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01/11/11

Féminicides définis

"(...) sous prétexte de liberté, dit-il, voilà que vous m'opprimez à mon tour ; vous me privez de 'ma' liberté. C'est l'argument que les esclavagistes du Sud opposaient aux abolitionnistes, et on sait que les Yankees étaient si pénétrés des principes d'une démocratie abstraite qu'ils ne se reconnurent pas le droit de refuser 
aux planteurs du Sud la liberté de posséder des esclaves (...)"* Simone de Beauvoir
Groupe Depuis 2011, Pour la reconnaissance des féminicides en droit

Venus and Mars National Gallery.jpg
Sandro Botticelli , Venus and Mars National Gallery, UK[Illus. 1]

A - FEMINICIDES -феминиcиди и етнология, концепти - ¡Féminicides! Définition détaillée & et  ¿Androcides?, partie II http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/androcides.html 

1801, 1848, 1853 - Trois dates de rebond de la création du terme anglo-français avec le préalable femmicide au XVIIe. Spécificité et impunité, le pentasyllabique des féminicides dit tout en quintessence en cinq sens : Toute débilitation du sexe féminin en inférieur, de l'an zéro à plus soif. Aucune nuance n'est inutile.

Ce mot oublié peut et doit servir dans le combat contre toutes les lacunes de droit à l 'encontre du sexe féminin. C'est le but de cette campagne et ses outils principalement numériques, dont le groupe Facebook de départ associé à cet ethnoblog.

Point MAJ 2022 - Dix ans passés de la mise en route. Confirmation acquise de l'hypothèse que  toutes dégradations du sexe féminin sont féminicides. Sans âge, ni couleur, ni nationalité. Rien ne sert de le nier. Repoussant comme repoussé, plus il l'est, plus le phénomène revient sur le devant de scène. 

  • Champ littéraire et vertes académies - Occurrences
Cet adjectif et substantif, blessant, destructeur, meurtrier, terme précis reste utile à saisir l'ampleur internationale du problème. Celui des destructions des femmes du fait de leur sexe... féminin -Le sexe, s'il en est le point de départ, n'est pas le "genre" (américanisme) et ce sexage, dit en anglais genre, n'en est lui que moteur, multiplicateur, accélérateur-

On perçoit l'importance de "féminicide" dans la résistance à son emploi ne serait-ce qu'en son sens large, meurtre de femme, simple caractérisant du sexe de la victime. Pourtant, qui se hérissa lorsque l'antique androcide surgit, infanticide, ou régicide ? 

    "Il est vrai que la combustion intégrale de leurs victimes par les femmes androcides s'inscrirait apparemment en faux contre un tel rejet des Amazones du côté de la nature inculte." Franck Lestringant, L'Atelier du cosmographe, Albin Michel, 1991

    Hommes, enfants, rois, nature, insectes, mythes ont leur mot mais lorsqu'il s'agirait des individus de sexe féminin, ce serait exagéré ? Génocide n'a créé nulle injustice, s'appuyant sur motif de gène, ou plutôt plus ou moins présent, et il ancre le noyau dur du droit pénal international et national, où intégré le Statut de Rome comme dans le Code pénal français. Ce qui gêne serait-il l'imprescriptibilité qui pourrait en découler... ? 

    • UK 
    - 1801 "Feminicide", "meurtre de femme", terme caricatural  -Anecdotique- 
    - 1848 - Emergence d'une norme juridique criminelle britannique dans Wharton, feminicide, "meurtre d'une femme parcequ'elle est une femme", qualification juridique de type doctrinal -Droit anglosaxon constitué de jurisprudence, législation et doctrine-

    Notre recherche d'anthropologie sociale et culturelle, dont juridique et ethnolinguistique, constate de plus que l'émergence très tardive du XIXe, un long passage étouffé jusqu'ici que nous avons remis à l'ordre du jour en incessants posts et commentaires. Chipotant pour caler féminicide du bout des lèvres en édition 2015 revenu en grâce, notre ami Petit Robert n'est pas encore à la page et ne fait qu'entrebâiller la porte de la cage. 
    • 1853 - Textes français
    Alphonse Toussenel, L'esprit des bêtes - Le monde des oiseaux, ornithologie passionnelle, Vol. 2, Librairie phalanstérienne, 1853
    Autre édition http://books.google.fr/books?id=TwGyAAAAIAAJ&redir_esc=y
    Alphonse Toussenel, fouriériste, en use en ce qui concerne les violences et meurtres de femmes. Celui-ci ne s'est pas cantonné comme les occurrences anglaises, spécialement de 1848 de juridisme essentialiste et révèle une première prise de conscience politique -N. B. - Socio-politique - Système philosophique du à Charles Fourier préconisant la vie en phalanstère -ancêtre du concept des associations, dont des syndicats- L'occurrence "leader", ancêtre championne enfin débusquée - Objet qui a fini par émerger de mes excavations en "archéologie lexicographique". L'analogisme glisse sur la gangue de la thèse de l'instinct et ne stigmatise que le féminicide meurtrier de monomanie; et j'y relève que déjà sont fustigées les féminicides asiatiques et indiens - L'on savait donc à l'époque... 

    Pour lors, confiné à de la réduction biologiste, comme certains critiques actuels restant agrippés au XIXème ? Qui montre tout le danger mortel de se cantonner aux seuls meurtres, les féminicides sont tout autres et bien plus.
    1863 - "Le relâchement du lacet féminicide a été, comme jadis lors des paniers, la conséquence du développement extravagant des hanches par la crinoline. Mais il parait que ces pauvres dames n’ont fait que changer de torture" Jules Lecomte, Le monde illustré, volume 1-7, page 99 - 1876 - "Quoi qu’il en soit, le temps des tailles de guêpes est revenu, et nous verrons la belle génération qui sortira de ces corsets féminicides. On ne comprime pas impunément l’appareil organique indispensable à la vie" Bachaumont (pseud.),  Les femmes du monde
    1971 - Et à l'extrême, l'agresseur en personne, l'histoire collectionne les féminicides conjugaux - "On se demande ce que peut bien représenter ce monstre, ce féminicide qu’est Barbe-Bleue ? Il tue sa huitième femme, Eveline, après avoir « étranglé » les sept premières." Luc Badesco, La Génération poétique de 1860, volume 1, page 481, Nizet
    Parenthèse anglaise - En 1974, Carole Orlock dans "Anthologie des féminicides",  feminicide repris en tant que "meurtre de femme en tant que telle" avec une syllabe en moins, "femicideà partir de 1976 par D. Russell, J. Caputi et Sanford (sociologues), en 1992 avec précision de misogynie -En 2000,  l'anthropologue Marcela Lagarde y a intégré l'impunité sociale plus bas en 2000 en espagnol- - Des françaises de même idéologie tentent de reprendre le terme en français de "fémicide", sans succès.
    1998 - "Au contraire le geste homicide, ou plutôt féminicide, doit être accompli sans colère et sans haine." Pierre Brunel, Charles Baudelaire, Les fleurs du mal – "Les fleurs du mal" entre "fleurir" et "défleurir", Payot, 1998
    Années 2000 - Féminicide autopsié sous la plume de "Marcela Lagarde [(docteure en anthropologie) qui] affirme que le « féminicide » est un concept novateur qui va au-delà du concept de D. Russell [(docteure en sociologie)] de "fémicide" car il inclut l’impunité." http://www.mueveteporlaigualdad.org/noticias/2012_0510.asp
    2000 - "Et l’aube chassant la nuit, Shahrâzâd dut interrompre son récit." C’est par ses contes jamais terminés à l’aube que Shéhérazade réussit à se maintenir en vie face au roi Shâhriyâr qui la menace de mort. Celui-ci, trompé par sa première femme qui avait forniqué avec un esclave noir durant son absence, s’est juré d’épouser une vierge chaque soir, de la déflorer et de la tuer au matin. Shéhérazade demande alors à son père, le vizir, de lui laisser épouser le roi. Elle prie ensuite sa sœur (ou son intendante selon différentes versions), Dunyâzâd, de lui demander de raconter une histoire en présence du roi. Shéhérazade, ne terminant jamais ses récits avant le lever du jour, réussit donc, par la ruse, à éviter l’homicide (ou devrait-on dire le « féminicide »…) du roi grâce à la curiosité de ce dernier, désireux de connaître la fin des contes. Au bout de mille et une nuits, il la gracie après qu’elle lui eut donné un fils (ou trois selon les versions).Vincent Demers, Les mille et une nuits, analyse des contes, avril 2000, Québec http://pages.infinit.net/vdemers/nuits.html  
    2004 - "Plutôt que misogyne (une femme honnête y est victime d’un homme sans scrupules), l’intrigue est « féminicide », elle travaille à la destruction de la féminité, atteint les femmes dans leurs traits spécifiques, voire leur dénie le droi[…]", Durtral, Bulletin de la Société J.-K. Huysmans, n°97, page 42, 2004
    2006 - "Le féminicide se constitue d'un ensemble de faits violents misogynes contre les femmes qui impliquent la violation de leurs droits humains, qui portent atteinte à leur sécurité et mettent leur vie en danger. Il culmine sous la forme de la mort violente." 
    p. 59, Nouvelles questions féministes, Volume 25 -Editions Tierce, 2006
    Cerné dans toute son ampleur, à laquelle répond ma définition des féminicides ci-haut exprimée) 

    -quelques précisons historiques sur la formulation "droits humains", prétendus intersectionnels et inclusifs (écriture inclusive vs français accusé de sexisme), voulus en place de "droits de l'homme" prétendus machistes, ici http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/07/citoyenne-olympe.html 
    "En préambule de sa Déclaration de 1993, l'ONU proclame l'urgence de l'application aux femmes des droits et principes du genre humain : SECURITE, INTEGRITE, LIBERTE, DIGNITE, EGALITE." Le Livre noir de la condition des femmes, Sous la direction de Christine Ockrent et Sandrine Teiner, 2006 https://www.babelio.com/livres/Gaspard-Le-livre-noir-de-la-condition-des-femmes/
    Patricia Romito également s'approche de la facture d'une liste féminicide mais sans non plus s'approprier le terme de féminicide. https://www.babelio.com/livres/Romito-Un-silence-de-mortes--La-violence-masculine-occul/ 
    2009 - "...parler du gynocide - comme je l'ai appelé -, ou du féminicide, c'est-à-dire de cette guerre meurtrière faite quotidiennement aux femmes. De même on reconnaît et on pense enfin le crime de l'esclavage... " p. 87, Qui êtes-vous, Antoinette Fouque, Entretien avec Christophe Bourseiller, François Bourin Editeur, 2009
    Nota bene - Nous écarterons la formule de "guerre contre les femmes", ou même de "guerre des sexes" dérivé de la littéraire querelle des sexes , ainsi que le culturalisme (la partialité de cette école et les erreurs de Margaret Mead peu engageantes) de la "culture du viol" car ce serait ignorer ce qu'est un théâtre de guerre. Ou les termes de "prédateurs" et "prédation" -l'éthologie et la thèse de violence primitive rappelant de trop les thèses du darwinisme social- 

    "La puissance hypnotique de la domination" et le féminicide - C'est là dans un sens de processus que nombreux sont les "sachants" à le balayer du revers et avec mépris; Et pourtant...  méritant d'entrer dans la course. Prise de conscience embryonnaire, dont alerta Virginia Wolf, qui met longtemps à se construire, ou même d'autre phrasés antérieurs, Etienne de la Boétie, Harriet Tubmann.
    2010 - Toujours chez les "cousins" français du Québec, l'occurrence "fémicide d'honneur", par contamination de "femicide" (Carol Orlock, 1975). cf. Etude de master en service social de Marie-Hélène Paré, Analyse multidisciplinaire du "fémicide d'honneur" au Liban, 2010 - http://books.google.fr/books/about/Analyse_multidisciplinaire_des_f%C3%A9micide.html?id=9RjgSAAACAAJ&redir_esc=y - Notre traduction, "Féminicides déshonorants" http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/02/feminicides-sans-honneur.html
    A noter que femicide, sorte de contraction de feminicide, est venu de Jill Radford et Diana E. H. Russell, "As long ago as 1976, I chose the new term femicide to refer to the killing of females by males because they are female." qui avait repris de son propre aveu l'idée de Carol Orlock, "I first heard the word femicide in 1975 when an acquaintance told me that an American writer, Carol Orlock, was preparing an anthology on femicide." https://susaufeminicides.blogspot.com/2008/05/arch-femicide-politicizing-killing-of.html
    2012 - Notre définition centrale -Champs majeurs - Philosophie et anthropologie /ethnologi
    Féminicide = Destruction du sexe féminin

    Les femmes sont trop nombreuses pour être invisibles ou rester cachées dans des recoins et il n'est pas question de féminiser homicide, bien qu'il soit déjà masculinisé par androcide -n'établit pas qu'il serait plus grave de tuer un homme qu'une femme- mais uniquement de pointer et stopper 

    Dégradations infligées sur le pourtour du globe entier au sexe féminin à tous âges qui sont de
    ..destruction physique, psychologique, économique, institutionnelle de la femme en tant que telle au moyen d'atteintes sexuelles, misogynes et sexistes" plus ou moins extrêmes de l'embryon XX jusques au meurtre ou assassinat, voire dégradations post mortem - En relèvent sans exception tous les féminicides engendrés par l'obligation de se soumettre à l'ordre d'un homme, ou d'hommes (jeunes mâles ou  adultes du genre humain), se considérant en sorte de maître"  cf. Etym. de "-cide" "frapper, abattre, tuer ; fendre, couper ; tailler"
    A savoir également proche, la formulation de la juriste italienne Me Giovanna Marsico du 18 juin 2012

    Juin 2014 -Tardive réémergence de la reconnaissance complète des 3 sens donnés au terme féminicide par le Dictionnaire de L'internaute, hardi geek, mes collègues, répertoriant trois lignes de bon sens... A part son mièvre "féminité" qui agace la gencive comme verjus, c'est donc un statut sans faute mais soulignons que "féminitude" viendrait mieux en bouche ou "féminie"...  http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/feminicide/

    Féminicide, nom masculin
    Sens 1 Meurtre de plusieurs personnes de sexe féminin. Ex. De nombreuses femmes ont été retrouvées assassinées, mais la police n'a pas toujours pas retrouvé l'auteur de cet horrible féminicide.
    Sens 2 Violence faite à une femme en raison de sa féminité. Ex Ce féminicide mérite la plus grande fermeté.
    Sens 3 Personne ayant tué des femmes. Ex Ce féminicide a été condamné à mort. http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/feminicide/
    Féminité n'est pas censé parler des stéréotypes mais de ce qui est attribut non social d'un individu de sexe féminin. La gent féminine n'a pas de genre au sens où les masculinistes, faussement féministes comme John Money, semblaient décider de prolonger représentations, rôles et comportements distribués, ou plutôt imposés, aux deux sexes. Le féminisme a contribué à démêler que des inventions sociales étaient attribuées à la biologie. 

    On voit bien au travers de cette revue du siècle combien ce mot recouvre fidèlement la réalité. Par son détail et sa simplicité, il permet d'éviter le dolorisme et de contrer toutes tactiques et justifications de la société de se garder de répondre aux plaintes fondées. 

    De bien entendu, pas plus que ses autres compagnons comportant "cide" et quel que soit le sens (torture, coup, meurtre, assassinat), il n'aurait la portée de dédouaner ou justifier délinquantes et criminelles, au nom de leur sexe, au contraire de ce que ses opposants s'évertuent à vouloir faire accroire. 

