Fiche synthétique
1917-1948
Processus de formation d'un proto état moderne
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1914 - L'ENTENTE Britannia (dr.), Marianne (g.), Mare Rússia (centre), Allégories de l'Empire britannique, de la République française et de l'Empire russe, Affiche russe |
Que se passa-t-il une fois les colonies turques libérées du Califat ottoman par les alliés de la Triple Entente et ses troupes britanniques, françaises et italiennes ?
A - Colonies turques au Levant
"L'effet durable de cette campagne fut la partition de l'Empire ottoman , la France obtenant le mandat sur la Syrie et le Liban, tandis que l'Empire britannique obtenait des mandats sur la Mésopotamie et la Palestine. La République de Turquie naquit en 1923 après la fin de l' Empire ottoman lors de la guerre d'indépendance turque . Les mandats européens prirent fin avec la formation du Royaume d'Irak en 1932, de la République du Liban en 1943, de l' État d'Israël en 1948, et du Royaume hachémite de Transjordanie et de la République arabe syrienne en 1946." Wikipedia Campagne du Sinaï et de la Palestine (catalan traduit)
"l'Administration de la Palestine […] encouragera, en coopération avec l' Agence juive […] l'installation de Juifs sur le territoire, y compris les terres domaniales et les terres incultes non acquises à des fins publiques."
A - Engagements explicites de la Triple Entente et SDN* - Palestine mandataire (1917-1922)
*SDN - Société des Nations
1. Synthèse des engagements de la Triple Entente
Cela implique que les accusations redondantes contre Israël, comme d'immigration illégale des réfugiés juifs, de leur occupation de terre volée (l'on notera qu'il faut un propriétaire pour ce faire). En rappelant que colonisation colonialiste ne tient pas à la lecture des textes explicites de la SDN et des conditions d'érection de l'Emirat de Jordanie, qui n'aurait jamais du advenir sur le mandat prévu pour le Foyer national juif, ou Etat des Juifs souhaités par la Ligue sioniste avec qui Fayçal d'Arabie signa un accord.
D'ailleurs, le soutien de l'URSS à la colonisation juive de la Palestine encore en 1948, dont à la proclamation de l'Etat d'Israël, met point final à cette hypothèse, soit-elle à la mode dans les cercles communistes plus récents. Voir MAJ SAF Histoire inversive
Paul et Jules Cambon, Stephen Pichon |
2. Lettre Cambon (12 mars 1917)
Lettre adressée par Jules Cambon, représentant du ministère français des Affaires étrangères, exprimant le soutien de la France au Foyer national juif en Palestine. A noter également la lettre de Paul Cambon de novembre 1917Source : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9604867q/f7.image
British National Archives (FO 371) — Dossiers du Foreign Office relatifs au Moyen-Orient et à la correspondance diplomatique pendant la Première Guerre mondiale : UK National Archives - Discovery Portal → Chercher dans la série FO 371, année 1917, mots-clés Cambon et Palestine ou Middle East
Archives diplomatiques françaises Collection Cambon → Consulter les fonds 1917-1918 dans la correspondance de Paul Cambon.
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Documents diplomatiques français, 1917-1918, édition des Archives diplomatiques, Paris, 1920
3. Lettre Pichon (31 mai 1917)
Lettre de Stephen Pichon, ministre français des Affaires étrangères, confirmant le soutien officiel de la France à la Déclaration Balfour et au principe du Foyer national juif en Palestine, à Nahum Sokolof,
Source : Archives diplomatiques françaises, Quai d'Orsay (consultables en bibliothèque)
4. Lettre Balfour, dite Déclaration Balfour (2 novembre 1917)
Arthur Balfour, c. 1890 |
Source : https://www.bl.uk/collection-items/balfour-declaration
5. Lettre Sonnino (9 mai 1918)
Sydney Sonnino |
Source : https://www.esteri.it/mae/it/ministero/archivi/storico-diplomatico.html
6. Télégramme Churchill, 21 mars 1921 -ministre des munitions en 1917 puis comme secrétaire d'état à la guerre (1919-1921) et aux Colonies (1921-1922)-

Mr. and Mrs. Winston Churchill at Government House reception on March 28th 1921 in Jerusalem, Palestine. Emir Abdullah of Transjordan and Sir Herbert Samuel on steps at left of Churchill. Front row from left to right:Colonel Aref Al-HassanColonel Fu'ad SleemGeneral Ghaleb Pasha Sha'alanMrs. Gertrude Bell [1]Emir Abdullah of TransjordanHerbert SamuelWinston ChurchillClementine ChurchillWyndham Deedes(Names of others on steps from [2],[3]) |
Création de la frontière de l'Emirat, Palestine orientale musulmane exclusive avec la Palestine occidentale juive non exclusive.
