26/05/15

Palestine alternative

 Fiche synthétique

L'option d'une allocation à Madian

province de Tabuk


Situation de Madian dans la province de Tabuk en Arabie Saoudite

Cette fiche « Palestine alternative ? » (mai 2015) explore la possibilité historique et géopolitique d’un État palestinien hors de la Palestine mandataire de la Société des Nations. Il s’agit du projet déjà envisagé par Fayçal d’Arabie entre autre. Il rappelle que l’attaque du 15 mai 1948 par la Légion arabe visait un État israélien légitimement proclamé la veille, de droit positif. L’auteur critique l’imposition du droit territorial divin soutenu dans la déclaration OLP/AP d’Alger de 1988 puis Charte du Hamas et plaide pour une relecture juridique des alternatives de réinstallation compatibles avec les droits universels de l’homme.

Il propose de repenser la solution territoriale en s’appuyant sur les origines historiques et géographiques effective des "Arabes palestiniens", notamment leurs origines dans les autres ex-colonies turques ottomanes. Par contrecoup, alors que des déplacements massifs de populations (notamment, de façon à dégoupiller les conflits en vue contre les Allemands déclencheurs de guerres) furent monnaie courante en Europe et en Asie sans susciter nul traitement politique ou médiatique comparable de pressions contraires, il dévoile et interroge ce tabou suscité progressivement après 1948. Ce qui permet de discerner l’instrumentalisation du conflit par des intérêts islamistes, panarabes et antisionistes.

Ce billet défend la thèse inhabituelle, que certains penseraient provocatrice : au lieu d’un État entre les précédentes Judée Samarie et corridor de Gaza, une solution alternative serait possible en affectant une région de la péninsule arabique sans frontière avec Israël bien qu’à peu de distance, en Arabie saoudite, au nord du Hedjaz (région de Madyan). L’auteur critique les blocages idéologiques et géopolitiques liés au projet palestinien actuel, en l’inscrivant dans une logique de refus panislamiste de l’État des Juifs."

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Depuis quelques décennies un État palestinien tout neuf est promis, sur la foi d'un droit territorial religieux, à une population majoritairement musulmane, issue des anciennes colonies turques devenues États arabes indépendants -au sein de la Ligue arabe, de l’OCI et de l’ISESCO, 74 états- Regroupée sous l’appellation de "Palestinienne" —se définissant généralement par son antisionisme-

Ceci découle d'un revirement imposé à la Société des Nations par le Royaume-Uni et ses ministres, peut-être convaincus d'acheter la concorde devant les protestations de ses tribus arabes alliées, soit en dépit ou même contradiction du droit positif international ; que la Société des Nations a entériné en 1920, puis addendum 1922. En effet, tous les effets des principes du mandat dût être suspendu pour ce qui est de sa partie orientale, future monarchie de droit divin de Jordanie devenue indépendante par un traité uniquement avec UK.

Depuis 2015 et dans l'optique d'examiner les solutions permettant de sortir de l'ornière les populations, nous avons exploré de manière approfondie une hypothèse différente de celle qui repose exclusivement sur les territoires dits "occupés", choisis fonction de recensements et relevés militaires britanniques par millets -ce qui sous entend que les athées n'y furent jamais décomptés en termes de liberté de conscience- Initialement partie d’Israël (de droit positif), la partie occidentale est envahie en 1948 par les armées jordanienne et égyptienne, pour partie sous commandement de ressortissants britanniques (Glubb pacha, notamment), et occupée durablement. 

Avec quelque étonnement, nous avons constaté que l'option "Madian" avait été évoquée, tout en demeurant méconnue, malgré ses nombreux atouts en matière de stabilité, de viabilité et de développement -et surtout, du fait de la satisfaction rapide de la promesse maintes fois répétée aux réfugiés enregistrés près de l’UNRWA- ainsi que de sécurité pour tous. 

Tout au contraire de la transmission héréditaire favorisant le ressentiment, l’endoctrinement, piégeant les individus, comme les familles des camps devenus des agglomérations, en place de leur permettre une vision dynamique et constructive d'avenir.

Cette alternative concerne une zone plus méridionale, située sur un espace de territorialité arabe incontestée que la Palestine mandataire SDN 1920 -n'étant pas sous souveraineté étatique arabe depuis des siècles et libérée en 1918 de la turque- 

Son invisibilisation s’explique sans doute par son inadéquation avec les doctrines successives : d’abord britannique, puis stalinienne, gaulliste, enfin onusienne. Cette dernière n’ayant rien de surprenant, dans la mesure où l’ONU -pourtant héritière directe de la SDN conçue à l’origine par les puissances victorieuses du Reich et surtout du jihâd ottoman de 1918- accueille désormais une majorité d’États autoritaires placés sous formes diverses de charia, constituant Islam et Oumma transnational, ainsi que leurs alliés.

Cette prédisposition binaire dite Nord / Sud tente de reprendre du terrain sur les alliés européens vainqueurs souverains sur les ex-territoires du califat turc - L’on ne peut qu’y constater que les résolutions ne penchent jamais en faveur d’Israël ou des Juifs mais systématiquement en faveur des régimes islamo-socialistes —comme l’Iran des ayatollahs, pour ne citer qu’un exemple.

Une option qui permettrait aux Arabes de rattraper leurs abus et le réel développement de cette surpopulation générée artificiellement par le statut  de réfugié UNWRA - Ainsi que de revenir au fondement de l'Accord du 3 janvier 1919 Fayçal-Weizmann ?

1. Contexte historique

  • Dans les années 1920 et jusqu’aux années 1950, plusieurs propositions ont été évoquées pour reloger une partie des réfugiés palestiniens hors de Palestine mandataire, notamment dans des zones peu peuplées à l’est de la péninsule arabique.

  • Les régions de Tabuk, Madian (Midian), et environs, situées dans le nord-ouest de l’Arabie Saoudite actuelle, ont été considérées pour cette fin, en raison de leur faible densité démographique et de leur proximité relative.

2. Qui a proposé ces territoires ?

  • Fayçal ibn Hussein, figure centrale de l’accord Fayçal-Weizmann (1919) mandaté par son père Chérif du Hedjaz, avait discuté d’échanges territoriaux et de solutions pour les réfugiés.

  • Yitzhak Ben-Zvi (ethnologue) futur président d’Israël, a évoqué dans les années 1920 la possibilité de reloger les populations arabes palestiniennes dans des zones désertiques voisines, y compris à l’est du Jourdain, ou en Arabie.

  • Au lendemain de la Guerre de 1948 et lors de la crise des réfugiés palestiniens, des discussions informelles ont eu lieu entre certains diplomates israéliens et des représentants saoudiens concernant la possibilité de reloger des réfugiés dans le Hedjaz, y compris Tabuk et Midian.

  • Ces discussions sont évoquées notamment dans les travaux historiques d’Avi Shlaim (« The Iron Wall », 2000) et dans les archives diplomatiques britanniques conservées aux National Archives UK.

3. Qui était les habitants de cette région

Contrairement à une lecture rétrospective tendant à projeter une homogénéité arabe sur la Palestine ottomane, la population de cette région incluant, à la fois, les sandjaks de Jérusalem, Naplouse, Acre et l’Est du Jourdain relevant du vilayet de Damas était depuis l’Antiquité, carrefour multiethnique et multiconfessionnel, n'était pas arabe.

À l’époque du Ier siècle, des royaumes juifs autonomes et clientélaires de Rome existaient encore (Hérodiens), avec des populations juives majoritaires en Judée et Galilée et des diasporas déjà établies.

Aux VIIIe-IXe siècles, les premières conquêtes musulmanes ont introduit des éléments tribaux arabes originaires de la péninsule Arabique, notamment sous les dynasties omeyyade et abbasside. Cependant, ces éléments se sont superposés à une population majoritairement araméophone, grecque chrétienne ou juive. Ces tribus bédouines arabes, composante initialement minoritaire, ne fondèrent pas de substrat unique de peuplement.