    Ce qui nous permet de passer enfin deux siècles plus tard à la phase déterminante de maturité politique du concept des féminicides, la plus puissante, ainsi que d'examen du processus de gynolyse* "en éventail" -effacements parfois subtils des membres féminins de l'humanité, ou très violent lorsque de féminicide comme le gynécide asiatique-
    • MAJ - Journal Officiel du 16 septembre 2014 -  Reconnaissance lexicale par la Commission Sciences sociales et Droit de l'Académie Française, qui adoube la première phase de notre campagne Pour la reconnaissance en droit des féminicides :) Du chemin reste encore à faire - 2 sens et demi ? 
    "Féminicide, n. m. - Domaine : Droit-Sciences humaines. - Définition : Homicide d’une femme, d’une jeune fille ou d’une enfant en raison de son sexe. Note : Le féminicide peut désigner un meurtre à caractère individuel ou systématique. Voir aussi : homicide sexiste."
    On note donc trois sens logiquement à retenir, à enrichir de trois autres
    1. Littéraire, pendant d'homicide, en face d'androcide, de 1801 (en anglais et 1853 en français) - De nul ou peu d'intérêt politique ou philosophique.
    2. Plus élaboré anthropologiquement, qui indique plus que l'assassinat, mais aussi de violences en raison de la féminité, soit des attributs féminins -ces deux-là sont  notés en JO de 2014-
    3. L'agresseur est féminicide. Quasi hapax.
    Auxquels il faudrait donc adjoindre au moins deux autres, qui feront les cinq sens promis :

    4. Processus, mécanisme sexiste, qu'est le sexage pour la part touchant au sexe féminin, complétant ainsi le sens 1 et 2 repris par JO en 2014

    5. Sens juridique de 1848, renouvelé et enrichi, violences et meurtres sexistes de femmes. cf. n/définition 2012

    Mème que nous avons créé à partir du site Birds
    [Ill. 2]
    "Pas de qualification, pas de statistiques... Pas de sujet, pas d'objet, pas de raison. Pas de budgets ! Logique, n'est-ce pas ?"
    (*budget, de bougette -archaïsme-, escarcelle, petite bourse.) - Initialement, ce bandeau était en Une du billet de définition détaillée, rmplacé ensuite par la peinture de Vénus et Mars 
    • Définissons au plus près 
    La définition formée en ce journal ethnologique -anthropologie juridique-, a été arrêtée après des fouilles exhaustives.
    Toute destruction partielle ou totale, physique ou psychologique, d'un individu de sexe féminin, fille ou de femme*, propre à la dégrader, y compris les agressions de type sexuel ; en tout cas, visiblement perpétrée pour motif d'être de sexe féminin.
    *A noter qu'être de sexe féminin ne relève pas du domaine du désir ou de l'autodétermination. Tout comme, il ne suffit pas non plus de se vouloir victime pour le devenir ou l'être. Le sexe féminin n'est pas vulnérable par nature et sa résistance n'est plus à démontrer, innée sur certains points et acquise devant l'adversité n'ayant plus à faire ses preuves.

    Lorsque les féminicides meurtriers s'avèrent de masse, ils sont dits "gynocide" (voir occurrence 2009), ou gynécide.. Cette dégradation s'incarne manifestement sociale, économique, institutionnelle, coutumière, traditionnelle (religieuse et caetera), d'évidence systémique et jusqu'à systématique. Plutôt à base de femina (lat.) de même issue que cidio (lat.) contrairement à l'utilisation de gynê (gr.) on remarquera gynocide -pour féminicide- et gynophobie -pour misogynie- Lucette Czyba, Misogynie et gynophobie dans La fille aux yeux d’or In : La femme au xixe siècle : Littérature et idéologie, Lyon : Presses universitaires de Lyon, 1979 https://books.openedition.org/pul/414

    Il semble que son usage éclairé ne peut que faire digue contre les gigues des menées identitaires et communautaires actuellement à l'oeuvre à saper les droits universels de la protection de la spécificité, non pas essentialiste mais fondamentale et incontournable du sexe féminin, donc des femmes et des enfants. La typologie se dessine. https://susaufeminicides.blogspot.com/2011/12/sortologie-des-feminicides.html

    Parmi les variétés de féminicides exercés du fait du machisme (appropriation, usage et rabaissement du féminin), l'on doit distinguer ce qui par contamination a été rendu confus par un mésusage. Lorsque vous ne pouvez plus allez au-delà, c’est que le terme est abouti, et cela se voit de suite.

    Dire “féminicide” de tout meurtre de femme reste très flou, terme générique qui n'est cepedant pas iutile, même si le sexe de la victime devient apparent, comme infanticide ou déicide qui forme catégorie large des dieux ou des enfants. Et, s'en servir pour prétendre préciser qu’il s’agit de la partenaire sexuelle ou de l’épouse civile ou religieuse pourrait ne pas être pas spécialement féministe, n'étant que précision plus ou moins anodine qui n’explique pas des circonstances aggravantes menant aux délits et crimes.
    • Uxoriféminicides* -sa contraction en féminicide a permis d'évoquer les violences conjugales-
    Féminicide souvent pris pour uxoricide, qui au départ s’appliquait aux épouses, et parle ainsi de ce que subi, des coups et tortures de toutes sortes jusqu’à la mort. Ce qui est indubitablement chargé de la situation millénaire de droit inférieur des femmes, en particulier dès que en âge de procréer.
    • Mention féminicides conjugaux* - Des temps romains, nous héritions de uxor, épouse, la pièce rapportée, et soror, celle qui appartient au groupe par naissance. Devenu oissor en ancien français. Nous avons échappé à oissoricide ? La terminologie juridique du 18e a retenu uxoricide. 
    Par le consel de Blanceflor

    L’a prise li rois a oissor — (Floire et Blancheflor, manuscrit 375 français de la BnFfol. 254r. b. Circa 1150.) https://fr.wiktionary.org/wiki/oissor#fro

    Proportionnellement très répandu hors de France, l'uxoricide féminicide champion du podium devant l'uxoricide androcide en queue de peloton. Au XVIIIe, par uxoricide l'on entendait le meurtre de l'épouse et parfois le maricide. p. 309-319, Alexia Delbreil et Jean-Louis Senon, L’homicide conjugal : questions de prévention ? https://books.openedition.org/pur/45436?lang=fr#text

    Préoccupant au Québec, 

    "Ces analyses font ressortir la similitude des finalités entre l’uxoricide et les autres gestes de violence physique, verbale et psychologique exercés par des hommes envers leurs conjointes et leurs enfants.

    — (Caroline Bélanger, Bruno Bourrassa & Lise Lachance, La violence dans un contexte d’infidélité, dans Comprendre la famille : actes du 8e symposium québécois de recherche sur la famille, 2006, page 91)” 

    De plus, les caractéristiques psychologiques des uxoricides sont peu évaluées dans les études. Dutton et Kerry (1999) mentionnent que les uxoricides présentent plus souvent un trouble de la personnalité schizoïde, évitante, dépendante, passive-agressive et moins souvent un trouble de la personnalité antisociale comparativement aux hommes qui ont fait de la violence conjugale.— (Julie Lefebvre, Uxoricide et violence conjugale : comparaison de deux groupes d'hommes à partir de variables situationnelles et psychologiques, thèse de doctorat, Université du Québec à Trois-Rivières, octobre 2006, page 3)" https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/uxoricide

    Où que ce soit, les autorités morales et religieuses qui entretiennent l'idée diffuse que le sexe féminin dans son ensemble doit rester soumis aux mâles, pères, oncle, fils, époux et que possession masculine -ce qui déclenche violence féminicide dès que le bien veut s'échapper ou s'échappe (adultère, déménagement, divorce)-, facilitent les féminicides conjugaux, entre autres féminicides.

    L’on sait bien que l’on ne tue pas par amour mais par possessivité du sentiment dudit plus fort répandu chez le maître du logis, le pater familias instauré de longue date en propriétaire de l’animé comme de l’inanimé de sa demeure. Le bon père de famille avait tous les droits. Sans nul doute, le droit a bien changé. Cela se voit à la réduction drastique sous nos climats de la coutume de corrections domestiques et leur issue fatale, toujours trop nombreuses, au sujet desquelles la pression doit être maintenue avec force pour qu’elles cessent tout à fait.

    Dans le cadre du couple, les malfaisances suivies de l’assasinat du conjoint répondent, généralement dans la proportion de environ 80 % par rapport aux uxoriféminicides, à la violence machiste.

    La solution serait qu’enfin d’emblée au premier coup et à la première menace, l’on coupe les ponts. Il ne faut surtout pas entrer dans le cercle vicieux de l’emprise, de l’addiction sexuelle et affective que savent cultiver certains meneurs de jeu. Tu lèves la main, je prends la porte sans retour !

    C’est la seule bonne manière d’agir et de ne pas enkyster que la passion serait violences.

    Exemple de féminicides repris uniquement concernant les uxoriféminicides. Sur le modèle italien, un spectacle de récitantes, dont intellectuelles et ministres http://mariannekuhni.wordpress.com/2014/07/07/les-monologues-sur-le-feminicide-ferite-a-morte-blessees-a-mort/
    • Faux semblants identitaires - A proscrire - MAJ de fin 2013
    Par le défaut, il est aisé d'expliquer mieux le bon vocable bien adapté de "féminicide"

    - Quant à généricide (de gendercide) totalement inusité permet simplement de confondre l'orientation sexuelle et le sexe et ne constitue du tout un synonyme, à la rigueur métonymie. Cette posture régressive en droit risque de s'avérer préjudiciable et anticonstitutionnelle, d'autant que la précision est exigée par notre Constitution. Heureusement les avis de l'académie n'ont pas force de loi sauf pour des écrits émanant de l'administration et nous attendons de voir si tout meurtre de fille y sera dit féminicide, pêle-mêle sans examen plus approfondi. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/10/feminicide-categorie-genericide.html

    Où l'on voit bien que la masculinité ou la féminité, puisque "un genre" écrit à la place de "la gent" ne peut ni être frappé, ni être tuée, ce ne sont pas des personnes, ce ne sont que des ensembles de stéréotypes sexuels culturellement variables qui font masculinité ou virilité.

    La qualité de l'adjectif féminin, pour tout ce qui relève du sexe féminin - L'on remarque qu'il n'y a que féminité, qui n'est pas genre ou espèce. Nous ne confondons pas masculinité et virilité, qui ni l'un, ni l'autre ne sont non plus genre et espèce, ce ne sont que "qualité" des adjectifs masculin et viril. 
    "Suffixe qui s'ajoute aux adjectifs pour former des noms abstraits exprimant la qualité de l'adjectif : bon-té, san-té, loyal-téhttps://fr.wiktionary.org/wiki/-it%C3%A9
      • ETYMOLOGIE -Du latin-
    1°) A propos de "cide" -et non pas du Cid (chef, commandant, seigneur)

    - Venant au centre du vocable '"excision" et en fin de "féminicide" et a[3]
    "cudo", frapper, "caedō", infinitif, "caedere" :
    - Frapper, battre. caedere virgis : battre à coups de verge. - Abattre, faire tomber. silvas caedere : faire l'abattage des bois, abattre des forêts. - Abattre, tuer. caedere hircum Baccho, Virgile : immoler un bouc à Bacchus.[4] 
    2°) A propos de "feo" de "femen"
    *feo « enfanter » avec le suffixe -men → voir femur, femina, fetus et fenus. - Femen /neutre (Anatomie) Cuisse, giron - Sens commun de Femen, inis, 4ème s. ap. n. e. Servius Honoratus-cuisse n. f : segment supérieur du membre postérieur des animaux.[5] 
    - Femina, ae - femme ; Feminal, alis - sexe féminin[6] 
    - "femininus" (Féminin, ine, adj. En emploi subst. masc. Le féminin. L'ensemble des éléments considérés comme spécifiques ou caractéristiques, de la femme, de la féminité. v Étymol. et Hist. Ca 1165 femenin « qui a le caractère de la femme » (B. DE STE MAURE, Troie, 5515 ds T.-L.); XIVe s. gramm. subst. (ds Thurot, p. 169, ibid.). Emprunté au lat. class. femininus « féminin, de femme », gramm. « du genre féminin ») & "caedere"-  Suff. issu du verbe lat. caedere dont il garde les signif. essentielles reprises dans les suff. lat. -cidium, -cida : "frapper, abattre, tuer" ; "fendre, couper" ; "tailler"- Formé alors sur le modèle "Uxuor, lat. épouse - Uxoricide, subst. "Meurtrier de son épouse" Subst. masc. "Meurtre de l'épouse par son mari" (Ac. Compl. 1842, Rob. Suppl. 1970 et Lar. 20e s) - http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv4/showps.exe?p=combi.htm;java=no
    (Femme, la cuisse, le haut de la cuisse, le sexe de la femelle de l'être humain, sexe féminin)

    Jusqu'ici, l'on remarque que par contamination du sens commun, "féminicide" reste engorgé au niveau des autres vocables de la série infanticide, qui obnubile la scrutation raisonnée de ses multiples aspects. Il n'y a certes aucune raison de permettre parricide, infanticide et interdire féminicide, d'autant que l'usage de la langue s'empare de ce qui lui plaît. Cependant ici, intéresse une appropriation non confiné et plus large du terme.
    • MAJ juillet 2021 - Proxénie et archaïsme - Nous apprenons dans la presse que, au XVIIe, existe une occurrence chez le poète, mari de Françoise d'Aubigné, la future de Montespan.
    Gravure de 1879 https://gallica.bnf.fr/ark:/1214
    8/bpt6k9616711m Trouvé chez https://geudensherman.wordpress.com/lit-17-fr/02-1640-1660/scarron-paul/
    "Très proche, le femmicide est lui attesté dès le début du XVIIe siècle dans une pièce de théâtre due à Paul Scarron, Jodelet souffleté ou les Trois Dorothée, joué pour la première fois en 1646 sur la scène du théâtre de l’Hôtel de Bourgogne à Paris. Le texte remanié en 1652 porte désormais comme titre Le Jodelet duelliste. Il s’agit d’une comédie. Le valet Jodelet dit à Don Félix, dès la scène I de l’acte I : "Là vos yeux travaillant à faire femmicide". Le personnage rêve, comme un homme possessif, de brutaliser une femme.https://www.psychologies.com/Planete/Vivre-Ensemble/Articles-et-Dossiers/Feminicide-les-origines-d-un-mot-lourd-de-sens
    "Frédéric Chauvaud est remonté dans le temps et les écrits pour découvrir l’origine de ce mot. "Au 19e siècle, féminicide signifiait : Contrainte que peuvent faire peser les femmes sur les hommes », explique l’historien. "Une définition en totale contradiction avec son sens, un siècle plus tard"https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/vienne/poitiers/d-ou-vient-le-mot-feminicide-reponse-d-un-historien-specialise-de-poitiers-2179165.html
    • Antonyme
    S'il y avait lieu, son contraire serait "masculicide". Cependant, nous devons noter que malgré les apparences aucun n'est relevé. En effet, les "androcides" connus de longue date et peu décryptés jusqu'ici ne se révèlent pas en position antagoniste mais de similitude partielle. A ce titre, ils sont évoqués dans l'article suivant étant seconde partie du présent texte. http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/androcides.html

    Ce que ne sont pas les féminicides : puisque, par ailleurs, sont à déplorer pour diverses raisons crapuleuses des homicides de femmes et leurs agressions, les féminicides ne sont pas restrictivement et vaguement "homicides de femmes".

    Il y a les féminicides, des plus impalpables aux assassinats parfois dépassés (post mortem), et il y a des agressions et homicides de femmes qui ne sont pas féminicides... 

    A l'inverse, il se voit bien que l'on peut considérer en nec plus ultra des féminicides, l'excision féminicide... Bien sur, il va se trouver des factions idéologiques, clientélistes, qui vont tordre le terme et tenter de faire accroire mais nous avons confiance dans le lectorat attentif qui sait discerner les nuances qui protègent les droits fondamentaux et se garde du "globishe intellectuel".

    Aucune raison valable pour  trier en plus et moins, attendre les décès, ou restreindre à la sphère conjugale. Peut-on imaginer que se profile l'interdiction par Code pénal des féminicides, crimes contre l'humanité de paix et de guerre ? Malheureusement, il est accordé plus de crédit à des microgroupes politiques et associations de pression qui n'ont réalisé aucunes recherches de long terme, qu'à nos travaux inédits, dont l'on peut pourtant vérifier toutes les sources mises en vue sur le Net qui tentent de restreindre les féminicides aux meurtres de femmes, bloquant ainsi le processus politique de reconnaissance effective.

    Les féminicides sont de tous les âges et permettent au système anthropologique de se perpétuer, axe, moteur, pilier. Les féminicides sont de tous degrés. En société de droit, ne nous reste qu'un seul moyen de camper un interdit social de ciment et consolidations. Le droit pénal. Il faut y parler d'une approche structurelle car se contenter d'aggraver les peines reste de l'ordre d'un sparadrap supplémentaire sur une jambe de bois. Les garer en champ guerrier par sous catégorisation de génocide ne rime pas à grand chose, quant aux meurtres de femmes en homicides, ils y dorment déjà bien enfouis au milieu de tous les assassinats crapuleux. Ce ne serait donc que piètres et ultimes impasses, goulet d'étranglement, dans lesquels il serait difficile de faire marche arrière.

    Vous aurons donc compris que le statut des féminicides ne gagnerait rien d'engendrer des peines supplémentaires, comme les extrêmes droites voudraient infléchir. La surenchère n'a jamais cessé en la matière et n'a produit que peu de fruits si l'on consulte les codes criminels d'un certain nombre de nations.

