(...) Perrette là-dessus saute aussi, transportée.
Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée ;
La dame de ces biens, quittant d'un oeil marri
Sa fortune ainsi répandue,
Va s'excuser à son mari
En grand danger d'être battue.
Le récit en farce en fut fait ;
On l'appela le Pot au lait.
Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ?
Picrochole, Pyrrhus, la Laitière, enfin tous,
Autant les sages que les fous ?
Chacun songe en veillant, il n'est rien de plus doux :
Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes :
Tout le bien du monde est à nous,
Tous les honneurs, toutes les femmes.
Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi ;
Je m'écarte, je vais détrôner le Sophi ;
On m'élit roi, mon peuple m'aime ;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant :
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même ;
Je suis gros Jean comme devant.
Perrette et le pot au lait, Jean de La Fontaine, Extrait
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Représentation tridimensionnelle de l'ADN - Acide Désoxyribo Nucléique[Ill. 1] |
Mon ex-titre devient sous-fifre -Petite anecdote robotique- en voulant écrire en portugais le titre qui me venait spontanément, "No caminho do genero" /"sur le chemin du genre", la traductique* taquinée au passage me servit tout de go "marche de l'égalité" omettant la distinction des deux sexes... (petit avant-goût de l'annihilation sexuelle ?) - Où comment les mots à double sens finissent en non sens ou même régressions dans l'indifférence ?
Pour nous même, nous n'irons pas par quatre chemins : je suis de sexe féminin et n'appartient qu'à un seul genre, le genre humain, et pas à deux. Les femmes, dont je suis, ne sont pas réductibles à une catégorie sans sexe, et les petites filles encore moins car leur sexe est bien déterminé dès le premier moment de jonction des deux gamètes. La femme, réduite à une sorte d'eunuque (homme sans sexe mais pas sans sexe...), l'on connait déjà cette thèse bien expliquée en l'ouvrage de Simone de Beauvoir
Du temps où le sexe vu en producteur de génération, il s'appelait genre... Il revient se mordre la queue presque mille ans plus tard.
B. 1. Ca 1200 "sexe" (Dial. Grégoire, 144, 3, ibid. : ... nïent ke il despitoit lo genre [non quia aspernabatur sexum])[1] /"[pas parce qu'il méprisait le sexe]"
L'appellation des "études féministes" était des plus raisonnable. Pourquoi l'avoir virée pour "étude catégorielle", sous entendu du sexisme, n'est-ce pas là du sexisme déjà et encore ? Le "sexage", de même suffisamment particulier pour bien dire ce que voulu, s'est vu dans la foulée dégagé ; en place, voilà que genre est imposé. Le genre passe-partout, passe-muraille. Pourquoi adopter un mot tellement polysémique qu'en lisant les textes, l'on ne sait à quel sein se vouer, d'évidence inapte à servir d'outil conceptuel fin. Qui maitrise le processus d'invisibilisation des sexes ?
Dans la corbeille de pommes, il n'en est pas qu'une seule de talée - Ou quiconque passe par là remarque que le terme "genre" n'est pas critiqué. Pourtant, le synonyme en est type. Ainsi, l'on devrait pouvoir dire aussi rapport de "type", stéréotype "de type", identité "de type" qui ne veulent pas dire grand chose dire et en fait la lutte contre le sexisme le maintient et s'étonne de patiner !
Alors que nous étions sur la voie d'équilibrer le rapport social des sexes jusqu'ici injuste. Le terme "discrimination" qui n'est qu'une fonction cognitive humaine, dont le suremploi se trouve également être fruit de l'américanisation du lexique, ou politisation américaine de l'intellectuel français qui se livre corps et âme à l'éventail lexical, sert aussi non pas à l'entente mais au conflit. Injustice sexiste, et non pas "de type", dit bien de quoi souffre le sexe féminin de millénaires d'emprise patriarcale généralisée. Pourquoi en rajouter ? Si ce n'est de fondre et confondre le sexe féminin dans la diversity, alors que majoritaire ? Le sexe les dérange, au lieu de dire égalité des sexes, l'on tergiverse, l'on élude. Et voilà que le Ministère de la Condition féminine ou de l'Egalité des sexes, devenu femmes-hommes (alors que la petite fille n'est cependant pas vaccinée contre le sexisme), diversity, égalité des chances et autres périphrases d'identity... Sexe féminin, gêne et horreur, que les mâles ne soient pas cités ?
Précisons donc aussi d'entrée que le féminisme n'a pas de sexe car cela n'a pas l'air évident ou cela est trop évident ? Le féminisme de tous les députés qui ont institué les lois d'égalité des sexes s'est inscrit en actes. Ils n'ont pas fait que dire, et l'on a pu parler plus avant ! Certainement prirent-ils conscience au travers de femmes combattives, de toujours il y en eût. Nos grand-mères... Femme, femelle adulte de l'espèce humaine lassée d'être seconde, secondant, ou secondaire.
L'histoire banale de comment les nanas se sont fait chourer l'idée intéressante du processus de stéréotype différentiel (valence) -démontrant les recoins du sexisme à leur égard-, et leur sexe à terme ?
De l'anglo-américain - Il est intéressant toujours de se pencher sur les relations qu'entretiennent les mots traduits. Ainsi, de "gender" politiquement adopté de l'anglo-américain, qui n'est pas celui de la grammaire française et ses deux catégories, genre féminin et masculin et leur génèse dans les "mixtures" linguistiques précédentes. Pourtant le glissement des sens à l'adoption de gender en français restreint le champ d'application de l'égalité entre les sexes, couverte dès la conception (gynécide des foeticides féminins en Asie) puis la naissance, alors que gender equality, des hommes et des femmes, exclut les enfants, comme si les petites filles n'étaient pas innombrables à subir le féminicide excisionnel* -double, viol féminicide et mutilation féminicide-, par exemple.
"Nous pouvons affirmer qu’à la différence de l’anglais, où gender renvoie à la différence culturelle homme-femme et sex désigne les seules différences biologiques des sexes, en français le terme genre est utilisé comme synonyme de sexe au point de pouvoir être remplacé dans le syntagme en question par entre les hommes et les femmes et/ou entre les sexes tout court. Cette confusion conceptuelle est plus rare en anglais, où l’expression equality between women and men est normalement utilisée de manière « fonctionnelle » (Bertaccini et alia, 2005 : 9), notamment dans les textes contraignants, où le contexte strictement juridique demande l’utilisation d’un lexique réticent aux mécanismes de remaniement du sens préalables à la néologie sémantique.
La première chose que l’on remarque lors de la traduction de gender en français, c’est donc la présence d’une « équivalence plurivoque » (Cosmai, 2007 : 149). Gender équivaut à la fois aux calques sémantiques « entre les hommes et les femmes »/ « entre les sexes », plus rarement au calque structural « genre », ainsi qu’à des formes dérivées de sexe, par exemple les adjectifs « sexiste » ou « sexuel », comme il est recommandé par la COGETERM en 2005."
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Citation et tableau, Rachele Raus, Idiomes français à l'international : la traduction du terme gender et des syntagmes dérivés au parlement européen (2004-2009), Éla. Études de linguistique appliquée, 2011/4 (n°164), p. 491-501 https://www.cairn.info/revue-ela-2011-4-page-491.htm |
Méfiance toujours devant les apparences - A propos des indications extérieures, principalement. Les différences imperceptibles directement à nos sens et nos mesures actuelles ne disent pas que tout en différence des sexes serait uniquement du domaine de l'acquis social et culturel entre les sexes et devrait empêcher l'égalité en droit.
Dans le "genre", le sexe toujours instrumentalisé. Adopté en anthropologie française, "...observation de la différence sexuée qui est au fondement de toute pensée, aussi bien traditionnelle que scientifique" Françoise Héritier, Une pensée en mouvement, Odile Jacob, 2009, p. 89
Il paraitrait que
"Le tabou qui a entouré et continue à
entourer le biologique dans le féminisme égalitariste a
pourtant fini par imposer le recours à "genre"." Marie-Blanche Tahon, Corps, sexe et genre, Travail, Genre et Sociétés n° 10 – Novembre 2003, p. 202-207 https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2003-2-page-202.h
Par contre, restreint dans un premier cas, homme et femme au sens culturel, gender identity (John Money parlait bien déjà du total rôle socioculturel du sexe, celui-ci ne faisant pas qu'observer mais prétendant détruire et reconstruire) traduit également égalité des sexes parfois, et toujours plus souvent "identité de genre", à la place, ouvre champ libre à tout discours de sexe masculin s'autodéterminant en s'identifiant aux personnes de sexe féminin et à leurs droits, de protection sexospécifique, refuge, intimité, sécurité et autres.
- Souvent ce qui est sous nos yeux passe inaperçu, comme, j'en suis sûre, personne ne remarqua La Fontaine évoquant le statut de crème à battre au moindre faux pas de celle qui trébuche ; perdue en imaginations rattrapée par la torgnole de son époux en droit de correction ? Personne ne s'offusque alors de ce que la trempe pleut, la morale ne se préoccupe que, et ses moralistes, de rêve debout et ses risques communs à tous et que donc la fermière n'en mérite pas châtiment...
Est-il remis en cause que la désobéissance féminine n'a pas à être corrigée, je n'en connais pas de fable à morale sur ce point crucial. Et celle-ci n'est pas lue à toute sa juste valeur.
D'autant plus rageant de voir que du droit punitif uxoral, jusqu'à l'uxoricide, l'on bascule à fausser tous décomptes grâce à la nouvelle appellation du sexage, le genre, le type donc : Le fermier, la tête chargée, pourrait se dire fermière, et fermez-là le ban ? Ce qui fait s'interroger sur ce nouveau stéréotype de lubie de prendre le sexe pour "espèce sexuelle". Un sac de noeuds ou un cul de sac, ou l'un dans l'autre.
