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02/11/18

Arachnéenne


  • Si vous ne pouvez vous résoudre à abandonner le passé, alors il vous faut le recréer, c'est ce que j'ai toujours fait"Louise Bourgeois
 Colin Hutton Photography, Saut Spider-Lyssomanes SP[Illus. 1]
"Les violences machistes. Violences d’hommes, violences de femmes (?)
Araignée
Louise Bourgeois, Maman, Bronze, 1999[Illus. 2]
 Louise Bourgeois est née à Paris le 25 décembre 1911 et décédée le 31 mai 2010 à New York. « Maman » est une œuvre qui fait partie d’une série de sculptures pour la plupart intitulées « Spiders ». Il s’agirait d’un hommage à sa mère, Joséphine Bourgeois, qui travaillait dans l’atelier de restauration de textile de son mari. Cette sculpture pour le moins ambiguë, évoquerait l’activité de tissage de sa mère, la protection et le soin. Une deuxième lecture, moins stéréotypée, serait une référence à la mère (toute) puissante, insécurisante, voir menaçante. 

Blessée de mère[1]

J’ai toujours très bien perçu les violences que je subissais dans mon enfance. Je n’ai jamais pensé que j’avais eu une enfance heureuse, comme l’affirment rétrospectivement tant de personnes autour de moi. Il me semble que je me suis toujours révoltée contre les coups et les humiliations que me faisaient subir mon père. Je rendais les coups de poing, je répondais. Mais il m’était impossible de réagir aux réactions de ma mère.

Aujourd’hui encore quand j’écris ces lignes, ma nuque se raidit et devient douloureuse en repensant à ses cris. Elle claquait les portes, tellement fort que les murs de la maison tremblaient et que les cadres en tombaient. Elle lançait des objets à travers la pièce. Un jour, elle a lancé un ciseau de couturière sur ma grande sœur, et l’a blessé dans le dos. On ne savait jamais quand ça allait tomber. Elle nous sidérait. Mais, là où il m’était parfaitement possible de haïr ouvertement le père, je ne ressentais que de la culpabilité insidieuse à l’endroit de ma mère. Très tôt, elle nous confiait les traumatismes qu’elle avait subis. Ces récits sans filtre avaient le don de faire naître, en la petite fille que j’étais, les angoisses de ma mère. Des angoisses qui, je le compris que bien plus tard, ne m’appartenaient pas. Et si pour l’un comme pour l’autre de nos parents, nous étions mes sœurs et moi, les objets dans lesquels ils projetaient leurs propres traumatismes, je n’ai réalisé que très récemment l’étendue des conséquences du comportement maternel sur mon propre développement. Comportement que j’ai si longtemps minimisé, voir pardonné à ma mère. Aussi vite que possible j’ai quitté le foyer familial. Pour cela, je me suis inscrite à l’université, sans l’accord de mes parents. Étant encore mineure, j’ai imité leur signature. Et la vie a suivi son cours.

Le chantage affectif, les humiliations, les « confidences » de ma mère n’ont pas cessé. Tout juste un éloignement géographique a mis un peu de distance entre mes parents et moi, mais l’emprisonnement psychique a perduré encore longtemps. Il n’a commencé à s’atténuer qu’a partir du moment où j’ai rencontré ma compagne et qu’elle a accepté de reconnaître les dysfonctionnements de ma famille. Cela n’a pas été si évident, car comme nous tous et toutes, nous sommes conditionnés à aimer nos parents quoi qu’ils puissent nous faire subir. Elle fut le « témoin lucide[2] » qu’il me manquait pour espérer échapper un jour à ma famille.

Militantisme traumatique dans le milieu féministe

Pendant cette période où je décidais de m’émanciper du courroux paternel, j’ai naturellement embrassé la cause des femmes. Comme beaucoup de féministes, j’ai beaucoup lu, j’ai milité, j’ai assisté à des réunions, j’ai participé à des évènements festifs, j’ai tenu un blog, j’ai beaucoup écrit et échangé sur les réseaux sociaux, mais aussi et surtout dans la vraie vie, où j’ai eu le bonheur de rencontrer des féministes de la première heure. Un peu plus tard, j’ai rencontré une personne au comportement qui, maintenant je le comprends, correspondait parfaitement avec les schémas mis en place par ma mère. Cette femme qui pourtant se revendiquait du « féminisme radical », a exploité pendant de longs mois ma capacité à absorber les traumatismes pour apaiser ses angoisses. Je suis donc redevenue la confidente d’une femme traumatisée qui cherchait à se rassurer et à se faire du bien en racontant, avec force de détail, son calvaire à une auditrice sidérée. Encore une fois, ses angoisses devenaient les miennes.