    Avertissement - Pour raisons diverses dans l'ensemble exprimées au long du billet, ce travail de terrain ne relève pas d'une étude comparative et utilise peu ces termes moins bien calibrés et donc moins précis, de "fémicide","gynécide" ou "sexocide". Les institutions internationales décomptent dans les trois cents millions de femmes et filles excisées, mariées petites filles, esclaves sexuelles en filles à soldats (aucun petit garçon en de tels mauvais draps) ou proxénétisme, et encore tant d'autres à l'être. Il reste plus que sérieux motif à comparaison des raisons de ce que pour un sexe, même enfant, cela existe et, pour l'autre, jamais. Si vous n'aimez pas lire, arrêtez-vous là de suite, vous avez déjà des éléments suffisants de fondation de la définition car ce que ci-dessous déroulé est assez long. A savoir que la plupart des néologismes rencontrés au fil de mes articles se trouvent généralement en stock dans l'index suivant sous astérisques. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/02/index-illustre-bal-feministe.html

    D'emblée, l'on peut dire que de la même façon l'homicide n'est pas réservé aux hommes mais tombe sur tous les êtres humains, puisque y compris des femmes y succombent, le féminicide meurtrier ne serait pas aux femmes sans réserve, au contraire de tous les autres féminicides, comme par exemple l'excision féminicide qui ne laisse pas l'ombre d'un doute. Il faut, en effet, avant d'en juger savoir le motif. Celui-ci parfois sans lien avec le sexe de la victime jeune ou moins jeune, écartera le terme. Le danger de populariser ce vocable oublié le met en danger d'être utilisé à tort et à travers mais quel autre mieux construit ferait cet office ?

    Ainsi les meurtres de femmes ne sont pas des féminicides a priori, seulement certains, et pas que les meurtres : Donc ni crime spécifique au sens strict, ni circonstances aggravantes ; ce serait admettre que nous serions vulnérables, alors que ni diminuées, ni mineures ou handicapées par essence, étant moitié de l'humanité et des plus robuste. Ce genre de tournure ne donne d'ailleurs pas de résultats transcendants là où la qualification juridique a été introduite en Droit. Recopier cette définition restreinte et essentialiste de 1801 de "meurtre de femme" ne ferait que les diminuer et ne permettrait pas de mettre au pas les stéréotypes de sexe, assis par le sexage.  Il faut prendre également garde à ne pas s'empéguer dans l'identity politics à la façon des gender studies et son vieux mot de 1915 glissé en genre social sexuel, qui tentent actuellement de faire croisillon, confondre racisme et sexisme qui n'ont pas de points communs. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/07/le-genome-du-genre.html

    Bien évidemment, tout le monde aura noté que la première violence et domination se trouve réalisée dans la définition de "la femme" (au sens du sexe féminin) et ses stéréotypes sexistes, variant selon les sociétés, jusqu'ici dessinés et imposés par la représentation politique de la puissance virile.

    Que l'oppressée admette, "bien élevée", d'entrer et rester coite en ses rôles et fonctions assignées n'enlève rien au caractère oppressif du système anthropologique débusqué par le féminisme et ses analystes de toutes disciplines. Si celle-ci tentait de définir ou redéfinir le sexe masculin, "l'homme" (au sens du sexe masculin dans son entier) comme pour faire balancer le fléau de son côté, cela n'arrangerait finalement rien.

    Toute redéfinition idéologique et négation du sexe -de biologie de l'espèce- finirait en créationnisme.

    Ce calepin constitue l'un des premiers de notre campagne initiée en octobre 2011. Jusque là, je n'avais fait aucun effort pour publier mes recherches au sujet des féminicides. Dès lors que je le fis, ici, et que je les ai répercutées sur toutes plateformes imaginables, j'ai été stupéfaite de la levée de bouclier avec remarques acerbes et dénigrantes. Heureusement, ma détermination et le soutien fût plus puissant et unanime que les égratignures.[0]

    A la racine du problème, toujours une contradiction de fond - Quelle raison serait invoquée pour refuser un fait anthropologique de la spécificité de certains des délits et crimes perpétrés contre le sexe féminin, en particulier un qui suffit à défaire l'empilement de mauvaise foi, qui est l'excision féminicide ?


    Les noeuds des contradictions - Ce serait au nom de l'humanisme qu'il serait déclaré que le sexe féminin n'aurait pas son importance et qu'il n'est pas spécifiquement visé ? Ainsi prétendu que le sexisme et la misogynie n'auraient jamais existé, pour certains dire qu'elle serait naturelle, pour d'autres, minimisées et en aucun cas systémiques. Il faudrait savoir. Dans un cas, serait rejetée cette particularité, pour ceux qui s'érigent tout ébouriffés contre l'idée des violences féminicides à éradiquer, et dans le reste du quotidien, celle-ci serait pourtant à l'ordre du jour ?


    Il ne serait parait-il pas équitable de prononcer certains mots en lois car ils ne concerneraient pas les deux sexes ? Pourtant, l'on a dérogé à l'égalitatisme prétendu équitable en nommant l'interruption volontaire de grosses.

    Pourtant, nous avons un bon indice qui est celui de la proportionnalité des décomptes entre les deux sexes qui reste bavarde. Si le nombre des violences féminicides a diminué décisivement dans les pays munis depuis à peine demi-siècle de législation étoffée d'égalité des sexes, y compris donc de protection spécifiée en lien à la condition féminine, le désastre reste entier là où prdure la plus totale inégalité des sexes.


    Ceux qui continuent à nier les féminicides se bornent à nier, bien que 
    certainement sur le déclin  l'ancien système anthropologique de l'espèce humaine, patriarcal et masculin, c'est-à-dire de primauté des pères détenant tout pouvoir politique et le partageant avec les axes mâles collatéraux et descendants à l'exclusion des descendantes. Ceux-là qui dominaient en tout par la force virile en gouvernements et en gynécées -Cela concerne également les matrilocalités ou uxorilocalités matrilinéaires, auparavant nommées matriarcat, toutes soumises à la pression finale des frères en avunculat- 

    Jusqu'aux récentes lois d'égalité des sexes et de protection de la spécificité du sexe féminin que les féministes masculins ont forcément contribué décisivement à instaurer, commençant à le transformer, il restait intouché. Il n'est désormais plus hors de portée de changer totalement, franchement, définitivement de régime. Une de ces façons serait d'appeler par son nom ce qui est infligé aux membres du sexe féminin de longue mémoire. C'est une révolution non moindre que celle de 1789 et dont insuffisamment de peuples ont pris conscience.

    Certains politiques et juristes martèlent qu'il ne saurait être question de cette qualification pénale de féminicides car l'on ne fait pas en fonction de motif. Certes, et cependant le Statut de Rome fût bien intégré au Code pénal sans chouiner, alors que pour motif de "gène" -les exterminations du régime nazi hitlérien allemand et ses complices en d'autres contrées commencèrent par les handicapés mentaux, déjà pensés en génétiquement déficients pour la plupart- Il s'agit bien typiquement d'un motif, qui est l'origine, où se nichent lignée, croyances en cultures au sens très large concernant celles décrétées "sous".
    • 1947 - L'écocide a l'honneur de la discussion mais pas les féminicides ? Crime contre la nature -

    L’environnement vu en personne, comme survivance du cosmothéisme de considérer en organisme vivant Gaïa, figurée en allégorie féminine, Erysichthon l'accusé montré du doigt. Cependant, les petites filles, personnes bien humaines, dont l’exemple le plus évident de féminicide reste tout de même l’excision féminicide, jamais citées ? Le tribunal pénal international ne voit pas le problème ? 

    "Le concept de crime d'écocide est débattu depuis 1947 au sein de la Commission du droit international pour préparer le Code des crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité2. Dans les années 1970, il a aussi été proposé d'inclure le crime d'écocide dans la Convention sur le génocide de 1948. Mais il a été retiré en 1995 du projet de Code et donc n'a pas été inclus au Statut de Rome. “ https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cocide

    D'ailleurs, c'est en prenant connaissance de ses articles, que le futur s'est éclairé par cette évidence du besoin urgent d'un statut des féminicides, et pas d'une petite qualification en passant. Après, vous pouvez l'appeler à votre guise, du moment qu'on les combat par le même moyen que les génocides...

    Le conformisme ambiant ne se pose nulle question sur la création récente, puisque du milieu du XXe, du terme génocide. Ni, d’ailleurs de son entrée en concepts juridiques puis en code pénal dans la foulée après guerre mais regimbe et pinaille quand il s’agit de reconnaître le terme XIXe de féminicide, deux siècles passés 

    Alors que rien n’y fait, ni constitutions qui établissent l’égalité des sexes, ni conventions, d’Istanbul, ni protocoles, de Maputo, ni CIDRE, ni CEDAW, les féminicides battent leur plein et les victimes nombreuses de violences sexospécifiques menées à la baguette par le sexisme continuent à se répandre, voire bouillonnent de plus belle sur certains territoires.

    C’est qu’il manque quelque chose au droit actuel et trainer des pieds ne fait que gripper les avancées pourtant notables de l’humanisme mais si vite battu en brêche.
    • Dommages
    Ma définition, en tête d'article, pourrait fort bien servir de base de travail à un article pénal bien senti car les méfaits ne sont pas moins graves, tragiques et nombreux que les pratiques génocidaires de crimes contre l'humanité déjà interdites sans ambages. Ce terme est tassé sous silence depuis fin des années 90, alors qu'adopté clairement en Droit international- (le champ lexical médical de contagion cyclique ne parait pas adapté mais le journalisme affectionne les titres à slogan).
    "In the International sphere, the term feminicide or femicide is adopted primarily to define “all acts of violence.", même si l'on peut douter malgré le titre à sensation que ce soit nouveauté partout, dont le champ lexical pathologique nie la teneur politique qu'il faudra restituer. http://www.theprisma.co.uk/2011/04/03/feminicide-the-new-pandemic/
    Depuis 2008, un tournant lexical semble imposé par une organisation étatsunienne et son collège d'expert américains tente de caler, sans consultation de linguistes ou de l'ensemble des féministes, le terme fémicide en place de féminicide ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/2008/11/tournant-lexical.html

    A noter que s'agissant de tout féminicide, la désinformation reste omniprésente, tolérance et impunité de mise, y compris des androcides -il semble que les hommes ne soient généralement pas victimes au premier chef et de plein fouet mais par répercussions, ricochets et dégâts collatéraux, au contraire par exemple de l'excision féminicide. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/excision-feminicide.html

    Comme déjà vu, "féminicide" représente donc fermement un objet étymologique équilibré en deux parties latines. Alors que "gynocide" (cf. plus bas, occurrence 2009) de morphologie bancale, n'ayant pas les pieds sous la même couette, car l'une d'elle grecque (gynê). D'autre part, "gynocide" ou "gynécide" parait pouvoir raisonnablement du fait de son histoire et du contexte de son apparition pouvoir rester affecté en particulier au "féminicide de masse", ou "mass femicide".

    A noter en ce décalage, "femicide" repris par certains francophones supporters de Diana Russell, anglophone, propagé dans certains communiqués de défense des droits des mères célibataires. Vous pourrez suivre les définitions successives de "féminicide" (XIXème) puis "femicide" (années 80) enrichies petit à petit. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/08/salon-de-demoiselles.html
    A Bruxelles, sa tentative de 1976 de montage du "Tribunal international des crimes contre les femmes" pour y nommer les féminicides de meurtres des femmes du fait de leur sexe (Russell & al.), hors les institutions judiciaires étatiques et de droit international -faisant prévaloir le principe de tribunal populaire public sans contrôle des démocraties représentatives-, d'une part, n'a-t-elle pas gelé le terme à son antique définition essentialiste de 1801 et ne fragilise-t-il pas, d'autre part, voire éteint l'action en ce périmètre de la Cour pénale internationale et ses tribunaux ad hoc, ou lui évite d'en monter ?

    Quant à la CIDH de 1979 défendant 1979 les dispositions de la Convention américaine relative aux droits de l'homme, qui utilise le terme féminicide, n'a-t-elle pas laissé une qualification juridique imprécise et flottante qui finalement ne parait développer qu'une puissance insuffisante près les Etats morigénés ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Cour_interam%C3%A9ricaine_des_droits_de_l%27homme

    Conséquemment à définition en gras de tous les féminicides, de façon la plus précise possible, au paragraphe "Définissons", l'on peut également apprécier rigoureusement les dommages entraînés par
    "préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée" Nations Unies, adoptée également par OMS, cf. Résolution 1993.  http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=A/RES/48/104  - http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs239/fr/index.html
    En outre, lorsqu'il est question d'une qualification en Droit, il s'agit d'obtenir des statistiques et non pas des enquêtes suspendues à la tournure des phrases et à l'échantillon choisi et selon quels critères.. http://awid.org/fre/Library/Feminicides-la-cle-reside-dans-la-volonte-politique-de-mener-des-enquetes-efficaces-qui-permettront-de-mettre-fin-a-l-impunite#_ftn3

    S'agissant de ces pratiques coercitives convenues et tolérées dans toutes les sociétés humaines, d'invariant de degré et nombre divers. L'on peut penser qu'il s'agit de répercussions d'un ensemble coutumier articulées par des croyances de système patriarcal. Le même qui aurait permis l'émergence de la valence défavorable aux sexe féminin, également d'invariant. Un autre exemple d'invariant est la valence différentielle des sexes considéré par Françoise Héritier http://www.darktube.org/watch/la-valence-diff%C3%A9rentielle-des-sexes-par-fran%C3%A7oise-h%C3%A9ritier-1-4

    Pas de bénéfice du doute - Quel intérêt de toujours surenchérir la peine - Quel que soit le poids de la condamnation et l'application de la loi du talion patriarcal, peine de mort ou castration pour punir, il n'est pas douteux que tant que les féminicides ne seront pas formulés sans ambages et dans toutes leurs variations, ils ne deviendront pas tabous car ils resteront neutralisés en homicides* et banales violences communes, comme vu ici réduits aux "meurtres de femmes parcequ'elles sont femmes" (Corry 1801) comme si nous étions resté au premier jour du XIXème siècle au jour de naissance terminologique. Pourtant plus de deux cents ans ont passé, et tant de personnes encore s'escriment à cacher que les féminicides ne sont pas que mortels. http://femmessolidaires93.files.wordpress.com/2013/04/communiquc3a9-de-presse.pdf
    *"Note linguistique : En anglais, on réserve le terme « assassin » au meurtrier qui tue une personnalité célèbre pour un motif public. .... En français, il existe une autre définition : Assassinat : meurtre commis avec préméditation... [1] En anglais on distingue en général entre "murder" (commis avec préméditation) et "homicide" ou "manslaughter" (pas forcement commis avec préméditation). Il existe d'autres termes et d’autres distinctions selon les différents systèmes juridiques.-" http://www.le-mot-juste-en-anglais.com/
    • Résistance au terme omniprésent, et déni avec omerta
    De la résistance accrue au simple emploi du terme de base "féminicide" par les doctes institutions qui, à part pour les gazouillis vont à des vitesses d'escargot dans leur herbe du quai de Conti, l'on ne s'étonne que peu, et de son expression simple d'"élimination des féminicides" qui aurait, par son extraction contractée, pourtant du contenter d'autres verts.

    - Toujours forcés sans arrêt d'être confinés en décès domestiques lointains ? L'on peut donc chercher la raison en tous lieux et s'alarmer de se cantonner aux décès de femmes mexicaines ou dans toute l'Amérique latine, stigmatisée de tuer ses femmes ?. Retiré une fois sur deux des textes et obstinément absent de la résolution de l'Union Européenne du 6 février 2013 en vue d'une session ONU concernant "l'élimination et la prévention de toutes les formes de violence à l'égard des femmes et des filles" et de tous ses documents de 57ème session. C'est un retournement de situation. http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-%2F%2FEP%2F%2FTEXT+TA+P7-TA-2013-0045+0+DOC+XML+V0%2F%2FFR
    • ONU - En ses murs depuis 1994 
    Dans la sphère international, le terme de féminicide ou femicide est adopté pour définir : tous actes de violence...""In the International sphere, the term feminicide or femicide is adopted primarily to define “ all acts of violence ... " UNO http://www.theprisma.co.uk/2011/04/03/feminicide-the-new-pandemic/
    Adoptés puis abandonnés... "Féminicides" élucidés, rappelés par ONU Femmes et AG générale en 2012, désormais recalés ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/05/everybody-takes-urgent-law-action.html

    MAJ 2016 - Exité  - Gif animé de campagne annuelle sans femmes - Les femmes n'ont plus d'icône, l'hominisme au sommet- Entre temps que s'est-il donc passé pour que l'on parvienne à neutraliser jusqu'au symbole d'une femme devenant un petit bonhomme rasé plat et identique ? Le champ lexical de 1994 gardé en pathologie épidémique, "pandémie" (illogique une épidémie ou une pandémie ne dure pas des millénaires tout de même) et l'ONU s'accorde à trouver 4 types de féminicides mais pourtant femmes et féminicides ont disparu de la surface de son papier glacé, sous la presse du queerisme transgenriste ?