Perrette, jeune femme l'on présume à son allure vive, a été constatée de sexe féminin et ne fût pas assignée à la naissance au genre féminin (inexistant au demeurant en tant que communauté, au titre de plus de moitié du genre humain qui lui existe effectivement), au contraire de ce que pourraient croire certains. Vous pourriez la prénommer Pierre, comme Marie le sont certains garçons ou d'autres Anne, cela n'y changerait rien. D'ailleurs, si son fermier de mari disparaît avant elle de guerre ou de maladie, celle-ci remplira y compris toutes les tâches dévolues socialement à son mâle époux. L'exception est si courante en la matière des rôles qu'il ne peut pas s'y confirmer de règles diachroniques stables.
Un objet qui se révèle totalement inutile et qui se fait un malin plaisir de se trouver sous votre pied gauche à chaque pas, devient une vraie peau de banane.
Ainsi d'un processus qui fait catégorie. Un exemple ? Les rapports sociaux de sexe, processus imposé par certains sans discussion préalable possible prétendu de "genre" -initialement signifiant sorte, espèce, catégorie- Déjà, un premier noeud double. Le pack des stéréotypes sexuels -attachés à chacun des deux sexes- qui en découle, varie sous les cieux, baptisé "genre", au prétexte de les casser. Cela complique encore. On s'avance de travers. Le crabe n'est pas loin.
- Genre, catégorie (statique) subitement devenu processus (dynamique) au pluriel - Il n’y a qu’en grammaire qu’il existe deux catégories, soit genre masculin et féminin, non sexuelles, le neutre latin évaporé.
Le sexage n’est pas un genre et ne produit pas de catégories. Ainsi, les genres féminin et masculin n’ont rien de scientifiques puisqu’ils ont été prouvés invalides et inexistants par l'expérience décisive de John Money tendant à vouloir prouver à toute force ses "gender identity" et "roles", années cinquante profitant de l'aubaine d'un jumeau au pénis déjà mutilé d'une opération malheureuse de cautérisation de phimosis pour prouver à toute force la validité de sa théorie sexuelle.
Au pluriel et à la place d'égalité des sexes, cela parait plutôt débile ? Faible, veux-je dire, car ce serait dire égalité des catégories, en l'occurrence des deux ensembles de rôles masculins et féminins. En premier, cela l'est car, à ce moment-là, plutôt dire "plus de rôles sexués", plutôt que nier les sexes, et, en particulier, celui féminin qui souffre seul dans son coin du sexisme ? En second, catégorie n'est pas processus, même si elle en est issue, et cela fait abus de langage de les interchanger.
Le processus de sexage n'est pas une catégorie.
La féminité, dont un glissement de langue ferait genre n'est pourtant pas constituée que de stéréotypes forgés de toutes pièces. La féminité n'est ni un genre, ni une espèce- C'est l'anglicisation qui permet l'abus de langage puis l'abus en actes. Plus un mot est polysémique et se module en morphologie, plus on lui fait dire ce que l'on veut, Ce type de termes devraient être banni du vocabulaire féministe, afin de viser à une communication facilitée et honnête. On a aussi l'exemple du "patriarcat" qui signifie le clergé orthodoxe (églises d'Orient) se trouve être en total porte à faux avec le patriarcat devenu à la mode de reproduction de classes, patronat, etc. Prêter à confusion amène à terme à des rejets.
MAJ 2022 - Pour cela, je propose de faire le mot "gynécité"* pour dire la part des attributions sociales sociales variables selon les appartenances de l'individu (aristocrate, guerrier, bourgeois, etc.), les populations et les époques.
En outre, aurait on imaginé, concernant toute autre catégorie réelle ou "rêvée" de personnes (certaine restant hypothétique tant que n'étant que révélée sans preuve), d'en faire genre sur ce modèle ?
-Après tout pourquoi pas, parlons d'autres groupes qui supportent des persécutions au sein de leur société- Ainsi pour ceux des Indiens émigrant du Kerala devenus les Tziganes, pourrait-on imaginer un seul instant que le processus des rapports sociaux naissant entre eux et les autres devienne "un genre".
Que de suite, on les nomme "genre tzigane" et "genre autre". Ou bien pour celle de basses castes indiennes, toujours les plus noires, les appeler "le genre noir", "le bas genre" ?
J'ai croisé la trame pour bien montrer que nuancer, préciser, et fignoler reste fondamental, ce que ne fait du tout cette débauche de genres.
Cependant et malgré que déjà chose dite et la partie jouée, nous allons remonter la généalogie du genre comme annoncé par le titre -Normalement, j'aurais du m'arrêter là, cela m'aurait épargné du boulot à calepiner-
Seriez-vous étonnées que l'on vous dise de suite que ni le sexe d'un enfant, ni d'un adulte, ne se choisit sur catalogue ? Décider de son sexe, soit refuser de voir celui que l'on a réellement entre les jambes (pour partie, ce n'en est pas toute l'expression), cela rime à quoi ? Pour dire sexe neutre à l'état-civil voudrait dire "je refuse de constater mon sexe" ou que quiconque d'adulte l'ait constaté, surtout ma mère la première à me reconnaître, la réalité, l'évidence...
Ce rejet s'appelle un trouble dysphorique, comme si l'on allait mettre les troubles dyslexiques en critère neutre. Rien de neutre à l'horizon et cela ne s'améliore pas en inventant des catégories neutres insignifiantes, ou sursignifiantes. Faire entrer en droit les problèmes sexuels de certains au détriment des droits du sexe féminin, c'est à dire de toutes, voire la majorité de l'humanité ?
Sûrement pas. Et aussi ensuite l'âge ? L'âge neutre pour ceux qui ne veulent pas vieillir ou ne veulent pas grandir, ou veulent vieillir et veulent grandir plus vite que les autres parceque tout de même l'âge instrument de pouvoir basé sur la biologie... etc ? Et l'espèce neutre pour ne pas vexer mon chat ?
C'est pourtant à cette tâche confusionniste à laquelle semble s'être attelée poignée d'activistes d'abolition de toutes frontières, du sexe y compris, et de norme, en fait en les déplaçant, créant de nouvelles, mais en quoi cela pourrait-il détruire le "mâle establishment" ?
Au contraire, plus de limites, plus de bornes à son appétit. Droit atomisé, la protection des femmes et leurs enfants, de la veuve et l'orphelin foulés au pied avec, parfois, délectation, d'autres fois, inconscience.
A l'ombre du grand frère relativisme culturel, tout devient possible.
La philosophie identitariste religieuse, obsédée de "relativisme sexuel*" et social fondé sur la complémentarité (discontinue totalement), délaierait-elle les limites sémantiques pour les inverser ?
Comme entre égalité et identité, entre sexe et genre, et au moyen d'alliances objectives incongrues, voudrait-elle imposer sa vision du bien par l'individualisation à outrance. Désirs, rêves et leur réalisation, sans souci de ce que seraient leurs conséquences sur un espace commun de droit général, qui doit tempérer le droit individuel ?
Mais voyons qu'est-ce que la trouvaille féministe de bon aloi du sexage* et ses antécédences, mutée en outil de casse des protections des spécificités des femmes et des enfants. A savoir que bien évidemment ce qui se dit pour des gallinacés à peine éclos, à qui attribué un sexe masculin au pif, ne vaut pas pour les hominidés (et en cas d'apparence trompeuse des parties génitales malformées) sauf pour la phase sociale après prise de connaissance du sexe de l’homo sapiens sapiens où l'on constate sans difficulté son sexe à la naissance (non ovipare) et même auparavant on le distingue au scan dès très tôt chez ce vivipare.
Ce qui prouve encore concernant l'espèce humaine, le genre humain, s'il était besoin, que le sexage ne fait pas le sexe mais le sexe fait le sexage.
Le sexe, combinaison de deux éléments, le X et le Y, n'est pas "un genre", nous ne sommes pas faits en deux espèces sexuelles ou deux genres sexuels.
Le sexe n’est pas une catégorie aléatoirement construite par des imaginations survoltées, et que l'on attribuerait arbitrairement. Ce n'est pas un sujet possible de détermination sans frontières. Le sexe reste déterminant inamovible, individuel, réel et imprescriptible qui ne souffre aucun relativisme, sur lequel le Droit est assis, et notamment les droits du sexe féminin et des enfants. L'effacer, le troubler, le confondre, c'est voler leurs droits aux fillettes et aux femmes.
- -Miss "Maisj'enrage" et "Tuenom"*- MM. Misgendering et Deadnaming
Le couple gouverne Wikipedia, plateforme de sources avec leurs liens plus ou moins bien introduits, sans pitié. Selon le droit américain, donner civilité, sexe et prénom de naissance à un individu qui les récuse et se détermine "binairement" de l'autre côté -de sexe opposé-, ou inconnu -"la genre", est devenu un délit.
L'avalanche de pages trucidées par des contributeurs aux ordres transinistes qui virent les vies d'avant devenant invisibles, montre la nocivité de briser le principe de non réroactivité du droit, que nous soulignons depuis 2012 sans écho.
C'est donc que ce logiciel imprime au monde le droit jurisprudentiel américain et que les pages en français qui y figurent mises sous sa coupe intellectuelle et juridique, sans recours possible ?
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Confettis, arc en ciel de couleurs
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Le sexe en confettis - Depuis quelques temps dans toutes les phrases, certains remplacent, à tort, "personnalité" par "identité", alors que cela n'a rien à voir. Ou plutôt pire, c'est une inversion métonymique qui confond et délaye. L'arnaque des mots court sur le chemin et de transformer le jus de fruit en lait, c'est comme l'histoire de l'eau en vin ?