La soustraction et séparation ourdies par Winston Churchill en 1921 de l'Emirat de Transjordanie confié au fils d'Hussein ibn Ali du Hedjaz permet déjà de suivre précisément la frontière de la Palestine mandataire occidentale de l'Etat des Juifs pressenti alors."Ce mandat prévoyait la création à terme d'un État juif, comme le précise l'article 2 : "Le Mandataire sera chargé de placer le pays dans des conditions politiques, administratives et économiques propres à assurer l'établissement d'un foyer national juif, tel que prévu dans le préambule, et le développement d'institutions autonomes, ainsi que la sauvegarde des droits civils et religieux de tous les habitants de la Palestine, sans distinction de race et de religion." Les articles suivants traitaient de l'immigration juive, de l'administration publique, de l'accès aux lieux saints et aux édifices religieux, de la santé publique, du commerce et d'autres questions. Le mandat était accompagné d'un mémorandum du gouvernement britannique, également approuvé par le Conseil de la Société des Nations, précisant que les dispositions du mandat relatives à l'établissement d'un foyer national juif et à la promotion de l'immigration juive ne s'appliqueraient pas à la partie du territoire sous mandat connue sous le nom de Transjordanie, c'est-à-dire le territoire situé à l'est du Jourdain." https://www.loc.gov/resource/gdcwdl.wdl_11572/?sp=1
- En pratique, les autorités mandataires britanniques, alors que le Mandat était une seule entité juridique englobant ces deux territoires, séparaient l’administration des
- Palestine "ouest du Jourdain" (immigration juive modérée, et autres, concertation)
- Transjordanie "est du Jourdain" (immigration juive interdite, et autres, non concertation)
Parenthèse close par le Treaty of London (1946) and British White Paper on Transjordan Independence, qui confirme les frontières 1922 de la Palestine mandataire orientale
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Ce traité bilatéral entre la Grande-Bretagne et la Transjordanie établit l’indépendance formelle du royaume hachémite (renommé Jordanie en 1949)
White Paper on Transjordan Independence, 17 juin 1946
"Her Majesty’s Government recognises Transjordan as an independent sovereign state under Emir Abdullah"
- Création 1946 d'un état arabe musulman hachémite, reconnu par l'ONU en 1955
- A l'Est du Jourdain, création du 14 mai 1948 de l'Etat d'Israël reconnu par l'ONU (résolution 273 (III) le 11 mai 1949, de fait dans les frontières qui lui étaient laissés par celles tracées en 1922 pour l'Emirat de Transjordanie
"14 mai 1948 ...Pendant que Ben Gourion, premier Président du Conseil d’Israël, et d’autres dirigeants politiques faisaient à Tel-Aviv leurs déclarations devant le Conseil d’Etat provisoire de trente-sept personnes, la « Légion » transjordanienne, contrôlée par les Anglais, attaque les village juifs et démontre à Kvar-Izion que l’armée juive (la Haganah) n’est pas encore prête pour faire face effectivement aux forces mécanisées commandées par des officiers anglais….. (...) C’est cette situation militaire très dangereuse qui rehausse l’initiative du peuple juif affirmant son indépendance. Le Parti Communiste, dans une déclaration de son Comité Central dit aujourd’hui : "Le mandat taché de sang est liquidé par la lutte héroïque du peuple juif pour son indépendance et par l’aide de l’Union Soviétique et de toutes les forces démocratiques du monde. Mais cette lutte pour l’indépendance n’est pas encore terminée. Les armées anglaises restent sur le sol d’Israël et la Légion Arabe attaque. Il nous faut mobiliser toutes les forces du peuple juif pour la lutte en faveur de sa liberté."" Extraits L’Humanité, Samedi 15 mai 1948, Tel-Aviv, Une et p. 3
Ou bien
"A HAÏFA, j’ai obtenu le visa d’entrée n°1 de l’Etat d’Israël", titre France-Soir en Une de son édition du mercredi 19 mai 1948. La citation est de Joseph Kessel. "Et mon avion fut le premier à toucher le sol de la Palestine libre" Joseph Kessel, le 19 mai 1948 https://www.francesoir.fr/culture-medias/mai-1948-joseph-kessel-assiste-la-naissance-disrael
7. Population du recensement britannique 1922 de la Palestine mandataire, est et ouest du mandat
-Par croyance (continuité avec le millet turc) et adjonction d'un seul chiffre de type ethnique toutes croyances jointes-Catégorie Mandat (ouest du Jourdain) Mandat (est du Jourdain) Total Mandat (1922)
Popul. totale 787 978 ~115 000 830 080
Musulmans* 445 094 (56,53 %) ~110 000 (13,25 %) 555 094 (66,85 %)
Juifs 83 694 (10,63 %) < 100 (~0 %) 83 694 (10,08 %)
Chrétiens 68 024 (8,63 %) ~4 000 (0,48 %) 72 024 (8,67 %)
Druzes 7 028 (0,89 %) < 1 000 (<0,12 %) 7 028 (0,85 %)
Al. 546 (0,1 %) N/S 546 (0,07 %)
(Bahá’ís, samaritains, libre penseurs, etc.)Arabes/eth.** 72 898 (9,25 %) ?
