09/09/15

Gardiennes du foyer

Féminicides partout http://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/11/feminicides-definis.html

Brève rencontre ©Youssef Boudlal, Reuters, 2014[Ill. 1]
Cette fillette kurde -les mêmes grandissaient déjà au Nord de la Turquie sur la rive Sud de la Mer noire dans les années 60 (temps de mes séjours dans mon berceau turc)- a un air de dignité olympien ou un petit air de prêtresse boudeuse, n'est-ce pas ? Espérons qu'elle donnera du fil à retordre aux machos locos...

Vestales romaines[Ill. 2]
Qu'est-ce en outre que Vesta, sinon la flamme ardente ? Or, la flamme n'a jamais rien engendré; c'est donc à bon droit qu'elle est vierge, et qu'elle s'entoure de compagnes vierges aussi, celle qui ne donne et ne reçoit aucun germe de vie. " Ovide, Fastes, chant VI, 283-294[1]
La raison de ce billet reste que les huit premiers mois de 2015, et auparavant s'enregistrent moins de femmes en bateaux, et fillettes fort peu. Tout comme les années précédentes, et probablement pas beaucoup plus par voie terrestre ; il suffisait de regarder régulièrement année après année les soupes populaires près les gares parisiennes et autres lieux de regroupements de sans logis exilés pour le constater.

Ce n'est qu'à présent que la marmite médiatico politique permet de souligner cette particularité de taille, et d'estoc, dont tout le monde se bat les flancs. On se doute bien que le macho modéré, rentré, ou qui s'ignore, s'accommode sans y même penser des machos purs et durs bien formés en patriarchie jusqueboutiste, de celle qui diminue la fille en une essence et augmente le garçon à un honorer à surplus de droits... Et les oublieux ou nostalgiques de tutelle resurgissent comme par enchantement, les bons pasteurs...

Des manipulations notoires braquent les spots sur précisément la nationalité syrienne, ce dont plusieurs raisons à l'origine, et l'on voit nombre de demandeurs d'asiles amers de ce soudain engouement,  comme si des pays sinistrés le seront moins que d'autres, déjà que leur mise en suspens leur parait toujours plus pesante... Mais revenons à elles... Où sont-elles ? Elles n'ont pas pu démarrer à temps, elles ont raté le train, ces étourdies ? Ah non, on a des documentaires en cherchant bien sur les camps de Jordanie par exemple et la parole à Almas... Les subventions par millions s'écoulent entre les rails ?[2]
"Ces cinq dernières années, le budget opérationnel du HCR en Turquie a augmenté régulièrement, passant de 17,7 millions de dollars E.-U. en 2010 à 320,16 millions de dollars E.-U. en 2015. ... Dans le budget global fondé sur les besoins qui s'élève à 320,16 millions de dollars E.-U. pour 2015, 291,8 millions de dollars E.-U. correspondent aux activités planifiées pour apporter un soutien aux réfugiés syriens[3]

Hestia - Déesse grecque du foyer et du feu sacré[Ill. 3]
Dans les quinze ans bientôt sans aucun plan de répartition pour éviter le surpeuplement urbain, favoriser la mixité et l'éducation civique à l'égalité des sexes sans dérogation ? La pitié et les vœux pieux ne font pas politique. Où sont les femmes et les enfants dans cette entrée par les deux presqu'iles de la Lybie vers Hestia et de la Turquie chez Vesta ?  A noter que, hormis du peu de souci des exilées et des persécutées, nulle pyramide des âges n'est non plus fournie et je me risque à demander, chuchotant également, où sont les aïeules et leurs anciens ? Tout est flux mais les personnes, qu'en est-il ? On ne sait pas trop, à part prendre en pitié, la fourmi fort dépourvue de jugeotte s'agite et piétine sur place...