Au XIIe et XIIIe siècles, les royaumes croisés (comté de Jaffa et Ascalon, royaume de Jérusalem, principauté de Galilée, etc.) introduisirent des chrétiens européens, en majorité francs, italiens et germains. Ces derniers se métissèrent avec les populations locales, contribuant à un brassage génétique et culturel supplémentaire. 

L’Empire ottoman, maître de la région à partir du XVIe siècle, y installa une administration provinciale complexe inspiré des précédents. Il facilita l’établissement de populations immigrées issues de tout l’empire, Bosniaques, Albanais, Tcherkesses, Kurdes, Grecs islamisés, Turcs d’Anatolie ainsi que des Egyptiens de Mehmet Ali, sans oublier les soldats, marchands ou fonctionnaires envoyés de régions aussi diverses que l’Azerbaïdjan, le Hedjaz ou le Yémen. Gaza, en particulier, reçut au XIXe siècle de nombreux migrants égyptiens après la défaite des troupes de Mehmet Ali, certains devenant cultivateurs dans les plaines côtières.

Ce peuplement composite, renforcé encore au XIXe siècle par l’arrivée de travailleurs saisonniers ou permanents attirés par le développement agricole et économique (notamment après l’essor des implantations juives de la deuxième moitié du siècle puis après la victoire des alliés en 14/18 et pendant le mandat de la Société des Nations/onu 1920/1948) ne constitue donc en rien une population indigène homogène ni spécifiquement arabe au sens ethnique ou généalogique. Le terme de Palestin puis Palestinien ne désignait alors qu’un cadre géographique, sans connotation ethnique fixe, et sans nulle continuité étatique ou nationale.

Affectation par l’Arabie Saoudite d’une zone à Madian pour un État palestinien souverain : état des faits et perspectives

1. Situation historique et absence d’allocation ou de camps

  • Aucune allocation territoriale officielle ne fût faite par l’Arabie Saoudite aux Palestiniens, que ce soit à Tabuk, Madian (Midian), ou dans le Hedjaz - Alors que son allié britannique a procédé à celle du mandat palestinien oriental au chérif du Hedjaz Hussein ibn Ali par son deuxième fils, Abdallah ibn Hussein, Emir de Transjordanie et sur le mandat français, au troisième fils du même, Fayçal ibn Hussein- Puis tout le Hedjaz aux Séoud.

  • Les discussions informelles et propositions dans les années 1920-50, évoquées par certains diplomates israéliens et arabes, n’ont jamais abouti à un transfert officiel de terres.

  • L’Arabie Saoudite a  refusé de céder ou d’affecter des territoires significatifs à un projet d’État palestinien indépendant sur son sol. Alors que directrice et décisive dans l'implantation du statut exceptionnel de réfugiés à vie et héréditaire (patrilinéaire) via l'UNWRA.

  • Estimations du nombre de Palestiniens résidant en Arabie Saoudite

    • Entre 2000 et 2002, selon le World Refugee Survey, l’Arabie saoudite hébergeait environ 123 000 ressortissants palestiniens (réfugiés potentiels), sur un total d’environ 128 500 à 291 000 personnes considérées réfugiés ou demandeurs d’asile Reddit+8Refworld+8Reddit+8Refworld+4Refworld+4Refworld+4.

    • Selon estimation récente du recensement de 2022, environ 129 900 Palestiniens sont recensés, reflétant des migrants de longue durée plutôt que des réfugiés formellement déclarés Refugee Law Initiative Blog.

    • L’Arabie saoudite n’a jamais accueilli de camps UNRWA sur son territoire. Les réfugiés palestiniens y étant des travailleurs migrants ou détenteurs de visas de résidence. Aucun camp permanent comme ceux de Jordanie, Liban ou Syrie. Seule exception : les réfugiés irakiens ou afghans isolés résidaient dans le camp de Rafha, utilisé notamment pour des déplacés sauf Palestiniens RefworldRefworldRefworldRefworld.

2. Capacité de la zone Tabuk-Madian à accueillir un État souverain

  • La vaste province de Tabuk principalement désertique et faiblement peuplée, et sa région de Madian au Nord Ouest se situe le long de la côte du bras de la Mer rouge.

  • Pour qu’un État palestinien y soit viable et souverain, il faudrait une allocation territoriale suffisamment étendue, avec projet d'accès aux ressources essentielles (eau, infrastructures, routes), facilement établi grâce aux sommes annuellement allouées habituellement aux TOA

  • Aucun projet crédible, officiel ou soutenu par Riyad, n’a jusqu’à présent été présenté pour garantir cette allocation.

  • Aucune ONG ou institution internationale, UE ou ONU, n’a dépêché de mission exploratoire approfondie d’impact.

3. Contrôle saoudien et conditions politiques

  • L’Arabie Saoudite exerce un contrôle politique et militaire strict sur ces régions.

  • Une affectation de terres à des Palestiniens antisionistes exigerait un contrôle saoudien étroit et contraignant, avec un cadre politique limitant la souveraineté réelle de cet État. 

  • Cette option pose un contradiction avec la souveraineté pleine et entière, condition indispensable à un État viable. Par comparaison, il appert que les 3/4 du mandat initial octroyés aux Arabes musulmans du Hedjaz a définitivement formé un état indépendant souverain viable.

  • Potentiel de souveraineté réelle plus étendue que les possibilités des actuels TOA en archipel et enclaves. La solution "deux états" présentée en unique solution des territoires occupées antisionistes disséminés au sein de la Palestine mandataire orientale l'étant encore moins.

4. Perspectives actuelles

  • Malgré les dangers d’instabilité et l’influence croissante des factions iraniennes dans les territoires palestiniens, Riyad n’a pas officiellement révisé sa position pour attribuer ces territoires, alors que ce serait un moyen définitif d’annihiler le poids exponentiel chiite sur les territoires palestiniens antisionistes.

  • Seul un changement de posture saoudienne clair, permettra de considérer Madian en zone suffisante et souveraine pour un État palestinien, propre au bien-être des populations de descendants de réfugiés UNWRA 1948 (ne restant pratiquement de survivants de l'époque)

  • La situation "deux états" maintient l’impasse car aucun autre État musulman ou arabe ne propose une solution territoriale alternative réelle et viable. A plusieurs reprises, la Jordanie a déjà  combattu violemment les Palestiniens sur son sol, l'Egypte refuse les civils gazaouis, constitués des Gazans d'avant 1948 et des réfugiés non gazaouis des huit camps UNWRA, qu'elle a installés à partir de 1948 par son occupation militaire. Le Liban, grâce aux révoltes de ses réfugiés palestiniens, a été investi par les milices chiites iraniennes. Nul autre ne s'est porté volontaire.

  • Quant à Israël, détenteur juridique de la déclaration à défaut du positionnement en temps utile des Palestiniens antisionistes, n'a, devant les guerres successives qui lui sont déclarées et les recrudescences d'attentats terroristes contre ses civils qui l'on contraint à se protéger par des checks points et autres procédés de riposte agressive, il reste seul avec la main pour déclarer l'état palestinien. Ce qui fonde la raison des pressions et menaces incessantes contre l'Etat d'Israël.

Conclusion

À ce jour, l’Arabie Saoudite n’a pas alloué de territoire au Nord-Ouest de la Péninsule arabique aux Palestiniens antisionistes pour créer un État souverain viable. 
Il n'est pas trop tard pour que ce Royaume s'avise des conséquences positives d'envisager ce projet. 