    Egalement des groupements féminins, dont de droite voire très à droite, arguent de la fallaciosité du terme de féminicide, A l'occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, les Antigones dénoncent "les violences faites aux femmes dans leurs corps", dont la prostitution, le cyberharcèlement et "la notion fallacieuse de féminicide". Nous n'avons pas encore eu le temps de fouiller plus avant sur quoi reposaient leur dernier argument.
    • Courbes d'usage grimpant contre vents inverses d'institutions -

    Il y aurait un beau travail de recherche pluridisciplinaire à faire comparaison des courbes d'usage en corpus des "Googles books", étant judicieux de trouver à quoi correspondent historiquement et politiquement ces pics et vagues-

    M/copies d'écran par "Outil capture" in Windows :
    Corpus anglais - http://books.google.com/ngrams/graph?content=feminicide&year_start=1801&year_end=2013&corpus=15&smoothing=3&share
    Corpus français - http://books.google.com/ngrams/graph?content=féminicide&year_start=1801&year_end=2008&corpus=19&smoothing=50&share

    On remarque une nette différence entre les deux corpus, le néologisme n'a pas soulevé de pic en langue française au XIXe mais seuleement à compter de la fin de la première décennie du XXe. 

    Raisons supposées du décollage laborieux  - a) En dépit de la réalité massive des "féminicides" sous toutes formes de destructions partielles et sans territoire privilégié, l'utilisation de ce terme rencontre une résistance unique et mutique de la  majeure partie des féministes français qui s'en tiennent obstinément et timidement à la première option restrictive du suffixe "cide", "tuer". Par ex. 
    http://www.egalite-infos.fr/2012/04/03/les-feminicides-conjugaux-en-france/


    b) Billes en tête, l'utilisation du mot "féminicide" rencontre une levée de bouclier féroce qui prétend, comme dans cet exemple faussement interrogatif "Un mot erroné parce que porteur de victimisation et de moralisme. Deux ingrédients de la violence. Pourquoi rendre les femmes faibles ?" - Aucune victimisation puisque le nombre des victimes est connu. Pas l'ombre de moralisme, à moins que ce soit moraliste de se battre contre les tortures réservées aux femmes ? Et en quoi, les féminicides diraient-ils que les femmes seraient faibles ? Cette troisième prétention reste mystérieuse... En leur rêve, ou cauchemars, peut-être ? Ces prétendues critiques sont d'une mauvaise foi grandissante, comme d'ailleurs celle du "réductionnisme biologique" ! Et ne faisant pas la distinction et encore incompris qu'il y a des homicides de femmes aussi, en plus des féminicides. Par contre, il n'y a aucun viol d'excision (masculicide) par croyance et désir de désensauvagement du sexe masculin, et, tant l'esclavage domestique des filles que leur mariage se passe différemment. Parmi les sortes de féminicides, voir à ce sujet des petites filles :  http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/02/petites-bonnes-petites-epouses-petites.html et http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/excision-feminicide.html

    Allez, ce n'était qu'un exemple au hasard mais pas par hasard car ce sont de sales habitudes bien déterminées par le système patriarcal, passées sous silence par les pourfendeurs du mot "féminicide", bien réservés seulement aux petites filles, toujours très vivantes en patriarchies nécrosées. Chasse gardée. L'hominisme aux aguets. A contrario, l'emploi du concept féministe "féminicides" se situe aux antipodes du post-féminisme, de l'antiféminisme et de la victimisation féministe, ne vous en déplaise signori machisti ! Enchantée qu'il vous gêne aux entournures. L'avant-dernier paragraphe de l'article avoue bien vite l'appartenance idéologique libérale qui accuseraient les féminicides d'exclure des femmes, ou les personnes trans féminines (au motif que seule leur parole vaille) et il faut en conclure qu'ils constitueraient donc menace pour l'ultralibéralisme du choix à tout-va ? Un concept précis n'a rien d'exclusif, il est simplement précishttp://massimolizzi.blogspot.it/2013/05/donne-lottano-contro-femminicidio.html

    A constater la vacuité, voire la vulgarité des termes peu choisis mais pourtant bien choisis par les éditeurs de dictionnaire, les bras en tombent que "féminicide" années après années deux cents ans passées ne soient jamais au rendez-vous :
    "Bravooo au "Grand Bébert" qui fait famille et a adopté plein de petits mots : « clasher »« microblog »« viralité »« Low cost »« graffeurs »« bombasse »« kéké »,« hénaurme »« plan cul »« choupinet »« mariage pour tous », et caetera" http://www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/17/1105322/les_bombasses_en_font_des_caisses_dans_le_petit_robert_2014.shtml
    Avec mépris manifeste, cécité et surdité sélective, il est refusé en lexicologie de parler "féminicide" depuis 1853 au moins ?  L'Académie française répond en ces termes au questionnement sur la mise au ban de ce mot datant de 1801 en Anglais :
    "D.3435 féminicide ... L'usage ne l'a toutefois pas institué; "homicide", étant donné la polysémie du mot "homme" en français, couvrant le cas d'un meurtre de femme, meurtre, assassinat également. Les pays d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale que vous citez ont souhaité introduire ce terme dans leur droit pour désigner plus particulièrement les crimes visant les femmes et souvent accompagnés d'actes de barbarie ayant valeur d'anéantissement de la féminité ; certains viols de guerre systématiques dirigés contre les femmes pourraient d'ailleurs aussi recevoir un terme spécifique." "Madame, Quant aux dix droits employant "feminicidio" ou le brésilien et l'italien "femminicidia", vous les devez traduire par homicide !"  http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/billes-pour-academie-de-la-francophonie.html
    Et voilà que le Parlement Européen qui citait les "féminicides" en maintes résolutions et pour l'Asie et l'Amérique, le travestit désormais depuis juin 2012 en "généricide" qui ne veut plus rien dire, pour le coup, à la limite du ridicule et alors que déjà il y avait concernant le féminicide de masse, le bien trouvé "gynocide" (évoqué plus haut) http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/10/feminicide-categorie-genericide.html
    Pourtant, il saute aux yeux que les féminicides ne sont pas que de responsabilité individuelle puisque propres à, et englobés dans, un processus féminicide non concerté mais fort efficace. Selon un avis juridique supplémentaire sollicité : 
    "Il est très difficile de faire entendre et reconnaître qu'il s'agit d'un processus entier - impliquant donc la responsabilité collective et celle des Etats - visant à parachever la subordination organisée des femmes. On reste dans des systèmes juridiques où les Etats ne sont jamais responsables parce que fondés sur la responsabilité individuelleSandrine Cnapelinckx Buss, Conseillère juridique
    Attribuer l'émergence ou la recrudescence des féminicides au fonctionnement du système patriarcal n'enlève strictement ne retranche de rien en responsabilité individuelle et libre arbitre de tout criminel (épicénique) et des délinquants. D'autant que l'on sait fort bien qu'en dépit des normes patriarcales chevillées au corps social par leur axe féminicide, nombre important d'hommes ne se mettent pas en situation, se retiennent, se contrôlent, se maîtrisent, réfléchissent, se questionnent et protègent leurs filles parfois avec brio.
    • Somme toute, rien de compliqué, celles qui en sont victimes comprennent à l'instant même
    Ce clin d'oeil ne signifiant nullement que de ne pas être pas victime de "féminicide" empêcherait de comprendre la définition... C'est juste qu'en balade sur la Toile, les manifestations rapides de compréhension du terme émanent principalement de personnes sans statut social. A noter que pour autant donc, être victime, témoins, n'attribue pas d'emblée qualification ou qualité d'experte ou expert, cela va sans dire.

    Mais aussi, afin de nous débarrasser une fois pour toute de la partie naturaliste ou essentialiste de la violence et que ne subsiste aucune ambiguïté et confusion - ce qui est la seule manière de parvenir à distinguer que les féminicides ont fonction de garder à leur place les subordonnées en les "matant"*, ce dont beaucoup de bénéficiaires ont conscience sans pour cela les perpétrer eux-mêmes, mais comment aller contre ses propres intérêts statutaires ? *"mater", c'est soumettre par force et en portugais "matar" signifie "tuer". Tuer une partie  tout du moins, celle qui relève la tête.
    "Du latin violentia « force (du vent), ardeur (du soleil), rigueur (de l’hiver), violence (de caractère), fougue, emportement », dérivé de violens  « violent », lui-même de vis « vigueur, force »."
    L'on peut pousser plus loin la pointe de l'étymon sur ce "vis" qui faillit être celui du mariage, "mas, mari"- Les racines sont parlantes lorsque l'on évoque les "violences à l'encontre des femmes"- Il faut liquider le terme de violence. Cette violence n'est pas naturelle, elle se singularise d'être construite et reconstruite, étayée, réanimée, ravivée, maintenue. Ainsi, la violence sociale reste alourdie pour les femmes en France, au vu des nouveaux outils de surveillance statistique : Disparité et discrimination en terme d’accès au pouvoir, à l’emploi, à la rémunération, au partage des tâches, inégalités femmes / hommes en général, en matière salariale ou en temps partiel subihttp://www.inegalites.fr/spip.php?rubrique114&id_groupe=15

    Depuis fort longtemps, toujours peut être, les fillettes basculent dans la maternité dès que fécondes... Ceci ne concerne pas que l'Orient mais bien toute la planète. On en protège mollement les jeunes filles en dessous de 18 ans, et elles sont convaincues de ce que ce serait normal par leur société. Le consentement invoqué en est donc vicié car elles n'y sont pas prêtes physiquement.
    "banalisé dans les sociétés françaises du Moyen-Age (le mariage étant légal à 11 ans et demi pour les filles) ou de la Renaissance, et il l'est toujours dans d'autres cultures, africaines ou gitanes par exemple. (...)"
    Pour celles qui ne sont pas favorisées par la famille elle-meme par traditions archaïques,
    " la grossesse comme prise de risque Pour l'adolescente, la grossesse est une conduite agressive impulsive dirigée contre son propre corps. C'est un passage à l'acte destiné à se mettre en danger, dans le cadre d'une sexualité non protégée, au même titre que les tentatives de suicide ou les troubles du comportement alimentaire. Ces grossesses ne sont en général pas suivies, elles sont parfois découvertes très tardivement, au moment de l'accouchement." https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00555775/document
    Par ailleurs, il faut d'ailleurs remarquer que la rédaction patriarcale de la Déclaration Universelle affleure en son article 16 sur lequel, l'on ne peut que formuler des remarques critiques :

    a) A l'âge nubile, l'on n'est pas une femme -au mieux, jeune femme assez solide à partir de sa majorité civile pour affronter une grossesse car l'on sait que la croissance se termine à 25 ans, surtout lorsque certains tentent de poser que la petite fille est pubère à 9 ans -

    Personne n'ignore que la croissance est stoppée net par une grossesse. L'on comprend mieux comment l'espèce humaine généralement constate une taille plus basse des individus adultes femelles que mâles.

    b) Bon nombre de pays estiment que le libre et plein consentement reste celui de son père, de sa famille -Du clan, de la tribu à la famille -Comme auparavant le consentement requis était celui du seigneur féodal et non pas celui des deux intéressés-

    Il faut souligner que "faire famille" signifie pour une petite fille nubile, pubère, être violée par plus âgé qu'elle, tomber enceinte, puis accoucher. Il est à remarquer que la liste ne prend pas en compte toutes les unions, "bénies" ou moins. http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_plus_jeunes_m%C3%A8res_du_monde

    En effet, des positions plus ou moins médiatisées prétendent à ce que les mariages permanents et temporaires soient conclus par des hommes matures avec des petites et des jeunes filles, par exemple sigheh http://www.iran-resist.org/article3504 

    - A 13 ans en Iran le régime iranien a été contraint d’augmenter l’âge légal du mariage des filles de 9 ans à 13 ans. En Iran, on considère que l’enfant devient adulte au moment de la puberté.

    Il est facile de voir que cela revient aux termes de l'article 16 qu'une déléguée indienne à l'ONU avait cru poser en bouclier, protecteur des petites filles prépubères (ce qui indique que son pays pratiquait largement ces unions féminicides) - L'impensé féministe encore une fois livrant la jeune fille encore insuffisamment développée aux unions toujours de force pour la plupart dès ses monarchies...


    Comme si les premières règles et la fertilité féminine impliquait que les adolescentes deviennent adultes et majeures extralucides et qu'elles recherchent en connaissance de toutes causes le rapport sexuel ! A fourchette haute, au sujet de consentir, la société décide d'une "majorité sexuelle" du fait des règles qui présuppose que les adolescentes seraient capables de savoir ce qui les attend lorsqu'elles sont sollicitées par un garçon et un homme ?

    En 2011, on peut donc dire que, dès ménarche, les parents décident et la loi en général prennent en fourchette 11 à 14 ans. Cela correspond à la puberté féminine (pubescence étant étymologiquement apparition du poil pubien corrélé aux premières règles comme l'on s'en rappelle toutes mais pas toujours de la date anniversaire exacte).

     Élise de La Rochebrochard, Les âges à la puberté des filles et des garçons en France. Mesures à partir d'une enquête sur la sexualité des adolescents. In: Population, 54ᵉ année, n°6, 1999. pp. 933-962 https://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_1999_num_54_6_7061

    En tout cas, tout cela montre bien l'aveuglement de tous les lettrés des siècles passés persuadés de leur vertu masculine d'avoir prohibé l'inceste, on se demande bien sur quels territoires à voir les féminicides pédocriminels des mariages d'infantes, de leur servage et esclavage sexuel,  de l'excision, ou bien le nombre inconcevable d'abus sexuels sur des Lolita... Lloyd Demause, L'universalité de l'inceste in Projets Féministes n° 2, avril 1993, Les violences contre les femmes : un droit des hommes, p. 103 à 129.   http://www.marievictoirelouis.net/document.php?id=695

    Virage` - A l'audition du 13 décembre 2012, des ethnologues et philosophes près la Commission des lois d'Assemblée concernant le mariage de couples de même sexe, dit "mariage gay" ou "mariage pour tous", ont justement indiqué que l'institution du mariage -"mas, mari" ayant supplanté "vir"- en cours de légalisation, conséquemment de renforcement de l'institution (qui jusque là se délitait), ne remettait pas en cause la structure actuelle, sauf concernant la gestation pour autrui contrevenant à l'éthique nationale. Qui peut bien vouloir de reconstituer la famille nucléaire en couple obligé si ce ne sont les prêtres ?

    Allons nous voir des mariages d'adolescence homosexuelle à la puberté qui recouraient à la suite à des inséminations de procréation assistées sur eux-mêmes ou près d'agences internationales de proxénétisme utérin financée par de riches familles ? Et, parmi eux des transadolescents* puisque pour certaines, ils auront été privés de leurs organes génitaux ? 

    Il est curieux qu'encore une fois des hommes passent pour tous, alors que mince partie des homosexuels se reconnaissent demandeurs d'épousailles. http://www.assemblee-nationale.tv/chaines.html?dossier=Commissions
    • Hormis spécificité & impunité, autres raisons toutes simples d'employer "féminicide"
    Sans aller jusqu'à dire que violence et sexe ne sont pas problème de féminicides, il les faut dissocier, et que ce n'est pas chose aisée. Cependant, nous n'avons pas le choix car pour s'extraire du naturalisme ou de l'essentialisme, de l'éthologie et de l'étiologie, et nous envoler vers l'acte politique, il faut passer outre.