Arrivées maritimes enregistrées et mises à jour au jour le jour par les agences UNHCR des premiers mois de 2015 au 3/4 masculines
http://data.unhcr.org/mediterranean/regional.html
Ainsi tout cela est du en dernier lieu aux drosseurs*, naufrageurs à leurs heures perdues qui empochent par personne des milliers d'euros trouvés sous les sabots du cheval de Troie à Hissarlik ? Où sont les réfugiées, nom d'une petite bonne femme !?!?!? Je parle de toutes, celles arrivées depuis longtemps qui zonent partout et les autres celles plus ou moins parties, plus ou moins arrivées, et jamais parties aussi ? Vous êtes dispensé de me soupçonner en me regardant sous le nez de faire le lit de Pierre ou Paul. Jamais je ne fais les lits, ni le mien, ni celui d'autres. On continue à autrucher en bon émeu... http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/drosser/

En l'Ile de Lesbos, la toute bleue dont son antique poétesse offrit son nom au saphisme, vingt mille personnes séjournent, embarquées par des passeurs venant de Turquie ; de femmes, aucune mention. Sur les photographies circulant, pas un minois.
https://fr.news.yahoo.com/migrants-retour-lesbos-fran%C3%A7aise-m%C3%A9decins-monde-t%C3%A9moigne-062238692.html

Basé sur une présence sur le terrain à l'Ile de Kos, une sociologue parisienne évoque les féminicides qui ne les épargnent pas en situation précaire (comme toute sans logis fixe) : Des soins attentifs et spécifiques sont-ils adoptés ? Il semblerait que non.
http://www.lemonde.fr/europe/video/2015/09/10/crise-des-migrants-les-femmes-premieres-victimes_4751242_3214.html


Comment s'en étonner alors que la situation stagnant sur ce point crucial dans les hébergements en Allemagne - Les victimes de féminicides subis de la part de leurs co accueillis restent sans réponse rapide et adaptée à leurs alertes et plaintes. Comment leurs droits sont-ils ainsi niés, ignorés, bafoués. Un tiers donc à la merci virile car un hébergé sur trois serait une réfugiée !

"La jeune femme a honte en racontant. Les regards salaces, les paroles, elle ne se sentait pas en sécurité dans le camp de réfugiés près de Nuremberg. Elle y était la seule femme seule dans l'auberge de cinquante personnes."Ils pensent qu'ils ont un droit sur moi," bing traduc' améliorée http://www.sueddeutsche.de/bayern/uebergriffe-in-asylunterkuenften-frauen-in-bedraengnis-1.2574277
Du Sud au Nord, de l'Est à l'Ouest, les mères célibataires les plus en risques dans les centres de demandes d'asile du Hesse et l'on imagine d'ailleurs,
"Celles qui courent le plus de risques sont les mères célibataireshttp://www.spiegel.de/politik/deutschland/fluechtlinge-warnung-vor-sexueller-gewalt-in-asylheimen-a-1055435.html#spRedirectedFrom=www&referrrer=http://t.co/kPVCUwxgf9
Lorsqu'une femme dehors dans les bidonvilles de réfugiés sans l'ombre d'un mari ou d'un drap, il en est abusé, et les institutionnels s'en tamponnent,
"Marie Simone D., 33 ans, camerounaise, rentre chez elle, il est 23 heures, dans son quartier Cola, à Oran, un quartier entre bidonvilles et constructions anarchiques, quand « menacée d’une arme à feu pointée sur la tête, d’un couteau et d’un chien de race Rottweiler ou pitbull, elle a été emmenée au-delà du parking et tabassée à coups de poings sur le visage et après, violée par au moins sept personnes de nationalité algérienne. » Alerté par des voisins, son mari vient à son secours. « A moitié morte », il l'emmène en taxi aux urgences de l'hôpital d'Oran. Il est 1h 30 du matin, les services d'urgence «  refusent son hospitalisation. », refusent de délivrer à la victime un certificat médical et enfin refusent d'effectuer les prélèvements pour « la constitution de preuves » des violences subies. Le lendemain personne n'entend la détresse de ce couple qui fait le tour des hôpitaux d’Oran dans une immense solitude, aux urgences, à la maternité de CHU, à la clinique du Front de mer et enfin à la clinique de Santal, soient quatre services de santé. Le couple refuse de se laisser écraser par ce sidérant mépris et décide de déposer plainte à la gendarmerie nationale, « exactement auprès de la Brigade territorialement compétente de Yahhmoracen. » Nous sommes vendredi, jour de prière : « Le gradé de la Brigade, en professionnel prend tout le temps pour écouter les malheurs de la femme migrante. »http://mondafrique.com/lire/societe/2015/10/06/migrants-subsahariens-en-algerie-le-viol-et-la-nausee
Mina, installation déserte trois-cent-soixante jours par an - Entre les uns qui rouvrent les baraquements dans leurs forêts de hêtres (affreusement marqués) et les autres qui gardent leurs tentes climatisées de pèlerinage... les femmes vont être à Berlin comme à Paris à la fête comme au salon de l'honneur des caïds en parallèle de celle de l'Huma ; Salon commercial de Pontoise de l'honneur viril expliqué aux petites soeurs en concurrence avec La Courneuve ?