B. Motifs étatsuniens d’ignorer cette solution viable d’un État palestinien dans cette région arabe le long d’un golfe et de ne jamais l'avoir évoquée

1. Complexité historique et politique

  • La déshistoricisation enclenchée par les Empires britannique et soviétique a été prise à leur compte par les États-Unis, soutenant toujours officiellement la création d’un État palestinien sur la partie du territoire de la Palestine mandataire occupée par la Jordanie et l’Egypte (Judée Samarie/Cisjordanie, Corridor/Bande de Gaza, Jérusalem-Est)

  • La relocalisation hors de la Palestine historique est perçue comme une déviation majeure des engagements internationaux de seconde partie du XXème -résolutions de l’ONU (ex. Résolution 242, 338), qui prétendent la nécessité d’une solution à deux États (de fait 3)  sur les territoires disputés au contraire des décisions de la première partie par sa maison mère SDN 1920/1923. Où l'Emirat transjordanien puis Royaume de Jordanie, exclusivement arabe musulman, constitue le premier des états de la région palestinienne historique et a dessiné formellement la frontière Est de la Palestine occidentale par celle explicite de la frontière Ouest de la Palestine orientale. cf. Addendum projet de mandat SDN 1920

  • Depuis 1988, l'ONU fait le forcing sur la reconnaissance du territoire de droit divin inaliénable pour Etat de Palestine

  • Soutenir une relocalisation arabe impliquerait de revoir des décennies de diplomatie, de déshistoricisation et les aspirations nationales palestiniennes suscitées, ce qui est politiquement très sensible

2. Rôle des acteurs régionaux et internes palestiniens

  • Les dirigeants palestiniens, modérés ou radicaux, rejettent fermement toute solution hors de la Palestine mandataire, présentée en terre ancestrale musulmane arabe

  • Les États arabes voisins, notamment Jordanie et Égypte, croient à l'intérêt du maintien de la question palestinienne vivante pour des raisons stratégiques internes et régionales. 

  • Cependant, la Jordanie désormais menacée par l’allié islamiste chiite iranien à sa frontière Nord aurait intérêt à éloigner les fauteurs de troubles islamistes de sa frontière Ouest du Jourdain, qu'elle défend déjà grâce aux forces israéliennes - L'affaiblissement israélien serait le sien

  • L’Arabie Saoudite elle-même, bien qu’en changement, n’a jamais officiellement proposé ni promu cette option, rendant difficile son intégration dans la diplomatie américaine

  • Bien que cela permette de remplir l’engagement du 3 janvier 1919 par le Roi des Arabes, Fayçal d’Arabie, enterré dans les sables, alors que toutes les colonies turques sont devenus des pays arabes indépendants, au détriment de toutes les ethnies du Maghreb et du Machrek

  • Le contrôle et la maîtrise d'une population disparate, unie par la sharia, depuis un siècle entrainée aux attaques armées contre des civils, infiltrée par tous ceux qui peuvent les armer, dont les chiites ou les Turcs, serait pourtant un gage décisif de sécurité pour la Péninsule arabique entière

3. Les priorités et contraintes des administrations américaines

  • Les administrations américaines successives, y compris trumpiste, ont privilégié des approches directes de négociation israélo-palestinienne, basées sur toujours des solutions territoriales, vues désormais comme classiques, issues de celles privilégiées puis imposées par les militaires britanniques et américains d’avant 1948.

  • Trump a notamment avancé des propositions très controversées (plan de paix de 2020) qui ne remettent pas en cause la localisation territoriale palestinienne.

  • Soutenir la relocalisation aurait nécessité de lourdes ruptures diplomatiques avec de nombreux alliés, y compris dans la communauté internationale, qui sont tenant de la doctrine soviétique stalinienne sionologique avec déshistoricisation du processus de 14/18

4. Utilisation des aides internationales

  • Les aides internationales à la Palestine ont été historiquement orientées vers le développement économique et humanitaire dans les territoires palestiniens, tout en étant aussi critiquées pour leur détournement.

  • Cette solution viable le serait d’autant plus que les volumes d’aide dépensés, finalement pour construire l’appareil paramilitaire milicien islamiste (dont tunnels et milices armées), le serait enfin utilement pour un développement rapide sans entraves.

  • Une politique de soutien à une relocalisation territoriale impliquerait de rediriger ces aides vers la création d’infrastructures dans un nouvel espace géographique, ce qui n’a jamais été envisagé à grande échelle.

En résumé

La solution d’un État palestinien dans la région Tabuk-Madian, bien qu’elle puisse offrir une alternative pragmatique, est restée politiquement et diplomatiquement marginalisée.

Alors qu'elle répondrait aux promesses arabes faites aux populations musulmanes depuis l’unification antisioniste réalisée grâce au concept moderne de peuple palestinien -pour lequel milita à compter de 1974, sur implication de l’Institut d’Orient de Moscou du KGB soutenant Yasser Arafat al Husseini-

Les États-Unis, même sous l’administration Trump, n’ont pas pu s’y engager en raison de la prétextée complexité historique, des engagements internationaux, des résistances palestiniennes, et des équilibres régionaux. 
Par conséquent, l’aide internationale demeure principalement consacrée aux territoires palestiniens (TOA), malgré ses limites évidentes

C. Contradiction de la politique américaine vis-à-vis du conflit israélo-palestinien

1. Ignorance des engagements internationaux 1917-1922 ?

  • Les traités, lettres et accords de la période 1917-1922 (lettres des Cambon, Pichon, Balfour, Sonino, l’accord Fayçal-Weizmann, la SDN et son mandat incluant la déclaration Balfour) ont clairement consacré le projet d’un Foyer national juif en Palestine, incluant les deux rives du Jourdain

  • Ces engagements sont le fondement légal du mandat britannique sur la Palestine et la reconnaissance internationale de la présence juive et immigration ultérieure légitime

  • Or, les États-Unis modernes, bien qu’ayant ratifié la SDN puis soutenu la création de l’ONU, ne se réfèrent jamais à ces textes dans leurs discours ou plans diplomatiques sur le conflit.

2. Conséquences de cette apparente ignorance

  • Cette absence de référence historique et juridique crée une rupture avec la continuité des droits légaux et politiques des Juifs sur ce territoire. Elle pourvoit à des droits nouveaux et supplémentaires pour les tribus arabes de la Péninsule arabique.

  • Elle donne une place prépondérante à une lecture plus récente et partielle, souvent ethnocentrée (arabe) sur les seules résolutions post-1945 et la dynamique israélo-arabe contemporaine, sans réintégrer la dimension des engagements antérieurs. Sans tenir compte de l’aspiration constante à la paix d’Israël, devant les attaques concertées constantes de cinq guerres arabo-israéliennes et autres conflits avec intifadas alimentés par les mêmes.

  • Cela contribue à renforcer la perception d’une politique américaine partiale ou incohérente aux yeux de certains acteurs et observateurs.

3. Enjeux diplomatiques et géopolitiques

  • Reconnaitre pleinement ces engagements historiques obligerait à reconsidérer la nature du conflit, notamment à réintégrer la légitimité historique de l’État d’Israël sur tout son territoire initialement prévu par le mandat.

  • Cela rendrait aussi caduque une partie des revendications territoriales exclusives arabes et excessive sur la Palestine historique. Cette région n’a été arabe qu’avant les Turcs et sans qu’un état, ou un peuplement, y ait été alors formé à partir du VIIème siècle de la colonisation religieuse hors peuplement.

  • Or, pour préserver des alliances stratégiques au Moyen-Orient et éviter des réactions politiques dans le monde arabe, les États-Unis préfèrent souvent ne pas trop insister sur cette période.


En conclusion

La position américaine est donc effectivement contradictoire : elle soutient la paix et une solution équitable, mais ignore les fondements juridiques et historiques internationaux cruciaux de la période 1917-1922, ce qui fragilise la cohérence et la durabilité de sa politique au Moyen-Orient

REMARQUE

L’on peut constater les exigences systématiques envers le proto état des Juifs puis d’Israël en terme de fédération et d’accueil restent sans appel. Alors que rien n'en est exigé des territoires occupés depuis 1948, de l’Emirat de Transjordanie depuis 1921 -« judenrein » dès sa création sur demande exprès- puis Royaume de Jordanie qui n'ont jamais consulté les populations diverses préexistantes à la colonisation hachémite, ou même des autres pays arabes et musulmans.

Tout d'abord, l’Emirat de Transjordanie a été fondé sur le principe de l'exclusion et sans jamais recourir à aucune concertation envers sa population initiale en 1919 et des révoltes, environ 450 000 habitants de diverses ethnies autres que celle de la colonisation hedjazie hachémite.

En particulier, ces derniers ont spolié, persécuté et expulsé près d'un million de Juifs concernant tout le Middle East and North Africa (MENA), et d'autres ethnies et consciences, comme l'Egypte, les chrétiens et Coptes, etc.