On n'a tout de même pas à risquer notre vie car certains idéosociologistes et philosophistes auraient décidé d'annuler notre sexe féminin. A peine les lauriers gagnés des droits à l'égalité et à la sûreté propre et spécifique à notre sexe et pas à autre chose, que d'aucuns tiennent à tout bousiller ? Etre groupie de M. Wittig ou de J. Butler qui croyait en l'interchangeabilité du sexe et du genre vaut-il bien la peine d'y perdre la vie, allant en urgence à l'hôpital, de taire son sexe féminin (non étalon) sur lequel certains produits n'agiront pas ou mal pouvant vous valoir de risquer la mort ? Plus même la peine de recourir aux urgences, restez chez vous ! Une sorte de suicide mais bon chacun son chemin ?
Le féminisme ne pourra jamais se satisfaire de l'instrumentalisation et manipulation à des fins politiques de personnes en difficulté ou de jeunes personnes influençables lorsque les hormones grondent pour la puberté...
Fini le temps des marionnettes. La sortie de tutelle du sexe féminin de sous le masculin dispensant auparavant permission et ordres date du XXe, et encore qu'une partie du siècle. Il est bien compréhensible que la société mette quelques générations à s'y ajuster et à parfaire la porte claquée. Tout reste important pour qu'elle reste fermée à jamais mais aussi pour l'humanité entière. Nous ne sommes pas claquemurés sur une île.
Tout concept, soit-il de sciences (dites dures, exactes) ou de sciences (dites molles, exactes aussi) -les premières seraient donc débandées d'emblée ?- devrait être soumis à l'esprit critique le plus impérieux.
Le mot accolé au concept doit être mis sur la sellette. Surtout lorsque l'on voit qu'il facilite maintes dérives destructrices du sexe féminin, prenant le train du concept de construction sociale irréfutable. Qui nierait que les représentations sociales en sont issues et pour grand nombre sont liés au sexe de l'individu ? Et alors ?
D'autant qu'incrédule de naissance, je suis restée les yeux écarquillés de voir que certains utilisent le mot "genre" pour dire "égalité des sexes", ce qui est pour le moins curieux puisque le sexage* au contraire fait toujours inégalité de droits surtout contre les seules filles... Sexage ce ne sera pas que pour les poussins ou les veaux ):z (proposition d'émoticon du veau qui mâche) - On propose avant de disposer.
Sexage n'est pas sexe, et l'on voit de suite mieux le paysage. Pas de dérapage homonymique. Alors que genre (sexuel social, soit stéréotypie) brouillon, de suite, l'abus de langage se glisse, le processus fait catégories, comme déjà détecté plus haut. Plus personne ne sait plus y retrouver veaux, vaches, poussins, cochons.
Le sexage n'est pas synonyme du "genre" - Jusqu'ici le sexage n'était pas égalitaire en assignations sociales mais ne niait jamais le sexe, alors que le "genre" idéologique se prétendrait l'être plus en niant les sexes, donc le sexe féminin, et le cannibalisant ? Il n'y a donc plus aucune bonne raison de garder ce barbarisme angliciste dans le vocabulaire officiel en préambule d'une écriture inclusiviste servant le transgenrisme prétendus féministes, puisqu'on lui a trouvé un remplaçant qui ne simule pas, ledit sexage (MAJ et l'acolyte gynécité*
Le poids de Money, qui avait cru avoir trouvé le Pérou avec son césar compacté en genre (gender identity and roles) convainquit des féministes radicales, d'autant qu'inspiré de sa professeur, le tire vers la vase du fond. Troubler le sexe par le genre a le résultat calamiteux que l'on sait. Déjà ce qu'en ce nom il infligea aux jumeaux était là pour mettre la puce à l'oreille puisqu'il y prouva que son identité de genre et ses rôles de genre, ses inventions, n'étaient pas constructibles même avec castrations bardées d'éducation orientée, donc inexistantes.
Certains travaillent d'arrache pied à noyer les responsabilités du système (anthropologique) patriarcal et à brouiller les pistes historiques, et scientifiques en premier. Qui pourrait ne pas voir que les bigoteries des identity politics sont aux premières loges de la manoeuvre dilatoire de genrer et enrôler ?
Des universitaires
bien en chaire, et de tous bords surtout du bout, ne supportent pas la critique de ce terme caméléon, tronqué (la queue des lézards repoussent toujours), que nous
sommes un certain nombre à trouver inadéquat par manque de finesse, de
précision et de rigueur ; et, par absence de féminisme au fond. Puisque tout le
monde finit victimisé au moyen du mot passe partout- Portant, de victimisé à victime, il y a un bien grand pas. Nombre de victimes sans se nier ne se victimisent pas.
Pourtant, il suffit d'être
critique du verbe patrilectal pour se demander comment le féminisme pourrait l'adopter, alors que déjà l'étymologie en reste d'une lourdeur inusitée d'épais rideau qui cache tout ce que seules les filles subissent de féminicide.
Histoire d'en rire - Petit marcheur (Les femmes ont le mollet fragile) ? Tout erectus était-il chauve ?) Cette frise qui défrise certaines d'entre nous, pas toutes bien sur, indique que les hommes représentent les femmes -pourquoi pas parfois- et c'est ainsi par delà le temps sans limite... jusqu'à même finir par imposer que l'homme est une femme ? Pourtant, à y mieux regarder, pour quelle raison la critique surgirait que ce serait plus typiquement un mâle de l’espèce humaine, alors qu’il s’agit d’une glabre icône d’un bipède asexué de l’espèce humaine ?
Après ce détour par le Rift, revenons à l'actualité que désormais tout le monde pêle-mêle et à sa manière défend "son" genre hors sol, hors sexe. Il est bien temps d'en tenter l'ontogénèse... qui nous ramène aux lointaines brumes où un seul, l'unique père des dieux et des hommes, à l'origine du tout au tout pour les Grecs du VIIIème siècle env. avant notre ère. Où, en tout cas, la racine partie de ce pied-là n'a rien de féministe dans son rayon :
"Le genos est avant tout un ensemble de familles qui prétendent toutes descendre en ligne masculine d'un ancêtre commun...", p. 51, Emile Mireaux, La vie quotidienne au temps d'Homère, Librairie Hachette, Paris, 1954
Déjà l'on y voit poindre les lignées royales de grands ancêtres de souffle divin... genre pas de gauche du tout... Il vaudrait mieux ne pas le rendre populaire -au sens noble- juste par réaction à l'attaque droitière... Monsieur Sans Gêne, le clan patrilinéaire ou matrilinéaire (peu importe finalement) patriarcal parle donc tout d'abord de naissance d'un mâle premier, de son "patrilignage (genià)". http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/35/29/76/PDF/Couroucli_2003_GENOS_Ateliers.pdf
Au Mâle, la force productrice, l'ingéniosité, voire le génie, le surplus aux assistantes ? Dont l''illustration en continue jusqu'aux mères d'intention ou d'intérêt (cf. proxénétisme gestatif*) dont l'enfantement restent réservé à toute mais point d'engendrement (genos inside) qui reste toujours dans le giron viril. Le gendre en est bon atout et la belle fille à tout faire qui est d'enfanter.
http://projetbabel.org/mots/index.php?p=gens
Une étymologie "prédictive", performative, visionnaire de ce que le genre en train de faire aux esprits délités - Où l'on verra que s'obstiner à user de ses ramifications par son ambiguïté à peine dissimulée va simplement continuer à cacher, ignorer et annuler le sexe féminin, surtout lorsque utilisé en catégorie de l'ensemble des obligations et privilèges liés à un sexe ou à l'autre. Le sexisme y disparaît, paraissant tout atténué, pas bien grave...
Il n'y a donc hors langue, et grammaire, pas de genre féminin, puisque le genos, le génie du genre ne tient compte que du gendre et pas de ma grand mère. Même si l'on convenait de dire que genre est sexuel et plus qu'espèce, il ne reste que mâle, nous nous heurtons à une impossibilité, nous n'en pourrons pas changer la racine empoisonnée ! Vous reprendrez bien un peu de manioc. http://base.d-p-h.info/fr/fiches/premierdph/fiche-premierdph-2767.html
En pratique donc comme en théorie et tout de go, je refuserais de faire simili caractères avec le sexe masculin ;o) me sentant, ressentant, analysant, vivant dans mon sexe. Que je ne prends pas non plus pour une patère identitaire, bien que j'y tienne et m'y accroche... Je n'appartiens ni à la gent masculine, ni au genre masculin (surtout qu'il n'y en a pas, sauf en grammaire), et surtout pas au genre féminin (étant plus que virgule). Pour autant, je n'en suis nullement essentialiste, au contraire, je vous rassure également.
"A. − Langue abstraite et cultivée; langage technique. Ensemble d'êtres ou d'objets ayant la même origine ou liés par la similitude d'un ou de plusieurs caractères." http://www.cnrtl.fr/definition/genre
Ne serait-il donc pas plus efficace, et moins dangereux, pour le féminisme d'utiliser un terme moins patriarcalement connoté ? Et, comme vous allez le voir par ses dessous, ci-dessous, moins ambigu et générateur de conflits et de malentendu -ça rend sourd-, d'opportunisme et de querelles ? Un néologisme à sa place nous aérerait, à moins de s'en tenir à ce que nous possédons en propre. Pour défendre ce barbarisme angliciste, certains feraient allusion à l'ambiguïté historique du négatif "féminisme" à sa naissance. Ce qui ne cesse de montrer qu'aucun terme n'échappe à sa naissance au contexte patriarcal d'émission de l'androlecte ou du patrilecte mais ne légitime pas cependant la validité de s'agripper au genre (sexuel). Un poil d'ethnolinguistique ne nous fera pas grand mal (j'ai bien dit un poil, rien d'académique).