http://l1d.fr/arabie-saoudite-100000-tentes-climatisees-qui-peuvent-accueillir-3-millions-de-gens/
Toujours personne au paradis allemand pour expliquer comment s'organise l'arrivée puis le séjour de jeunes hommes à 72 % issus d'une éducation profondément machiste jusqu'à la misogynie ? Le peu de femmes les accompagnant ce mois d'août et septembre portent pour nombre d'entre elles le Sceau d'Eve, de leur plein gré bien sur... Et interdit de poser des questions, l'insulte fleurit d'emblée. La migration, c'est sacré, Les bergers, c'est sacré, les brebis un peu moins. Case closed / Affaires classées ? Et à part ranger dans ses tiroirs, elle fait quoi amnésie ? Ah oui il faut taire que ce sont des revendiqués croyants qui sont les auteurs majoritaires, de plus que les victimes dissuadées jusqu'à une écrasante attritition ? Alors nos stats pour 2015, que donnent-elles au fait ? http://www.amnesty.no/sites/default/files/1/Case%20Closed%20oppdatert%20kort%20versjon%202010.pdf
  • Repartons là où ça se bagarre
Vouées à rebâtir, après comme les Filles du soleil, s'être battues comme des lionnes ? Une pensée pour celles qui restent à se battre au prix de féminicides sans nom.
Kevser Elturk (Ekin Van) -  Dans les montagnes du Kurdistan - photo Jingwa
Violée, exécutée, trainée nue dans les rues de Varto le 10 août 2015

http://www.collectifvan.org/article.php?id=90850
Laissez-nous rire à gorge déployée avec nos décolletés impies - Comme si la réalité édulcorée n'était pas manipulation et que la vérité résiderait en pitié et charité, dès lors que des foules sont étiquetées en danger. Mais par qui et dans quelles circonstances ? Dépouiller les mots de leur sens : Urgence depuis des années n'est plus urgence. Confondre crise et urgence fait boulette, dure à avaler.

Ce qui reste gênant sont le mépris de la réflexion et de la culture ainsi que de faire passer, dénigrant subtilement tout questionnement légitime et approfondi sur les déplacements de population de crise prolongée, à force de procès d'intention que l'esprit critique saperait la solidarité... ? Tous les camps, chacun pensant que l'autre est le mal pensant, scrute chaque trace visuelle, se perd dans les détails, et la vision d'ensemble, quelle est-elle donc ? http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/09/10/mort-d-aylan-mensonges-manipulation-et-verite_4751442_4355770.html