*Par millet musulman, ou community, il faut entendre ethnies islamisés (Juifs notamment) sauf Druzes et Arabes
Références**Arabes, tant polythéistes, chrétiens que musulmans non recensés
Selon les archives du Haut Commissariat britannique et des services de l’état civil mandataire, les statistiques incluent ces 72 898 individus comme une catégorie spécifique d’Arabes "rétifs", admis pour les besoins de la délivrance des documents officiels
Ces chiffres figurent dans les rapports administratifs internes, notamment ceux de la division des affaires civiles et du service des passeports
Références complémentairesPalestine. Report and General Abstracts of the Census of 1922 (Government of Palestine, 1923), Table I https://archive.org/details/PalestineCensus1922
Government of Palestine, Report on the Population and Demographics, 1923, Archives du Haut Commissariat, Jerusalem
Palestine Census 1922, annexes sur les populations non recensées et méthodes d’estimation, Government of Palestine, 1923
UK National Archives, série FO 371, dossiers sur la délivrance des certificats de citoyenneté et passeports palestiniens (1920-1930)
Zachary Lockman, Comrades and Enemies: Arab and Jewish Workers in Palestine, 1906-1948, University of California Press, 1996 (chapitre sur l’administration mandataire et la population).Palestine Census of 1922, Government of Palestine, Jerusalem, 1923, Table I + notes sur les refus arabes au recensement (introduction)
- Accord Fayçal-Weizmann (3 janvier 1919) : https://en.wikisource.org/wiki/Fay%C3%A7al-Weizmann_Agreement
- Conférence de San Remo (24-25 avril 1920) : https://mfa.gov.il/mfa/aboutisrael/maps/pages/san%20remo%20conference%20-%201920.aspx
- Traité de Sèvres (10 août 1920) : https://avalon.law.yale.edu/20th_century/sevres.asp
- Mandat pour la Palestine (24 juillet 1922) : https://avalon.law.yale.edu/20th_century/palmanda.asp- "Reconnaissant les aspirations du peuple juif en ce qui concerne la Palestine et ses droits historiques, le gouvernement britannique a fait la célèbre Déclaration du 2 novembre 1917. Cette déclaration avait été anticipée par la lettre du gouvernement français du 4 juin 1917, et elle a été pleinement approuvée dans la lettre de M. Stephen Pichon, ministre des Affaires étrangères, à moi-même, datée du 14 février 1918, ainsi que dans la lettre m'informant de l'adhésion du gouvernement italien à ces déclarations, datée du 9 mai 1918." in chapitre sur "Le sionisme et la guerre." Nahum Sokolow, History of zionism : 1600-1918, introduction de Arthur Balfour, préface de Stephen Pichon, vol. 1 et 2, Londres, Longmans, 1919 (lire en ligne : volume 1 et volume 2)
- Conférence du Caire (mars 1921) : Présidée par Churchill, elle a été déterminante dans la réorganisation politique du Moyen-Orient post-ottoman. Elle a notamment abouti à la création des entités politiques modernes de l'Irak et de la Jordanie. Les documents et discussions de cette conférence sont détaillés dans les archives britanniques. Winston Churchill – "Colonial Secretary, 1921–22" International Churchill Society
- Traité de Londres 1946 d'Indépendance du Royaume hachémite de Transjordanie
B - EFFACEMENT DE CADRE JURIDIQUE INTERNATIONAL
Les milieux post-coloniaux ou tiers-mondistes — évacuent ou minimisent sciemment le cadre juridique international issu de la victoire alliée de 1918, en présentant la création du Foyer national juif en Palestine mandataire en "accident historique" ou injustice coloniale, alors qu'il y a lieu de la replacer dans le contexte des traités de paix signés avec les puissances vaincues (Empire ottoman et Empire allemand) et des engagements explicites de la Triple Entente désormais souverains sur les territoires conquis au cours de la guerre, notamment religieuse ottomane, déclarée en 1914.
Glissement problématique :
Omission du droit international en vigueur :- Les lettres françaises (Cambon, Pichon), anglaise (Balfour) de 1917 et italienne (Sonnino) de 1918
- L'accord Fayçal-Weizmann de 1919)
- Le Mandat de la SDN 1922
"Escadre françaiseIls consacrent la légitimité internationale du projet sioniste. Ne pas les mentionner revient à tronquer délibérément l'histoire.