Tout n'est pas égal par ailleurs - Entre ce mot qui retrace l'origine de l'individu uniquement de consistance d'une ligne masculine, niant donc l'existence de contribution féminine et maternelle, et un autre qui, au moins part de la racine de notre appellation de femme (feo), la gradation parait favorable au second (féminisme), qui de plus a depuis gagné ses lettres de noblesse à arracher droits de vote, de chèque, de circuler, d'étudier... Alors que l'on se demande en quoi le premier (genre) aurait prouvé sa bonté pour les tenantes du sexe féminin. "Délétère", diluant le féminisme en mise à plat, en mise à bas. http://salondandree.blogspot.ca/2014/06/entrez-entrez.html
"Quand le queer s'entiche du genre" ? (cf. Sheila Jeffreys)
En tout cas, il reste utile de savoir d'où émerge et qui le mit à la mode en psychologie avant que l'organisation des Nations Unies et des féministes américaines décident d'imposer le terme égalité des genres en développement, à la place d'égalité des sexes. Comme si l'égalité des sexes en Droit gênait quelqu'un ? Cui bono...
"La théorie du genre a toujours été queer. La drag queen est la figure iconique d'un certain féminisme." http://next.liberation.fr/sexe/2013/04/29/la-theorie-du-genre-a-toujours-ete-queer_899849
Certain féminisme dont il vaudrait mieux dire "féminisme incertain"* ? Celui grâce auquel la manie de remplacer "féministes" par "genre [sexuel social] envahit nos universités, pour faire branchées ?
Cet anglicisme venu de "gender" peut raisonnablement être précédé de l'article "de" et il serait utile si de suite, il n'avait pas été également accolé à "des", ce qui nous met doublement dans la panade, on ne peut plus employer ce terme-là barbarisme qui roule pour le masculinisme. Repeat after me again and again, Mr. Money, il n'y a pas de genre féminin et les filles ne sont pas un genre.
Les stéréotypes sexistes de discrimination négative envers le sexe féminin et le processus d'attribution de ces préjugés aux fillettes femmes ne peuvent et ne doivent surtout pas être regroupés sous le terme des gender roles de J. C. Money. Pourtant, cela pousse fort pour le faire admettre au pinacle :( même chez des féministes générocritiques mais pas trop -histoire de ne pas trop déranger les éditoriaux politiques et leurs agendas- ?
Effacer les termes "féministe" et "sexisme", que d'ambition ! Et le transinimse rejette "femme" et "mère", et voilà le parent indifférencié dans l'arène... Ouste les femmes. Ex. Etudes féministes, qui était tout à fait compréhensible remplacé au forcing, sans nulle concertation et sans avis scientifique, tout comme sexes et égalité des sexes maquillé en égalité des genres même à l'ONU Femmes, devenu "études de genre"...
> Il faudrait mieux en faire "études du sexisme", si études féministes vous heurtent.
L'identitarisme s'accapare tout et toutes. Encore étude en sexage, cela signifierait mieux. Mais le pire est que l'on ne sait de quel concile et comment la nomologie scientifique fonctionne ; en tout cas, l'on ne peut que constater que, sans aucune concertation, certains ont basculé "féministe" de bon augure en "gender" glissant comme une anguille.
- Ce qui va beaucoup plus loin que la simplicité scientifique du rasoir d'Okham - Simplicité ne peut pas être réductionnisme et révisionnisme biologique !
Ce qui permet de réduire la complexité d'une personne de sexe féminin à une identité que l'on peut confisquer ? Et en toute contradiction, on dit que le sexe (dilué ou double) n'y serait pour vraiment rien puisque c'est le genre sexuel social du sexage que l'on dépasse et transcende mais il faudrait tout de même l'annihiler par castrations chimiques et physiques ?! La castration favorisée par ce réductionnisme étale grassement :
- une négation de la biologie,
- la croyance toute puissante créatrice humaine (par peur de son insignifiance ?) et
- la croyance en la bisexualité spiritiste que l'on biseaute au scalpel :(
- Les chevaliers des genres - Un homme, aussi bien et joliment vêtu (talons, coiffure, bas, maquillage) ou travesti soit-il, représenterait les droits des femmes à l'égalité ? Il est permis d'en douter. Tout comme s'habiller en homme serait une marque d'homosexualité, ou en femme...
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Römer Willy Josef Meißauer devant sa boutique à Mühldorf am Inn Après 1910. |
Le libéralisme prétendrait devenir féministe et lutter à coups du sacro-saint genre contre les préjugés sur la sexualité, généraleme1899 à 1923nt masculine ? Que de complications pour pas grand chose - Sur les passeports, l'administration inscrit un sexe (jamais un genre, puisque de genre biologique, que nenni) - Les pays qui soudainement inscrivent un troisième sexe se créent du boulot pour rien, puisque de sexe neutre, il n'y eût, et n'y aura. Il fallait juste pouvoir dire, les deux, pour les cas peu communs d'hermaphroditisme, dont il est à la mode de dire le plus technocratique "intersexuation". A moins que ce ne soit pour fragiliser plusieurs principes des droits nationaux qui les gênent dans leurs avancées transmondialistes*, les frontières entravent le commerce ?
Deux cases, aucun besoin d'une troisième, le strict nécessaire déjà présent - De suite pour écarter tout embarras civil en matière d'hermaphroditisme, il n'y a nulle contre indication si le souhait était général de cocher les deux cas de sexe à l'état-civile. Pourquoi compliquer les choses simples et que franchement se peut dire désormais ?
1899 à 1923 -
"Les positions de Hirschfeld ne font pas l'unanimité au sein du comité et des conflits apparaissent rapidement. Certains, comme Benedict Friedlaender (en), désapprouvent la comparaison que Hirschfeld fait entre homosexuels et handicapés. Ils estiment également que les « uraniens » ne sont pas nécessairement féminins. En 1903, une scission a lieu et certains, avec Adolf Brand, créent la Gemeinschaft der Eigenen (GdE) ou « communauté de l'unique » (à comprendre comme « communauté des gens singuliers »).
Il fonde aussi en 1918 l'Institut de recherche sexuelle à Berlin, qui fut la cible des nazis, où ils firent les premiers autodafés avec l'importante bibliothèque qui s'y trouvait. Ses écrits, conférences et ouvrages ont été d'une importance capitale pour la « révolution sexuelle » qui s'annonça au XXe siècle et ont eu une influence déterminante sur les travaux des scientifiques et chercheurs pionniers de la sexualité Wilhelm Reich et Alfred Kinsey."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Magnus_Hirschfeld
Genrification mondiale - Nous reviendrons plus bas sur l'échelle "sexuelle Zwischenstufe" qui a débouché sur une genrification d'Etat, d'administrations et des réseaux sociaux et autres platfeormes numériques.
- 1990 - Genre "queer theory" à la croisée. cf. Maxime Cervulle, Françoise Duroux, Lise Gaignard, Teresa de Lauretis et la politique des différences, "À plusieurs voix" autour de Teresa de Lauretis, Théorie queer et cultures populaires, de Foucault à Cronenberg, Mouvements, La Découverte, 2009/1 (n° 57), https://www.cairn.info/revue-mouvements-2009-1-page-138.htm
- Départager judicieusement entre stéréotypes
Juste en passant et alors que nous ne cessons de l'écrire partout depuis des années, je mets à jour que l'on doit écrire tout simplement "stéréotypes de sexe" ou sexiste (on le sait désormais que la politique générée jusqu'ici par le système anthropologique patriarcal ne savait pas fonctionner sans cela) ; Il y a bien deux sexes en tout et pour tout, et le sexe peut désigner une catégorie de personne car ce n'est pas un processus, et cela fonctionne de toute façon pareillement avec cent sexes ; Le genre sexuel ne le pouvant pas plus en langue s'en acquitter. Ainsi, les utilisations fantaisistes à l'égal de "genre masculin" portées par des locuteurs confondant un phénomène grammatical avec un processus social font confusion ou abus d'usage de langage,
"Encart terminologique - Nous utilisons la notion de « stéréotype de sexe » et non celle de « stéréotype de genre ». En effet, les stéréotypes attribuent des caractéristiques à des personnes catégorisées selon un critère particulier, ici le sexe. Le genre en tant que « système de normes hiérarchisé et hiérarchisant de masculinité/féminité » ne désigne pas des catégories de personnes. « Stéréotype de genre » est donc un abus d’usage." p. 10 du rapport du 20 octobre 2014 http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_hce-2014-1020-ster-013.pdf
Ainsi fût construit le concept de race, de même l'idéologie queeriste aborde le genre queer, allant au gré des marées de la féminité outrancière à la masculinité, dit l'éventail de genres qui va trouver son plafond mais pour lors les catégories s'enchevêtrent, chacun se case.
Barbarisme anglais "de genre" placé subrepticement en place de "féministe" ! Alors que dans le sens de construction sociale, il concerne tant les hommes que les femmes et, somme toute, nie notre subordination systémique depuis toujours, enfin ébréchée durablement par les lois féministes établies du milieu du XXe.
En sus de sa première émission vers 1955 et des peu reluisants "gender roles" (du domaine de la psychologie comportementaliste de J. Money (1963) -ledit connu en héritier de A. Kinsey et salué de la médaille M. Hirschfeld, puis suivi de la psychanalyse de J. Stoller & alii comme nous l'allons voir d'un pas alerte ci-bas-)
Surtout que donc nous venons de voir qu'il n'y a pas deux genres, il n'y a pas des genres ! Tentative ultra individualiste de faire de chaque individu un genre, une espèce en soi, qui dérape et trappe l'homonculus. Si vous souhaitez vous servir du "terme savonnette"*, genre, il s'agit de savoir d'un processus de sexage et non pas de catégories- Mettre genres au pluriel reste un abus de langage, il est temps de vérifier de près vos notions du cru...
