18/01/12

Violence sans nom contre la parole des victimes

Il est déploré et déplorable que les victimes soient niées en actes et en paroles. La cause première en est l'absence de tradition d'interdit formel et définitif de la violence sexospécifique féminicide. *concepts
Dans une sorte de logique infernale, l'intégrité et la dignité attaquée à l'agression continuent encore à l'être par la suite répétitivement...
La décrédibilisation à l'oeuvre ou les raisons de leur position de manque de crédibilité, suivi de surdité contre les victimes :
  1. enfant mineur, inaudible, soumis, sous ascendant ou emprise
  2. violence sexospécifique générale tolérée
  3. féminicide admis en images, représentations, expression du sexisme
  4. statut social discriminatoire subalterne féminin d'identité
  5. cerise sur le gâteau de toujours décrédibiliser l'adversaire en justice,
en particulier, les plaignantes en discrimination sexiste, syndicale, élective, à l'âge... et harcèlement moral, sexuel, agressions sexuelles, tentatives de viols...
La violence à l'encontre des femmes est tolérée, et des petites filles, de tous les enfants. Elle n'a pas de nom. Elle reste éparpillée.
Le cercle vicieux de leur parole minimisée, diminuée, dégradée risque de rester en l'état, alors que les agressions condamnées au complet par la violence sexospécifique féminicide reconnue en Droit enverrait un signal décisif de respect sexuel et mutuel.
De cette violence sans nom, toutes de s'épuiser en campagnes citoyennes, bien que portées par l'espoir des avancées notables qui émaillent ces cinquante dernières années avec un climax récent dans la lutte contre les violences féminicides conjugales. 
Certains langues ne comptent pas dans leur lexique un mot traduisant le viol. En concluerez-vous qu'il n'existe pas ? Non vous en concluerez qu'il n'est pas réprouvé. Et puis, d'autres, justifieront à grandes gesticulations de relativisme culturel et du droit à la différence, à la liberté de choix ? Et beaucoup auront l'impression que c'est bien exotique.
Pourtant en sommes nous si loin à ne jamais nommer les "violences à l'égard des femmes", sexospécifiques, féminicides et androcides. Au sujet desquelles, de plus, nos sociétés n'hésitent pas à décrédibiliser la parole des victimes.
L'agression primitive devenant, si la mort n'est pas passé par là, le point de départ d'un calvaire sans nom, que certains commencent tout juste à faire entendre... A lire Témoignage M. Pascal Roucour & http://blogs.mediapart.fr/blog/jacques-cuvillier/100112/la-verite-des-victimes"Mythe sur les viols" blog Science et sexisme 1 & suiteEgalement la pétition de l'association Christelle http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N14980
La parole du divan*, douane des comportements, n'est pas toujours non plus du plus grand respect des victimes http://sisyphe.org/article.php3?id_article=2984 A ce malheureux sujet, je n'ai pour l'instant pas réussi à répertorier un seul médecin, ou psychiatre, ou psychologue ou psychanalyste qui condamnât ces propos d'autorité, phallocentriques, machistes, complices de crimes, travestis de science et de justice jusqu'à insulter les victimes du violeur de l'Est parisien, et toutes leurs soeurs ensemble. Pour ma part, je pense que les thèses dominantes, en tout sens, sont toujours au préjudice des victimes. * "Siège bas et allongé (cf. divan1 A) sans bras ni dossier, placé contre un mur et garni de coussins, pouvant servir de lit. Synon. sofa. Un divan de moleskine, moelleux comme un lit (MARTIN DU G.Devenir, 1909, p. 187). Sur le divan d'un psychanalyste (CHOISYPsychanal., 1950, p. 23)", également à l'origine du mot "douane" (en registre d'actes administratifs du conseil du diwan) http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv4/showps.exe?p=combi.htm;java=no;
"Marianne sur divan parle dans le vide" (ma légende)
Cadier, extrait de p. 66 "Le temps des médiateurs", Pourquoi ? sept. oct. 1980 n° 158
D'autres développements du diable boiteux en page "Féminisme ethnographié"

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