    D'ailleurs, il se voit aisément que font les expressions suivantes :

    a - "Violences faites aux femmes" confond "féminicides" avec violences banales, communes, crapuleuses. De même que des femmes succombent à des homicides, alors que nombre de décès de prime abord constituent  des "féminicides".

    b - "Violences sexuelles" insuffisante à décrire la typologie des "féminicides" car seulement certaines des violences féminicides sont sexuelles (au sens strict d'un acte sexuel).

    c - "Violence basée sur le genre" [social sexuel], plus banalisant, pudique et vague en ce qu'égalitarisant à des violences subies par les hommes de la part d'autres hommes- Cependant, il paraîtrait qu'avant les monothéismes, et en d'autre lieux pas moins patriarcaux, le patriarcat les ait toujours inclus ; se veut donc politique de faveur restreignant le sujet à la sexualité humaine et prétendant implicitement que les orientations et minorités sexuelles seraient victimes du patriarcat elles aussi, toutes et surtout avant les femmes

    d - "Violences sexistes patriarcales" souffrent du même défaut égalitariste ; sont opposées les violences par contrecoup sur certains membres du groupe statutaire privilégié de fait et de règle, ce qui neutralise puisque même le terme "sexisme" se trouve aussi récupéré par le "genre masculin" (confusion avec la gent masculine et le genre grammatical) souffrant lui aussi (voir plus bas).

    e - "Violences masculines faites aux femmes" d'absence de distinction entre les violences crapuleuses perpétrées par des hommes, donc masculines, et celles féminicides bien particulières qui caractérisent un système patriarcal phallocentrique viriarque-

    f - "Violences et discrimination de genre" égalitarisent (à deux syllabes près tout un monde nous sépare de l'égalité appelée de toutes nos voeux), masquent la mécanique du système patriarcal, mais surtout tendent à naturaliser le genre. L'écueil reste de taille car une construction sociale ne peut entrer en biologie, aussi fort que l'on pratique la méthode Coué, cela n'ira pas par voie naturelle. Gare aux grosses déchirures dans la coque, si l'on commençait à mettre en droit une notion psychologisante improuvée, improbable, clairement de connivence avec la croyance antique dans l'unicité du paradis perdu du gnosticisme et de nouveaux évangélismes. Le sectarisme a du flair, il sait d'emblée où appuyer pour graisser les pattes. De bonnes et naïves volontés croient que chasser le féminicide afin d'adopter le généricide résoudrait leur allergie au féminisme, alors qu'elles vont se trouver piégées dans un capharnaüm sans nom ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/10/feminicide-categorie-genericide.html

    Pourquoi ne pas cesser  presto d'utiliser l'expression bateau naturaliste de banalisation des violences envers les femmes ou la définition du même acabit de "meutres de femmes en tant que telles" de Corry 1801. Féminicides avec définition complète ci-haut dit tout en un mot, pourquoi l'éviter ?
    "Pour Tom Meagher, le terme même de violences faites aux femmes renvoie à un concept abstrait qui s’inscrit dans l’ordre des choses, dans la nature. Personne ne dit « les violences des hommes faites aux femmes » 
    • En outre, toutes masquent les féminicides aggravés sur petites filles 
    Torturées par les excisions et viols répétés par mariages par centaines de millions dans le monde. Pour l'instant, nous paraissons en régime de pédocriminalité restreinte à voir les descriptions Interpol de la pédocriminalité. http://www.interpol.int/fr/Criminalit%C3%A9/P%C3%A9docriminalit%C3%A9/P%C3%A9docriminalit%C3%A9

    Si l'on rajoute et à l'encontre des filles, l'on retombe dans le puits égalitariste. Pourtant, là nous n'avons pas d'émasculation systématique coutumière. Un seul sexe enfant se trouve victime du système patriarcal phallocrate et devinez lequel... celui qui supporte sous toutes latitudes à des degrés divers plusieurs formes de féminicides. La plupart -si ce n'est tous- de mes articles illustratifs de la typologie des féminicides concernent les petites filles. http://susaufeminicides.blogspot.fr

    • SITES INTERNETS SEXXISTES et manipulation de l'information féministe -
    Il est à remarquer que Wikipedia s'obstine à utiliser ces formules délayantes, imprécises et incomplètes, et à les attribuer et lier "au gender studies", en ignorant toutes les autres études féministes, surtout radicales et réellement politiques. http://fr.wikipedia.org/wiki/Violence_contre_les_femmes

    Par ailleurs et souventes fois, leurs articles, non seulement écartent les contributrices par une sorte de censure inexplicable (?:)) mais font constamment la part belle à la mouvance sectaire genriste.queer qui n'a de cesse de dire aux femmes et aux féministes, ce qu'est leur sexe (organe, autant que leur sexe social) et ce que doit être la théorie politique féministe, confisquant à leur bénéfice de leur opinion de la masculinité ou de la féminité. Ce qui représente toute la violence politique contre le féminisme qui lutte pour les droits des femmes à la citoyenneté pleine et entière. Ceux-ci font les frais d'une guerre entre hétéropatriacat et homopatriarcat, n'étant pas la première où se trouvant immolés. Jusqu'ici et si ce n'est en romans et romantismes, elles n'ont  jamais pu faire la guerre, surtout petites filles, à défaut d'armes de pouvoir politique, qui ne leur ont jamais été laissées. http://blogs.mediapart.fr/blog/dominique-ferrieres/301112/wikipedia-ou-sont-les-femmes-contributeurs-et-sujets-de-contrib

    • Misogynie en terres anglophones - Proxénie en question
    Notons la loi new-yorkaise qui punit la "violence ciblée contre" (Mue de notoriété publique par le cabinet Kenneth P. Thompson et Douglas Wigdor, Thompson Wigdor LLP) - Enième euphémisme légal synonyme de "à l'égard", "faites à".... taisant toujours la dimension systématique.systémique.misogyne.sexiste. discriminatoire.négative, en plus que sexuelle, de domination.contrôle et rétorsions par destructions jusqu'à totales, au mieux, ne faisant qu'effleurer. Les avocats en défense prétendant que la femme de ménage serait prostituée occasionnelle. L'on parle misogynie donc et c'est un pas non négligeable vers la qualification des "féminicides", encore un peu, et nous serons rendues, ou quasi. En France, la nouvelle loi du 8 août 2012 contre le harcèlement sexuel, féminicide (et transexuel) se réfère également à la misogynie. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/05/feminicide-du-harcelement-sexuel-en-qpc.html

    Il reste notable que le dictionnaire Macquarie (Australie) a relevé en  usage moderne de misogynie s'ajoutant aux autres acceptions plus traditionnelles regroupant les haines contre les femmes, celui de "préjugé profondément établi envers les femmes". http://www.afr.com/p/national/macquarie_dictionary_has_last_word_NzrQFdWcPJG6G8qLRRiZtK,

    Ceci intervenant de suite au discours retentissant et révolté de Madame la Première Ministre Julia Guillard, du traitement réservé par ses collègues politiques. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/10/femmes-politiques-feministes.html

    Cependant, il serait également utile, au passage, de se demander comment est combattue, sans relativisme culturel et sexiste, l'introcision féminicide aborigène en Australie http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/excision-feminicide.html

    Il n'est donc plus question sur ce terrain que de violence, crime "banal", commun et au hasard contre des femmes ou des fillettes mais bien seulement de délit et de crime sexiste systémique éventuellement misogyne, exclusivement contre des membres de la population de sexe féminin, afin de la faire tenir à sa place bien déterminée par le pouvoir masculin ; ainsi, celles-ci comportent parfois des violences sexuelles mais ne sont pas non plus toujours des violences sexuelles et que des violences sexuelles.

    Nulle parité, nulle réciprocité, nulle égalité, nulle similarité entre les violences communes et les "féminicides" ou celles pédocriminelles : Cette dissymétrie, ce déséquilibre en nombre et diversité m'engage irrémédiablement à vous faire partager ce panorama. 


    Remarque sur cette méthodologie cartographique - Deux bémols - Afin de mieux cerner l'état de sûreté des filles et des femmes, pourquoi sont écartées les violences morales et pour quelle raison, ne pas isoler la violence et l'homicide "banal", qui ne font que s'ajouter aux féminicides ? - Cela ne changerait rien aux colorations mais au moins, on isolerait le concept (pour mieux tordre le cou au phénomène)

    Anecdotiquement, si je puis dire, il faut s'attarder un instant sur le fait que "féminicide" constitue une circonstance aggravante pour les patriarchies les plus cristallisées, sans l'ombre d'un mirage phallocrite* http://www.lepoint.fr/societe/arabie-saoudite-peine-tres-legere-pour-un-homme-ayant-viole-et-tue-sa-fille-02-02-2013-1623121_23.php

    *"Phallocrite*", ma contraction de phallocrate et hypocrite, n'est pas à confondre avec "phallocrypte , subst. fém., Cavité de la phallobase ou de la paroi de la chambre génitale`` (Séguy 1967)." http://www.cnrtl.fr/definition/phallocratie

    "L'arroseur arrosé", La République violente et est violentée 

    Le bonnet phrygien - attribué aux esclaves d'Anatolie, refusé par les Parisiennes, nous a été enfoncé jusqu'aux oreilles. http://fr.wikipedia.org/wiki/Bonnet_phrygien

    Il aura donc fallu environ 211 ans d'étouffement avant que "féminicide" (attesté depuis 1801, anglais "feminicide" & "femicide" réanimé fin XXème par des féministes américaines) reprenne son souffle en droit onusien les 23 mai et 26 juin 2012 et soient qualifié de "mécanisme d'oppression" par le Secrétaire général des Nations Unies :
    "ONU Femmes appelle les Etats membres et les parties intéressées à prendre des mesures urgentes contre le féminicide" Posted on juin 26 2012 Id. note du rapport associé en AG - "101At the federal level, Mexico passed the General Law on Womens Access to a LifeFree of Violence in 2007. Although this ladoes not recognize femicide as a crime, it has included ― femicidal violence (violencia feminicida) as typoviolence.http://www.unwomen.org/fr/2012/06/un-women-calls-on-member-states-and-stakeholders-to-take-urgent-action-against-femicide/

    Cependant, le symposium de l'Académie ACUNS  du 26 novembre 2012 continue à se borner à l'euphémisme pudique, banal et apolitique de "violence against women", comme si les hommes aussi subissaient cette violence ou comme si les théories de genre [social sexuel] tenaient à entrer avec les violences féminicides -"queer", théorie politique, on ne peut plus libérale qui professe à l'envi que les hommes homosexuels subissent autant, voire pire que les femmes et que ce statut de victime du patriarcat leur doit des droits supplémentaires. http://acuns.org/wp-content/uploads/2012/11/Invitation-Symposium-FEMICIDE-26-Nov.-VIC.pdf
    • L'Union Européenne garde l'oeil sur les féminicides depuis plus longtemps mais sans vraiment en prendre la mesure  - Que craint-elle ? Des représailles ? De qui ?
    "Droits de la femme/Egalité chances-11-10-2007-13:11"...Féminicides : une problématique globale Suivant la définition donnée par le rapport, un féminicide "est un acte ou un comportement lié à la condition féminine qui cause la mort, des torts ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychiques à la femme, aussi bien dans sa vie publique que dans sa vie privée" Communiqué du Parlement Européen se référant à son rapport & définition, adopté 
    Le "féminicide" du "gynocide" frappe crûment en laissant ses gants au vestiaire indo-européen et pour quelle parade ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/feminicide-deugynisme-200-000-000.html

    Au point que l'Union Européenne dut se fendre de résolutions qui ne restent que promesses... http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/agynie-quand-une-resolution.html

    Certains soupçonnent à juste titre, semble-t-il, qu'il s'agisse d'une réaction de revanche machiste devant l'émancipation féminine
    "... augmentant de 217 % entre 1980 et 2010, .. Le féminicide, fruit de la réaction machiste contre l'émancipation féminine, compte entre 1980 et 2010 environ 91 000 femmes assassinées." http://mingaudeaco.blogspot.fr/2012/07/o-pais-mulher-do-imaginario-machista.html?spref=fb ;http://mingaudeaco.blogspot.fr/2012/07/estudo-revela-panorama-do-feminicidio.html
    Jusqu'à l'Union Européenne qui n'est pas épargnée... A la collecte des données, il s'avère malheureusement que tous les continents abritent des exactions féminicides, de même qu'en Europe sous le vernis-http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?language=fr&type=IM-PRESS&reference=20071008IPR11355 

    Le viol représente un exemple criant de dégradation féminicide qui n'est pas réellement reconnu (de plus que souvent correctionnalisé, la dégradation de la femme violée effectivement victime d'un crime devient délit, minoration du dommage subi en conséquence à la clef), toujours très actuelle et favorisée par la dichotomie patriarcale manichéiste de sacralisation des femmes- Bien qu'un viol androcide (anal ou buccal) n'ait rien à voir avec un viol féminicide (vaginal / génital), la loi n'a pas coutume de voir la différence fondamentale des deux pénétrations sanctionnées globalement en tant que viol : le viol génital vaginal entraîne facilement une grossesse chez les femmes et filles sans contraception ; d'autant que les violeurs n'apporte pas de préservatif. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/viols-etc.html
    • Les lemmes des "féminicides"
    Cent ans plus tard de solitude du "féminicide", celui de "sexiste" (1965) suit son petit bonhomme de chemin, masqué par le grand retentissement de "raciste". Alors que le premier sans concurrence victimaire et bien plus qu'histoire d'apparence, représentant un rejet d'un seul des deux sexes et son ostracisation. L'on remarquera aujourd'hui que les féminicides qui démontrent l'apartheid des femmes atteignent des sommets dans le pays qui s'est extirpé de l'apartheid du "coloured" racisme. 

    Il reste notable que le racisme est lourdement condamné et jamais le sexisme (qui n'existe que contre les femmes, soyons clairs), ou du bout des lèvres. L'humour raciste est sanctionné, la publicité raciste de même, mais jamais la publicité sexiste.

    Quant aux "féminicides", totalement brimés en verbe par notre bonne société "phallocrite" (qui cache, qui dénie sa phallocratie, mixés phallocrate et hypocrite), l'apparence du "genre" continuant à plastronner sur l'avenue des critères, en toutes ses inversions, retournements des plus mutilants. http:/www.atilf.atilf.fr chercher "sexiste", cf. angl. sexist,1965, adj. 1968, subst. ds NED suppl.- et "phallocrate". Voyons juste les trois occurrences éclairantes du néologisme "phallocrate", p 36,
    "Le sexiste, le phallocrate, je ne le rejoins pas ; je l'explique...", p. 98 
    "Se prolonger par des fils est le premier des plus anciens rêves mäles ; il y a aussi le besoin de régner sur ce qui est jeune et faible et dépend de vous, redoublement de la satisfaction que le phallocrate tire...", p. 192 
    "... on aboutit à un gouvernement pseudo-socialiste, dominée par une bureaucratie totalitaire et phallocrate..." Françoise d' Eaubonne, Le féminisme ou la mort, Femmes en Mouvement, Paris 1974 http://books.google.fr/books/about/Le_f%C3%A9minisme_ou_la_mort.html?id=ZfQoAAAAYAAJ&redir_esc=y
    Nous tenons à souligner que le sexisme reste unilatéral car de système et ne supporte pas le test du miroir inversé : Nous ne vivons pas en "gynarchie" matriarcale, misandre, "vaginocrate" hystérocrate ou clitoridienne, pas plus que "vaginocrite". Les correspondantes du machos seraient les "feminos" et l'on n'en connait pas. La misogynie et le sexisme pourrait ainsi relever de la xénophobie, aussi particulier que cela puisse paraître, et pour cause, ce n'est pas le cas...

    La langue argotique, en symptôme de ce que le sexisme seulement au préjudice des femmes, montre que tous les mots ayant trait au sexe féminin sont dégradants -jusqu'au "blague de cul" de beau rôle masculin qui ne concerne bien évidemment que l'arrière-train et sexe féminin- utilisés très quotidiennement pour injurier, insulter, dégrader, diffamer, dénigrer les convives masculins, quelle que soit leur orientation sexuelle.

    Rappelons donc en choeur que le sexe féminin n'est pas dégradé, n'est pas dégradable et n'est pas injurieux en soi. Ce n'est donc pas que le "gender" de construction sociale, ou ensemble des stéréotypes sexistes, soit le sexisme, qui est vilipendé... Je clorai donc sur le sexisme qui ne s'étend jamais aux mâles de l'espèce. Et que le terme sexisme se suffisant à lui-même l'on voit bien qu'il n'est nul besoin d'une nouvelle péripétie en genre. Quand il s'agit de dire sexué ou sexuel, pourquoi se donner du genré ? 



    - Le "sexocide des sorcières"  ne concerne pas seulement le passé puisque des exécutions de ce type continuent, même s'il ne s'agit plus d'une planification de masse. Sont considérés dans ce manifeste de 1999 des massacres féminicides pour accusation d'hérésie et de liberté prise par des femmes sur les croyances dominantes. 

    La sorcellerie reste cependant affaire plus souvent de sorciers-guérisseurs en beaucoup plus grand nombre que féminine, au contraire de l'imagerie écoféministe allemande et américaine.
    "Je veux souligner comment ce qu'on a appelé la chasse aux sorcières, qui a duré deux siècles, les siècles de Renaissance et d'âge classique, et non de Moyen Age comme le croit le public,..."http://joellepalmieri.wordpress.com/2012/12/21/francoise-deaubonne-la-rebelle/
    Cependant, bien que le méfait sorcier soit terriblement présent sur les autres continents, l'Europe en a oublié les conséquences de superstitions que combattit les lois de la Révolution. Ce n'est pas le tout de faire passer les sorciers pour vertueux, il faut aller regarder de plus près ce qu'il en est... 
    • INCESTE sur MINEURES - Féminicides aggravés & androcides assimilés
    En France, le droit reste sans voiles, infans et mineurs semblent tous à protéger par principe.
    "la Cour de Cassation a estimé que la contrainte pouvait être déduite de l’âge de l’enfant. Décision, désormais inscrite dans la loi (n°2010-121 du 8 février 2010 ) – l’article 222-22-1 du code pénal dispose ". La contrainte prévue par le premier alinéa de l’article 222-22 peut être physique ou morale. La contrainte morale peut résulter de la différence d’âge existant entre une victime mineure et l’auteur des faits et de l’autorité de droit ou de fait que celui-ci exerce sur cette victime".http://leplus.nouvelobs.com/contribution/955275-.html
    Cependant, le prétexté seuil de consentement d'une espèce de majorité sexuelle a mis le doute dans les esprits. Ainsi entre cette limite (variant selon les pays) et la majorité civile, les adolescentes sont finalement peu protégées. Cette plage de trois quatre ans devient facilement un marécage propice au viol par emprise et subjuguation`.