Croiseur protégé D'Entrecasteaux dans le Grand Lac Amer
Garde-côtes Le Requin à Ismaïlia puis dans le lac Timsah
Escadrille d'hydravions basée à Port-Saïd"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_du_Sina%C3%AF_et_de_la_Palestine
2. Réécriture idéologique :gEn résumé :Qualifier cela "d’accident" ou de simple produit du "colonialisme" efface la participation arabe-hachémite, l'approbation initiale de dirigeants comme Fayçal, et le statut légalement reconnu du mandat. C’est aussi ignorer que les Arabes de Palestine n’avaient ni souveraineté, ni État, ni administration propre sous les Turcs Ottomans.3. Approche anachronique :Certains critiques utilisent les catégories modernes (droits des peuples autochtones, décolonisation) pour juger une situation née du monde d’après 1918, en effaçant délibérément que la Palestine ottomane était avant tout une province turque, non un pays arabe indépendant, et qu’il n’existait aucun État arabe de Palestine à défendre ou à "coloniser".
1. Déconstruction de la légitimité occidentale et sionisteLa souveraineté sur la Palestine après 1918 revient aux puissances alliées victorieuses, dans le cadre des traités internationaux, non à l’ancien occupant turc, ni à une entité arabe inexistante.
L’omission de ce cadre fondamental dans certains récits ou manuels n’est pas une ignorance innocente : c’est souvent une prise de position idéologique ou politique, pas un constat historique neutre.
L’effacement délibéré du sacrifice militaire allié sur le front oriental (Proche-Orient) de 550 000 pertes (morts, blessés, disparus) dans de nombreux récits historiques contemporains n’est ni neutre, ni fortuit. Cet effacement sert plusieurs objectifs — souvent idéologiques — dont voici les principales finalités :
En niant que la victoire militaire de la Triple Entente (France, Royaume-Uni, Italie) ait établi un ordre juridique nouveau dans l’ancien empire ottoman, ces milieux effacent les fondements du Foyer national juif et de la présence occidentale légale dans la région.
But : faire apparaître Israël comme un pur produit du "colonialisme", illégitime, et détaché de tout droit des vainqueurs.
Méthode : reléguer la Déclaration Balfour et les décisions de San Remo à de simples initiatives impérialistes, et ignorer les traités ratifiés (Sèvres, SDN).
2. Glorification postérieure d’un nationalisme arabe unifié et homogène
Pour imposer l’idée d’un peuple arabe "spolié", l'on gomme la diversité réelle des allégeances arabes (fayçalienne, ottomanophile, bédouine, etc.), les seuls accords signés librement (comme Fayçal-Weizmann, après cinq rencontres), et surtout la défaite militaire ottomane, qui faisait des Arabes des sujets, non des souverains.
3. Révolution par le bas : alignement sur des doctrines subversivesBut : reconstruire un récit héroïque de "résistance indigène" contre l’Occident et le sionisme.
Conséquence :
- Soldats alliés — y compris des Juifs, Nord-Africains, Australiens, NéoZélandais, Indiens, Français, Italiens, Britanniques — sont effacés de la mémoire.
- Ethnies arabisées et islamisées ne sont pas consultées, absorbées par l'héroïsation arabe
- Illusion renforcée de souveraineté arabe sur les terres publiques (96 %) en 1918, créateur de nationalisme arabe palestinien de Grande Arabie se substituant au nationalisme syrien premier de Grande Syrie
- Désinformation, en particulier des Juifs européens par leur supposé soutien britannique, qui prennent les Palestins pour des Arabes, ignorent que les titres de propriété (env 4 % sont libellés en turc de script arabe) ne sont pas arabes -devant les Européens, la confusion sur la prétextée propriété et souveraineté arabe se trouve également cimentée par leur l'usage des diverses ethnies présentes du langage véhiculaire de dialecte arabophone levantin (syriolibanais, langue des caravaniers, nomades et semi-sédentaires), ce qui entretient l'arabisation mise en route par la Couronne anglicane au détriment des ethnies peu à peu invisibilisées et ignorées-
- Permission de toutes accusations calomnieuses contre les Juifs coupables d'avoir initié et voulu le conflit, de leur colonialisme, de leur illégitimité ethnique (ultérieurement renforcement par la thèse Khazar), de vol de la terre, avec pour effet l'emballement de l'antisémitisme (antijudaïque et antisioniste conjugué)
Certains milieux, notamment d’obédience marxiste, islamo-nationaliste ou tiers-mondiste, considèrent les victoires européennes comme des obstacles à une "libération" post-coloniale globale.
"Le cimetière a été établi après la conquête de Jérusalem à la fin de 1917. Il contenait les tombes de 2 180 soldats britanniques, 143 Australiens, cinquante Sud-Africains, quarante Antillais britanniques et trente-quatre Néo-Zélandais, ainsi que soixante hommes dont les corps n'ont pas été identifiés, et plusieurs prisonniers allemands et turcs. Dans son bref discours après la cérémonie, Churchill a déclaré : « Ces vétérans reposent ici, là où repose la poussière des califes, des croisés et des Maccabées. Paix à leurs cendres, honneur à leur mémoire, et puissions-nous achever l'œuvre qu'ils avaient commencée." Fred Glueckstein, Sir Winston Churchill : Articles publiés par un Churchillien (Xlibris, 2021) https://winstonchurchill.org/publications/finest-hour/finest-hour-196/churchills-official-visit-to-palestine-1921/
ConclusionBut : préparer le terrain idéologique pour une "révolution" qui renverserait l’ordre issu de 1918, y compris la légitimité des États issus de la SDN.