D'ailleurs actuellement et à l'inverse des territoires occupés antisionistes exclusifs, Israël représente un état multi ethnique et multiconfessionnel de liberté de conscience, totalement isolé au "grand Moyen Orient" avec parmi ses citoyens les descendants de non Juifs composant actuellement environ 21 % de sa population, pour la plupart issus d'Arabes (non recensés) et d'autres musulmans et chrétiens (Druzes, Circassiens, Kurdes, Arméniens, Baha'is, etc.) qui n'ont pas quitté la Palestine mandataire.

Ceci en dépit de

  • la souveraineté européenne des mandats SDN soulignant l'écoute à apporter aux populations antécédentes aux mandats

  • des traités internationaux du début du XXème siècle

  • sans qu’un argument raisonné autre que la possession musulmane arabe ne soit jamais fourni par les pays musulmans

3. Pourquoi ces propositions ont-elles été abandonnées ?

  • Refus politique de l’Arabie Saoudite :

    • Malgré l’intérêt pour des solutions de relogement, l’Arabie Saoudite, sous la dynastie Saoud, a refusé de prendre en charge des populations palestiniennes, craignant une perte de contrôle et des complications politiques internes

    • La consolidation du contrôle saoudien sur le Hedjaz (depuis 1932) a renforcé son rejet des revendications territoriales liées à la Palestine

  • Opposition des États arabes voisins :

    • La Jordanie et l’Égypte, notamment, ont préféré conserver leur contrôle sur les réfugiés palestiniens présents sur leurs territoires pour raisons politiques, notamment pour maintenir la pression sur Israël. Ce qui devient avec le danger islamiste chiite comme sunnite à leurs portes toujours plus dangereux.

  • Soutien international manquant :

    • Les grandes puissances, notamment le Royaume-Uni et les États-Unis, n’ont pas favorisé ces propositions, préférant souvent des solutions politiques basées sur la partition de la Palestine mandataire occidentale, afin d’agréer à la politique panarabe religieuse, qu’ils ont eux-mêmes suscitées pour tenter d’unifier et maîtriser les tribus arabes disparates du début du Xxème siècle.

  • Rejet par les réfugiés UNWRA :

    • La majorité des réfugiés palestiniens ont refusé tout déplacement hors de Palestine historique, espérant le retour à leurs supposés foyers.

    • La perspective de réelle propriété individuelle et les milliards internationaux alloués sont susceptibles d'améliorer rapidement et durablement le bien-être de la population palestinienne actuelle ; et, par conséquent, la réception par les intéressés, populations qui aspirent à la paix et au développement, plutôt qu’à l’assistanat qui éloigne d'elles tout espoir de souveraineté, malgré les reconnaissances acquises qui le font miroiter sans lendemain de fait.

  • NOTA BENE - Il reste notable que le statut exceptionnel de réfugié UNWRA patrilinéaire illimité part de la déclaration des intéressés de résidence ou travail sur le territoire de la Palestine mandataire avant 1948 et n’exige pas de preuve de propriété. Sachant qu’en 1948, les titres de propriété délivrés par les Britanniques ajoutés à ceux acquis sous les Turcs principalement par des musulmans, seuls autorisés, n’atteignaient pas 10 %. Voir annexe

4. Sources et références

  • Avi Shlaim, The Iron Wall: Israel and the Arab World, W.W. Norton & Company, 2000.
    (Discussions sur les propositions alternatives pour les réfugiés palestiniens et la politique arabe.)

  • National Archives UK, Foreign Office Papers, années 1920-1950 -Correspondances diplomatiques sur la gestion des réfugiés et les propositions territoriales-

  • Lawrence, T.E., Seven Pillars of Wisdom, 1926 (réédition), décrivant la région du Hedjaz et ses enjeux stratégiques

  • Benny Morris, The Birth of the Palestinian Refugee Problem Revisited, Cambridge University Press, 2004 -Analyse détaillée des déplacements et propositions post-1948-

  • Rapport de la Commission Anglo-Américaine sur les réfugiés palestiniens, 1949

En résumé

L’offre territoriale autour de Tabuk, Madian, et du Hedjaz, proposée principalement dans les années 1920-50 par certains acteurs (Fayçal, représentants israéliens), a été abandonnée en raison de refus politiques saoudiens, de calculs géopolitiques des États arabes, et de l’absence de soutien international et populaire.

L’Arabie Saoudite : un acteur clé et potentiel pivot pour la paix et la stabilité régionale

1. Évolution récente de la politique saoudienne

  • Depuis la prise de pouvoir du prince Mohammed ben Salman (MBS), l’Arabie Saoudite affiche une politique plus pragmatique et ouverte, notamment vis-à-vis d’Israël et des questions régionales.

  • La rivalité avec l’Iran chiite, principal soutien des factions palestiniennes radicales et de groupes terroristes (Hamas, Hezbollah), a poussé Ryad à revoir ses alliances et priorités stratégiques.

  • Le royaume cherche à réduire l’instabilité à ses frontières, y compris en limitant l’influence iranienne dans la région du Levant et en soutenant des solutions politiques durables.


2. Les enjeux sécuritaires et politiques

  • L’« abcès » palestinien, notamment dans la bande de Gaza et la Cisjordanie, est devenu un foyer d’instabilité majeure, où s’affrontent factions diverses, avec un soutien iranien à certaines d’entre elles.

  • Cette instabilité menace directement la sécurité saoudienne, jordanienne, égyptienne, et plus largement la stabilité du Levant.

  • Israël, quant à lui, demeure un acteur central du conflit, et une normalisation partielle des relations avec certains pays arabes (Accords d’Abraham) crée un nouvel équilibre.


3. L’Arabie Saoudite comme « porte de sortie » digne, pacifique et pacifisme

  • Par son poids religieux, économique, et politique, l’Arabie Saoudite est aujourd’hui probablement la seule puissance régionale capable de :

    • Proposer une solution politique crédible pour les Palestiniens, y compris en envisageant un rôle pour eux dans des territoires alternatifs (ex. Hedjaz, Tabuk),

    • Exercer une pression constructive sur les factions palestiniennes pour réduire la violence et s’engager dans un dialogue,

    • Contribuer à la stabilisation économique et sécuritaire du Levant en coopérant avec Israël, la Jordanie et l’Égypte.


4. Implications régionales

  • Une révision saoudienne de sa politique envers les territoires palestiniens pourrait débloquer un processus de paix durable.

  • Elle réduirait l’influence iranienne en affaiblissant, et contrôlant les groupes armés chiites et palestiniens extrémistes.

  • Elle renforcerait la coopération sécuritaire entre Israël, Jordanie, Égypte et Arabie Saoudite, assurant ainsi la stabilité régionale.

  • Elle mettrait fin aux ressentiments reconduits de génération en génération par le statut extraordinaire affecté par UNWRA à une seule population principalement musulmane, à la différence des mécanismes UNHCR.

En résumé

L’Arabie Saoudite, en raison de l’évolution de son positionnement géopolitique et des enjeux sécuritaires, apparaît aujourd’hui comme la clé potentielle pour sortir de l’impasse palestinienne, assurant paix, développement et sécurité pour tout le Levant, y compris Israël, la Jordanie, l’Égypte, et le royaume lui-même.

L'Arabie saoudite post-pétrolière fait face à un défi sans pareil et pourrait reconsidérer sa position du fait du grand danger d'instabilité et de conflit de l'abcès de fixation des territoires antisionistes, bien qu'elle ait contribué à l’installer, permettant aux milices chiites iraniennes terroristes de soutenir des factions terroristes palestiniennes, et de la menacer ainsi que toute la Péninsule.

L’option Madian/Tarbuk apparaît en sortie de crises et soutien du développement palestinien comme de garantie de sécurité du Levant et de l'Arabie -à savoir déjà pour partie assurée par la haute technologie israélienne-

La politique des Emirats arabes unis semblerait également pouvoir supporter cette avancée. Il reste à apprécier quel pourrait être les leviers pour d’autres états arabes dits du Golfe, Yemen, Qatar… Le jeu de conjuguer jusqu’ici tous leurs efforts à savonner la planche à Israël pour prétendre récupérer au profit musulman son territoire n’est-il pas sans lendemain et contreproductif pour leur succès économique et scientifique ?

