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01/12/11

Echange & réflexions dans le groupe FB Pour la reconnaissance du féminicide en Droit français


  • Post CGD - Au sujet d'un grave évènement que je ne partagerai pas mais que vous reconnaitrez tous, je dis que : Le désespoir de résistance de cette belle-fille, rendue folle de peur par ce féminicide du viol qui l'a conduit à émasculer son beau père va l'entrainer à la torture et à la lapidation, pendaison ou autres tortures. Je ne m'en réjouirai jamais (par clics de "partager", "pouce", "j'aime", "like", "share"). De plus, personne ne se risquera plus jamais (si cela avait été le cas) à les défendre dans son entourage ou sa société. L'interdit de la castration masculine étant de l'ordre du crime de lèse majesté, alors que le tabou de la castration partielle féminine n'existe nulle part ; de même que majoritairement les féminicides de viols sont tolérés.
      MH- Ce mot, castration, ne me semble pas adapté, même en ajoutant "partielle", même si je comprends l'image.
      Dans la castration d'un sujet masculin, on n'a aucune intention de lui extraire de force sa capacité reproductive, puisqu'on lui enlève carrément, alors que dans l'ablation de parties génitales des sujets féminins, de la clitoridectomie à l'infibulation (et des autres pratiques destructrices concernant le sexe des femmes, comme l'introcision), on veut justement supprimer toute décision féminine quant à la reproduction et lui extraire de force la capacité à enfanter qu'elle possède encore (tant est que la mutilation n'ait pas induit de graves problèmes vaginaux et utérins rendant stérile pour la moindre conséquence), de force puisque le viol s'applique ensuite dans cette intention de reproduction. La femme mutilée n'est qu'un outil, une femelle -au sens animalier- reproductrice.
      Certains parlent de l'excision comme d'une circoncision féminine, mais là encore le mot ne me semble pas convenir puisque dans la circoncision d'un homme le plaisir n'est pas visé, la pratique si elle se passe "bien" ne cherche pas à l'amoindrir, ce qui est le cas pour l'excision qui enlève la possibilité de jouissance.
      MH - Il est vrai que le sens des mots m'est très important peut-être par ma nature d'écrivante, mais je crois que les images perçues au-delà de leurs sens prennent des minorations ou des majorations qui ne sont pas forcément utiles et acceptables dans une volonté de défendre l'intégrité humaine. Mais je ne sais vraiment où se trouve l'idéal sémantique...
      CGD - Tout l'idéal est là, déployé, décrypté, éclairé. Merci beaucoup de ta réaction qui me fait revenir sur mon emploi systématique de « castration partielle ». Voilà bien l’occasion de soutenir mes expressions de « castration partielle » et "déféminisation » pour le « féminicide excisionnel ». L'on peut débattre mais je n'avance pas le terme à la légère, et humainement et juridiquement (la reproduction comptant sur la qualification pénale) pour le triple crime féminicide de viol aggravé (proche et mineure) suivi de l'amputation génitale des petites filles et des jeunes accouchées

      1) La seule MGF (mutilation génitale féminine) qui ne soit pas castratrice, et pourrait faciliter la reproduction, consiste dans le tablier hottentot de l'élongation des lèvres, considérée FGM (female genital mutilation) de 4ème type.

      2) A l'opposé en quelque sorte, l'infibulation, ou excision pharaonique, empêche toute activité reproductive, même si elle peut être réversible pour partie par "redécoupage". Récit http://www.target-nehberg.de/HP-01_genitaleVerstuemmelung/u1-1_dasVerbrechen/index.php?lang=fr& ;  http://www.target-nehberg.de/HP-01_genitaleVerstuemmelung/u1-1_dasVerbrechen/index.php

      3) & concernant toutes les mutilations (excisionnelles de "mutilation" / "amputation" ou d'embellissement du sexe féminin pour érotisation à l'usage de l'époux), typiquement aucune n'est réversible, même si une certaine reconstruction du clitoris reste possible chirurgicalement, et encore modifiant l'appareil. Si elles ne sont pas privées de leur appareil reproducteur, pire il n'est utilisable qu'en partie inopérant, et leur activité reproductive et maternelle est dégradée :

      4) En effet, pour être féconde, faciliter l'arrivée des gamètes -que ce soit d'ovulation ou course spermatozoïdaire- et des unes et des autres, il est nécessaire d'être réceptive et non pas fermée, sans élasticité, sèche, etc.

      5) Souvent en outre, les tissus cicatriciels empêchent des rapports sexuels normaux sans douleur et avec plaisir facilitant la fécondation... Hormis les femmes fécondes à tout coup (voir leur %), les autres ne pourront concevoir.

      6) J'arrive au métabolisme qui est freiné dès que le rapport sexuel pointe son nez à l'horizon. Je termine par le fait qu'il faut y ajouter les dégats psychologiques (dont l'on sait combien pesant dans les cas de fécondation in vitro).
      Pour l'essentiel et le détail, je maintiens donc ma formulation de "castration partielle" pour les "féminicides excisionnels" de "déféminisation" sur petites filles et femmes.

      Mais aussi, parlons du mobile donné parfaitement par les agresseurs se décrétant dans leur prétendu bon droit et en toute leur intention de nuire en « déféminisant » = "calmer les filles", les "civiliser", selon leurs propres termes. Ainsi, les petites filles sont "déféminisées" délibérément, afin de les rendre épousables, de leur trouver un mari, garder le mari, rester sages, éviter les adultères des femmes, garder en l'état le système dominant. Peu importe que ces femmes appartiennent à une société de type patrilinéaire ou matrilinéaire (pouvoir des hommes de la lignée de l'épouse) ou à un gynécée sur place, ou transhumant (les hommes visitent les foyers de leurs femmes).