Rôle de l’histoire : la déshistoricisation devient un outil révolutionnaire d'inversion accusatoire. Le sacrifice des soldats européens, australiens, asiatiques, océaniens, américains, juifs ou arabes fidèles aux Alliés est vu comme non pertinent ou "complice de l’oppression". Tous les vétérans de héros, présentés en suppôts de l'oppression....
Ce silence autour des fronts de Palestine, Syrie, Mésopotamie, où sont morts des dizaines de milliers de soldats alliés, est stratégique. Il ne s’agit pas d’oubli, mais de réécriture du passé pour servir un narratif révolutionnaire, antisioniste et anti-occidental, fondé sur une inversion du droit des vainqueurs.
C - CONSEQUENCES DE LA DESHISTORICISATION - ONU versus SDN en 1948
Aucunes résolutions, adoptées en 1948 ou ultérieurement, ne condamnent
l’attaque du 15 mai 1948 lancée par la Légion arabe (Transjordanie) et d’autres armées arabes, notamment égyptienne, contre l’État d’Israël nouvellement proclamé légalementContexte historique :
la persécution et l’expulsion des Juifs et Israéliens des zones conquises par les armées de la Ligue arabe (Judée-Samarie, Jérusalem-Est, Bande de Gaza),
l’occupation de ces territoires par les forces arabes entre 1948 et 1967,
les pressions diverses, persécutions, massacres, viols, pillages, spoliations, expulsions des pays musulmans MENA initiés avant 1948 puis multipliés, atteignant près du million de Juifs réfugiés sans statut, dont 70 % à charge d'Israël sans soutien UNHCR ou UNWRA, et jamais dédommagés par les pays dits arabes.
15 mai 1948 : le lendemain de la déclaration d’indépendance d’Israël, cinq armées (Égypte, Transjordanie, Syrie, Liban, Irak) l’attaquent. La Légion arabe de Transjordanie (formée et commandée par des officiers britanniques depuis 1919) occupe la Judée-Samarie, Jérusalem-Est (y compris la Vieille Ville), et expulse les Juifs des quartiers juifs historiques.Faits omis en débats :
Aucune résolution de l'ONU n'utilise le langage de "condamnation" à l’encontre des agresseurs arabo musulmans. Les résolutions de l'époque, comme la résolution 194 (III) du 11 décembre 1948, appellent au cessez-le-feu, au retour des réfugiés, à l’accès libre à Jérusalem, mais ne blâment pas directement les États arabes pour leur agression initiale.
A ce jour et tout comme d'autres en MENA / MOAN n'ont pas été dédommagées. L'@Obs_JRPA réclame leur reconnaissance.
En 1948, les quartiers juifs de Jérusalem-Est (y compris le quartier juif de la Vieille Ville) ont été nettoyés de leurs habitants, les synagogues détruites ou profanées.Pourquoi aucune condamnation ?
Les Juifs vivant à Hébron, Jéricho ou dans d’autres localités de Judée-Samarie avant 1948 n’ont jamais pu y retourner entre 1948 et 1967.
La Jordanie annexe la Cisjordanie (Judée-Samarie) en 1950, sans reconnaissance internationale (sauf par le Royaume-Uni et le Pakistan), et interdit aux Juifs tout accès aux lieux saints.
Textes présents mais non appliqués aux Juifs réfugiés des MENA (compris Turquie, Ethiopie, Jordanie)
"Dans tous les accords internationaux multilatéraux et bilatéraux (Résolution 242 de l’ONU, Conférence de Madrid, Accords de paix entre Israël et l’Égypte, Feuille de route vers la paix), il y a une référence générale aux « réfugiés » et inclut la reconnaissance de tous les réfugiés de l’Est de la même manière – qu’ils soient Juifs ou Arabes."
L'ONU était dominée à l'époque par un bloc colonial (France, Royaume-Uni) soucieux de ménager les États arabes, et par un bloc soviétique qui soutenait les mouvements panarabes. De plus, les pays arabes refusaient toute reconnaissance d’Israël.
A savoir - RÉSOLUTIONS CLÉS DE L'ONU (1947–1949)
1. Résolution 181 (II) — 29 novembre 1947
Objet : Partage de la Palestine sous mandat britannique
Texte : Prévoit la création de deux États (un juif, un arabe) et un corpus separatum pour Jérusalem.
Conséquence : Acceptée par l’Agence juive, rejetée par tous les États arabes
Remarque : Le rejet arabe a rendu son application impossible.