Comme ma mère, son comportement était imprévisible. Un jour elle prenait l’apparence d’une victime fragile et affaiblie, et l’autre elle se transformait en une femme forte et en colère, prête à se jeter littéralement nue, (comme le font les FEMEN), dans la fausse aux lions. Ce dernier comportement que j’interprète maintenant comme étant une mise en danger inutile et parfaitement autodestructrice. Un comportement d’ailleurs caractéristique des victimes de traumatismes.  L’histoire se répétait car de mon côté, j’étais inconsciemment en demande de ce genre de relation : culpabilisation / terreur. Maintenant, je le comprends, réagissait en moi la petite fille qui pense que si elle écoute les souffrances de sa mère et fait preuve de sollicitude, elle pourra l’aider à aller mieux, et être aimée en retour. 

Une sororité perverse

Me sollicitant régulièrement pour l’aider à organiser tel ou tel happening, m’invitant très souvent chez elle, peu à peu je devenais très proche de cette femme dysfonctionnelle. J’étais, pour ainsi dire, complètement absorbée dans son délire de persécution et j’adhérais à sa vision pathologique de la réalité. Comme autre fois, j’étais sous emprise. Cette femme avait réussi à me faire croire que les gens qui m’aimaient, me voulaient du mal et qu’il fallait que je ne m’en remette qu’à elle. Cependant, plus j’adhérais à sa vision et plus j’étais mal, physiquement et psychologiquement. Tant et bien qu’un beau jour, je suis devenue inutile dans son schéma, et elle me repoussa. C’est ainsi que je sortis de son emprise.

Honteuse d’avoir été ainsi manipulée, mais bien plus inquiète qu’une telle chose puisse se reproduire (et je met ma main à couper qu’elle se reproduit encore en ce moment-même), je rassemblai mon courage pour en informer mon réseau féministe. La grande majorité du temps, j’étais crue. La personne en question avait un passé dans le réseau féministe et son comportement imprévisible n’était pas passé inaperçu. Mais, à mon grand étonnement, la réaction qui suivait toujours était de minimiser les violences psychologiques subies, et surtout de rappeler qu’il fallait avant tout rassembler les forces féministes contre les hommes. J’y ai vu et j’y vois toujours le tabou des violences perpétuées par les femmes. Un tabou qui, quoi qu’il en soit, d’une part laisse les victimes dans le déni forcé de leurs blessures ; d’autre part, ne permet pas l’auto-remise en question des femmes violentes.

Ce tabou est d’autant plus incompréhensible qu’il a été levé notamment par le féminisme pour les violences des hommes. Ce qui a permis aux victimes l’espoir d’une réhabilitation, voir d’une guérison. Et aux hommes violents d’être à juste titre incriminés pour leurs agissements. Aussi, la position qui consiste à nier les violences des femmes n’est peut être pas si bonne que cela. Instinctivement l’on comprend que le féminisme c’est lutter contre les violences machistes. De fait, les violences sont perpétuées par les hommes. Donc les hommes, et seulement les hommes, sont en cause. Le syllogisme semble écarter la possibilité que des femmes puissent perpétuer les violences machistes. Mais il faut se méfier des perceptions instinctives, et en réalité on trouve des féministes qui ont analysé la violence des femmes. Andrea Dworkin, a notamment percé à jour le mécanisme de défense des « femmes de droite » américaines. Lesquelles, selon l’autrice, perpétuent le cadre patriarcal, par crainte de subir une violence bien plus grande encore si elles devaient s’en affranchir. Le choix de ces « femmes de droite » est alors si ce n’est justifié, au moins expliqué. Mais excepté l’analyse de Dworkin, je ne retrouve au sein du féminisme aucune volonté de déconstruire, encore moins de dénoncer les violences exercées par les femmes. Comme je l’évoquais plus haut l’idéologie conserve intact le tabou des mères et des conjointes violentes[3].

De la souffrance à la responsabilité des femmes

Je me demande donc comment se fait-il que l’on ne puisse pas parler des violences des femmes. D’aucuns justifient cette absence de remise en question en affirmant que les femmes seraient moins nombreuses que les hommes à violer ou à tuer. Ou encore que le « pervers narcissique[4] » ne pourrait être qu’un homme, etc. Des affirmations que je suis parfaitement disposée à admettre, bien qu’il n’existe pas d’étude à ce sujet pour le vérifier. Pourtant, si l’on admet qu’elles sont tout aussi nombreuses à subir les violences, pourquoi n’admettons-nous pas qu’elles puissent à leur tour perpétuer ces mêmes violences sur des êtres plus faibles, comme des enfants par exemple ? Ou bien contre elles-mêmes ? Ou encore contre d’autres femmes ? Car après tout chaque victime réagit aux violences qu’elle subit, soit en retournant les sévices et les humiliations contre les autres, soit en retournant les violences contre elle-même[5]. Et sans qu’aucun comportement ne soit propre à l’un ou à l’autre sexe.