Christine Gamita
Fiche revue et améliorée via chatgpt 2025

ANNEXES -

ANNEXE 1 - Tabou du déplacement de populations des ex-colonies turques

Le tabou sur le déplacement de populations musulmanes et arabes de Palestine s’est construit progressivement après 1948, dans un contexte où, paradoxalement, des déplacements massifs de populations par millions étaient alors monnaie courante en Europe et en Asie sans susciter le même traitement politique ou médiatique. Voici une synthèse rigoureuse, avec un cadre chronologique et des points d'appui documentaires.

1. Contexte global : déplacements massifs post-Seconde Guerre mondiale (1945–1950)

Exemples majeurs :

  • Allemands des Sudètes, de Pologne, de Tchécoslovaquie, de Hongrie : environ 12 à 14 millions d’Allemands expulsés ou déplacés. Cf. R.M. Douglas, Orderly and Humane: The Expulsion of the Germans after the Second World War, Yale University Press, 2012

  • Grecques et Turcs entre 1923–1924 : échange de population entre Grèce et Turquie : environ 1,5 million de personnes décidé par le traité de Lausanne, ratifié par la SDN

  • Hindous et musulmans entre Inde et Pakistan (1947) : env. 15 millions de déplacés, avec des centaines de milliers de morts

  • Juifs des pays arabes (1948–1975) : environ 850 000 Juifs contraints à l’exil, sans droit au retour, ni réparation. cf. Justice for Jews from Arab Countries – JJAC, www.justiceforjews.com

Ces déplacements furent qualifiés de "nécessaires pour la stabilité" ou de "conséquences de la guerre", souvent organisés par les États eux-mêmes ou validés par des traités internationaux.

2. Refus musulman et arabe des résolutions onusiennes et guerre de 1948

  • En novembre 1947, la résolution 181 de l’ONU propose un partage de la Palestine entre un État des Juifs et un second État musulman arabe. La Ligue arabe refuse cette résolution.

  • En mai 1948, 5 armées arabes envahissent l’État d’Israël proclamé et légal

  • 500 000 à 750 000 musulmans et Arabes fuient ou sont déplacés de Palestine mandataire puis Israël. Cf. Benny Morris, The Birth of the Palestinian Refugee Problem, Cambridge University Press, 1987

3. Pourquoi ce tabou sur le déplacement des Arabes palestiniens ?

A. Instrumentalisation politique par LEA et le bloc soviétique

  • Dès 1949, les réfugiés palestiniens sont internationationalisés par la Ligue arabe en outil diplomatique contre Israël guidée par l'URSS et satellites

  • L’UNRWA (1949) est fondée uniquement pour ces Palestiniens (résolution 302 de l’ONU) sans équivalent pour d’autres réfugiés

  • Ces pays les rejettent, refusent leur intégration, préférant maintenir leur statut de réfugié sur des générations. cf. H. Lapidoth, Legal Status of the Refugees in Arab States, 1992

  • À partir des années 1950, l’URSS et ses alliés intègrent la question palestinienne dans leur propagande anti-occidentale, insistant sur une supposée injustice coloniale niant le droit positif de la SDN issu de la victoire alliée de 14/18

B. Deux poids deux mesures médiatiques et juridiques

  • Les réfugiés juifs des pays arabes sont intégrés sans condition par Israël et ne deviennent pas un sujet de revendication internationale.

  • Les réfugiés allemands ou grecs, ou juifs, ne reçoivent pas de reconnaissance juridique de « droit au retour » par l’ONU

  • En revanche, la résolution 194 (1948) maintient pour les réfugiés UNWRA seuls, un droit au retour ou compensation conditionné à une acceptation de paix avec Israël mais depuis lue de manière sélective

4. Émergence du tabou en Europe occidentale (années 1960–1980)

  • Décolonisation et culpabilité post-coloniale occidentale de droite à gauche conduisent à un alignement pro-tiers-mondiste, souvent favorable à la cause palestinienne. cf. Jean-François Revel, La tentation totalitaire, 1976

  • Montée des idéologies tiers-mondistes et postcoloniales, confondant la situation palestinienne avec l’anticolonialisme malgré l’absence de colonisation colonialiste

  • Inversion de la logique historique : Israël devient "colonialiste", alors que les musulmans se prétendent autochtones avec les Arabes palestiniens, à tort puisque malgré les migrations arabes récentes sous mandat britannique. cf. Joan Peters, From Time Immemorial, 1984

5. Blocages contemporains : droit international, UNRWA et retour impossible

  • Le statut unique et perpétuel des réfugiés palestiniens selon l’UNRWA (contrairement au HCR) perpétue l’idée d’un retour possible

  • Tout projet de transfert volontaire ou compensation territoriale est qualifié de "nettoyage ethnique", afin de faire nation des populations composites dans les médias et milieux universitaires influencés par le postcolonialisme marxiste d'Edward Said, etc.

  • Aucune exigence de retour n’a été imposée en ce qui concerne millions d’autres réfugiés du XXe siècle

6. Sources et documents clés

ANNEXE 2 - Qui est souverain - Le droit positif ou l'appropriation par la religion ?

1. Structure foncière en Palestine mandataire et souveraineté

A savoir – Propriété ≠ Souveraineté≠ Autochtonie et Arabes non autochtones

La propriété est un droit privé, individuel ou collectif, sur un bien (terre, bâtiment, etc.). Elle est reconnue par un système juridique mais ne confère aucune autorité politique ni compétence militaire sur un territoire.

La souveraineté, au contraire, est un droit politique et militaire exclusif d’un État ou d’une entité reconnue, d’exercer le pouvoir suprême sur un territoire donné : lois, fiscalité, police, armée, diplomatie.

Afin de comprendre la situation des réfugiés palestiniens, les données historiques confirment que la majorité des terres étaient détenues par une élite de grands propriétaires terriens non palestiniens, tandis que la majorité des paysans (fellahs) étaient métayers ou locataires sans titres de propriété formels. Voici des sources précises et chiffrées sur ce sujet :Hassidout

Structure de la propriété foncière en Palestine avant 1948

  1. Concentration des terres entre les mains de grands propriétaires
    Selon une étude de 1936, environ 0,2 % des propriétaires (150 individus) possédaient plus de 1 000 dounams chacun, représentant 27,5 % des terres. Parmi eux, 13 familles détenaient plus de 5 000 dounams, soit 19,2 % des terres. En revanche, 91,8 % des propriétaires (65 933 personnes) possédaient moins de 100 dounams, totalisant seulement 36,7 % des terres.

  2. Prévalence du métayage et de la location
    Une enquête britannique de 1931 a révélé que 29,4 % des paysans arabes étaient totalement sans terre, tandis que 35,6 % possédaient moins d'un feddan (environ 1 038 m²). Seuls 16,4 % des paysans possédaient plus de 2 feddans.

  3. Vente des terres par des propriétaires absents
    Entre 1920 et 1936, la majorité des terres achetées par des organisations sionistes provenaient de grands propriétaires absents, souvent résidant à Beyrouth, Damas ou au Caire. Par exemple, entre 1920 et 1922, 75,4 % des terres acquises provenaient de ces propriétaires absents, tandis que seulement 3,8 % étaient vendues par des fellahs.


Cadre juridique et absence de titres de propriété

Le système foncier ottoman, en vigueur jusqu'en 1917, reposait sur des registres (Tapu) qui favorisaient l'enregistrement des terres au nom de notables ou de chefs de tribus, excluant souvent les paysans. Sous le mandat britannique, la "Land Settlement Ordinance" de 1928 visait à individualiser la propriété foncière, mais cette réforme a été largement rejetée par les communautés rurales, attachées à la propriété collective (musha'). Scribd

2. Statut des réfugiés palestiniens selon l'UNRWA

Le statut de réfugié palestinien, tel que défini par l'UNRWA, repose sur la résidence en Palestine entre juin 1946 et mai 1948, sans exigence de preuve de propriété foncière. Ce statut est transmis de manière patrilinéaire, ce qui signifie que de nombreux réfugiés actuels sont les descendants de métayers ou de travailleurs agricoles sans titres de propriété formels.