2. Résolution 186 (S-2) — 14 mai 1948
Objet : Nomination d’un médiateur de l’ONU en Palestine
Texte : Appelle à un cessez-le-feu général mais n’attribue aucune responsabilité
Remarque : Adoptée le jour de la proclamation d’Israël et la veille de l’invasion arabo musulmane
3. Résolution 194 (III) — 11 décembre 1948
Objet : Réfugiés, Jérusalem, médiation.
Texte :
Appelle au retour des réfugiés qui désirent vivre en paix, ou à une compensationRemarque :
Recommande l’internationalisation de Jérusalem
Crée la Commission de conciliation des Nations unies pour la Palestine (CCNUP)
Ne mentionne jamais les réfugiés juifs expulsés du monde arabe4. Résolution 273 (III) — 11 mai 1949
Ne condamne ni l'invasion ni l’expulsion des Juifs de Jérusalem-Est, Hébron, etc.
La clause sur les réfugiés arabes est non contraignante, et conditionnée au "vivre en paix"
Objet : Admission d’Israël à l’ONU
Texte : Israël est admis en tant que membre après avoir déclaré accepter les obligations de la Charte et des résolutions précédentes (notamment 194)
Remarque :
Ne conditionne pas l’adhésion à un retour immédiat des réfugiés5. Résolutions 62 à 73 (1948–1949)
Les États arabes votent majoritairement contre l’admission d’Israël
Objet : Armistices, cessez-le-feu, médiation.
Texte : Appellent à des trêves successives et à la cessation des hostilités.
Remarque :
Jamais de condamnation de l’agression arabo musulmane, pourtant ouverte et coordonnée
Vocabulaire généraliste, "toutes les parties", "hostilités"
TERMES MANQUANTS
Aucune résolution ne condamne l’invasion du 15 mai 1948 par la Jordanie, l’Égypte, la Syrie, l’Irak et le Liban.Conclusion
Aucune mention explicite de l’épuration ethnique des Juifs à Jérusalem-Est, Hébron, Naplouse, Gaza.
Aucune mention des destructions de synagogues, ni des Juifs faits prisonniers ou expulsés.
Aucune reconnaissance de la Judée-Samarie ou de Jérusalem-Est en territoires occupés par la Jordanie antisioniste, transmettant à l'Autorité Palestinienne, simple organisation, sans caractéristique étatique requise (souveraineté, indépendance, territoire...)
Usage abusif du terme Arabe pour parler de tous les habitants des ex-colonies turques, dont seul le Hedjaz était effectivement de précédente souveraineté arabe historique. De fait, l'usage inapproprié épure culturellement toutes autres ethnies soumises et islamisées par les Turcs auparavant (VIIe- au-delà la guerre de 14/18, alors que très diverses tout particulièrement en Palestine mandataire occidentale.
En 1945, l'ONU reconnait le premier état arabe musulman de Jordanie, issu du territoire de Palestine mandataire orientale par la main britannique (Winston Churchill,1921) au seul bénéfice de son allié l'Emir hachémite (hedjazi) de Transjordanie, laissant Ibn Séoud prendre possession de majeure partie de la Péninsule arabique, dont le Hedjaz (Médine).
Entre 1947 et 1949, l’ONU :
Reconnaît théoriquement deux États, mais tolère de facto la guerre arabe contre Israël.Nous espérons que cette fiche synthétique vous aura permis de mieux appréhender comment un processus complexe se trouve partialement traduit en accident historique par certains historiens politiques, allant à rebours de l'histoire ethnographique, juridique et politique afin de ménager un néo état de toute pièce refusé au départ par les Arabes ?
Ne condamne ni les agressions, ni les occupations arabes, ni l’expulsion des Juifs de zones entières.
Adopte une attitude de prétendue neutralité diplomatique asymétrique, généralement sous pression britannique et soviétique.
Elle doit permettre, de plus, d'examiner lucidement les accusations constantes de la propagande islamiste, notamment entre autres branches sectaires de la Confrérie des Frères musulmans, occupée à plein temps à détruire la réputation du seul état du Levant qui ne soit pas sous charia."...Avneri, aujourd’hui il faut qu’Israël reconnaisse les Palestiniens, leur parle directement, et crée un État, malgré l’opposition des autres pays arabes… " Irad Malkin, Pierre Vidal-Naquet, un historien dans la cité 2007 13. Israël et Pierre Vidal-Naquet, p.199-218
Source : Gallica – BnF
Source : Archives diplomatiques italiennes
Source : British Library
Source : Wikisource
Source : Ministère des Affaires étrangères d'Israël
Source : Avalon Project – Yale Law School
Source : Avalon Project – Yale Law School
Revue du Monde musulman. Welt des Islams - 15 mars 1915 Koloniale Rundschau - 1914Lettre Cambon à Lord Rothschild (12 mars 1917)
Lettre Pichon à Nahum Sokolow (31 mai 1917)
Lettre Sonnino (21 juin 1917)
Déclaration Balfour (2 novembre 1917)
Accord Fayçal-Weizmann (3 janvier 1919)
Conférence de San Remo (24–25 avril 1920)
Traité de Sèvres (10 août 1920)
Mandat pour la Palestine (24 juillet 1922)
Presse turque de l'époque, reproduit d'après Rhétoré, Les chrétiens aux bêtes. Les éditions de Cerf, 2005
ANNEXE - Système des mandats des Nations né des engagements et traités
A. Engagements explicites de la Triple Entente et de la SDN (1917–1922)Frontière tracée en 1921/1923 de la Palestine mandataire orientale soustraite du proto état des Juifs de 1920, pour mandat distinct sur l'Emirat de Transjordanie
Archives parlementaires britanniques : Les discours et interventions de Churchill en 1921, notamment ceux liés à la politique coloniale au Moyen-Orient, sont disponibles dans les archives du Parlement britannique.International Churchill Society
Source : Hansard – "Mr Winston Churchill: speeches in 1921" Parliament API
Articles et analyses
Kramer, Martin. The Forgotten Truth about the Balfour Declaration.Analyse du contexte diplomatique de la Déclaration Balfour et des soutiens internationaux obtenus par les leaders sionistes.