    Il n'appartient pas qu'à la sphère privée, au huis clos familial. Si à l'intérieur, ces féminicides sont incestueux à l'extérieur, l'on pourrait les appeler incestuels car, en dépit de leur immaturité sexuelle, les féminicides restent exercées au premier degré sur les petites filles non nubiles, alors restant désolidarisées des femmes,bien que traitées en adultes. A noter que l'inceste reste d'acception beaucoup plus large que ce le sens commun actuel qui voudrait le restreindre aux enfants- Nombre de mariages entre cousins sont enregistrés n'étant ni forcés, ni illégaux, pourtant il s'agit là d'inceste au sens strict- http://www.cnrtl.fr/definition/inceste

    A savoir que les statistiques des mariages consanguins adultes restent peu connues, alors que désormais les bases de données informatiques d'état-civil devrait rendre aisé ce décryptage. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pop_0032-4663_1948_num_3_4_2038

    De même que, concernant le servage sexuel féminicide de prostitution, où les petites filles sont très prisées de la clientèle -techniquement de valeur :

    a) par croyances des bienfaits propitiatoires des relations avec vierges 

    b) ou d'éviter les contaminations d'infections et
    c) les pataquès des grossesses

    d) du plaisir ressenti par les hommes qui apprécient de pénétrer étroit-

    et également épouses recherchées, pour les sensiblement mêmes raisons. http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/excision.html


    Qui ignore que les filles pubères et prépubères sont victimes à grande échelle des féminicides de mutilation d'excision (etym. "caedere", couper) de "déféminisation" pour commencer un viol féminicide, jamais mentionné, par père et mère -donc forme incestuelle quasi incestueuse-, ainsi que mariages, esclavages domestiques et prostitutionnels (quasi incestuelle également dans certains cas, le mari utilise la nièce de sa femme lasse ou en couche qui l'a appelée, le client peut s'acheter une jeune prostituée de son groupe, de sa famille plus ou moins proche, une amie de sa fille, ou de parentèle inconnue) http://www.scoop.it/t/prostitution-des-enfants-et-adolescent-e-s-french-english?hash=f16313b0-5d2c-4598-b418-df695127c200


    En ce qui concerne les règles de prohibitions des relations sexuelles, de couple, d'union et règles matrimoniales -relevant principalement du mécanisme exogamique (prendre épouse hors de son propre groupe de lignée)-, quel que soit le type d'inceste, il est constaté que toujours établies à partir de l'ego mâle et sans précision sur l'âge des filles sous la protection de la prohibition-ce qui laisserait supposer que la nubilité restait le seuil de l'hymen- Les anthropologues structuralistes partent donc du principe que le tabou de l'inceste reste également gage de paix sociale. cf. Françoise Héritier, Les deux soeurs et leur mère -Anthropologie de l'inceste- Ed. Odile Jacob, 1994, Paris http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7oise_H%C3%A9ritier
    • Tolérance de l'inceste féminicide ? Qui rappelle la thèse des deux situations, l'amour pour les enfants ou affection (philia), distinguant pédophilie sadique (fondée sur le sexe) et pédophilie affective (sur l'amour, non pathologique lorsque l'enfant ne résiste pas selon John Money et autres sexologues 
    Code civil, art. 162, proscrit l'union matrimoniale entre frère et soeur 
    L'emprise paternelle avec abus d'autorité de plus en plus sous estimé puisque non nommé, du fait du consentement de la jeune fille à la puberté (examinée pour les unions, dites mariages), avec excuse du père pour "tant d'affection" ?
    "homme accusé de viol aggravé sur ses filles, qui assurent qu'elles consentaient à ces rapports sexuels. L'une d'elles vit aujourd'hui en concubinage avec son père, dont elle a eu un enfant." "jeunes filles étaient âgées de plus de 15 ans lorsque les rapports sexuels ont débuté, ce qui aurait dû aboutir à un délit de corruption de mineur, jugé en correctionnelle.". Ne peut-on voir une reprise en force de l'emprise patriarcale, sous prétexte d'écarter la morale de l'amour, dans cette affaire paraissant symptomatique ? http://www.lepoint.fr/societe/un-pere-condamne-a-deux-ans-de-prison-ferme-pour-un-inceste-consenti-16-11-2012-1530122_23.php
    L'on voit que le mot "inceste" désormais en sens commun parait utilisé quasi uniquement concernant les enfants. En tout cas, à partir du moment où la prostitution est légalisée et devant l'anonymat des sociétés modernes, tous les risques incestueux sont ouverts sur mineures comme sur majeures venant des clients recourant au servage sexuel féminicide de la prostitution. De même, la double filiation patrilinéaire homopatriarcale risque à terme d'entraîner des cas occultés d'incestes, dans les cas d'adoption, comme en cas de location temporaire de femmes -lointaines, sans recours économique, et dont l'état-civil inexistant- et rompt la norme endogamique de garantie pacifique. Françoise Héritier, La cuisse de Jupiter, Réflexion sur les nouveaux modes de procréation. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hom_0439-4216_1985_num_25_94_368560

    Il faut jeter également un oeil du côté masculin de l'inceste, des fils adoptifs, "Pédérastie (gr. anc. erastês, « amoureux », dérivé de erân (désirer sexuellement), désir amoureux de l'homme adulte pour un jeune garçon)" qui n'est plus à la mode montrant qu'en tout cas, à voir l'usage de paidos, παις-παιδος, enfant, ce sont toujours d'enfants mâles qu'il s'agit. Même s'ils tendent à l'unisexe à la mode. http://www.universalis.fr/encyclopedie/pedophilie/1-etymologie-et-mythologie/

    A noter qu'en antiquité grecque, tout comme chez les Papous, Aborigènes, en Polynésie, Chine, Japon ou Crète, la pédérastie, ou attirance érotique d'hommes adultes envers des garçons de notion éducative et initiatique comportaient deux versants, "pédophilie" (impubère) et "éphébophilie" (pubère) : A présent, la seconde considérée par le mouvement queer en orientation sexuelle incluse puisque le consentement sexuel présumé soit autrement dit une certaine majorité sexuelle à 15 ans, comme on a pu le constater à toutes les photographies d'adolescents torses nus propagés sur les pages de réseaux sociaux sous couvert de viabiliser leur liberté sexuelle. Par contre, le premier tombe sous le coup de la loi contre la pédocriminalité (dans le cercle de proximité, les incestes constituent circonstances aggravantes). Trace de ces pratiques pédérastiques concernant les filles et jeunes filles inexistantes, celles-ci ne valant pas peine de faire acte d'éducation dans l'antiquité et de transmettre héritage. Leur lot restant de futures génitrices. http://fr.boywiki.org/wiki/P%C3%A9d%C3%A9raste_(d%C3%A9finition)

    L'on ne commence qu'à peine, de nos jours, à l'entendre au sens large qui touche les petites filles -Par exemple, et n'étant même pas encore question de pédocriminalité lorsqu'il s'agit de célébrer les "lolita"- où de laisser sans protection les petites filles prostituées, ou bien de rendre les enfants toujours plus femmes (phénomène dit d'"hypersexualisation", alors que ce n'est que l'apprêt des femmes adultes à des fillettes impubères et pubères) en les assignant aux attributs cosmétiques de la féminité pour les rendre plus séductrices pour la gent masculine.

    Cela souligne encore l'urgence et la nécessité de mettre à jour le féminicide pédocriminel le plus écrasant et le plus toléré (gynocide, union, excision, prostitution) de montrer la distinction existant concernant les petites filles ; nullement négation de la pédocriminalité androcide envisagée sous les termes ci-dessus. Et car, en tous cas et de toute façon, il s'agit de sexualité exclusivement phallocrate, les deux pédocriminalités féminicides et androcides se tiennent les coudes - la pédocriminalité androcide étant de forme "assimilée" car les petits garçons généralement utilisés comme des filles, du fait de signes secondaires sexuels masculins peu ou pas développés. En tout cas, il vaudrait mieux l'envisager en terme de pédophobie, au sens de détestation de l'enfant (même sous couvert de l'aimer, de le désirer, de souhaiter le posséder charnellement).

    Afin de rechercher la raison de la dissymétrie numérique des formes et de la violence sexospécifique, j'ai donc du utiliser en pendant et à l'inverse le néologisme "androcide". Plus particulièrement, j'ai été circonscrite par les faits à me restreindre à l'adjectif qualificatif car aucun chercheur en ce domaine de la violence sexospécifique ni moi-même ne sommes jamais parvenu à détecter de meurtres misandres d'homme du fait de leur sexe seul, ou une violence dite communément sexuelle qui soit également sexiste, misandre, systémique jusqu'à systématique. Voir page Androcides http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/androcides.html

    Les prohibitions d'inceste revêtent donc des formes diverses et font partie des règles matrimoniales patriarcales plus ou moins respectées- L'on peut donc imaginer que les tabous, féminicide à mettre en place, inceste matrimonial et agression sexuelle sur mineurs à renforcer manifestement, devant être conjugués pour devenir effectifs en protection de l'inceste des femmes et des enfantshttp://fr.wikipedia.org/wiki/Inceste

    Les enfants en général ne sont pas victimes systématiques, mais encore là principalement et systématiquement ce sont les petites filles qui en souffrent. Le dictionnaire nie la réalité, le droit la nie aussi. Nous n'allons pas rester, j'espère, comme certaines langues qui ne possèdent pas de mot pour désigner le viol, non pas parce qu'il n'y serait pas courant mais de ce que ses locuteurs n'y voient rien de particulier et de répréhensible. Ainsi au cours de mes travaux et des années avant que n'émerge en audition de  juin 2006 le rapport adopté par Résolution du Parlement Européen de Raül Romeva i Rueda (cf. plus haut), l'étude m'a logiquement, naturellement,  imposé "féminicides" ressortissant de l'ensemble des sens possibles du suffixe. 
    "[Le suff. sert à former des composés adj. ou subst. désignant des agents qui portent atteinte par une action destructive violente à la vie des organismes vivants (vie humaine, animale, végétale, cellulaire).]"
     - Où il n'est donc pas dit si la destruction partielle ou totale et la dégradation féminicide laissant suffisamment de séquelles pour admettre la destruction partielle de l'individu qui en est victime.

    A la différence de l'initial "feminicide" de 1801/1848 ne faisant agir que moitié des significations essentielles du suffixe, "frapper, abattre, tuer",  puis celui des années 70 du XXème siècle comme uxoricide (conjuguicide de l'épouse) cf. Centre national de recherches textuelles et lexicographiques. http://www.cnrtl.fr/lexicographie/uxoricide 

    Qui compte les uxoricides de petites filles ?  Entendons également les adolescentes, notre fourchette haute à 18 ans nous parait plus logique en tout.

    Comme vu plus haut, le suffixe "cide" en tant que "tailler, couper" entre dans la formation du terme d'"excision" et désigne mon expression "féminicide excisionnel pédocriminel" en un ensemble qui  assume toutes les facettes de cette torture aggravée exercée principalement sur les fillettes, ainsi que sur de jeunes accouchées.
    • Proxémie -Point de salut, point d'académie, pour qui n'est peuple ou homme et sa tribu... ?
    Il faut faire au crayon à papier la proxémie de "Féminicides" car n'étant toujours pas au dictionnaire (au contraire de "bousillage" ou "tweeter"- A la différence de génocide et ethnocide, les peuples ont le vent en poupe, pas les femmes ?

    - 1944 - Génocide, Raphael Lemkin, droit américain - grgenos, "naissance", "genre", "espèce".  "Axis Rule, Occupied Europe, 1944 (in chapitre IX « Génocide », définition des crimes nazis à l’encontre des peuples juifslaves et tzigane durant la Seconde Guerre mondiale). http://www.universalis.fr/encyclopedie/genocide/2-approche-ideologique/
    C'est donc un "motif de naissance", ce que j'appelle ailleurs de "motif d'origine".

    Certes "juriste à la pensée rigoureuse" dont le bandeau de la justice semble avoir glissé, le rend borgne car ne tenant aucunement compte dans sa définition des tortures d'abord et seules subies par les femmes ? Pourtant, l'on reconnait et se reconnait d'appartenance par la mère en priorité, le père vient indiquer l'une des deux tribus patriarcales - 
    "Selon la Halakha, la judéité se transmet par la mère, sans tenir compte de la « nationalité » du père (mais en tenant compte de son statut, s'il est Juif)." http://fr.wikipedia.org/wiki/Qui_est_juif_%3F
    Pour mémoire Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide8 AG des Nations unies du 9 décembre 1948. Voir également art. Encyclopedia Universalis

    - "Ethnocide" "de la fin des années soixante" a droit à tous les honneurs- Sous la plume de Robert JAULIN -
     "… définir la notion d'ethnocide. Si le génocide définit l'extermination physique d'un groupe humain, l'ethnocide en décrit son extermination culturelle. Et cette extermination culturelle est souvent le fait d'une seule civilisation qui extermine toutes les autres... " cf. http://www.universalis.fr/encyclopedie/ethnocide/
    Ce fût le cas de nombre de peuples guerriers colonisateurs, envahisseurs, avec politique de la table rase par l'androcide et les femmes assimilées avec leurs enfants. Ce ne sera que dans le cas où tous les membres de ce peuple dans l'intention d'être exterminés jusqu'à la dernière que l'ethnocide sera génocide ? Dès lors que les femmes sont épargnés, même les féminicides coercitifs et punitifs continués, que l'on ne pourrait que souligner cette évènement par le terme de massacres ?

    Ethnos n'est pas synonyme de genos, puisque le genos est la ligne patrilinéaire, alors que l'ethnos, le peuple sous la direction d'un prêtre dirigeant l'ethnarque ?

    Avez-vous remarqué que les concepts proposés par les chercheurs sont adoptés quasiment d'emblée et émanant de chercheures, motus et bouche cousue !?

    L'on dirait une flamme que même l'eau ne peut éteindre... Manifestante indienne bravant le canon à eau
    "A female protester shouts as she is hit with an Indian police water cannon during a violent demonstration near the India Gate against a gang rape and brutal beating of a 23-year-old student on a bus last week, in New Delhi, on December 23, 2012. The attack last Sunday sparked days of protests across the country. (AP Photo/Kevin Frayer)" http://www.theatlantic.com/infocus/2012/12/violent-protests-in-india-over-rape-case/100429/

    Qui ne voit désormais la destruction culturelle systématique par centaines de millions de femmes qui reste sans reconnaissance, quel que soit le continent... Au milieu par gynocides... De là, ma suggestion d'une ligne terminologique partant de "féminicide" passant par "eugynisme" et aboutissant à "agynie". http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/agynie.html

    *Un livre d'enquête sur l'élimination des femmes en Asie : Quand les femmes auront disparu. L'élimination des filles en Inde et en Asie. Bénédicte Manier, La Découverte, 2008 http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index.php?ean13=9782707156242B

    Nous savons aussi que les règles d'une société, d'un groupe humain, tissent solidement sa mentalité avec au sommet les interdits sociaux majeurs. Il est net que, à divers degrés partout à rebours sur toute la planète, et astructurées sur le point de la protection des filles et des femmes car laissées toujours sans celle, dans une unanimité éberluante, claire, précise, cohérente de l'interdit de leurs féminicides. Sans cela, aucune mentalité ne changera mais tous traînent les pieds sur le sujet. 
    • Autres langues - 

    1801 - En anglais "feminicide" en quartet "femicide, feminicide, femicidal, feminicidal" -meurtres de femmes. cf. Corry, John. (1801) A Satirical Review of London at the Commencement of the Nineteenth Century. Edinburgh: T. Hurst, Paternoster-Row; Ogilvy and Son, Holborn; R. Ogle, Turnstile; and Ogle and Aikman.
    "In 1848, in Wharton's Law Lexicon, suggesting that it had become a prosecutable offense. Another term used is feminicide."
    http://archive.org/stream/lawlexiconordic00whargoog#page/n264/mode/2up
    •  Réémergeant chez Carol Orlock (Anthologie des féminicides, 1974), meurtres misogynes en 1975/1976, Jane Caputi et Diana Russell, en assassinats de femmes par des hommes parce qu'elles sont des femmes, & Victoria Sanford. En 1992, édite avec Jill Radford une anthologie à ce sujet  "Femicide: The Politics of Woman Killing" où introduit la misogynie en définition sociologico juridique. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2008/05/arch-femicide-politicizing-killing-of.html
    cf. Terrorizing Women..._ Rosa Linda Fregoso_ Cynthia L. Bejarano p XXI
    Le défaut de cuirasse de cette définition puissante et lapidaire, "meurtre de femmes parce qu'elle est une femme", reste patent car "meurtre de femme du fait d'être femme" trouve son reflet qui l'efface puisque "meurtre d'homme de ce qu'il est homme", et l'on se trouve toujours reprise en crapulerie classique.