"Mentalité du talisman" - Qui a lancé ce cadavre dans la bagarre ? On le sait : Ce sont les gendarmes du régime turc actuellement férocement anti laïc et un photo reporter d'agence de communication gouvernementale adoubé par le dévot cagogan (le même qui propage sa croyance dans les protocoles faussaires et la bonne vieille théorie du complot judéo-maçonnique -notons l'absurdité de la propagande tsariste qui lança l'affaire, les loges n'acceptaient pas les premiers mais le propagandeur d'ignominie ne recule jamais devant la confusion-), cette faction-là même qui pilonne la résistance yezidie kurde (dont les Filles du soleil, descendante assyro-chaldéenne) combattant pourtant contre la mafia sectaire seule effroyable et unique responsable d'égorger directeurs de musée, de réanimer la traite des blanches (yezidies et chrétiennes, arabophones ou pas, restent des caucasiennes, des circassiennes, semblerait-il ? Et d'autres résistent encore. http://aramictv.com/les-femmes-chretiennes-ont-pris-les-armes-en-syrie-pour-se-defendre/


On ne peut que remarquer que concernant l'afflux de Syriennes voilées, dont Kurdes, (ouvertement musulmanes donc, du mois d'août et subitement plus nombreuses en septembre marquant que les arrivées ne sont pas de persécutés chrétiens et yézidis), c'est plus simple, le sacré permet de les soumettre par consentement et renonciation à leur liberté par le Droit à une échelle que l'on croyait devenue impraticable.
"Tant que, dans ces pays dits «arabes», on ne se réveille pas au monde et au poids du monde, on restera à sophistiquer les fourvoiements." http://www.impact24.info/de-la-routine-des-pleureuses-anti-occident/"
Vexillologie - Soyez sans crainte, je ne suis adepte d'aucune secte vexatoire :) Et donc pour revenir aux pays où la calimafiat* s'installe, le drapeau reprend d'anciens codes. Pour ce qui est du syrien, qui depuis 1980, la République arabe syrienne ne portait que deux étoiles et le voilà flottant devant la statue de la République dans une manifestation récente en plein Paris qui signifie donc qu'y étaient présents les rebelles appuyés désormais par les loufiats ? Société de vexillologie, janvier 2012 http://drapeaux-sfv.blogspot.fr/2012/01/apres-la-libye-la-syrie-reapparition-de.html

Quant à la bannière offensive confédérative qui occupe des territoires à cheval sur l'Afrique du Nor et subsaharienne et au Moyen-Orient, en Irak et Syrie, c'est manichéen, ou tout noir ou tout blanc,
"...le premier entièrement noir, appelé Al-Raya, et le deuxième intégralement blanc, appelé Al-Liwa..." https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeaux_musulmans
En flag, ouvertement, féminicides systématiques... et traites des blanches à l'antique. C'est touchant un tel attachement au passé génocidaire contre les Assyro-chaldéennes, esclave domestique ou la mort. http://news.challenges.fr/monde/moyen-orient/20150805.CHA8366/l-etat-islamique-a-publie-un-catalogue-de-prix-pour-ses-esclaves-sexuelles.html

Les femmes yezidies ont décidé de combattre Daesh (capture twitter)
Anonyme (twitter) citée par http://francais.rt.com/international/5965-femmes-yezidies-terrorisent-daesh
Entreprise de dégrader démocratie et républiques laïques ? Sous prétexte humanitariste et urgentiste, pas permis de réfléchir ? Est-ce cela l'image de la démocratie à donner, histoire de bien enraciner l'idée que tout vaut mieux que l'incapacité prospective en démocratie, autrement dit au fond entretenue l'idée que mieux vaut la tyrannie, plutôt que les élans de coeur ?

Où sont les autres sons et explications ? Les Syriennes qui s'opposent à la fuite seraient donc les salauds de service ainsi que tous les pays d'Europe orientale qui ont grand mal à croire sur parole les déclarants à leurs frontières ? Cette stigmatisation là de les faire passer pour fascisant, avec tout défenseur d'état-nation pour nationaliste -bien sur sous entendu proche du national socialisme-, ce serait aussi œuvrer à la paix européenne que de monter finistère contre débutstère ? Qui finance ? Rimé Darius, syrienne, s'insurge dans un discours dit en Serbie. Pourquoi serait-elle plus menteuse que Fatima /Teema (la tante) ou que l'Iraquienne qui a perdu ses deux enfants sans photo et accuse le passeur ? http://www.algeriepatriotique.com/article/une-syrienne-aux-occidentaux-vous-depouillez-la-syrie-des-gens-qui-peuvent-la-reconstruire