Ce statut n'implique pas pour ceux possédant des titres de propriété incontestables et valides ainsi que que revendiquant leur restitution par Israël de souveraineté.

Ainsi, le fondement juridique du droit au retour reste flou, qui semble prétendre que tous les descendants des réfugiés initiaux, désormais disparus pour la plupart, auraient le droit à gouvernement de leurs propriétés et des terres publiques. Voir revendications palestinistes et résolution ONU de droit au retour.

3. Situation chiisme versus sunnisme - Quelques éléments d'appréciation

Extraits Le Moyen-Orient à l'heure nucléaire - Rapport d'information n° 630 (2008-2009) de M. Jean FRANÇOIS-PONCET et Mme Monique CERISIER-ben GUIGA , fait au nom de la commission des affaires étrangères, déposé le 25 septembre 2009 https://www.senat.fr/rap/r08-630/r08-630_mono.html


Source : « le dessous des cartes - Atlas d'un monde qui change - Tallandier 2009 - Jean-Christophe Victor - Virginie Raisson - Frank Tétart

Quelle option offre autant d'atouts, et une telle garantie de paix et développement, tant pour les civils palestiniens que libanais, jordaniens, égyptiens, arabes et israéliens ?

Les sept pays, effectivement arabes, de la péninsule arabique: l'Arabie saoudite (les deux tiers), les pays du Golfe (Koweït, Bahreïn, Qatar, Émirats arabes unis et Oman) et le Yémen pourraient exploiter tranquillement leurs barils et procéder au changement de cap de l'époque post-énergies fossiles et continuer de se maintenir sur la voie du progrès scientifique.

Par conséquence, cette équilibre ne semble que pouvoir profiter à la stabilisation européenne, asiatique, américaine, soit mondiale.

Christine Gamita
Elaboration 2015 - Revue et corrigée par IA Chat GPT 2025

Cartes des états et gisements pétroliers de la Péninsule arabique, Syrie, Irak, Iran 
 https://www.lhistoire.fr/portfolio/p%C3%A9ninsule-arabique-la-terre-du-p%C3%A9trole


09/04/15

Maternité en question

“Si j’ai survécu, je le dois, d’abord et à coup sûr, au hasard, ensuite à la colère,
à la volonté de dévoiler ces crimes et, enfin, à une coalition de l’amitié – car j’avais perdu le désir viscéral de vivre.”
On bouge à Saint-Pantaléon ! Germaine Tillion  – matricule 24 588 – “Ravensbrück”, Le Seuil (édition 1988), pages 23 et 31" Les Hortensias rouges de Germaine Tillion &
http://www.autun.com/onbougeasaintpan/?p=4320

Gouttelette suffit

Jusqu'à cette dernière semaine depuis l'ouverture du guichet fin 2011, les billets émis par ma banque ne portaient que tristes effigies féminicides. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/11/feminicides-definis.html

Pour une fois, ce dernier sera, par contre, dédié à un bonheur spécifique aux femmes, sous ce vent de printemps, tout en chaud-froid...  Heur variable, le bon ne l'est pas pour toutes, car parfois contraint, dicté, ou refusé. La mère étant une fille, ou une femme, qui conçoit puis materne, s'exerçant en maternité biologique ou en mère de substitution (dite ainsi en adoption, règle de recueillir les enfants, courante dans toutes sociétés). E
nviée fonction biologique et ses rôles, au gré des sociétés de bonne facture et parfois de mauvaise comptabilité...  Mères condamnées, adulées et mères ignorées, leur nom effacé... La duplicité règne sur leurs têtes de femmes sans nom. Craintes ou culpabilisées. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2014/09/la-fete-papa-s-f.html

La femme pure, la bonne mère à venir, ne doit pas trop "baiser", comme maman Marie, au risque d'entacher la ligne agnatique de lignée paternelle. Les religieuses étaient là pour y veiller, ainsi que leurs couvents pour filles-mères, comme en Irlande le Couvent de la Madeleine, ou bien pour les insoumises ou par manque de dot pour les marier...

Parenthèse adoptante - Le conservatisme déguisé en progressisme - Compliquer quand on peut faire simple pour mieux abuser le public ? Lorsque, remplissant très bien son rôle pour le bien-être des enfants non biologiques, la simple solution existe qui a fait ses preuves depuis très longtemps du statut d'adoption. "L'enfant" parait  prétexte et alibi à renforcer les "liens sacrés" du mariage conservateur et réactionnaire, au moyen du mariage homosexuel et de la procréation médicale assistée ouverte aux lesbiennes. 

 
 Campagne ONU Femmes, "Rendez leur nom aux mamans"

Tout est expérimenté, encore aujourd'hui, par les sociétés du globe, alors que l'on aurait pu croire révolu le temps des mères cachées ou des diktats d'allaitement dans les sociétés industrielles. Cependant, une idéologie égalitariste tend à nier la maternité, en mettant en cause partie maternelle, afin de promouvoir subrepticement d'obscures capacités lactatives masculines, que l'on sait pourtant plus que restreintes ; exaltant ainsi le biologisme glandulaire, dont il n'est pas secret qu'elle profitera finalement aux visées du queerisme et son transgenrisme qui tendent à androgyniser (bisexualiser par détermination sociale liée à des expérimentations médicochirurchicales) http://www.slate.com/blogs/xx_factor/2015/02/04/angela_ames_sex_discrimination_case_breast_feeding_mom_loses_because_men.html

Celle qui nous mit le pied à l'étrier pour déboulonner le mythe de la maternité mérite d'être dans mon introduction. Cette philosophe optimiste a essuyé tous les pires affronts suite à son opus décapant, elle n'a jamais baissé les bras ou la garde, un seul instant devant la bêtise crasse et cruelle de ses détractrices & cteurs... Incomprise encore de nos jours, elle n'a pourtant jamais voulu détourner quiconque de la maternité, comme s'évertuent à prétendre les dévots masculinistes en procès d'intention, elle a seulement contribué à ce que les femmes enfin la pense, et prennent leur responsabilité entière, passant outre les ordres virils ! A voir qu'elles se sont toutes plantées à tartiner sur la mort du père (expression d'ailleurs me paraissant ridicule et snobe), le père redouble d'intensité en ces temps de guimauves. http://www.republique-des-lettres.fr/1622-simone-de-beauvoir.php

photo Sylvie Le Bon de Beauvoir - Diffusion Gallimard
http://www.folio-lesite.fr/Folio/livre.action?codeProd=A34383

Prévenues et chaque jour cependant, laissé mettre en place toutes les nouvelles discriminations les plus abjectes contre les femmes avec leur assentiment -of course d'autodétermination et choix de se posséder et de disposer de cette possession ("je fais ce que je veux de moi", propos même de la parturiente de 65 ans ou des porteuses gépéhistes)-, grâce à l'anguille de "égalité dans la différence" du philosophe Charles Taylor ou de la surindividualisation ou sursingularité de l'autodétermination des "identity politics"...

Pourtant, on était déjà bien prévenues, mais, en fait, qui la lit réellement ? Les mêmes processus de justifications ne dit pas que les processus soient les mêmes !
"Pour prouver l'infériorité, les antiféministes ont alors mis à contribution non seulement comme naguère la religion, la philosophie, la théologie mais aussi la science : biologie, psychologie expérimentale, etc. Tout au plus consentait-on à accorder à l'autre sexe "l'égalité dans la différence". Cette formule qui a fait fortune est très significative c'est exactement celle qu'utilisent à propos des Noirs d'Amérique les lois Jim Crow* (*voir deuxième partie p. 202) ; or, cette ségrégation soi-disant égalitaire n'a servi qu'à introduire les plus extrêmes discriminations. Cette rencontre n'a rien d'un hasard....(...) les processus de justification sont les mêmes." p. 37 Simone de Beauvoir, La femme indépendante, folio femmes de lettres, Gallimard, 49, 76, 2008
L'histoire de la maternité reste donc emprise et jalonnée de tristement célèbres épisodes, comme celui, ci-après, européen du milieu du vingtième siècle. Bien qu'ayant hésité, je me trouve cependant comme obligée de démarrer sur cette tension effroyable que j'ai failli classer en BMC (bordel militaire de campagne), subdivision BMCM* (bordel militaire de campagne maternelle*) car je vais essayer ainsi de ne plus en cauchemarder.