Or, afin d’espérer mettre fin à ces schémas, il est nécessaire de s’effrayer et de se révolter enfin (!) contre toutes les violences. Ce que permet déjà le féminisme, mais seulement quand il s’agit des sévices exercés par les pères, les oncles… ou les conjoints. En outre, les collègues féministes font office de précieux « témoins lucides ». C’est à dire des personnes qui reconnaissent les violences comme telles, sans les nier ou les atténuer. En revanche, il est délétère de ne trouver, aucun espace où l’on peut discuter sereinement et honnêtement des violences exercées par des femmes. Qu’elles soient mères, ou amantes.

NB : Je vois également dans ce phénomène la conséquence directe de la « sacralisation » des femmes victimes de la violence des hommes. Régulièrement, certaines sont hissées au statut de presque martyrs, ou d’étendards du féminisme, (ce qui à mon avis est loin d’être une position enviable). Comment le comportement de ces femmes pourrait alors être critiqué ?

Sophie C

[1] ALAIN-DUPRE Brigitte, « Blessés de mère » in Guérir de sa mère. De la blessure à la réalisation de soi, Eyrolles, 2016, p3.

[2] A. Miller et L. MarcouNotre corps ne ment jamais, Paris, Flammarion, 2014.

[3] Évidemment, quand je pense aux conjointes, je pense aussi aux couples de femmes. « Le tabou de la violence conjugale chez les couples homosexuels | Slate.fr », s.d., disponible sur http://www.slate.fr/story/65941/violence-conjugale-couples-homosexuels (Consulté le 21 octobre 2018). « Violence conjugale entre femmes: encore un tabou », Barbi(e)turix !!, s.d., disponible surhttp://www.barbieturix.com/2014/05/04/violence-conjugale-entre-femmes-encore-un-tabou/ (Consulté le 21 octobre 2018).

[4] Je préfère le terme de manipulateur relationnel, car le terme pervers narcissique est très galvaudé.

[5] Parfois, le phénomène est circonscrit à la cellule familiale. L’enfant maltraité accepte l’inacceptable. D’abord par crainte, bien légitime, de perdre, croit-il, l’ « amour » de ses parents. Et pour cause, l’enfant est par définition un être vulnérable, dont la survie dépend de ses père(s) et/ou mère(s). Ensuite, devenu adulte, la personne reste emprisonné dans des schémas toxiques. Les humiliations, le chantage affectif et les anciens coups, deviennent avec le temps des marques d’amour. « – Je n’en suis par mort. » « – Une claque ne fait de mal à personne.» « – C’était pour mon bien. » Ces personnes répéterons les schémas et développeront même une admiration et un respect profond pour les figures despotiques. Au contraire, elles seront incapables d’empathie pour les victimes de violence. D’autre seront toujours incapables de contredire le parent qui exerce toujours sur elles des tortures psychologiques (demandes impossibles, chantage émotionnel, etc.) de peur de lui faire de la peine, ou simplement par pitié. Et répéterons les mêmes schémas sur leurs propres enfants. Parfois le phénomène prend une ampleur telle qu’elle peut mener à l’extermination de toute une ethnie, de tout un peuple. C’est le cas des grands dictateurs qui enfant n’ont connu que l’humiliation et la violence physique de leur père ou de leur beau-père et qui, une fois devenus adultes, n’auront en tête que de soumettre autrui. Ils réussissent à convaincre des milliers de personnes, qui voient en la figure du dictateur, la figure du père redouté qu’ils ont eux-mêmes connus dans leur enfance, et dont ils et elles ne se sont jamais émancipés. « Hitler a fait savoir au monde entier, par son  comportement, comment son beau-père l’avait traité enfant : avec une barbarie destructrice, sans pitié, en despote insensible, bouffi d’orgueil, vantard, pervers, narcissique, qui plus est stupide. En l’imitant inconsciemment, le fils lui restait fidèle. (…) » A. Miller et L. MarcouNotre corps ne ment jamais,op. cit."



Note de bas de billet
________

**  "L'araignée est une ode à ma mère. Elle était ma meilleure amie. Comme une araignée, ma mère était une tisserande. Ma famille était dans le métier de la restauration de tapisserie et ma mère avait la charge de l'atelier. Comme les araignées, ma mère était très intelligente. Les araignées sont des présences amicales qui dévorent les moustiques. Nous savons que les moustiques propagent les maladies et sont donc indésirables. Par conséquent, les araignées sont bénéfiques et protectrices, comme ma mère."* http://www.ladilettantelle.com/article-louise-bourgeois-1911-2010-ode-a-sa-mere-124257903.html
Sans oublier d'abonder à son ode que les araignées tissent un fil hémostatique, une soie d'une incroyablement belle légèreté.

