique pas pour ceux possédant des titres de propriété incontestables et valides ainsi que que revendiquant leur restitution par Israël de souveraineté.

Ainsi, le fondement juridique du droit au retour reste flou, qui semble prétendre que tous les descendants des réfugiés initiaux, désormais disparus pour la plupart, auraient le droit à gouvernement de leurs propriétés et des terres publiques. Voir revendications palestinistes et résolution ONU de droit au retour.

3. Situation chiisme versus sunnisme - Quelques éléments d'appréciation

Extraits Le Moyen-Orient à l'heure nucléaire - Rapport d'information n° 630 (2008-2009) de M. Jean FRANÇOIS-PONCET et Mme Monique CERISIER-ben GUIGA , fait au nom de la commission des affaires étrangères, déposé le 25 septembre 2009 https://www.senat.fr/rap/r08-630/r08-630_mono.html


Source : « le dessous des cartes - Atlas d'un monde qui change - Tallandier 2009 - Jean-Christophe Victor - Virginie Raisson - Frank Tétart

Quelle option offre autant d'atouts, et une telle garantie de paix et développement, tant pour les civils palestiniens que libanais, jordaniens, égyptiens, arabes et israéliens ?

Les sept pays, effectivement arabes, de la péninsule arabique: l'Arabie saoudite (les deux tiers), les pays du Golfe (Koweït, Bahreïn, Qatar, Émirats arabes unis et Oman) et le Yémen pourraient exploiter tranquillement leurs barils et procéder au changement de cap de l'époque post-énergies fossiles et continuer de se maintenir sur la voie du progrès scientifique.

Par conséquence, cette équilibre ne semble que pouvoir profiter à la stabilisation européenne, asiatique, américaine, soit mondiale.

Christine Gamita
Elaboration 2015 - Revue et corrigée par IA Chat GPT 2025

Cartes des états et gisements pétroliers de la Péninsule arabique, Syrie, Irak, Iran 
 https://www.lhistoire.fr/portfolio/p%C3%A9ninsule-arabique-la-terre-du-p%C3%A9trole