Un gros coin dans la sécurité - Et on en voit l'illustration revendicative de mixité du petit coin par le transinisme qui en fait un point d'honneur... Tout le monde oublie donc que ménager de l'intimité au sexe féminin, des toilettes publiques selon le sexe ait été le résultat d'une raison de sécurité très évidente de protéger les femmes. Trouver des inconnus dans ses jambes étant forcément inconfortable pour majorité d'entre nous, beaucoup moins pénible lorsqu'il s'agit d'une personne de même sexe, même si exceptionnellement, l'on s'en accommode toujours crispée. Quant au sexage (distribution de rôles sociaux selon le sexe) il ne forme pas de genre grammatical, ce confusionnisme ne profite pas au Droit du sexe féminin, jeune ou vieux.
voir note 14 Dreger, Alice Domurat, Hermaphrodites and the Medical Invention of Sex (Cambridge, Massachusetts: Harvard University Press, 1998), pp. 158-59; Gherovici, Patricia, Please Select Your Gender: From the Invention of Hysteria to the Democratizing of Transgenderism (New York: Routledge, 2010), p. 31; Reis, Elizabeth, Bodies in Doubt: An American History of Intersex (Baltimore, Maryland: Johns Hopkins University Press, 2009), p. 99 cité par http://spooksrus.tripod.com/circle/tranhist-timeline.html
Alors qu'en 1907/1908, signifiant rapport entre les sexes, "transsexual love" (littéralement hétérosexuel) avec l'autre sexe, signifiant du désir de mixité sociale et de liberté sexuelle féminine - Concernant l'article critique de "Une fille qui voyageait seule", quant au harcèlement d'une femme sortant sans chaperon, non escortée. - 1952 - Thèse soutenue par John William Money en vue du Doctorat de Philosophie des relations sociales de l'Université d'Harvard - mots clés Intersexualité - Aspects sociaux - Identité de genre
Le terme transsexualisme passe dans l'escarcelle de transgenrisme, histoire de rendre scientifique la chirurgie faiseuse de genre [sexuel socio culturel], ou de sexage, selon ce dernier terme par nous privilégié... 1923, Hirschfeld émet 'seelischer transsexualismus' (transsexualisme psychique) dans l'article ‘Die intersexuelle konstitution’.
"1965, États-Unis : Le mot "transgenre" est utilisé pour la première fois dans un texte médical du Dr John F. Oliven, où il l'utilise pour désigner le transsexualisme.* Il prend un sens tout à fait différent et est popularisé par Virginia Prince (1913-2009). dans les années 1970. Prince prétend avoir inventé le mot elle-même et l'utilise pour définir les personnes qui vivent à plein temps dans le sexe de leur choix, sans nécessairement avoir subi, ni même vouloir subir, une opération de confirmation de sexe. La différence de sens entre l'utilisation de ce mot par Oliven et Prince crée encore aujourd'hui du mécontentement et des divisions dans certaines sections de la communauté trans." Oliven JF, Sexual hygiene and pathology: a manual for the physician and the professions, Philadelphia: Lippincott, 1965, p. 514
1973 - Athéorisme DSM - Le collectif de psychiatres américains (pondant leur manuel des troubles mentaux, probablement très imprégnés de psychanalyse, on y sent les pattes de Benjamin et Stoller) parti sur sa bonne lancée de refuser le diagnostic psychiatrique de sexualité homosexuelle sous la pression de l'opinion ; plus de consultations pour homosexualité, moins de patientèle.
"Pour notre part, en regard de notre expérience clinique, nous nous focaliserons surtout sur les troubles sexuels et les troubles de l’identité de genre Sexual and Gender Identity Disorders. Il semble que le terme…, plus précisément sur lesdites « paraphilies », soit littéralement les « manières d’aimer à côté », troubles cliniques que l’on range sur l’axe I du DSM (...) Ce néologisme, empruntant à la Grèce et à la noblesse de l’Antiquité une sorte de sonorité savante et légitimatrice, relève d’un aveu terminologique : à travers l’usage de ce nouveau signifiant se donne à entendre la manœuvre d’exclusion du terme « perversion », péjoratif et soi-disant moralement connoté (comme si les classes du DSM ne l’étaient pas…).' (...) "En matière de psychiatrie, le trompe-l’œil a trouvé son bréviaire dans le DSM-IV. En principe, apolitique et athéorique – en tout cas ascientifique – le DSM n’avait à ses débuts que l’ambition modeste d’offrir aux psychiatres du monde entier un outil de communication. Mais d’a-théorique cet inventaire est devenu carrément anti-conceptuel, en même temps qu’au fil d’un silencieux coup de force il se muait, de manuel de conversation clinique, en répertoire mondial obligé des écarts à la norme (disorders). Dans le mode d’emploi actuel du DSM, penser n’est qu’une variable parasite faisant perdre du temps à l’évaluateur. À l’heure du coaching, diagnostiquer, c’est cocher. Il s’ensuit que tout clinicien qui veut travailler correctement sans pour autant risquer sa carrière, se voit obligé de traduire ses dossiers en CIM-10 (…) invoquant F60.4 (…) au grand jour."" Christophe Adam, Jalons pour une théorie critique du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), Déviance et Société, 2012/2 (Vol. 36), p. 137-169. https://www.cairn.info/revue-deviance-et-societe-2012-2-page-137.htm
Par ce défaut de réflexion fondamentale, APA repart en roue libre dans tous les sens : tout ce qui relève du sexe et de la sexualité, paraphilique (histoire d'affection, plus de sexe), devient affectueux sauf que ses nouvelles créations identitaro-genristes entrainent l'inverse, puisque abouti au 5 à adopter l'idée que les personnes troublées qui ne veulent pas de leur sexe principalement car elles refusent les stéréotypes sociaux qui y sont variablement attachés doivent être accompagnées louablement dans leur intoxication aux hormones et mutilations sexuelles qui les entretiendront dans l'illusion du changement de sexe...
"Sexual and Gender Identity Disorders. Il semble que le terme "genre" remplace celui de "sexuel" sans que cette opération n’ait fait l’objet, à notre connaissance, d’une discussion."
- Binarité conflictuelle activée - Créer deux camps d'affrontement - Responsables et coupables
de toutes les discriminations et de tous les harcèlements, cisgenres par opposition aux transgenres. Selon site de publicité transactiviste, l'on voit l'émergence identitariste inspirée de John Money (gender identity) marié à Charles Taylor
En 1975 déjà les hommes s'autodéterminant transsexuels prétendent être des lesbiennes... et que les lesbiennes n'ont pas compris. cf Margo, An editorial by a transsexual lesbian, addressing the issues and misconceptions about trans lesbian identity. Originally published on pages 6 and 7 of volume 2 number 35 of Gay Community News https://www.digitaltransgenderarchive.net/files/r207tp58j
- 1979, George William Christine Jorgensen rejette transsexuel
Etre une femme dans un corps d'homme, selon ses propres termes, est imposé à l'entourage : il s'agit donc d'une croyance personnelle devant laquelle la société doit se plier. Si le nombre en augmente, et s'organise, cela ressemblera à un mouvement religieux.
" le genre n'a rien à voir avec votre partenaire mais avec votre identité"
"gender doesn't have to do with the bed partners, it has to do with identity"
1952 - Tapage médiatique - La célébrité - L'opinion publique frappée par sa plastique, facilitant l'identitarisation en marche... "ce genre d'opération avait déjà été pratiqué par des médecins allemands, pionniers en la matière, à la fin des années 1920 et au début des années 1930. L'artiste danoise Lili Elbe et "Dorchen", toutes deux patientes du Dr Magnus Hirschfeld à l'Institut des sciences sexuelles de Berlin, avaient déjà bénéficié d'une telle opération en 1930-31 "...les cliniciens danois de Jorgensen, les Drs Christian Hamburger, Georg Stürup et Dahl-Iversen ont écrit pour le Journal of the American Medical Association en 1953." Les spécialistes danois Preben Hertoft et Thorkil Sørensen qui ont étudié les dossiers médicaux et interrogé le Dr Georg Stürup, un psychiatre, affirment que "l'intention première de l'équipe médicale n'était pas de changer un homme en une femme, mais d'aider un homme qui souffrait de ses pulsions homosexuelles"
- Décès en 1989 à "62 ans d'un cancer de la vessie et des poumons" https://fr.wikipedia.org/wiki/Christine_Jorgensen
1984, "Communauté transgenre", utilisation en terme-parapluie, palier identitaire supplémentaire
1992, Conférence internationale, "transgenre" déploie le parapluie sous lequel "transsexuels, transgenderistes, cross dressing" et quiconque "transitionne". La transition, ou conversion, consiste en castrations chimiques et chirurgicales - La médicalisation sexuelle continue commencée avec Freud à Vienne (ablation de Sa prostate) et avec Hirschfeld de Berlin sautant en Afrique du Nord, enjambant l'océan avec Benjamin pour se rejoindre chez Burrou.
On retrouve le parapluie rouge correspondant chez Strass, transactiviste, qui prétend réglementer la prostitution contre l'abolitionnisme du proxénétisme.
Un blog transéducatif* prétend dater "transgenre" de 1978. L'on sait, en tout cas, que transvestiten vient de Tante Magnésie, alias Magnus Hirschfeld, publiant en 1910, Die transvestiten, le même terme de l'acronyme de son association STAR (Transvestite) de Sylvia Rae Rivera de Stonewall. Ainsi que trans sexualismus, vu plus haut.