Cette grande plasticienne ne semble pas plus que moi en proie à la peur panique des araignées -qui reste plus fréquente que l'arachnophilie- et a créé plusieurs oeuvres arachnéennes.


Ce qui m'intrigue le plus, ce sont les 26 oeufs de marbre.


Louise Bourgeois, par Robert Mapplethorpe, 1982[Illus. 3
  • Sources des illustrationsColin Hutton Photography  Jumping Spider - Lyssomanes sp.
[Illus. 1]  Colin Hutton Photography, Saut Spider-Lyssomanes SP
"L'œil noir n'est pas le résultat d'une bagarre. Les araignées qui sautent peuvent bouger leurs rétines en regardant autour de vous. L'œil noir signifie que l'araignée regarde directement la caméra à travers son œil droit (caméra gauche), mais pas la gauche. Tous les jumpers peuvent le faire, mais c'est très évident dans le genre lyssomanes.· 7 novembre 2013 
Jumping Spider - Lyssomanes sp.The black eye isn't the result of a scuffle. Jumping spiders can move their retinas when looking around. The black eye means the spider is looking directly at the camera through her  right eye (camera left), but not the left. All jumpers can do this, but it's very obvious in the Lyssomanes genus"

[Illus. 2Maman, Bronze, 1999   https://fr.wikipedia.org/wiki/Maman_(Bourgeois)

[Illus. 3
Louise Bourgeois, par Robert Mapplethorpe, 1982  
https://elisapictures.wordpress.com/2013/02/09/maman-1999-laraignee-geante-de-louise-bourgeois-1911-2010/
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09/04/15

Maternité en question

“Si j’ai survécu, je le dois, d’abord et à coup sûr, au hasard, ensuite à la colère,
à la volonté de dévoiler ces crimes et, enfin, à une coalition de l’amitié – car j’avais perdu le désir viscéral de vivre.”
On bouge à Saint-Pantaléon ! Germaine Tillion  – matricule 24 588 – “Ravensbrück”, Le Seuil (édition 1988), pages 23 et 31" Les Hortensias rouges de Germaine Tillion &
http://www.autun.com/onbougeasaintpan/?p=4320

Gouttelette suffit

Jusqu'à cette dernière semaine depuis l'ouverture du guichet fin 2011, les billets émis par ma banque ne portaient que tristes effigies féminicides. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/11/feminicides-definis.html

Pour une fois, ce dernier sera, par contre, dédié à un bonheur spécifique aux femmes, sous ce vent de printemps, tout en chaud-froid...  Heur variable, le bon ne l'est pas pour toutes, car parfois contraint, dicté, ou refusé. La mère étant une fille, ou une femme, qui conçoit puis materne, s'exerçant en maternité biologique ou en mère de substitution (dite ainsi en adoption, règle de recueillir les enfants, courante dans toutes sociétés). E
nviée fonction biologique et ses rôles, au gré des sociétés de bonne facture et parfois de mauvaise comptabilité...  Mères condamnées, adulées et mères ignorées, leur nom effacé... La duplicité règne sur leurs têtes de femmes sans nom. Craintes ou culpabilisées. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2014/09/la-fete-papa-s-f.html

La femme pure, la bonne mère à venir, ne doit pas trop "baiser", comme maman Marie, au risque d'entacher la ligne agnatique de lignée paternelle. Les religieuses étaient là pour y veiller, ainsi que leurs couvents pour filles-mères, comme en Irlande le Couvent de la Madeleine, ou bien pour les insoumises ou par manque de dot pour les marier...

Parenthèse adoptante - Le conservatisme déguisé en progressisme - Compliquer quand on peut faire simple pour mieux abuser le public ? Lorsque, remplissant très bien son rôle pour le bien-être des enfants non biologiques, la simple solution existe qui a fait ses preuves depuis très longtemps du statut d'adoption. "L'enfant" parait  prétexte et alibi à renforcer les "liens sacrés" du mariage conservateur et réactionnaire, au moyen du mariage homosexuel et de la procréation médicale assistée ouverte aux lesbiennes. 