Jeunes filles allemandes vouées par les prêtres-guerriers proxénètes aux "haras humains"

Hormis les Allemandes enrôlées très jeunes, en 1942, le viol féminicide des femmes répondant aux critères anthropométriques aryens, sera autorisé par le fürher dans tous les territoires envahis et celles tombées enceintes ramenées vers les centres lebensborn, ou la grande matrice, "fontaine de vie" d'entrailles ensemencées.

Là non plus, l'on ne s'est pas préoccupé des enfants prétendus parfaits, perdus dans la nature... ? http://www.lexpress.fr/actualite/societe/france-1944-la-fabrique-des-enfants-parfaits_763222.html

Depuis 2014 et à la stupéfaction hébétée générale, le khalifa daechien, voulu par la secte terroriste des Frères Musulmans égyptiens interdite désormais en Egypte renoue avec les harems, l'esclavage sexuel... http://www.planet.fr/international-le-projet-fou-de-daech-creer-des-pouponnieres-de-djihadistes.977730.29335.html

De ses peu poétiques milices internes, comme ladite d'Al Khansaa (du nom de la poétesse préislamiste, dont la tribu convertie par le caravanier) à la couvade, il réanime ces terribles procédés en prétendant être un Etat et porter un nom de déesse antique ? Phoque les masculocyniques*. http://editos.lepoint.fr/monde/le-poignant-temoignage-de-trois-ex-miliciennes-de-daech-27-11-2015-1985188_24.php#xtor=AD-246-[editos]-20151101
  • Spoliations maternelles - 
Lignée patrilinéaire et maternité utilitaire ordonnancée... une des sources de "la fontaine de vie" fût celle de centaines de milliers de vols d'enfants de toute l'Europe. Fascinés par l'orientalisme de l'Inde à la Turquie et la Grèce alliées, le nazisme s'inspira-t-il de la récolte des janissaires, de 8 à 18 ans ?
"Le Devchirmé, tombé en désuétude au xviie siècle, est officiellement supprimé en 1826 lorsqu'est dissout le corps des janissaires. (...) "impôt sur le sangou de"tribut du sang", était, dans l'Empire ottoman, le système de recrutement forcé annuel opéré par les armées du sultan.http://fr.wikipedia.org/wiki/Devchirm%C3%A9
Charité désordonnée... Cris et vagissements de deux cent cinquante mille enfants arrachés à leurs parents slaves (tchécoslovaques, serbes, polonais, russes, etc.), ou pour certains juifs, aux fins d'aryanisationLes enfants sont pris en charge par la Jugendamt et rejoignent ensuite la Hitlerjugend (jeunesses hitlériennnes) -selon certains chercheurs, jusqu'à dix fois plus- La couleuvre avalée en une seule bouchée au Tribunal de Nuremberg que cela aurait été "oeuvre de charité" ? https://books.google.fr/books?id=YSCzvwaJISgC&dq=Lebensborn+charit%C3%A9&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

Il n'y eût donc pas que des "SS-kinds", se fiant aux apparences des yeux bleus, des cheveux clairs et de peaux pâles sans tâches, à la rigueur de son, comme à Lamorlaye en Westwald, le seul fontainier français.. http://pone.lateb.pagesperso-orange.fr/lamorlaye%20bois%20larris.htm
"...c'est par application divine que le peuple allemand doit maintenir sa pureté raciale. La race germanique est supérieure à toutes les autres et la lutte contre l'étranger, contre le juif, contre le slave, contre les races inférieures est saintehttp://aerin.centerblog.net/430-kidnapping 
"Soeur brune" et enfants slaves et juifs enlevés en centre lebensborn
Question légitime se doit poser de la similarité à compter de 1940 du mécanisme d'Etat franquiste avec la Loi pour la répression de la maçonnerie et du communisme (1940) -on se rappelle que l'allié franquiste, le nazisme s'appuie sur la propagation de faux (contre la judéo-maçonnerie et le judéo-bolchévisme)- qui permit le vol d'enfants, pour éradiquer "le gêne marxiste" des Républicains espagnols. Vols d'enfants dont se voit le lien à la comparaison à l'antisémitisme élevé en Espagne, ancré notablement par les propagande et "eugénisme franquiste", la seule différence entre franquisme et nazisme dans le cas des mères dépouillées étant que les premiers ont fait baptiser catholique par une église empressée au contraire du second souterrainement anticatholique jusqu'à déporter des curés. http://archive.adl.org/main_anti_semitism_international/as_survey_20071bd4.html#.VWiMPs_tmko
"eugénisme franquiste au trafic mafieux - Au lendemain de la guerre civile, le vol d’enfants était justifié pour des raisons idéologiques par le psychiatre officiel de l’armée..." http://www.lecourrier.ch/le_scandale_espagnol_des_bebes_voles_restera_t_il
Les enfants volés du franquisme
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/ARTE-info/2954550.html
"La recherche présente parle de 30 000 tels cas de soustraction d'enfants à motif politique. Avec le soutien des nazis, des études médicales ont été entreprises sur les détenus politiques enfermés dans les camps de concentration, afin de démontrer leur supposée infériorité intellectuelle et raciale reliée à leurs vues marxistes" http://fr.wikipedia.org/wiki/Espagne_franquiste
http://a-couilles-debattues.blogspot.fr/2012/05/cest-arrive-pres-de-chez-vous.htm

Est-ce de ce que déjà la "démocratie compassionnelle" ravageait la politique, en tout cas, l'extermination des slaves leur a été déniée et les rapts, certainement suite au péché du Pacte germano-soviétique ou du ralliement ukrainien, suscitant une indignation profonde ? Toujours est-il que les populations slaves n'ont été reconnues que de loin en victimes et les "adoptés de force" dans ce même projet mittgart (mensch et garten) et leur parenté éventuellement survivante sans jamais aucun dédommagement ?

Une pensée émue pour les petites mères sur tous les continents, avant que de passer à l'antiquaille. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/02/petites-bonnes-petites-epouses-petites.html
  • Les Niobides
Mater dolorosa a fait date et abreuve le dolorisme ambiant.

Pièta par Michel Ange 1499, Vatican, Rome
extrait de http://www.origano.com/fra/la-pieta/

Premiers textes du christianisme naissant (apocryphes) des Gnostiques, surenchérissement de Philon d'Alexandrie, philosophe juif, les passant au crible héllène, viennent s'abreuver aux cultes des déesses mères d'Anatolie, tout en reformulant la sexualité féminine, conservés les deux compartiments, mères et putains d'Astarté ? http://www.universalis.fr/encyclopedie/philon-d-alexandrie/

"Reines des Douleurs" -ou Mater dolorosa- qui prédisposent à la tendance de la souffrance qui donnerait des droits ? Métissée de croyances et superstitions sur les vierges - Ou comment il fût tenté de dicter aux femmes de refréner leur sexualité en la dirigeant toute entière vers la maternité douloureuse, en tout cas,afin de développer sans faute une compassion qui prédispose aux soins, de la naissance à la mort. Care quand tu nous tiens.Déjà Isis... puis u
ne nouvelle exaltation du concept compassionnel vers le XIIe-

Michel-Ange à Ascanio Condivi explique sa pièta "déridée", qui a l'air d'une adolescente,
"Ne sais-tu pas que les femmes chastes se conservent beaucoup plus fraîches que celles qui ne le sont pas ? Combien plus par conséquent une vierge, dans laquelle jamais n'a pris place le moindre désir immodeste qui ait troublé son corps"
Mater dolorosa Jean-Baptiste Carpeaux 1869-1870, Musée de Valenciennes 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mater_Dolorosa

Un nouveau port d'attache - Les déplorations viriles tendent à présent à fonder également des "pater dolorosa", déjà vu esquissés dans les statues paternelles à l'enfantelet, qui se concrétisent, du mythe à la réalité, depuis peu avec les revendications tant masculinistes que queeres en paternalité contemporaine. Le syncrétisme abrahamique à son apogée jusqu'au dolorisme politique ?