Par contre, régionalisation et localisme avec relativisme religieux battant en brèche le principe même des droits universels de l'humanité sont bien vus et félicités ? L'ethnophilie* créée de toute pièce a le vent en poupe sur cette barque idéologique : l'ethnocrate, savant  patriarche allié au filiarche*, à voir plus bas la pyramide âgiste* inversée des sacripants nomades (nomas, berger au crachoir youtubique*, afin d'inspirer la confiance en particulier aux jeunes générations de quelque milieu soient-elles mais avides d'absolu, n'ont plus aucun mal à appeler à se mobiliser pour le seigneur et ses saigneurs... La preuve, ça marche à lire les déplorations des mères dont leurs filles comme garçons partent en guerre sainte. La définition ptolémaïque de l'ethnocrate (responsable religieux d'ethnie) bien assimilée par tout peuple nomade ?  p. 185–202, Paul Dresch, Traduction Judith Scheele, Les mots et les choses - L'identité tribale en Arabie, in Etudes rurales 2009/2 (n° 184) La tribu à l'heure de la globalisation, Éditions de l'EHESS http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=ETRU_184_0185

Trafiquer le mot migrant en réfugié et à l'inverse, de toute façon semer la confusion entre sédentaire ou nomade (de nomas, berger) à l'origine et cherchant en tout cas nouvel asile, mode lancée par aldjaziratévé (financée par quidonc ?), c'est super cool ? Acheter de l'étiquette syrienne à la douzaine super cool aussi ? Finalement, les tentes climatisées pour pèlerins ne font pas l'affaire pour l'aide aux réfugiés en Turquie, Liban et Jordanie mais pour l'Allemagne, ça roule avec une aide à la mosquée d'urgence humanitaire retenue par les théocraties pour donner un coup de patte pour ouailles désorientées ?

Depuis des décennies on se fiche de ce que les femmes subissent ou disent en Sicile ou dans les camps d'accueil... seules sont écoutées, celles qui sont chaperonnées, drivées par leurs pieux compagnons ? D'où vient tout cet argent, ne serait-ce qu'en Syrie, qui depuis les sanctions et la guerre civile possède de telles sommes ? Jusqu'à 5 000 dollars pour un client à passer,
"On demande en moyenne 1200 dollars aux réfugiés», explique-t-il. « Il y a d’autres bâteaux. Pour le gros, c’est 2500 dollars... 21 euros le gilet de sauvetage..." http://www.lavenir.net/cnt/DMF20150909_00699746 
Quand l'intention devient méthode - Soumissions consenties, athées à genoux, honorez donc impies de tous acabits, toute soumise ! Que vous n'êtes donc pas sages avec vos cheveux en désordre, les doux et onctueux imprécateurs si bien reçus à Pontoise les bâchent, vous bashent et rabâchent. Depuis des mois, des années, on s'attaque au packaging voilisme et à l'éducation religieuse profondément discriminatoire des fillettes et des femmes qui forment des générations de machos phallocrates qui se moquent éperdument des lois contre les viols, agressions, harcèlements ou abus féminicides. Le laissez faire règne à ce sujet ; par contre, les féministes (hors associations institutionnalisées) cyberactives se font jectées de mille manières, voire salir par des rumeurs infondées...  pour les punir des billets fouillés et exhaustifs dans l'esprit politique de protection de toutes sans distinction ?  http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/03/devoilez-vous-mesdames-une-fois-pour.html

Pas bien inventifs les gonzes, suffit de remâcher dudit sacré avec toujours la règle du confusionnisme religieux (traduisez
taqqyisme) : Sacre un texte et fonces, basique. Bâche, rabâche et bashe (encore un mot aller retour, de bâcher devenu bashing), et le bêlage grandit. Les ruminants en chemise de nuit blanche qui prennent le thé en vichy sont quasi tous de jeunes caïds, pères de pacotille... Et combien s'y laissent prendre à ces pommes d'amour, caramel enrobant pommes acides à gros pépins ? De vrais beaux pères qui piègent leurs sœurs... comme dans Blanche Neige et les sept nains (on a bien le droit de mélanger un peu les parentés, non mais). https://dikecourrier.wordpress.com/2015/09/11/apologie-du-viol-une-indignation-a-geometrie-variable/