 
 Campagne ONU Femmes, "Rendez leur nom aux mamans"

Tout est expérimenté, encore aujourd'hui, par les sociétés du globe, alors que l'on aurait pu croire révolu le temps des mères cachées ou des diktats d'allaitement dans les sociétés industrielles. Cependant, une idéologie égalitariste tend à nier la maternité, en mettant en cause partie maternelle, afin de promouvoir subrepticement d'obscures capacités lactatives masculines, que l'on sait pourtant plus que restreintes ; exaltant ainsi le biologisme glandulaire, dont il n'est pas secret qu'elle profitera finalement aux visées du queerisme et son transgenrisme qui tendent à androgyniser (bisexualiser par détermination sociale liée à des expérimentations médicochirurchicales) http://www.slate.com/blogs/xx_factor/2015/02/04/angela_ames_sex_discrimination_case_breast_feeding_mom_loses_because_men.html

Celle qui nous mit le pied à l'étrier pour déboulonner le mythe de la maternité mérite d'être dans mon introduction. Cette philosophe optimiste a essuyé tous les pires affronts suite à son opus décapant, elle n'a jamais baissé les bras ou la garde, un seul instant devant la bêtise crasse et cruelle de ses détractrices & cteurs... Incomprise encore de nos jours, elle n'a pourtant jamais voulu détourner quiconque de la maternité, comme s'évertuent à prétendre les dévots masculinistes en procès d'intention, elle a seulement contribué à ce que les femmes enfin la pense, et prennent leur responsabilité entière, passant outre les ordres virils ! A voir qu'elles se sont toutes plantées à tartiner sur la mort du père (expression d'ailleurs me paraissant ridicule et snobe), le père redouble d'intensité en ces temps de guimauves. http://www.republique-des-lettres.fr/1622-simone-de-beauvoir.php

photo Sylvie Le Bon de Beauvoir - Diffusion Gallimard
http://www.folio-lesite.fr/Folio/livre.action?codeProd=A34383

Prévenues et chaque jour cependant, laissé mettre en place toutes les nouvelles discriminations les plus abjectes contre les femmes avec leur assentiment -of course d'autodétermination et choix de se posséder et de disposer de cette possession ("je fais ce que je veux de moi", propos même de la parturiente de 65 ans ou des porteuses gépéhistes)-, grâce à l'anguille de "égalité dans la différence" du philosophe Charles Taylor ou de la surindividualisation ou sursingularité de l'autodétermination des "identity politics"...

Pourtant, on était déjà bien prévenues, mais, en fait, qui la lit réellement ? Les mêmes processus de justifications ne dit pas que les processus soient les mêmes !
"Pour prouver l'infériorité, les antiféministes ont alors mis à contribution non seulement comme naguère la religion, la philosophie, la théologie mais aussi la science : biologie, psychologie expérimentale, etc. Tout au plus consentait-on à accorder à l'autre sexe "l'égalité dans la différence". Cette formule qui a fait fortune est très significative c'est exactement celle qu'utilisent à propos des Noirs d'Amérique les lois Jim Crow* (*voir deuxième partie p. 202) ; or, cette ségrégation soi-disant égalitaire n'a servi qu'à introduire les plus extrêmes discriminations. Cette rencontre n'a rien d'un hasard....(...) les processus de justification sont les mêmes." p. 37 Simone de Beauvoir, La femme indépendante, folio femmes de lettres, Gallimard, 49, 76, 2008
L'histoire de la maternité reste donc emprise et jalonnée de tristement célèbres épisodes, comme celui, ci-après, européen du milieu du vingtième siècle. Bien qu'ayant hésité, je me trouve cependant comme obligée de démarrer sur cette tension effroyable que j'ai failli classer en BMC (bordel militaire de campagne), subdivision BMCM* (bordel militaire de campagne maternelle*) car je vais essayer ainsi de ne plus en cauchemarder.

Jeunes filles allemandes vouées par les prêtres-guerriers proxénètes aux "haras humains"

Hormis les Allemandes enrôlées très jeunes, en 1942, le viol féminicide des femmes répondant aux critères anthropométriques aryens, sera autorisé par le fürher dans tous les territoires envahis et celles tombées enceintes ramenées vers les centres lebensborn, ou la grande matrice, "fontaine de vie" d'entrailles ensemencées.

Là non plus, l'on ne s'est pas préoccupé des enfants prétendus parfaits, perdus dans la nature... ? http://www.lexpress.fr/actualite/societe/france-1944-la-fabrique-des-enfants-parfaits_763222.html

Depuis 2014 et à la stupéfaction hébétée générale, le khalifa daechien, voulu par la secte terroriste des Frères Musulmans égyptiens interdite désormais en Egypte renoue avec les harems, l'esclavage sexuel... http://www.planet.fr/international-le-projet-fou-de-daech-creer-des-pouponnieres-de-djihadistes.977730.29335.html