Que le "gender confirming" aboutisse à l'hormonalisation et la chirurgie, ou reste telle quelle, c'est-à-dire sans actes invasifs, uniquement de travestissement comme avant les expérimentations uranistes-, l'exigence à terme reste toujours d'obliger les règlements à changer le sexe d'un citoyen (sur la base juridique de ce qui fût posé de la conception utilitaire du sexe féminin par des juges (Neufchâtel et aux EUA) - Louable de ne pas mutiler mais le risque prend quelque ampleur pour la sécurité du sexe féminin, à lire les verbatims délictueux et criminels qui s'allongent contre des femmes, hétérosexuelles ou lesbiennes.
Où il est bien question de croyance : être une femme, ce qui est être de sexe féminin n'est manifestement pas un genre, une espèce. Faire espèce féminine ne fait qu'essentialisation destructrice de la réalité scientifique.
Dès qu'un terme se déploie sa critique vient a contrario. La première niait jusqu'à la catégorie biologique, le versant du sexe leur paraissant uniquement social. C'est bien cet autre propos générocritique, qui croyait s'attaquer au déterminisme social, en vain puisqu'il va pourtant permettre l'épanouissement du trangenrisme* transexuel queeristique*, qui marque le plus cruellement certaines lesbiennes en chair de l'aspiration à la neutralité -de négation du dimorphisme sexuel humain et de leur propre sexe de naissance, qui n'est pas social mais biologique, chromosomiquement parlant-
Lorsque, assez vite dès la tentative d'imposer "le genre" (sexuel) en catégorie, la générocritique* naissait sous sa première forme, malheureusement niant le sexe féminin et à terme il deviendra impossible de protéger le sexe qui aime du même sexe, le lesbianisme, la lesbianité et les lesbiennes donc, ou comment creuser sa propre tombe après s'être tirée une balle dans le pied...
"Comme Wittig, Mary Daly dénonce le terme 'genre', en illustrant son manque de précision et de force pour contester les catégories : est-ce que Simone de Beauvoir aurait pu intituler son livre Le Deuxième genre ? (Daly, 1998 : 135)" Kate Robin, Au-delà du sexe : le projet utopique de Monique Wittig - Beyond Sex: The Utopian Project of Monique Wittig p. 71-97, Journal des anthropologues 124-125 | 2011 : Les rapports de sexe sont-ils solubles dans le genre ? https://jda.revues.org/527
Et qu'il le soit ou pas, aux deux bouts trônent les deux sexes. Il y a peut être une erreur à contester la catégorie biologique de sexe car la catégorie biologique n'est pas fautive, mais bien ses conséquences modales selon les ethnies ? On voit bien que cette obsession du neutre, de l'androgynie et de l'hermaphrodisme, qui ferait unique catégorie, ou mille et une en spectrum et fluidité, en déboulonnant toute autre se trouve mise en oeuvre par le "queer gender" et ses acolytes offrant à l'industrie plastique* des bourses d'or (*chirurgie cosmétique et laboratoires de stéroïdes synthétiques)- Elles peuvent y croire, pénétrées de la croyance androgyne de leurs pères honnis mais on a le droit de générocritiquer les deux positions qui aboutissent à laisser ou faire se mutiler des jeunes femmes pour ressembler à la dominance virile...
Comme si le sexe biologique féminin qu'ils s'attribuent ne mériterait pas débat public et participation de toute la citoyenneté ? Cinquante ans plus tard, des féministes commencent à peine et partiellement à réaliser le problème que pose un projet de règlement gouvernemental non débattu de changement transgenriste qui se prétend de sexe. http://sisyphe.org/spip.php?article5069
Confusion entretenue désormais avec le terme scientifique "cis" latin de chimie et génétique. Pour mémoire des mots composé à partir de notre terme examiné - Après le passage de transsexuel à transexuel, puis transgenre, les transactivistes ont créé l'antonyme "cisgenre", pour tout ce qui n'est pas trans. http://fr.wikipedia.org/wiki/Cis
Ce montage ne reste-t-il pas contradictoire et sans vertu opératoire, puisqu'une fois la personne trans enregistré à l'état civil selon son désir, ne se trouve-t-elle aussi redevenir "cis" ? Dès que l'Etat concède de modifier le sexe inscrit sur les papiers d'identité et dans les bases de données d'état-civil, la personne redevient cisgenre :
Par contre, notre générocritique* s'attaque au processus social et pense le genre sexuel en processus de sexage, qui ne doit justifier d'appesantir sur les femmes aucune assignation de rôle mais ne peut que respecter la fonction biologique sans injonction, et, surtout pas, en catégorie relevant d'abus de langage. En sus, elle voit clairement que c'est faire double bénéfice de critique le genos et le sexage / genre sexuel, comprenant tous ses apanages patriarcaux. Anthropologiquement parlant et non pas à la Bachofen qui créa la croyance matriarcale communiste du 19e, illusion qui ne permet pas de construire les fondations du féminisme : le féminisme ne peut être matriarcal car il s'étoufferait de caresser l'illusion du stéréotype de mère meilleure juge que tout homme, et sous tendu de l'idée que toute lesbienne plus lucide que l'hétérosexuelle, soupçonnée essentiellement de collusion avec son oppresseur dans l'ignorance que tout mâle se fait maître ?
Tout de go, posons les questions douloureuses de castration délibérée du féminisme par des idéologues invasifs :
- Sur la pertinence indigeste d'utiliser le concept à toutes les sauces
Pour faire le point sur les études de genre que Christine Bard et plusieurs universitaires présentent comme digérant les études féministes, ou de femmes -pourtant bien largement antécédentes et complètes favorables à étudier tout genre sexuel, pas spécifiquement aux membres du sexe féminin- et certains objets d'étude ayant été créés de toute pièce pour servir la cause, au passage, il suffit de lire le paragraphe dédié en article d'une encyclopédie collaborative et d'en souligner les impacts prévus :
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"Les féminismes" libéraux déroutent donc tout le substrat de droit commun du Féminisme au profit du droit individuel tout puissant, du désir de soi, du ressenti identitaire et de l'ethnocentrisme. Multiples genres, multiples sexualités, multiplication des pains, où est la prétendue subversion butlérienne ? La déconstruction sociale s'est arrêtée très largement avant d'être arrivée à la gare et égarée dans les champs ? Cela parait plutôt aller contre les principes du féminisme. http://www.erudit.org/revue/RF/2007/v20/n2/017606ar.html
Les tropes du fluidisme genriste censés combattre le vilain binarisme -lisez scissiparité- L'obsession d'échapper à la binarité sexuelle (niée) et de croire que le monde n'est qu'illusion doivent être éprouvants à vivre ? En tout cas, cela ne préserve pas les hommes se sentant femmes ou "autres" d'exercer leur violence machiste, à lire les longs verbatims criminels, qui ne fait pas de tous les transvestiten des délinquants mais laisse à penser que cette nouvelle norme fluidiste pose de graves problèmes quant à la sécurité féminine et prévention des abus contre elle. voir Transgender Tropes 101, December 26, 2010 https://gendertrender.wordpress.com/2010/12/26/transgender-tropes-101/
Justement, s'il y avait spectre ou fluide de bouquet de sexes, pourquoi alors vouloir à tout prix faire femme ou homme, en copiant à la virgule de l'extérieur ces sexes respectifs uniquement ?
- Intriguée que l'expression études féministes ou études de femmes soient reléguées aux oubliettes, nous avons donc rapidement découvert ce que les généromilitants* visaient par la propagation de celle des "études de genre", qui ne cassent pas trois pattes à un canard...
a) le féminisme amoindri, autant dire viré
b) l'universalisme supplanté par le relativisme religieux
c) les Droits universels, passant sous la coupe de religieux*
-*ceux-ci parfois suprématistes prétendus gardiens moraux- Voilà dirait-on le tour de passe passe des Identity politics-
"Le concept de genre présente deux avantages principaux. D'un point de vue épistémologique, les rapports sociaux entre les hommes et les femmes sont considérés comme centraux dans la construction des pratiques et des représentations. Cette prise de position va permettre une distanciation de l'universalité considérée comme masculine, ainsi que l'étude des faits sociaux considérés comme naturels (le sexe) ou culturel (le genre). D'un point de vue stratégique, ce concept permet de dépolitiser les recherches académiques. Par conséquent, il permet d'amoindrir le militantisme féministe et favorise l'acceptation de ces études par le monde universitaire." https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tudes_de_genre
Abattre l'universalité, considérée masculine, et dépolitiser les recherches en les politisant ? En fait, le résultat est clairement une surpolitisation de la recherche académique et hors académisme. Refus relativiste de l'universalisme et des Droits universels de l'Homme. L'on ne voit pas bien pourquoi l'universalité et l'universalisme ne serait pas considérée féminine, et l'on n'acceptera pas que les droits du sexe féminin ne soit pas à l'identique stricte de ceux de l'espèce homo sapiens sapiens, espèce humaine ?
Salade cuite - Passation de pouvoir du genre sexuel au genrisme, et du transgenrisme au transinisme. Nous sommes cuites, faites comme la romaine. Ce n'est pas tout, hormis dépolitiser les recherches académiques, amoindrir le militantisme féministe, voyez que les institutions internationales se hâtent de troquer l'identité à l'égalité. De jouer des mots, elles aggravent les maux des femmes en supprimant l'égalité des sexes pour que ne se profile plus que l'identité de genre /des genres. Tentant ou faisant croire à la neutralité typiquement agenriste* à la Wittig "lesbianiste radicale" (générocriticisme neutral*) et sa théorie dite de "féminisme matérialiste" (reprise par Christine Delphy, par ailleurs très curieusement tolérante et perméable aux imamah tant chiites que sunnites, alors qu'imperméables à tout pasteur, chrétien ou juif, les autres croyance restant dans un flou vague sans consistance) car on aurait pu croire que le matérialisme goûtait peu l'opium ? ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/10/feminicide-categorie-genericide.html
- Petit virage, dérapage contrôlé sur les jantes vers la définition juridique passée en vigueur du sexe féminin imaginaire
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Jante personnalisable "mystic aluminum wheels" chez Schmidtt révolution
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Sans concertation civile, scientifique et, en premier lieu, des principales intéressées.