Romeo, Lisa. Il y a 100 ans, le 10 août 1920, le Traité de Sèvres était signé.Article analysant les implications du Traité de Sèvres sur le Proche-Orient.
Source : Les Clés du Moyen-Orient
Conférence de San Remo – Centenaire.Analyse des décisions prises lors de la Conférence de San Remo concernant la Palestine.
Source : CAPE de Jérusalem
C. Conséquences de la déshistoricisation – ONU versus SDN en 1948
Résolutions clés de l'ONU (1947–1949)
Résolution 181 (II) – 29 novembre 1947Plan de partage de la Palestine prévoyant la création de deux États, un juif et un arabe.
Résolution 186 (S-2) – 14 mai 1948Nomination d’un médiateur de l’ONU en Palestine.
Résolution 194 (III) – 11 décembre 1948Appelle au retour des réfugiés et à l’internationalisation de Jérusalem.
Résolution 273 (III) – 11 mai 1949Admission d’Israël en tant que membre de l’ONU.
Résolutions 62 à 73 (1948–1949)Appels à des trêves successives et à la cessation des hostilités.
Ouvrages et articles complémentaires
Avineri, Shlomo. The Making of Modern Zionism: The Intellectual Origins of the Jewish State.Analyse des fondements intellectuels du sionisme et de la création de l'État d'Israël.
Kramer, Martin. The Forgotten Truth about the Balfour Declaration.Analyse du contexte diplomatique de la Déclaration Balfour et des soutiens internationaux obtenus par les leaders sionistes.
D - Point sur la souveraineté arabe
Pendant ces trois dynasties, la Palestine est gouvernée par des gouverneurs arabes, dans des administrations arabo-musulmanesOmeyyades (661–750) — capitale à Damas
Abbassides (750–969) — capitale à Bagdad
Fatimides (chiites, d’origine berbère mais arabisés) — 969–1071, capitale au Caire
634 à 1071, soit environ 437 ans- Durée approximative de règne arabe continu
Diverses souverainetés suivantes jusqu'en 1517, prise de pouvoir ottoman
1. Seldjoukides (1071–1098) — Turcs sunnites
Durée approximative : ~27 ansD'origine turque oghouze, ils s'emparent du Levant par leur victoire à Manzikert (1071) contre les Byzantins (Romains d'Orient)
La région devient un territoire disputé entre différentes branches des Seldjoukides
Pouvoir fragile, peu structuré localement
2. États latins d’Orient (1099–1187)
Durée du royaume de Jérusalem : 88 ans de règne effectif (1099–1187)Le royaume latin de Jérusalem est fondé après la prise de Jérusalem en 1099 lors de la première croisade
La Palestine (Jérusalem, Jaffa, Acre, Bethléem) sous domination chrétienne européenne, avec une administration féodale de type franc
3. Ayyoubides (1187–1250) — Kurdes arabisés, dynastie de Saladin
Durée approximative : 63 ansSaladin (Salah ad-Din, Kurde) reprend aux Royaumes francs Jérusalem en 1187 après la bataille de Hattin, laisse accès aux pélerins chrétiens, permet le retour des Juifs et purifie les lieux musulmans à l'eau de rose
La dynastie Ayyoubide contrôle la Palestine dans une logique islamique mais avec une élite d’origine kurde arabisée
Organisation relativement décentralisée
4. Mamelouks (1250–1516) — Esclaves militaires turcs et circassiens
Durée : ~266 ans (Premier contrôle militaire dès 1247 – domination complète jusqu'à la conquête ottomane en 1516)D'abord d'origine turque (bahrites), puis circassienne (burjites)
Puissante administration centralisée basée au Caire
Les mamelouks reconquièrent Acre en 1291, mettant fin définitivement à l’implantation franque
La région palestinienne devient un district du sultanat mamelouk d'Égypte
Résumé synthétique : souverains non arabes sur la Palestine (1071–1517)
Période | Puissance dominante | Origine ethnique/culturelle | Capitale régionale ou impériale |
---|---|---|---|
1071–1098 | Seldjoukides | Turcs sunnites | Damas, puis Bagdad |
1099–1187 | Croisés | Européens (latins, francs) | Jérusalem |
1187–1250 | Ayyoubides | Kurdes arabisés | Le Caire, Damas |
1250–1516 | Mamelouks | Turcs puis Circassiens | Le Caire |
Illustration