De ses peu poétiques milices internes, comme ladite d'Al Khansaa (du nom de la poétesse préislamiste, dont la tribu convertie par le caravanier) à la couvade, il réanime ces terribles procédés en prétendant être un Etat et porter un nom de déesse antique ? Phoque les masculocyniques*. http://editos.lepoint.fr/monde/le-poignant-temoignage-de-trois-ex-miliciennes-de-daech-27-11-2015-1985188_24.php#xtor=AD-246-[editos]-20151101
  • Spoliations maternelles - 
Lignée patrilinéaire et maternité utilitaire ordonnancée... une des sources de "la fontaine de vie" fût celle de centaines de milliers de vols d'enfants de toute l'Europe. Fascinés par l'orientalisme de l'Inde à la Turquie et la Grèce alliées, le nazisme s'inspira-t-il de la récolte des janissaires, de 8 à 18 ans ?
"Le Devchirmé, tombé en désuétude au xviie siècle, est officiellement supprimé en 1826 lorsqu'est dissout le corps des janissaires. (...) "impôt sur le sangou de"tribut du sang", était, dans l'Empire ottoman, le système de recrutement forcé annuel opéré par les armées du sultan.http://fr.wikipedia.org/wiki/Devchirm%C3%A9
Charité désordonnée... Cris et vagissements de deux cent cinquante mille enfants arrachés à leurs parents slaves (tchécoslovaques, serbes, polonais, russes, etc.), ou pour certains juifs, aux fins d'aryanisationLes enfants sont pris en charge par la Jugendamt et rejoignent ensuite la Hitlerjugend (jeunesses hitlériennnes) -selon certains chercheurs, jusqu'à dix fois plus- La couleuvre avalée en une seule bouchée au Tribunal de Nuremberg que cela aurait été "oeuvre de charité" ? https://books.google.fr/books?id=YSCzvwaJISgC&dq=Lebensborn+charit%C3%A9&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

Il n'y eût donc pas que des "SS-kinds", se fiant aux apparences des yeux bleus, des cheveux clairs et de peaux pâles sans tâches, à la rigueur de son, comme à Lamorlaye en Westwald, le seul fontainier français.. http://pone.lateb.pagesperso-orange.fr/lamorlaye%20bois%20larris.htm
"...c'est par application divine que le peuple allemand doit maintenir sa pureté raciale. La race germanique est supérieure à toutes les autres et la lutte contre l'étranger, contre le juif, contre le slave, contre les races inférieures est saintehttp://aerin.centerblog.net/430-kidnapping 
"Soeur brune" et enfants slaves et juifs enlevés en centre lebensborn
Question légitime se doit poser de la similarité à compter de 1940 du mécanisme d'Etat franquiste avec la Loi pour la répression de la maçonnerie et du communisme (1940) -on se rappelle que l'allié franquiste, le nazisme s'appuie sur la propagation de faux (contre la judéo-maçonnerie et le judéo-bolchévisme)- qui permit le vol d'enfants, pour éradiquer "le gêne marxiste" des Républicains espagnols. Vols d'enfants dont se voit le lien à la comparaison à l'antisémitisme élevé en Espagne, ancré notablement par les propagande et "eugénisme franquiste", la seule différence entre franquisme et nazisme dans le cas des mères dépouillées étant que les premiers ont fait baptiser catholique par une église empressée au contraire du second souterrainement anticatholique jusqu'à déporter des curés. http://archive.adl.org/main_anti_semitism_international/as_survey_20071bd4.html#.VWiMPs_tmko
"eugénisme franquiste au trafic mafieux - Au lendemain de la guerre civile, le vol d’enfants était justifié pour des raisons idéologiques par le psychiatre officiel de l’armée..." http://www.lecourrier.ch/le_scandale_espagnol_des_bebes_voles_restera_t_il
Les enfants volés du franquisme
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/ARTE-info/2954550.html
"La recherche présente parle de 30 000 tels cas de soustraction d'enfants à motif politique. Avec le soutien des nazis, des études médicales ont été entreprises sur les détenus politiques enfermés dans les camps de concentration, afin de démontrer leur supposée infériorité intellectuelle et raciale reliée à leurs vues marxistes" http://fr.wikipedia.org/wiki/Espagne_franquiste
http://a-couilles-debattues.blogspot.fr/2012/05/cest-arrive-pres-de-chez-vous.htm

Est-ce de ce que déjà la "démocratie compassionnelle" ravageait la politique, en tout cas, l'extermination des slaves leur a été déniée et les rapts, certainement suite au péché du Pacte germano-soviétique ou du ralliement ukrainien, suscitant une indignation profonde ? Toujours est-il que les populations slaves n'ont été reconnues que de loin en victimes et les "adoptés de force" dans ce même projet mittgart (mensch et garten) et leur parenté éventuellement survivante sans jamais aucun dédommagement ?

Une pensée émue pour les petites mères sur tous les continents, avant que de passer à l'antiquaille. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/02/petites-bonnes-petites-epouses-petites.html
  • Les Niobides
Mater dolorosa a fait date et abreuve le dolorisme ambiant.