Sans même que vous le sachiez, Mesdames, en plus de la féminité corsetée ou débraillée à leur main... Oyez, oyez bonne jante, gente dame, en 1945, un jugement suisse de Neufchâtel distingue entre "femme de fait" et "femme de droit".
Ou en 1975, constater ici qu'est-ce qu'une femme selon des juges et des médecins, apparences, sentiments... du moment qu'on nous ressemble tout va bien :) C'est de première juridiction transgenriste, première brique lancée dans le lac, pour mettre en échec le sexe biologique de naissance, la non rétroactivité du Droit, la garantie du critère de fixe d'état-civil (arraché aux religieux) de sexe et de la citoyenneté, et l'intégrité du corps, soit à nouveau les Droits universels mités par le sentiment viril. Le sexe devient une blague, de la barbe à la barbie, plus qu'un sentiment. http://www.dianeetlesexedesanges.ch/3colset008/_qui_suis_je/jugement-acte-etat-civil.pdf
1968 - Deuxième pavé en jurisprudence - Un autre, américain, définit femme a contrario, en dépit même du bon sens. Voilà c'est bon, le sexe féminin défini fait jurisprudence-socle sur un mot-valise qui sert à l'envi à tous ceux qui prétendent à notre sexe travesti en genre, coups de maître... je badine. Ces beaux messieurs des beaux quartiers créateur du sexe féminin sans que personne ne récrimine !? Conclu in petto que mettre des robes et du maquillage serait changement vers le sexe féminin (travestissement des plus classiques) avec quelques arrangements sous les jupes. Cet alibi de vouloir bénéficier des aspects de la féminité du genre dicté par notre obligatoire séductivité* à la marylin ou à la môman. C'est cela même retailler un stéréotype sexxiste ? A peine lifté l'ancien, et encore ! Les lapins courent hors du chapeau haut de forme, en veux tu en voilà-
La définition de "la" "Femme" par des hommes reste en roue libre... parole substituée, parole volée...
"Une affaire qui a créé un précédent récemment est celle d’un Français originaire de Villeneuve-sur-Lot (47), qui est devenu légalement femme, sans avoir subi d’opération." http://www.aufeminin.com/news-societe/transsexualite-un-homme-accouche-d-un-garcon-en-allemagne-s164109.html
(l'opération dont il est question étant une mutilation sexuelle de transition, ou conversion sexuelle -difficile d'apostasier-
"Ablation accidentelle ou volontaire, retranchement d'un organe externe qui cause une atteinte grave et irréversible. Syn. amputation, mutilation rituelle, sexuelle" http://www.cnrtl.fr/definition/mutilation )
- Créneau de la linguistique contemporaine - Suffit de l'antiquité, E-car prend son vol vers le futur... aucune critique n'est interdite.
Les mêmes généromilitants, de l'inclusivité intersectionnelle (point inclusif ou tiret inclusif, deux chapelle du hachoir des mots), qui pourfendent l'académisme et voudraient faire croire qu'il y aurait censure de sa part mais c'est bien par lui qu'ils sont pourtant arrivés et accrochés en fac' et autres milieux universitaires, institutionnels de haut mandarinat qui ne jurent et n'usent que d'articles académiques ? Point de salut hors leurs académies. Si Richelieu n'était pas dans leurs petits papiers, et n'étant du tout tout puissant, pourquoi alors lui donner tant d'écho, vouloir le forcer avec son assemblée et lui demander en révérence à son autorité de changer la grammaire, les règles, la ponctuation, la graphie ? Surtout que le dictionnaire n'entérine que l'usage. Thérèse Locoh et Monique Meron, Le "genre" interdit ? Hommage à Madeleine Guilbert, Revue Travail, genre et sociétés, 16|2006 http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=TGS_016_0119
Point de vue prudent et bien vue de l'expression "rapports sociaux de sexe" préconisée le 22 juillet 2005 par l'Académie française et qui n'embrasse que partie du problème :
"La substitution de genre à sexe ne répond donc pas à un besoin linguistique et l’extension de sens du mot genre ne se justifie pas en français." http://www.dglflf.culture.gouv.fr/cogeter/gender.htm
Pourrait-on dire "théorie de la sorte" ou "études des sortes" ? Genre grammatical n'étant que catégorie. Grammaire n'étant pas grand mère arriérée, mais plutôt l'art de tracer les lignes, l'on pourrait dire aussi "théorie de la catégorie" ? Pourquoi faudrait-il garder à tout prix la notion de lignée génésique virile et son souffle vital premier ? http://www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php?p=722
Mais where is donc Orn'I car ? - Un détour vers l'emploi grandissant du mot genre en anglais après 1945. Voir David Haig, The Inexorable Rise of Gender and the Decline of Sex: Social Change in Academic Titles, 1945–2001, Archives of Sexual Behavior, vol. 33, no 2, avril 2004, p. 87-96 http://www.oeb.harvard.edu/faculty/haig/publications_files/04inexorablerise.pdf
Essentialisme démocratique - Toujours sur le même rayonnage, l'on voit que les démocrates américains semblent confondre constamment sexe et genre puisque argué que les sex assaults seraient "non gender specific" (et hop protection des femmes exit) : En dépit que ni parité, ni égalité, l'on y voit la minceur de leur féminisme, toujours vouloir comparer que les hommes aussi seraient victimes, mais toujours en retard d'un train, alors que se croyant à la pointe du progrès. Simple à confirmer toute la spécificité, ou sexospécificité unilatérale de toutes les agressions féminicides, tellement patente en nombre, proportion et en conséquences ; cela ne leur met pas la puce à l'oreille les viols féminicides dans l'us army (pourtant d'apparent statut et métier viril, ne les protègent pas, et cela n'a rien à voir avec le rituel initiatique du bizutage entre soldats) ? http://abonnes.lemonde.fr/ameriques/article/2013/05/31/us-army-l-epidemie-silencieuse_3420904_3222.html
L'éternel non pas féminin mais va et vient nature-culture - Depuis les années 80 environ, des féministes américaines puis françaises ont passé outre la racine "génique" du mâle, en le raccourcissant à "genre" pour dire "genre sexuel" ou "sexe social" -concept précédemment, soit psychiatrique, psychologique, psychanalytique, soit de sciences sociales- désignation des différences non biologiques entre les des deux sexes, sous le sceau de la construction sociale. Pas très étonnant chez une espèce d'animal social pétri de sociétés... p. 291-304, Karen Offen, Le gender est-il une invention américaine ?*, Clio, 24 | 2006 : Variations http://clio.revues.org/4702
- Synonymie et proxémie -chronologie-
a) 1955 - "rôle de genre" (du au psychologue comportementaliste, déjà évoqué en introïtus pour sa thèse de 1952,) glissement ou métamorphose de "rôle sexué".
Relativisme et culturalisme au rendez vous - En effet, le transactivisme embrigade dans l'expression présente dans les écrits Margaret Mead -à la croisée du fonctionnalisme et du culturalisme (élève de Frantz Boas)- en précurseur dès 1935 du concept de "rôle sexué" (Iles Samoa) largement repris par les études sexologiques berlinoises et viennoises. Réaménagé par Evelyne Hooker, behavioriste, puis son élève John Money, à partir du "sexe d'élevage" de Talcott Parson. http://fr.wikipedia.org/wiki/Evelyn_Hooker
"Le rôle de genre [sexuel] est l'expression "publique" de l'identité de genre [sexuel], qui est l'expression "privée" du rôle de genre [sexuel]" / "Gender role is the public expression of gender identity, and gender identity is the private expression of gender role." p. 4, John Money et Anke Ehrhardt, Man and woman, boy and girl. The differentiation and dimorphism of gender identity from conception to maturity Johns Hopkins University Press, 1972 http://fr.wikipedia.org/wiki/Genre_(sciences_sociales)
L'effroyable "cobayage" comportementaliste du psychologue John Money sur une dyade de jumeaux qui visa à prouver la constructivité des rôles de genre participant de l'identité de genre -à qui l'on doit donc ces deux concepts qui ont fondu comme neige au soleil de la raison- a échoué totalement et au contraire a prouvé indubitablement que ces deux notions sont fautives. Pourtant, cinquante ans plus tard, ils surnagent réchauffés au court bouillon. Quel est le but de ceux qui s'y prêtent ? "John William Money a étudié la conscience sexuelle des troubles du développement sexuel et a préconisé le concept de genre en 1957. Par la suite, la disparité entre le sexe anatomique et l'identité de genre a été appelée la condition psychopathologique du trouble de l'identité de genre, et cela a été utilisé pour son nom diagnostique. lorsqu'il a été introduit dans le DSM-III en 1980." Jun Koh [The history of the concept of gender identity disorder]. Seishin Shinkeigaku Zasshi. 2012;114(6):673-80. Japanese. PMID: 22844818. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22844818/
Totalement zappé le sexe de l'enfant, l'on nait fille, l'on ne naît pas femme, bien évidemment, et il est hasardeux d'avoir prétendu que le nourrisson n'aurait pas de sexe en quelque sorte, et ce n'est qu'un modèle féminin qui est formé par l'entourage, rien de naturel sauf que de pressions des maîtres de maison...
"Première partie - Formation - Chapitre premier Enfance - On ne naît pas femme : on le devient. Aucun destin biologique, psychique, économique ne définit la figureque revêt au sein de la société la femelle humaine ; c'est l'ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat que l'on qualifie de féminin". p. 13, Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe II L'expérience vécue, Gallimard Folio essais, 1949, renouvelé en 1976
Ainsi prouvé que la "théorie du genre" en quelque sorte n'existe plus puisque son axe central "l'identité de genre" est invalidée par la destruction des jumeaux Reimer. A survécu la théorie queer, revendiquée haut la main par Judith Butler, rumination des thèses de Monique Wittig et la french theory en général, relecture tronquée de Beauvoir. Celle-ci aurait tout de suite débusqué que la femme confondue à l'eunuque, au castrat, par les queers, renforcé le modèle sexiste.