    Alors que, de fait, ce ne peut  être jamais le cas car les homicides et les androcides, bien que portant sur les membres ce sexe masculin ou sur le sexe même sans jamais être systémique, ne sont pas masculicides car nullement moyen de coercition d'un système matriarcal vaginocrate gynarche. En anglais, l'encyclopédie collaborative libre donne des précisions au sujet de "femicide/femicidal" russellien. http://en.wikipedia.org/wiki/Femicide

  • Langues latines - femicidio, féminicidio, femminicidia,  feminicídio, féminicide -
  • Bolivie, 30 ans pour meurtre féminicide, Nicaragua. "El feminicidio", onzième en date, l'Equateur très bientôt.... http://www.ecuadortimes.net/es/2013/03/18/femicidio-un-delito-impune-y-recurrente/
    A l'origine de la Loi de 2007 au Mexique contre les féminicides, à noter María Marcela Lagarde y de los Ríos (Ciudad de México
    "Etnóloga y doctora en Antropología. Profesora de los postgrados de Sociología y de Antropología de la Universidad Nacional Autónoma de México, así como del Diplomado en Estudios Feministas. Presidenta de la Red Por la Vida y la Libertad de las Mujeres. Presidenta de la Comisión Especial de Feminicidio de la Cámara de Diputados de México de la LIX Legislatura. Diputada promotora de la Ley General de Acceso de las Mujeres a Una Vida Libre de Violencia.""Desde el movimiento de mujeres, es un término que está buscando un lugar en el discurso criminalístico; a su vez, pretende visualizar una situación de violencia sistemática y silenciada durante muchos siglos por la indiferencia y tolerancia social." Flora Tristán, La violencia Contra la mujer: Feminicidio en Perú2005 p. 14 http://es.wikipedia.org/wiki/Violencia_contra_la_mujer#cite_ref-41
    Sous sa forme restrictive espagnole de meurtres de femmes, le "féminicide" a été retenu par la loi pénale de plusieurs pays d'Amérique centrale et latine, dont celui des épouses (uxoricide). 

    Bien que la moitié d'une population que représentent les filles & les femmes ne se puissent réduire (à une identité, une minorité ou une orientation sexuelle), l'Argentine inscrit en crimes l'assassinat féminicide le 15 novembre 2012. Sa formulation a minima, malgré la condamnation à perpétuité, discrédite à moyen terme le concept des féminicides plus qu'il ne le favorise effectivement. Elle rappelle également l'ajout de dernière minute dans le texte de loi du harcèlement sexuel français d'une mention portant sur l'identité sexuelle. En effet, cela affaiblit la mise en tabou (social) des "féminicides" risquant de le rendre inopérant. Et montre toute l'imprégnation du monde latino-américain par la théorie politique libérale (de genre "queer") qui a supplanté en féminisme les études de genre |social sexuel] féministe, qui avait pour but de départ de circonvenir le déterminisme social sexué. Ainsi, mêlant dans son texte voté à l'unanimité un salmigondis de concepts :

    - d'identité sexuelle (« psy »), identité de genre (idéologie des théories de genre ou queer)
    - d'orientation sexuelle minoritaire sous-jacente (sous entendu l'homosexualité) et
    - de féminicide domestique circonscrit au privé. http://www.elmundo.es/accesible/america/2012/11/15/argentina/1353002023.html

    Par ailleurs, J. Campbell, C. Runyan & al.
    "tous meurtres de femmes" ("all killings of women, regardless of motive or perpetrator status". ....meurtre d’une femme, lorsque le mobile est le fait que cette personne est de sexe féminin[1]. Dans plusieurs pays d’Amérique latine, le féminicide est la circonstance aggravante du meurtre, lorsqu'il est commis sur une femme par son mari ou son ancien compagnon. Les pays dont le code pénal mentionne le féminicide sont le Chili, le Costa Rica, la Colombie, Salvador, le Guatemala, le Mexique et le Pérou"[2]. Les très nombreux meurtres de femmes à Ciudad Juarez, au Mexique, sont qualifiés de féminicide[3]. Voir aussi le tag féminicide sur le site du Comité pour les droits humains en Amérique latine. Notes ↑ Définition du fémicide sur la page du programme pour les droits de l’Homme au Guatemala des États-Unis [archive], ↑ AFP, « Le Pérou instaure le crime de féminicide [archive] », Le Monde, publié le 22 novembre 2011 ↑Aline Chambras, « "Féminicide" au Chili » [archive], Le Monde diplomatique, mars 2009" http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minicide
    • En italien - 
    "Tratto dal RAPPORTO OMBRA - Elaborato dalla piattaforma italiana "Lavori in Corsa: 30 anni CEDAW" in merito allo stato di attuazione da parte dell'Italia della Convenzione ONU per l'Eliminazione di Ogni Forma di Discriminazione nei Confronti della Donna (CEDAW) RACCOMANDAZIONE GENERALE 19 - FEMMICIDIO IN ITALIA - F.19.1 DEFINIZIONE DI FEMMICIDIO E FEMMINICIDIO Sempre più sociologhe, criminologhe e antropologhe, stanno adottando il neologismo "femminicidio" (feminicide) come categoria di analisi per indicare ogni forma di discriminazione e di violenza (sia fisica, psicologica, economica, culturale, politica, normativa, istituzionale)" - "Il femminicidio.....  E' una categoria di analisi socio-criminologica delle discriminazioni e violenze nei confronti delle donne per la loro appartenenza al genere femminile (per approfondire vedi il mio libro: "Femminicidio. Dalla denuncia sociale al riconoscimento giuridico internazionale", Franco Angeli, 2009" http://femminicidio.blogspot.fr/2012/01/bologna-si-parla-di-femminicidio.html 
    2012, Milan, Chaussures de femmes de couleur rouge de protestation contre tous les types de féminicides
    MAULE/Fotogramma/ROPI-REA
    http://www.tmnews.it/rss/ultimora/20130810_172806_D7D854F9.html
    8 août 2013
    http://www.repubblica.it/politica/2013/08/08/news/femminicidio_approvato_il_decreto_legge_stretta_contro_la_violenza_sulle_donne-64478324/
    A noter que le 8 août 2013 par décret-loi, l'Italie (cinquième nation européenne à ratifier la Convention d'Istanbul -onzième au monde-) aura été la première à reconnaître en Europe le crime de "femminicidio des violences extrêmes envers les femmes", selon la presse italienne et la juriste Giovanna Marsico.
    Brésil #féminicide - 17 décembre 2014 - En réponse au dégoûtant trop moche pour te violer (ela nao merece, elle ne le vaut pas), la "Loi du féminicide" - Le Sénat approuve l'insertion du "féminicide" dans le Code pénal ! Mais dommage que ce ne soit que pour pointer qu'assassiner une femme devrait être circonstances aggravantes- cela nous garde en position et statut inférieur ?http://www.brasilpost.com.br/2014/12/18/feminicidio-aprovacao_n_6348848.html

    Brésil - mars 2015 - Le meurtre de femme devient crime odieux au même niveau que génocide et viol. "Victoire des femmes" à la Pyrrhus intervenue à la suite du rapport 2013 qui donne acte de l'assassinat de environ 44 000 brésiliennes en dix ans, 41 % par leurs époux ou ex-compagnons. http://www.brasilpost.com.br/2015/03/03/camara-aprova-feminicidio_n_6796504.html
    • Langues slaves
    En bulgare, j'emploie les termes de "феминиcид" ou жениcид (féminicide), мъжиcид (masculicide)aндрocид (androcide) - Mes néologismes dont j'espère qu'ils finiront par apparaître sous des plumes et touches cyrilliques et bulgares en plus grand nombre-

    En russe"феминиcидь" жениcидь (féminicide), мyжиcидь (masculicide), aндpocидь (androcide) - que je suis prête à changer sur une meilleure suggestion/ Cette graphie du conseil de l'Europe un peu différente, "Феменицид" http://www.coe.int/t/r/parliamentary_assembly/%5Brussian_documents%5D/%5B2009%5D/%5BJan2009%5D/Res1654_rus.asp

    - Apparition du très proche sextrémisme féméniste ukrainien, dont la proximité pourrait prêter à confusion ?
      • Cause toujours - La cause du crime de féminicide ne relève pas "proprement" et spécifiquement de raison unique de l'organe du sexe, s'accompagne ou pas de violence sexuelle plus ou moins grande, et repose sur le verrou de "principe de la déségalité" des femmes qui perdure.
      C'est bien à cela qu'il est si aisément reconnaissable et que preuve en est faite, sans difficulté (pour une fois). L'on agresse l'organe et beaucoup plus que l'organe lui-même ; il s'agit de violences sexuelles et sexistes & misogynes à divers degrés, systémiques et jusqu'à systématiques. Ce n'est jamais le cas pour l'autre moitié de l'humanité qui sont de sexe masculin, qui ne subissent jamais de masculicides.

      La qualification pénale de féminicide, ou d'androcide, ne relèverait pas de circonstance aggravante de ce que la victime soit une femme, au contraire, de ce qui est prétendu par certaines théories, et ne serait pas inconstitutionnelle par imprécision. Elle permettrait de détailler à leur juste mesure tous les abus, et leur statistique.

      En vertu du principe de légalité des délits et des peines, qui résulte de l'article 8 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, qui veuille que le législateur définisse les crimes et délits en termes suffisamment clairs et précis, et, afin que, le cas échéant, l'article du code pénal permette que le délit & crime soit punissable, les éléments constitutifs de l'infraction sont supplémentairement définis dans les diverses formes des féminicides illustrées par décompte en un autre article de ce blog titré "Combien ?" - En effet, l'on voit combien la suppression du "harcèlement sexuel" du code pénal est exemplaire, toutes les précisions en avaient été retirées  par 
      "La loi du 17 janvier 2002 de modernisation sociale a toutefois modifié cette définition pour élargir le champ de l'incrimination en supprimant toutes les précisions relatives aux actes par lesquels le harcèlement peut être constitué ainsi qu'à la circonstance relative à l'abus d'autorité." http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2012/2012-240-qpc/communique-de-presse.105619.html

      Ce qui confirme, s'il en était besoin, combien les définitions incomplètes et dispersées laissent victimes et plaignantes en dénis de justice http://www.avft.org/article.php?id_article=627 

      L'on peut noter que ce subi vide juridique laisse pendantes les plaintes... et les plaies et affecte durablement et gravement la défense des droits des femmes à faire condamner les agresseurs coupables de les harceler sexuellement, du bureau à la maison en passant par la rue. L'on voit bien qu'il n'est jamais question que de  harcèlement sexuel féminicide, rarissimement androcide, et jamais masculicide.

      Ne serait-ce pas là négligence d'application des Droits Universels car cela n'aurait pas pu être le cas si le Code pénal était complet ? 

      Le Code pénal, palimpseste juridique, accuse en filigrane de précédentes phases patriarcales qui ne sont toujours pas parvenues à leur terme, comme la règle des tribus exogames de rapt pour créer, enrichir la lignée, ou détruire une lignée ennemie - ainsi que voir art. de l'Ancien Régime abrogé en 1994, &reliquat de colonisation d'art. 475 survivant en Code pénal marocain & alii, retrouvée dans la réparation par le mariage forcé de la violée afin de laver la honte de la tribu et sortir d'affaire l'agresseur -Qui se serait voulu dédouaner l'agresseur au nom du "rapt de séduction" qui permettait d'entériner le choix des filles rebelles s'étant enfuies avec leur "ami favori" et dont l'effet pervers vient d'être révélé au grand jour-

      Agressions, abus sexuels, coups et meurtres féminicides, privés, publics, par ascendant, par entourage, domestique, conjugaux, incestueux, viols féminicides (milliards), dont de traite et traffic "d'êtres humaines" aux fins d'exploitation sexuelle, prostitution forcée et induite, séquestrations vestimentaires féminicides, excisions féminicides ou femmicide excisionnelle avec "mutilation de déféminisation" 6 000/jour - 50 000 en France, risques/40 000 petites filles, autant en UK, etc. L'agence européenne évalue à 180 000 le risque européen sur ses 28 territoires. cf. EIGE, INED, ONU - M/traduction communication EIGE (Institut pour l'égalité des sexes) http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/05/feminicide-excisionnelarchiveue.html
      • La typologie des féminicides fort avancée se révèle très écrite, en un mot, "archicomplète"
      Pour quelle raison, la clameur politiquement correcte fait comme s'il y avait tout à inventer et prétendus au moins dix ans de travaux pour définir juridiquement et articuler en Code pénal.  Si simplement et... naturellement devant précéder l'article "génocide". Cui bono 

      L'on peut aussi en données, décrypter grande partie de la typologie des féminicides sur les cartes suivantes http://womanstats.org/mapEntrez.htm "1) Women's Physical Security, 2) Inequity in Family Law, 3) Trafficking of Women, 4) Son Preference/Sex Ratio, 5) Discrepancy Between Law and Practice Concerning Women, and 6) Legality/Prevalence of Polygyny. We also have two maps concerning Islamic countries only, including 1) Required Dress Codes for Women, and 2) Regulation of Women Intermingling in Public." ou bien dans Le livre noir de la condition des femmes, sous la direction de Christine Ockrent, coordonné par Sandrine Treiner, postface de Françoise Gaspard, XO, 2006 http://www.franceculture.fr/oeuvre-le-livre-noir-de-la-condition-des-femmes-de-dirige-par-christine-ockrent

      A noter qu'il n'est nullement propos du présent article de reprendre suggestion de faire les féminicides en subdivision des génocides, car, à plusieurs reprises, il est rappelé que les femmes ne sont pas des catégories et donc le féminicide n'est pas non plus une subdivision de génocide : 1985 - Mary Anne Warren Gendercide: les implications de la sélection sexuelle - 1985 (analogie à génocide) -"gendercide" devrait être traduit par "sexicide"- 

      Sans compter que les sexes ne sont pas deux catégories hypothétiques, et qu'il serait hasardeux de laisser mettre en place des "groupes sexuels" catégoriels car cela pourrait devenir stigmatisation de diverses pratiques sexuelles.

      Et l'on sait les dégâts produits par l'étiquetage et le fichage, la difficulté représentée tient à la différence fondamentale (ni naturalisme, ni différentialisme, ni essentialisme) et numérique entre la violence sexospécifique féminicide et androcide, ainsi qu'à l'absence de  tout masculicide. La Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide ne prend pas en compte la catégorie sexuelle, et par le rapport Whitaker ONU, 1985 :
      « Il est recommandé que la définition du génocide s'élargisse et inclue les groupes sexuels comme les femmes, les hommes ou les homosexuels[2]." 
      Il n'y aurait donc, en quelque sorte, aucune spécificité de sexe dans la violence sexospécifique* même si celle-ci verse principalement sur l'un des deux -Sinon, nous les aurions désignées en violences sexuées. En effet, dans les deux cas d'espèce, la plus abjecte, la plus odieuse des violences, redoublant sur mineures et mineurs, violence la plus destructrice de l'humanité avec ses répercussions psychologiques et sociales de perpétuation de la culture de guerre, de terrorisme et de soumission par les femmes détruites.  Etant sans aucune commune mesure aux violences crapuleuses, précédant bien largement les violences de classes. Il est notable que le Code pénal français ne s'attache qu'à cibler le sexuel, le sexué donc, et de façon détournée parfois condamne d'autres féminicides sans dire mot. En tout cas, les définitions existantes non seulement méritent mais exigent donc d'être parfaitement précisées afin que l'égalité d'accès au droit à la protection soit effective.

      *Terminologie Unicef Rapport enfants 2011 & OIF "indicateur sexospécifique de développement" & UN & OMS site 2012.