Pièta par Michel Ange 1499, Vatican, Rome
extrait de http://www.origano.com/fra/la-pieta/

Premiers textes du christianisme naissant (apocryphes) des Gnostiques, surenchérissement de Philon d'Alexandrie, philosophe juif, les passant au crible héllène, viennent s'abreuver aux cultes des déesses mères d'Anatolie, tout en reformulant la sexualité féminine, conservés les deux compartiments, mères et putains d'Astarté ? http://www.universalis.fr/encyclopedie/philon-d-alexandrie/

"Reines des Douleurs" -ou Mater dolorosa- qui prédisposent à la tendance de la souffrance qui donnerait des droits ? Métissée de croyances et superstitions sur les vierges - Ou comment il fût tenté de dicter aux femmes de refréner leur sexualité en la dirigeant toute entière vers la maternité douloureuse, en tout cas,afin de développer sans faute une compassion qui prédispose aux soins, de la naissance à la mort. Care quand tu nous tiens.Déjà Isis... puis u
ne nouvelle exaltation du concept compassionnel vers le XIIe-

Michel-Ange à Ascanio Condivi explique sa pièta "déridée", qui a l'air d'une adolescente,
"Ne sais-tu pas que les femmes chastes se conservent beaucoup plus fraîches que celles qui ne le sont pas ? Combien plus par conséquent une vierge, dans laquelle jamais n'a pris place le moindre désir immodeste qui ait troublé son corps"
Mater dolorosa Jean-Baptiste Carpeaux 1869-1870, Musée de Valenciennes 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mater_Dolorosa

Un nouveau port d'attache - Les déplorations viriles tendent à présent à fonder également des "pater dolorosa", déjà vu esquissés dans les statues paternelles à l'enfantelet, qui se concrétisent, du mythe à la réalité, depuis peu avec les revendications tant masculinistes que queeres en paternalité contemporaine. Le syncrétisme abrahamique à son apogée jusqu'au dolorisme politique ?

Judith, philosophe juive selon la présentation dont se réclamant elle-même, que j'aurais bien vu en Marie, Reine des Douleurs, un journal m'a fait la surprise de l'épingler en Marie la parturiente, Marie Judith en plus de Marie Madeleine... D'ailleurs il y a de ces hasards, Sainte Judith est la patronne de la Prusse-


"Le Job de Judith, care transhumanystique* (ma légende) extrait de la Une
http://www.ladecroissance.net/?chemin=journal&numero=115
 
Le bien-être en miettes de la "bonne vie", ah quelle scène... cène de la vie à l'envers ? Rejet des agapes... Funeste mise en scène. Quel drôle de tente. cf. Les Corinthiens, σκηνος - σκῆνος -tabernacle, tente (métaphore du corps humain, siège de l'âme, qui se détend le jour du trépas -aucun possible en arrière)
  • Après cette introduction frigorifiante, réchauffons-nous aux feux anté-historiques
D'un pas de danse, voyons le bal des mères, les unes aux mille seins, les autres courotrophes plus énigmatiques... Une petite dame et son chérubin de trente-trois siècles, et non pas trente-trois ans- me donnent à supputer en reproduction "mycellienne" de nos ancêtres les mycètes et les Mycéniennes. Les champignons ont le choix (non, pas de leur grotte).http://www.lrmh.fr/lrmh/w_publications/microbio/champ.htm

Scan de carte postale "Figurine Courotrophe", XIIIème siècle avant notre ère
Mycènes - Musée National Archéologique

Du mousseron, sautons à la plus récente mère souris, pourtant proche de la Mycénienne - D'autres éléments sur la technique employée par les Béotiens..
"Les courotrophes dans les cultes civiques grecs -Les figurines de femme portant ou allaitant leur enfant étaient l'une des principales offrandes faites aux divinités protectrices de la maternité telles que Déméter, Perséphone, Athéna ou Artémis. Elles peuvent soit représenter la déesse-mère elle-même, soit simplement la mortelle avec son enfant qui souhaite se placer sous la protection divine, ou dédier une telle offrande en gage de fécondité. La découverte de la courotrophe dans le contexte funéraire de la nécropole de Tanagra inciterait peut-être à y voir une mortelle en compagnie de son enfant.". http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/figurine-plate-courotrophe-assise-museau-de-souris
Çatalhöyük (7 500 avant notre ère)
http://www.art-et-grossesse.com/index.php?idPage=21
Lorsque j'étais institutrice de petite section de maternelle dans le jardin de l'école de canisses vers l'entrée, de grands caoutchoucs, des arbres ficus, dont deux charretiers qui menaient des charrettes à ânes (avec des roues de voitures) nous demandaient de ramasser leurs feuilles pour nourrir leur élevage de lapins qui en raffolaient...() () 
                                                                               :hap:  
 Pourtant, je n'aurais pas cru que le conil grignote ces grosses feuilles vert foncé et très épaisses. Pour moi c'était du caoutchouc, sève blanche collante poissante un peu comme les virilogues*... qui veulent cloîtrer les femmes enceintes à Istanbul.
https://www.facebook.com/christine.gamita/posts/10201108493627909?comment_id=5435298&offset=0&total_comments=15
  • Maternité à l'encan
L'amicale proxène est futée, elle trouve toujours moyen de convaincre les mères elles-mêmes... les maires et jusques aux ministres de Marianne ? http://www.linternaute.com/expression/langue-francaise/6555/mettre-a-l-encan/