Affiche russe, 1914 : "ENTENTE" - "Amitié, compréhension, accord", accord qui unissait l'Empire russe , la Troisième République française et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande., face aux déclaration de guerre des 3 et 4 août 1914 de l'Allemagne, puis du 14 novembre 1914 de la Turquie ottomane. https://www.imprescriptible.fr/documents/djihad.htm
Traduction de la légende (de gauche à droite) :Affiche russe de 1914. L'inscription supérieure indique « concorde ». On y voit les personnifications féminines de la France, de la Russie et de la Grande-Bretagne, alliées de la « Triple Entente » lors de la Première Guerre mondiale. Au centre, la Russie brandit une croix orthodoxe (symbole de foi), Britannia à droite avec une ancre (faisant référence à la marine britannique, mais aussi symbole traditionnel d'espoir) et Marianne à gauche avec un cœur (symbole de charité/amour, probablement en référence à la basilique du Sacré-Cœur récemment achevée ) – « foi, espérance et charité » étant les trois vertus du célèbre passage biblique 1 Corinthiens 13:13. À l'arrière-plan, une scène de bataille, avec des hommes se battant avec des fusils et des épées, certains à cheval. Au-dessus, un obus explose, un avion des premiers temps et un dirigeable. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Triple_Entente.jpg
En dessous, sans titre, un quatrainЛюбовь. ФРАНЦИЯ
— Я за правду грудь подставлю,
Буду стойко я стоять —
Даже жизнь свою отдавши,
Я врагу не уступать.
Amour. FRANCE :
— Je présenterai ma poitrine pour la vérité,
Je tiendrai bon avec fermeté —
Même en donnant ma vie,
Je ne céderai pas à l’ennemi.
Вера. РОССИЯ
— На нас возложена тревожная святая рать:
Мы не допустим безбожия
Свет Христов потоптать!
Foi. RUSSIE :
— Une armée sainte et grave nous est confiée :
Nous ne permettrons pas à l’impiété
De fouler aux pieds la lumière du Christ !
Надежда. АНГЛИЯ
— Мы в сраженье, божьей милость,
Веру, правду пронесем;
С нами якорь непоколебный —
Божий будь, с нами завет!
Espérance. ANGLETERRE :
— Par la grâce divine dans le combat,
Nous porterons la foi et la vérité ;
Avec nous l’ancre inébranlable —
Que l’alliance de Dieu soit avec nous !
Ce quatrain vient conclure l’affiche dans un ton solennel et sacré, montrant que l’union des trois puissances (France, Russie, Angleterre) est perçue comme une "sainte alliance" justifiée moralement et religieusement contre l’ennemi (sous-entendu : l’Empire allemand et ses alliés).Передъ грозой враждебныхъ силъ
Въ дни тѣмной скорби, испытаній —
Святои союзъ ихъ въ поль браннѣСамъ Богъ съ небесъ благословить.
Devant l’orage des forces hostiles,
Aux jours de sombre affliction, d’épreuves —
Leur sainte alliance sur le champ de bataille
Sera bénie par Dieu lui-même depuis les cieux.
A propos de l'ancre sur laquelle s'appuie l'Angleterre -
Il s’agit d’une affiche de propagande russe de la Première Guerre mondiale représentant les puissances de la Triple Entente (France, Russie, Royaume-Uni) sous forme allégorique féminine : Liberté / Amour pour la France, Foi orthodoxe pour la Russie, Espérance et Stabilité pour l’Angleterre (avec l’ancre comme symbole). Le fond montre un champ de bataille avec dirigeable et avions, évoquant la modernité militaire et la guerre totale. Selon Chat GPT
"...Parmi les emblèmes héraldiques figure également la croix d'ancre ou croix de joie , une croix conçue en forme d'ancre. Le symbole peut être utilisé pour signifier « un nouveau départ » ou « l’espoir ».
La croix de Merner fait référence à la croix de Sainte Catherine, faisant référence à la manière dont cette sainte s'est sacrifiée (elle a été attachée à une ancre et jetée d'un bateau dans la mer Noire en l'an 102 ).
La croix d'ancre marque parfois les boucliers comme dans le texte auquel se réfèrent les nobles de la classe ermite ou ascétique" https://ar.wikipedia.org/wiki/%D9%85%D8%B1%D8%B3%D8%A7%D8%A9