      A l'excision, s'ajoute généralement le mariage forcé, et les copartenaires officielles.

      Insertion nouvelle du 1er février 2012 http://myreplay.tv/video/IHfEpbLB-lexcision-pas-encore-eradiquee-en-ile-de-france

      CGD - Versus castration androcide : Mais aussi, je rappelle que concernant ce crime androcide de la castration masculine (dont le tabou ne fait aucun doute et dont les cas exceptionnels au dernier degré) des eunuques et des castrats, il a parfois permis que ceux-ci aient quelque progéniture.
      L'on a pas pour autant mis en cause le terme de "castration" pour la partie amputée, mutilée de leur appareil reproducteur, plus importante au sens strict pour la reproduction du fait que les testicules... ne sont pas seuls opérant. La prostate reste intouchée dans tous les cas, alors que s'agissant des sécrétions par le méat, elle est d'unn rôle essentiel de sécréter un liquide clair déversé dans l'urètre au "bon moment".

      Ces sécrétions se mêlant aux sécrétions féminines déclenchées par l'excitation (volée à l'excisée). De plus, les garçons ne sont non plus que très rarement castrés de tout leur appareil, le pénis présent permet la pénétration (assistée), et le plaisir.

      Communément, tous estiment plus terrible la castration partielle masculine, alors qu'elle laisse des avantages conséquents, si je puis dire, à ses victimes d'androcides, crime sexospécifique aussi affreux que les fémincides.

      - P. - S. Les comparateurs à la circoncision masculine, qui est de l'ablation du prépuce de protection du gland, sont, à mon avis criminels de s'y exercer car ils minimisent un acte criminel et manipulent l'opinion publique mondiale.
      Alors que la circoncision n'affecte ni la psychologie, ni la psychosomatique, ni la reproduction, ni l'appareil reproducteur du mâle.
      Ce qui est tout le contraire dans la mutilation, l'amputation du clitoris et des lèvres génitales féminines.

      CGD- Je n'ai pas répété plus sur la jouissance interdite puisque tu l'avais déjà fort bien décrit.
      - "petit +" politique de la castration partielle masculine, dite castration "tout court", si je puis dire, la plupart des castrats et eunuques ne peuvent pas concevoir... le mobile étant, dans un cas l'art sacré, devenu profane, et, dans l'autre, d'arrêter le lignage de l'ennemi et la reproduction du groupe (sans garantie de la pureté d'ethnie -quelle ethnie est pure ?-).

      Par contre, dans le second cas, les femmes sont prises pour la reproduction avec le vainqueur, afin de noyer, d'une certaine façon, le groupe vaincu ou à vaincre en le métissant. L'on y voit que les parties belligérantes se trompent (encore en 1995 ? en Europe même, et continuant en Afrique et ailleurs) mais les traditions ont la vie dure, et l'ethnicisme ambiant.

      - S'agissant en 1995 de vie... tout court, en Yougoslavie, lorsque fait cas de meurtres androcides de masse de jeunes hommes. Et non pas de castration partielle masculine...
      Ce n'est pas une mutilation des femmes, et seulement pour les empêcher d'avoir du plaisir : C'est fait pour les déféminiser en annihilant la "célèbre hystérie" (dont tant se plaignent), pour les empêcher d'avoir toute sexualité normale, de se masturber ou de jouir avec un homme ou une femme -cela étant censé les empêcher d'adultère, et d'avoir des rapports sexuels librement consentis et désirés à partir de la nubilité-, d'être autonome, indépendante, insoumise.
Féminicide de 150 000 000 d'excisées, 6 000 par jour. En France 63 000 excisées, risque sur environ 50 000 petites filles, dont personne n'a la garantie qu'elles ne seront pas excisées en vacances à l'étranger.



Aparté - Autres CASTRATIONS RITUELLES 5 février 2012 - Hormis la castration rituelle partielle du « féminicide excisionnel », d’autres cas rituels de castration masculine et féminine sont relatés :

- Dans l'Oural en 1771, la secte des châtrés, "скопцы" pratiquaient la castration –marque de refus de la différenciation au jardin d’Eden, sexe et beauté, Adam et Eve (partielle ou totale, "petit sceau" et "grand sceau" pour les hommes). De "скопец" (russe, archaïsme) personne châtrée. Seins et lèvres génitales pour les femmes. En 1874, 5 444 sectateurs au moins, dont 1 465 femmes, dont 703 hommes et 100 femmes castrés. Les eunuques devaient se déclarer aux autorités russes. Suite à des déportations et exils, selon  Ion Luca Caragiale  à la fin du XIXe siècle l'ensemble des fiacres à Bucarest étaient conduits par des « scopiti ». Cf. Encyclopædia Britannica, 1911 & http://fr.wikipedia.org/wiki/Skoptzy

- Subincision, qui consiste à fendre le pénis du gland jusqu’à la racine du scrotum. Chez les Aruntas (Nouvelle-Guinée), sont opérés les enfants de 10 à 12 ans ainsi que les chefs de tribus et notables aborigènes australiens en cérémonies. Cf. Les mutilations sexuelles n° 2 581 Que sais-je

Non rituel – Centaines d'hommes se subincisent pour augmenter leur plaisir sexuel. Castrations masculines et féminines dans le but d’un changement d’identité de genre (dits par certains "transexuels", "transidentitaires", "intersexués", "transgenres")



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