Nous ne sommes pourtant pas des poules, pondeuses ou pas, à la rigueur bécasses, dindes, oies, linottes ;) ! http://www.languefrancaise.net/bob/detail.php?id=3428
Jusqu'ici achetée par la dot, la maternité peut désormais l'être par convention de location-vente, ou vente de ventre à terme, avec l'aide d'obstétriciens obtus et véreux. Le louage du ventre, de l'appareil reproducteur féminin et de tout ce corps pendant une dizaine de mois fait toujours oeuvre de servage. Fécondation in vitro sur un continent, gestation sur un autre. 

PMA - Procréation Médicale Assistée - FIV - Fécondation In Vitro (dite d'éprouvette, sinon on dit In Vivo) - Gestation Pour Autrui (dite prostitution utérine, par certaines)- Le sexe féminin et alentours, oh divin réceptacle du phallus et prolongement, restent à disposition, le servage sexuel s'amplifie de du proxénétisme éjaculatoire au proxénétisme utérin. Extrait Google baby - Bébés en kit, Daron, Arte 2009 http://www.dailymotion.com/video/xes5mf_google-baby-bebes-en-kit_webcam#.UakySkCePoI

VMA*- Virginité médicalement assistée... Ordre alphabétique inversement chronologique -

... Voir la suite siglique en deuxième notice maternitaire* Maternité à l'encan http://susaufeminicides.blogspot.com/2015/06/maternite-lencan.html

Gouttelettes

Ce billet est dédiée à ma mère disparue ce vendredi 28 mars 2015, suivant de deux mois mon père du 2 janvier, évoqué lui aussi rapidement dans Index et Courroux. Inspirée de Beauvoir, elle n'appréciait en rien la maternité mais y succomba tout de même par trois fois, j'en fus la première bénéficiaire. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2015/01/courroux-feministe.html

& Emilie, la mère de Germaine Marie-Rosine Tillion (Allègre Haute-Loire) internée dans le même camp qu'elle à Ravensbrück ("Pont-aux-Corbeaux") y succomba malgré les tentatives de protection des autres résistantes. voir sur le site des Archives départementales du Cantal, Une Talizatoise méconnue : Emilie Tillion née Cussac, historienne d'art, mère de Germaine Tillion et résistante gazée à Ravensbrück en 1945 http://archives.cantal.fr/?id=378

Christine Gamita
Ph. D., ethnologie
ex-ingé Consultante en management de la qualité des systèmes d'information et systèmes informatiques
  • Fondamentaux de ce blognotethno :
Androcides - http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/androcides.html
Mais plus encore : http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/08/salon-de-demoiselles.html
Des preuves ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/cest-de-la-carte-tentative-darticle.html
Des chiffres ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/combien.html

Femme publique mais inconnue, ce n'est pas une sinécure. Ne tirant nul viatique de mes écrits, il n'y a pas l'ombre d'une raison que d'autres s'octroient la paternité ou maternité, pour toucher des royautés ou réveiller leur carrière et prestige, s'attribuant de mes trouvailles stockées sur cet ensemble d'écrits où toutes et tous peuvent puiser à volonté à condition de citer... Voir le Code de la propriété intellectuelle qui dit que

"L121-1,‘ L’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel, inaliénable et imprescriptible."Pour citer cette ressource, mentionner votre date de consultation sous la forme (consulté le x … 20…) Auteur : Christine Gamita Droits d'auteur : Creative Commons by-nc-sa 3.0 FR Tout usage toile ou papier hors ce cadre sera passible de poursuites - Reproduction autorisée à condition de citer les liens © Copyright- Toute citation de cet article doit être de contexte, précise, avec date de version, blog "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr le lien exact du document & id. en cas d'usage du logotype montage photographique "Eradication des féminicides - Larmes de sang" CGMD © Christine Gamita Tous droits réservés illimités international- Unauthorized use and/or duplication of this material without express and written permission from this blog’s author and/or owner is strictly prohibited. Excerpts and links may be used, provided that full and clear credit is given to "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr with appropriate and specific direction to the original content. However, no link is to be reproduced on slanderous motives and/or miscategorization. Therefore, before any use of network Tools such as scoop-it or pinterest & so, the author’s permission is required.
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