Judith, philosophe juive selon la présentation dont se réclamant elle-même, que j'aurais bien vu en Marie, Reine des Douleurs, un journal m'a fait la surprise de l'épingler en Marie la parturiente, Marie Judith en plus de Marie Madeleine... D'ailleurs il y a de ces hasards, Sainte Judith est la patronne de la Prusse-


"Le Job de Judith, care transhumanystique* (ma légende) extrait de la Une
http://www.ladecroissance.net/?chemin=journal&numero=115
 
Le bien-être en miettes de la "bonne vie", ah quelle scène... cène de la vie à l'envers ? Rejet des agapes... Funeste mise en scène. Quel drôle de tente. cf. Les Corinthiens, σκηνος - σκῆνος -tabernacle, tente (métaphore du corps humain, siège de l'âme, qui se détend le jour du trépas -aucun possible en arrière)
  • Après cette introduction frigorifiante, réchauffons-nous aux feux anté-historiques
D'un pas de danse, voyons le bal des mères, les unes aux mille seins, les autres courotrophes plus énigmatiques... Une petite dame et son chérubin de trente-trois siècles, et non pas trente-trois ans- me donnent à supputer en reproduction "mycellienne" de nos ancêtres les mycètes et les Mycéniennes. Les champignons ont le choix (non, pas de leur grotte).http://www.lrmh.fr/lrmh/w_publications/microbio/champ.htm

Scan de carte postale "Figurine Courotrophe", XIIIème siècle avant notre ère
Mycènes - Musée National Archéologique

Du mousseron, sautons à la plus récente mère souris, pourtant proche de la Mycénienne - D'autres éléments sur la technique employée par les Béotiens..
"Les courotrophes dans les cultes civiques grecs -Les figurines de femme portant ou allaitant leur enfant étaient l'une des principales offrandes faites aux divinités protectrices de la maternité telles que Déméter, Perséphone, Athéna ou Artémis. Elles peuvent soit représenter la déesse-mère elle-même, soit simplement la mortelle avec son enfant qui souhaite se placer sous la protection divine, ou dédier une telle offrande en gage de fécondité. La découverte de la courotrophe dans le contexte funéraire de la nécropole de Tanagra inciterait peut-être à y voir une mortelle en compagnie de son enfant.". http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/figurine-plate-courotrophe-assise-museau-de-souris
Çatalhöyük (7 500 avant notre ère)
http://www.art-et-grossesse.com/index.php?idPage=21
Lorsque j'étais institutrice de petite section de maternelle dans le jardin de l'école de canisses vers l'entrée, de grands caoutchoucs, des arbres ficus, dont deux charretiers qui menaient des charrettes à ânes (avec des roues de voitures) nous demandaient de ramasser leurs feuilles pour nourrir leur élevage de lapins qui en raffolaient...() () 
                                                                               :hap:  
 Pourtant, je n'aurais pas cru que le conil grignote ces grosses feuilles vert foncé et très épaisses. Pour moi c'était du caoutchouc, sève blanche collante poissante un peu comme les virilogues*... qui veulent cloîtrer les femmes enceintes à Istanbul.
https://www.facebook.com/christine.gamita/posts/10201108493627909?comment_id=5435298&offset=0&total_comments=15
  • Maternité à l'encan
L'amicale proxène est futée, elle trouve toujours moyen de convaincre les mères elles-mêmes... les maires et jusques aux ministres de Marianne ? http://www.linternaute.com/expression/langue-francaise/6555/mettre-a-l-encan/

Nous ne sommes pourtant pas des poules, pondeuses ou pas, à la rigueur bécasses, dindes, oies, linottes ;) ! http://www.languefrancaise.net/bob/detail.php?id=3428
Jusqu'ici achetée par la dot, la maternité peut désormais l'être par convention de location-vente, ou vente de ventre à terme, avec l'aide d'obstétriciens obtus et véreux. Le louage du ventre, de l'appareil reproducteur féminin et de tout ce corps pendant une dizaine de mois fait toujours oeuvre de servage. Fécondation in vitro sur un continent, gestation sur un autre. 

PMA - Procréation Médicale Assistée - FIV - Fécondation In Vitro (dite d'éprouvette, sinon on dit In Vivo) - Gestation Pour Autrui (dite prostitution utérine, par certaines)- Le sexe féminin et alentours, oh divin réceptacle du phallus et prolongement, restent à disposition, le servage sexuel s'amplifie de du proxénétisme éjaculatoire au proxénétisme utérin. Extrait Google baby - Bébés en kit, Daron, Arte 2009 http://www.dailymotion.com/video/xes5mf_google-baby-bebes-en-kit_webcam#.UakySkCePoI

VMA*- Virginité médicalement assistée... Ordre alphabétique inversement chronologique -

... Voir la suite siglique en deuxième notice maternitaire* Maternité à l'encan http://susaufeminicides.blogspot.com/2015/06/maternite-lencan.html

Gouttelettes

Ce billet est dédiée à ma mère disparue ce vendredi 28 mars 2015, suivant de deux mois mon père du 2 janvier, évoqué lui aussi rapidement dans Index et Courroux. Inspirée de Beauvoir, elle n'appréciait en rien la maternité mais y succomba tout de même par trois fois, j'en fus la première bénéficiaire. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2015/01/courroux-feministe.html

& Emilie, la mère de Germaine Marie-Rosine Tillion (Allègre Haute-Loire) internée dans le même camp qu'elle à Ravensbrück ("Pont-aux-Corbeaux") y succomba malgré les tentatives de protection des autres résistantes. voir sur le site des Archives départementales du Cantal, Une Talizatoise méconnue : Emilie Tillion née Cussac, historienne d'art, mère de Germaine Tillion et résistante gazée à Ravensbrück en 1945 http://archives.cantal.fr/?id=378

Christine Gamita
Ph. D., ethnologie
ex-ingé Consultante en management de la qualité des systèmes d'information et systèmes informatiques
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Femme publique mais inconnue, ce n'est pas une sinécure. Ne tirant nul viatique de mes écrits, il n'y a pas l'ombre d'une raison que d'autres s'octroient la paternité ou maternité, pour toucher des royautés ou réveiller leur carrière et prestige, s'attribuant de mes trouvailles stockées sur cet ensemble d'écrits où toutes et tous peuvent puiser à volonté à condition de citer... Voir le Code de la propriété intellectuelle qui dit que

"L121-1,‘ L’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel, inaliénable et imprescriptible."Pour citer cette ressource, mentionner votre date de consultation sous la forme (consulté le x … 20…) Auteur : Christine Gamita Droits d'auteur : Creative Commons by-nc-sa 3.0 FR Tout usage toile ou papier hors ce cadre sera passible de poursuites - Reproduction autorisée à condition de citer les liens © Copyright- Toute citation de cet article doit être de contexte, précise, avec date de version, blog "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr le lien exact du document & id. en cas d'usage du logotype montage photographique "Eradication des féminicides - Larmes de sang" CGMD © Christine Gamita Tous droits réservés illimités international- Unauthorized use and/or duplication of this material without express and written permission from this blog’s author and/or owner is strictly prohibited. Excerpts and links may be used, provided that full and clear credit is given to "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr with appropriate and specific direction to the original content. However, no link is to be reproduced on slanderous motives and/or miscategorization. Therefore, before any use of network Tools such as scoop-it or pinterest & so, the author’s permission is required.
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En vertu du code de la propriété intellectuelle stipulant à l’article L121-1,‘ L’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel, inaliénable et imprescriptible.existe aussi dans les langues suivantes :
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Campagne 2011 - Synthèse ¡Féminicides!

Loi

Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires. Charles de Secondat, dit Montesquieu, 1748 Photographie Vladimir Trunoff http...