Cette illustration de couverture, comme en tâtonnant, pratiquement sans le vouloir, nous donne la clef.
Folio Essais Gallimard 21/04/1986
b) "Sexage" - Celui retenu ici en place de gender, pratique et théorique à la fois, sous réserve qu'il soit étendu. Simple et clair, mais mis au placard aux balais ? voir item DENI http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/02/index-illustre-bal-feministe.html
Pourquoi passer sous silence "sexage", de peur d'être prises pour sexologues ? Bien sur, nous ne sommes pas des poussins à trier mais l'on voit bien que la mécanique du déterminisme social peut revêtir aisément en la matière cette jaquette qui dit clairement son but. http://www.cnrtl.fr/definition/sexe
Ni forcées de se restreindre au foncier, ni au classisme, le terme pourrait être élargi à tout le mécanisme, sans se laisser circonvenir par le genrisme (dans un cas, activement favorable au queerisme et son transactivisme et; dans un second, moins butlerien mais plus dworkinien; le soutenant charitablement, au motif de la doxa marxiste -fondé sur le bien connu précepte de ce que tant que l'harmonie inexistante du fait des classes ne.surviendra de la dissolution du droit n'ayant plus lieu d'être dans un monde idéal sans classe, il faut combattre toute oppression, en soutenant tout opprimé) :
"Nommé «esclavage» et «servage» dans l'économie foncière, ce type de rapport pourrait être désigné sous le terme «sexage» pour ce qui concerne l'économie domestique moderne, lorsqu'il concerne les rapports de classes de sexe." ? Colette Guillaumin, février 1978 http://entreespoiretcolere.free.fr/PG/Colette-Guillaumin-Pratique-du-pouvoir.pdf
Repris aussi par Michelle Causse, serais-je médaille de bronze ? Ne nous laissons pas brider par l'économisme ambiant, il n'y a pas que cette analyse qui frise désormais l'économystique* qui doive prévaloir.
"de même disparaîtra demain le sexage, forme également admise à l'heure
actuelle de l'existence des êtres humains appelés femmes (du latin
foemina, de moindre foi). Dans cet ouvrage, Michèle Causse s'attache à
montrer que la condition de celles qu'on appelle "dividues" n'est pas
éternelle et qu'un jour prochain elles ne se laisseront plus sexiser ni
sexualiser mais seront des êtres non divisibles dotés d'un soi à soi." https://books.google.fr/books/about/Contre_le_sexage.html?id=3OezAAAAIAAJ&hl=fr
Moins alourdi et n'ayant pas statut de concept dérouté par libéraux libertariens et libertaires, la civilité Mademoiselle a été assise sur siège éjectable de nous dire bonne à marier, que de damoiseau l'on n'a cure, que de la maîtresse il ne faut pas s'effrayer, et nous offusquant, alors qu'à comparer, c'est une peccadille qui devrait être mise au rencard, car politiquement elle n'a aucune des conséquences graves de ce concept de genre, boulet qui sourd d'une longue et glauque histoire patriarcale (au sens anthropologique, s'entend)...
L'avantage consiste en ce que "sexage" ne se pourrait substituer, comme il est fait de plus en plus comme on l'a vu à tort, au mot "sexe". Et sa conformation parait plus adaptée par son suffixe "age", qui indique une collection, une action ou son résultat. La polysémie et l'imprécision de genre entrave les retombées positives. http://bv.alloprof.qc.ca/francais/le-lexique-et-le-vocabulaire/la-formation-des-mots/la-derivation/le-suffixe.aspx
L'économie et tout autre domaine de société, chasseur cueilleur ou impérialiste, voient les marques du sexage. L'économie domestique n'est qu'un des écheveaux.
b) "Identité sexuelle" en 1990
"L’identité sexuelle reste une idée. L’identité sexuelle -croyance en la virilité, la féminité et en la nécessité d’être
soit homme, soit femme- fait partie des idées des plus
fondamentales en jeu dans nos interprétations autobiogaphiques." Sexual identity is an idea. Sexual identity—the belief that there is maleness and femaleness and that therefore one is either man or woman—is among the most fundamental ideas with which we interpret our experience." p. 2 http://www.feministes-radicales.org/wp-content/uploads/2010/11/Stoltenberg-Refusing-to-be-a-Man.pdf
Disparaissant en 2013 en "identité genrée". http://www.isabelle-alonso.com/john-stoltenberg/
c) Identité sexuelle = "identité de genre ou expression de genre", casée en études de genre, et toute la confusion entretenue juridiquement :
"Gender Identity or Gender Expression), 2012" http://www.e-laws.gov.on.ca/html/source/statutes/english/2012/elaws_src_s12007_e.htm
Ce qui fait en tout oublier l'égalité des sexes, s'entend en Droit, et la bafouer (cf. Sénatrice Nancy Ruth) en laissant croire à une synonymie avec "identité de genre", identité n'est pas égalité, genre n'est pas sexe ! Et des femmes battues par des hommes ont le droit à sauvegarder toute leur intimité entre femmes, la mixité n'est pas tolérable en cette matière !
"DiNovo characterized same-sex meetings as “reprehensible” and vowed to use Toby’s Act to eliminate and prosecute current and future same-sex gatherings of women or lesbians in the province. “I’m hoping that now under Toby’s law, this will be considered illegal.” http://gendertrender.wordpress.com/2013/07/07/mpp-cheri-dinovo-tobys-act-made-same-sex-gatherings-in-ontario-illegal-for-women/
Point ici le "genre social" couplé à "identité de genre", écrit en place de "genre sexuel" :
La politique de l'identité / identity politics, et l'identitarisme du queerisme, ont-il été mis en place par les écrits de Creenshaw ? http://mith.umd.edu/crge/ird/pdf_entry.php?id=113
sur le modèle de l'historien Arthur Schlesinger Jr ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Identit%C3%A9_politique
Voir aussi LGBT issues : Queer nationalism and Political lesbianism. http://en.wikipedia.org/wiki/Identity_politics
L'aide des tayloristes (Charles Taylor, grand fan de l'expression religieuse pilariste, de renforcement religieux) a-t-elle contribué au couronnement de ce concept juridique dolosif d'identité de genre, qui ne croit pas deux seconde à l'égalité des sexes - le mariage de ces deux termes se révélant une bombe terroriste contre le féminisme (politique) ? L'inclusivisme évangéliste en sous main.
Philosophiquement, comment peut-on mélanger les concepts de personnalité et d'identité, afin de mieux coincer les femmes dans les stéréotypes religieux de complémentarité et créationnisme ?
- Antonyme - Aucun - Tout stéréotype varie, diminue, s'érode ou grandit mais ne disparaît jamais chez aucun groupe humain.
Entre parenthèses, que l'on accole au genre (sexuel), les termes de théorie, concept, idée, idéologie ou études, il s'agit toujours en cause de la construction sociale (fruit des interactions à tous les degrés -maison, école, travail, toutes sphères en cause- de la vie de l'individu) des différences sexuées- Pourtant, répétons encore que quelque genre soit-il, il ne laisse pas de trace sous la couette*. Le genre ne se fait qu'en manière. Que changement de genre ne peut se traduire par changement de sexe, comme on changerait de cavalier. Notre sexe ne changera pas, l'on peut tirer, couper, raboter, limer, rien n'y fera... Que changement de genre ne se peut faire qu'en changeant les lois et la société. Evangélistes libertariens, ou évangéliques, aucuns tours de passe passe ne parviendront à pousser à l'eau darwinisme et universalisme que l'on tient désormais pour acquis d'humanité, en dépit de toutes les tentatives de la naturalisation du genre (sexuel).
Qui doute de l'inimitable sexe féminin ? Sa partie clitoridienne restée jusque là dans l'ombre faite en 3D existe depuis la sculpture américaine, plus que clitoris ou vagin, utérus et trompes, sans parler d'autres de nos attributs glorieux. Tout, tout, tout, je vous dirai tout sur notre beau sexe.
A noter quelques précédents :
- Avec le triste épisode Distilbène -prescrit environ de 1945 à 1977-, "... hormone de synthèse était sensée protéger des fausses couches", encore une négligence pharmacologique venue de décisions majoritairement masculines que les femmes payent cher..., des organes féminins mal conformés par une "erreur médicale", concernant des millions de femmes enceintes, qui n'a pas transformé leurs 160 000 nouvelles nées concernées en garçons, malgré leurs organes sexuels souvent malformés. http://www.e-sante.fr/victime-distilbene-ou-histoire-erreur-medicale/actualite/790
Apogée du romantisme en vue- Grâce au jeu tout à fait marrant mené dans la dernière partie des "papous dans la tête", encore plus rigolo car personne n'a trouvé ce que dissimulaient deux des phrases du texte à deviner l'auteur, à peine effleuré à un moment j'ai cru que ça y était et puis non, Eva pressentait, elle aussi, quelque chose mais en vain... Le climax romantique (viril) déjà pressenti, nommé, de ce temps qui mutile (sa réflexion allait tellement plus loin que l'amour romantique dans ces deux phrases, et tout le monde n'y voit que du feu ? en deux phrases dans le passage de l'ascenseur). Mais je vous laisse écouter, ce sera plus simple :) le "DLA" de fin de partie du 20 octobre 2013. Papoues, faisant danser les poux. http://www.franceculture.fr/emission-des-papous-dans-la-tete-les-papous-a-tout-casser-restent-les-brisures-2013-10-20