      Hormis les séquestrées torturées dix ans durant, et enfin libérées à Cleveland, l'on soupçonne d'autres féminicides- L'on tente d'en faire fait divers, avec les frères démoniaques, mais enfin, cela ne tombe pas du ciel, c'est le résultat d'un système patriarcal viriarque phallocrate qui alimente les pratiques immémoriales de se servir des femmes- C'est affaire politique de traiter les femmes inégalement en sous espèce- On y vient donc ? Les crimes contre l'humanité, notamment les féminicides, cela doit sans hésitation entrer au Code pénal. 
      "Est-ce seulement un fait divers criminel, un crime contre l’humanité de ces jeunes femmes ou bien un crime contre l’humanité, un féminicide qui nous concerne toutes et tous ?http://blogs.mediapart.fr/blog/muriel-salmona/080513/les-trois-jeunes-femmes-de-cleveland-sequestrees-torturees-et-violees-pendant-10-ans-par-trois-h
      A noter la contradiction dans les termes situés sous l'égide de l'humanisme francophone puisque le "genre" [social sexuel] désormais penche dans la balance vers le non humaniste puisqu'il nie l'oppression du patriarcat phallocrate pour couvrir un système développé redondant, quel qu'en soit le degré. L'indicateur de développement des violences sexospécifiques PNUD indiqué par l'OIF ne reste pas neutre, étant influencé par les théories politiques de genre queer faisant la part belle à la liberté de choix et désir masculin, s'abritant sous l'égalité exigée des orientations sexuelles. Se satisfaisant fort bien de nier les droits de la femme, en prétendant qu'elles n'auraient pas droit à scission. Ce déni au fond restant d'hominisme puisqu'il finit par empêcher de faire appliquer les Droits Universels de l'Homme aux filles, éternelles dindonnes de la farce et joue l'égalité victimaire que les garçons sont tout autant victimes qu'elles du système patriarcal phallocrate (sic) http://genre.francophonie.org/spip.php?article454

      Ces "études de genre" de départ féministes et de bonnes intentions sont entrées dans la place au moment de la Conférence de Pékin mais leur instrumentalisation minoritaire a changé la donne : A présent, le retournement de situation devient plus évident avec le libéralisme du choix ou dictature liberticide en faveur du servage sexuel de la prostitution, de la pornographie, des dévotions patriarcales, etc. où toujours et toujours plus, les filles payent le prix fort. On les a singularisées en en faisant "théorie de genre" qui sont théories politiques libérales. Et brouillent jusqu'à investir les "études féministes" qui se trouvent broyées. Le démarrage a pris le mauvais "vir"age très rapidement. http://www.un.org/womenwatch/daw/csw/critical.htm#gender

      En sorte d'espèce d'entomologiste, l'absence d'équivalence entre les deux sexes de cette violence absolument distincte et sa prévalence contre le sexe féminin, il m'a donc fallu conserver le pendant des androcides, malgré la discrimination totale de la violence sexospécifique féminicide
      • Souligné à nouveau, que la cohorte des féminicides permet et favorise les violences pédocriminelles féminicides & androcides en l'absence de tout masculicide
        La notion de viol dans certains pays n'intervient qu'au sens de "relations sexuelles" "à la papa" (dirait mon père, joyeux luron), et la sodomie n'est donc pas pointée en viol au sens légal. 

        CONCLUSION 

        Je rappelle mon acception -posée en 2012 fermement sur son étymon de suffixe en "sixpied"
        "frapper, abattre, tuer ; fendre, couper ; tailler"- relève sans exception tous les féminicides de "destruction physique, psychologique, économique, institutionnelle de la femme en tant que telle" (voir Me Giovanna Marsico, 18 juin 2012) avec toutes dégradations sexuelles, misogynes et sexistes (soeurs ennemies siamoises, indissociables ne concernant que moitié de l'humanité) plus ou moins extrêmes jusques au meurtre ou assassinat, voire dégradations post mortem, et toujours préjudices personnels et sociaux, à voir toutes les raisons, ci-dessus, évoquées et, compte tenu de toutes les données de cabinet et de terrain. 
        Sexistes de discrimination négative car englobant ou toute liées au statut social imposé au détriment et préjudiciable, qui se peut dire également féminicide symbolique, de "mauvais genre", female gender, genderbased, gender studies, sur le modèle beauvoirien "deuxième sexe" de mise en examen des expressions "sexe faible", etc.

        Discrimination, disparité jusqu'à l'absence totale de mixité relevant d'une sorte de sadisme social. La dissection de la violence sexospécifique ne relève nullement de mon fait mais se trouve forcée par ses caractéristiques tant intrinsèques qu'extrinsèques. Elle ne relève donc pas d'un quelconque essentialisme mais de la réalité de terrain -La phonétique historique ne me parait pas permettre non plus de reprendre la forme "fémicide", semblant plus concevable en forme anglaise "femicide". J'avoue ne pas encore avoir consulté la Sorbonne sur ce point très précis-
        • Post-face - Sans les mots, pas de politique d'amélioration possible au fond
        Mille précautions néologiques - Mes néologismes précisent certains aspects : "féminicide excisionnel, eugynisme, agynie, gynagogie, phallocrite, hystérocratie, masculidice, déségalité, viralogie, pédophobie", afin que la société nous reconnaisse lésées par politique ainsi que l'Humanité, et afin qu'elle s'en puisse enfin relever avec tous ses enfants. 

        Mais il faut prêter grande attention à la formulation néologique car la confusion peut s'installer et brouiller les cartes qui feront machine arrière. Ainsi notre méfiance reste forte contre toutes ces nouveautés de prétendre une critique ou une opposition constituer une peur panique et un mépris appelant à la haine. Ainsi, il vaut mieux écarter "gynophobie", comme islamophobie ou christianophobie, la dernière qui n'est pas retenue en droit, doit continuer et toutes les autres doivent en être retirée si d'aventure elles y étaient fourrées. Faire passer les opposants pour des peureux haineux pathologiques sur les bords, c'est rendre l'opposition passible d'être soignée en psychiatrie et droguée après plaintes en justice, autrement dit que c'est le retour du blasphème condamnable et tous les athées au premier rang. Ceci est impossible et intenable, lorsque l'on soutient l'universalisme des "droits naturels" de l'être humain des Lumières. C'est-à-dire que nous en tenons fermement sur la philosophie des "Philosophes" qui refuse tout relativisme, de sexe, d'origine, de communauté, tous les  êtres humains possèdent naturellement tous les mêmes droits fondamentaux naturellement.

         La croyance dualiste de la séparation du corps et de l'esprit, d'un côté l'âme féminine et son corps féminin, qui permet toutes les dominations de la masculinité sur la féminité n'est pas acceptable en ce domaine du féminisme, c'est-à-dire de la défense et protection des droits du sexe féminin à totale égalité de tous ceux des membres de l'espèce humaine.

        "Eugynisme*" (du "gynécide / gynocide" asiatique bien connu des démographes féru de "sex ratio", terme revendiqué par Antoinette Fouque (voir ci-haut en occurrences)
        ou prolicides > FilicideInfanticideNeonaticide soulignés par Amartya Sen 
         "More Than 100 Million Women Are Missing New York Review of Books 37 20 December 1990

        "Agynie" conçue en regroupement des éliminations systématisées, prénatale, néonatale, abandon et mauvais traitements des enfants de sexe féminin et des parturientes (massive en Asie, Inde, Chine, désormais attestée dans les Balkans et au Royaume Uni. cf. Travaux démographiques sur le déséquilibre du ratio des sexes (INED) ; rapports et communiqués du Conseil de l'Europe, etc. *"agynie", suggestion ironique mais pertinente retenue au cours de mes recherches sur le gynocide indien, à partir de http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2010/07/02/phallophores-et-gynecide/)
          Parce qu'il n'y pas à accepter qu'on les nomme seulement quand ils adviennent en lointaines contrées, ou la porte d'à-côté en vase clos de la chambre conjugale, et seulement lorsqu'ils aboutissent à la mort. Il faut les arrêter avant que la camuse Camarde ne se manifeste. "Féminicides", en chef de file non controversé mais sous omerta en butte aux manoeuvres constantes, insidieuses et dénigrantes de corroder l'action des femmes qui ont voulu éclairer la scène de crime, écarter la censure, le vulgariser, dans le but d'éradiquer les actes criminels de féminicides et mettre à bas ce tabou terminologique. Mot-clef & verrou, à la fois. Axe de domination qui garde sans voix politique la moitié de l'humanité.

          Tant que le système d'immémoriale oppression et ostracisation politique des femmes au moyen de l'arme de domination des féminicides ne sera pas effondré par l'interdiction de tous les féminicides au complet, les victimes par millions se compteront... et de féminicides et d'androcides. Jusqu'ici, l'on ne voit bien trace que d'une civilisation humaine exclusivement phallocratique. Il suffit d'un article, un seul contre les féminicides, plus génocidaires que les génocides, et l'on pourrait espérer de s'acheminer vers  une humanité de respect gynophile, ou philogyne, à votre choix. Rien de réformiste en cette éventualité, voire exigence.

          - Bref aparté - Il est astreignant, pesant, parfois plus encore, de se pencher sur cette thématique, et je dois avouer que j'ai tenté de fermer les yeux, d'enterrer, de "me coucher" (comme au poker, ou à la belote de mon enfance). Cependant,  celle-ci m'a poursuivi tout au long de ma vie, notamment de la Turquie à l''Europe orientale, jusqu'à ce qu'encore et encore pendant la guerre civile en Afrique australe en 1989 et jusqu'à la signature de la paix, pendant son maintien de deux ans par les Casques Bleus, puis jusqu'en 1996  - Impossible de l'ignorer- Ce n'est que depuis la fin de 2011 que je partage cette résille de pratiques coutumières "féminicides"- Surtout que je ne peux garder plus longtemps pour moi de tels chiffres et statistiques qui s'empilent à une allure accélérée dans mon cabinet numérique. 

          Plus curieux, il appert que le monde médiatique fait plus écho à la défense des orientations sexuelles minoritaires, qu'à celle des droits à l'intégrité et la sûreté de moitié de population. Des missions en ce sens, dont il est difficile de discerner ce qu'elles ont en commun avec les droits des femmes apparaissent, notamment au Ministère des Droits des Femmes français. Il semblerait qu'une confusion née des "gender studies" mariés à l'intersectionnalité entraîne à cette occultation des féminicides, en les mixant dans le pot commun des discriminations d'ordre sexuel, sexospécifique, tout confondu. L'on ne peut pourtant continuer à nier la spécificité envers sa moitié du système patriarcal.

          Les variables de subdivisions supplémentaires dispersives parasitent et se révèlent nocives en la matière, facteurs de "naturalisme inversé", d'"identitarisation" et de manoeuvres "gynagogiques" sous le projecteur d'autres disciplines- Il est facile, en effet, de constater sur nous mêmes qu'"être une petite fille et une femme", ni ne se réduit à une identité, ni à un organe sexuel. L'entreprise en cours de se défausser sur les sexualités, identités, orientations, pourtant hors champs finiront-elles pas par  enterrer définitivement les féminicides, en particulier, en privé... en "loucedé", "en douce" ?

          Tant que l'humanité ne délacera pas son corset hoministe, l'humanisme n'atteindra pas son coeur de cible.

          Préambule devenu postambule (ou Introduction devenue Postduction)  - Les circonstances et les horreurs constatées sur le terrain des années durant aux quatre coins du globe (voilà la quadrature du cercle in vivo) me contraignent à vous livrer mes clefs de notes & pistes. Ce qui intervient suite à plusieurs années de constats en matière de violence sexospécifique* -sous l'éclairage de l'ethnologie, angle de recherches ethnologiques d'anthropologie culturelle & sociale, dont politique & juridique- Ses victimes ont besoin d'en être protégées et jusqu'ici cela ne semblait pas être une priorité. Ci-dessous donc, partageant avec vous mes outils terminologiques conçus pour l'examen de cette constante qui anime toutes les sociétés humaines -invariant, universaux-, quelle qu'en soit la structure politique, religieuse ou l'économie.

          Les termes de sens commun, utilisé car frappant, comme guerre et économie, restent des plus insuffisants à rendre compte. Si ce n'était que faits économiques ou guerriers, les mécanismes à gripper seraient beaucoup aisés à stopper.

          Partant du principe qu'appartenant à un seul, le genre  humain (qui garde bien la trace grecque ancienne de la pensée patriarchique du genos), et que la distinction biologique et de représentation sociale des sexes (stéréotypes flottants pour la seconde, inamovible pour la première), ne relèvent pas des notions de communauté, de peuple, de catégorie, de minorité, de sexualité ou d'identité. La construction sociale en est distincte et les rôles adjugés vont sensiblement varier, jusqu'à diverger, selon les populations. Inévitablement, "féminicides" ne se pouvant révéler qu'un concept axial du féminisme.

          De voir le terme féminicide étouffé depuis plus de deux siècles, ce journal /blog ethnologique (plus précisément cyberethno) a tenté une seule définition large, précise, justifiée et unifiée qui rende compte de ce qu'une ethnologue peut constater sur ce terrain car les féminicides ne se limitent pas aux crimes et délits sexuels.
          • Statut de Paris ? Je tiens à disposition tout document et typologie précise en cet ethnoblog à cet effet ou similaire et que notre Code pénal l'enregistre sans détours :
          "Le PrepCom eut deux réunions en 1996, trois en 1997 et une dernière en 1998 où un projet de Statut fut présenté. Adoption. Le Statut de la CPI fut signé à Rome le 17 juillet 1998 par 120 États.https://fr.wikipedia.org/wiki/Statut_de_Rome
          Avant donc que les féminicides ne finissent en outrage et crime (innombrables, souvent mortels), y compris sexuels, ne serait-il pas temps de prendre mesure de les qualifier de crimes contre l'humanité ? Pour inscrire les génocides, il a fallu l'organisation d'un Statut de Rome, il est temps d'en constituer un pour les féminicides. Statut de Paris, cela sonne pas mal. Avis aux bons entendeurs, sans salut.

          Tant qu'ils ne seront pas vus au complet en ce terme regroupant toutes les atteintes qui, pour lors, restent traitées partiellement les unes sous un chapitre, les autres sous un autre, l'application de l'égalité formelle (des sexes, acquises par droit fondamental sans relativisme culturel) patine car le système mondial n'est pas ébranlé en son fondement. http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20140125.AFP8441/obama-exige-des-mesures-rapides-contre-les-violences-sexuelles-aux-etats-unis.html

          L'ethnologue n'étant nullement obligée par discipline à se restreindre à l'hexagone, il n'y a rien d'étonnant à ce qu'un phénomène mondial mérite une photographie panoramique. Les "féminicides", dont les "gynocides", ne sont en aucun cas un problème identitaire et les fillettes victimes de pédocriminalité sont si nombreuses que je crains que l'on n'en connaisse pas le chiffre. Après le sexisme qui coupe les têtes des femmes dans leur représentation jusqu'à leurs pieds martyrisés, les masque ou les efface en certains catalogues, les sacrifie, les sanctifie, il ne faudrait pas, de plus, les réduire entre guerriers à la mode "jivaro"...

          Christine Gamita, Ph. D. 

          Doctorat en ethnologie, spécialisée en rite des mondes contemporains, et ex-ingé en informatique, management de la qualité des études, services et systèmes informatiques et d'information
          • Ajout de 2018 - L'on a  pu remarquer que le machisme, le masculinisme, le néo masculinisme ou toute autre variation pour défendre la condition masculine suprémaciste qui se plaint que la virilité serait opprimée par le sexe féminin et le féminisme pinaille sur le terme féminicide, de quelque facture soit-il, basique de tout meurtre féminin, ou autres significations plus politiques comme le  féminicide excisionnel qui n'est pas un assassinat qui ôte la vie d'une fillette mais l'ampute. Pour faciliter la distinction avec ce qui n'est pas mortel mais justement peut-être pire, nous tentons de dire un synonyme source de moins de confusion pour ce qui n'est pas mortel, katogynie* ; ainsi, par exemple, la katogynie* excisionnelle dans le cas où la fillette succombe ou la jeune femme, sinon restant féminicide excisionnel.
          • Ajout 2019
          Rarissimes en huit ans auront été les ouvrages discourant sur le "féminicide" qui auraient la politesse de citer notre travail pionnier. Cela ne fait honneur à personne.

          Rétroactivement, il semblerait que dès lors que l'on soit féministe universaliste générocritique qui combat l'attaque à l'intégrité du corps humain prôné par le queerisme en transistions, l'identitarisme relativiste, l'on se trouve censuré par tout moyen.

          Notes de bas de page
          _________en cours réagencement

          *p. 113, Simone de Beauvoir, Pour une morale de l'ambiguïté, Gallimard, 1947 
          "« On m’aurait surprise et même irritée, à trente ans, si on m’avait dit que je m’occuperais des problèmes féminins et que mon public le plus sérieux, ce serait des femmes. Je ne le regrette pas. Divisées, déchirées, désavantagées, pour elles plus que pour les hommes il existe des enjeux, des victoires, des défaites. Elles m’intéressent ; et j’aime mieux, à travers elles, avoir sur le monde une prise limitée, mais solide, que de flotter dans l’universel » (F.C., I, p. 268)Dinah Ribard, « Simone de Beauvoir est-elle un philosophe français ? », Les Dossiers du Grihl, Les dossiers de Dinah Ribard, 9 avril 2014 https://dossiersgrihl.revues.org/6119
          [0] Groupe et pages de la campagne de reconnaissance juridique du concept, après la première marche de reconnnaissance lexicale, fondés sur le présent blog. Aucun autre site français n'est de notre ressor, et la plupart ne respectent pas le droit de citation. De recherche indépendante en courants sociaux, commencée au vu du nombre et de leur diversité sur toute la planète -cartons, placards, tiroirs, mémoire débordaient de données depuis mes terrains des années 90-


          3. Association finalement déposée en Préfecture. https://www.facebook.com/MEFAREA/






          • [Ill. 2]"Pas de qualification, pas de statistiques... Pas de sujet, pas d'objet, pas de raison. Pas de budgets ! Logique, n'est-ce pas ?(*budget, de bougette -archaïsme-, escarcelle, petite bourse.) - Mème que nous avons créé à partir du site Birds
          • Fondamentaux de cet ethnoblog :
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