Fétichisation de la soumission - Cela fonctionne à bloc de donner l'illusion de dominer son oppression, et par contre coup le tout désigné oppresseur, la mafia pornoproxénète* l'a bien compris. Etre orientée à fuir dans l'illusion de liberté plutôt que résister. Heureusement, toutes ne marchent pas dans la combine.

Les statistiques au jour le jour, mises ci-haut, depuis des années des agences du Haut Commissariat au point d'entrée, où vont s'inscrire certains seulement des débarqués, sont bavardes et il ne s'agit pas de sondages et de probabilités. Arrivées par mer, notamment en Sicile et Italie à 77 % masculines et ce depuis des années  ; celles de Turquie en Grèce à 72 / 75 % et celles par le sol à combien ? Alors, nous restons très curieuses de savoir comment l'Allemagne compte-t-on éduquer à l'égalité des sexes en Droit ces machos élevés au lait de coco de la misogynie religieuse entre ses écoles anthroposophes et ses usines d'industrie pornoproxénète ? Travestissement de la réalité, qui y joue ?

Allons une nouvelle fois nous noyer dans ces yeux d'azur et rêver au bonheur de ces infantes... 
 Mutation d'une ancêtre unique apparue il y a environ 10 000 ans. Avec les yeux bleus dont gratifiée, voilà que j'ai trouvé mon Eve... http://tecfa-bio-news.blogspot.fr/2008/02/le-gne-des-yeux-bleus-trouv.html




Il y a 7 000 ans environ - européens mats aux yeux clairs, continuité entre la péninsule ibérique et le Baïkal, selon les recherches génétiques sur des vestiges paléolithiques
"La investigación también mostró que La Braña 1 "tiene un ancestro común con los pobladores del yacimiento del Paleolítico superior Mal'ta, ubicado en el lago Baikal (Siberia), cuyo genoma fue recuperado hace unos meses", lo que demuestra que "hay una continuidad genética en las poblaciones del centro y del oeste de Euroasia", según el comunicado del CSIC." http://www.percepcion.com.mx/noticia/49557/los-europeos-eran-de-piel-oscura-y-de-ojos-azules-estudio
  • Notre seul et unique espoir, les filles, notez bien - Préférer notre havresac à l'asile des parvis
Les sociétés scientifiques restent positives, optimistes et progressistes de fait, réellement laïques et gagnant à tout coup inexorablement sur les obscurantistes scientistes de quelque évangile relèvent-ils. C'est juste simplement car les seconds sont illogiques et fascinés (sens strict voir la racine de près). 

Malheureusement, ceux qui ne l'ont pas compris nous mettent à la merci de déchirements et pertes de temps -les fillettes toujours en première ligne- ou qui l'ont trop bien compris qui génèrent des commerces, ou vaudrait-il mieux dire des trafics- les trafics d'humains sont les plus rémunérateurs (on le voit en ce moment même, surtout lorsqu'ils sont consentis), les servitudes anciennes, de gré et de force, l'ont déjà prouvé-

Christine Gamita, Ph. D. ethnologie
ex-ingénieur en management de la qualité des systèmes d'information et des systèmes informatiques, services et produits


Note de bas de billet
______(en cours de bascule)
[2] Generation Standstill, 9 March 2015, documentaire http://rtd.rt.com/films/generation-standstill/ 

[3http://www.unhcr.fr/ga15/index.xml

https://web.archive.org/web/20160409174230/http://www.unhcr.fr/pages/4aae621d7cf.html

  • Crédit photographique et illustrations

[Ill. 1]Brève rencontre ©Youssef Boudlal, Reuters, 2014
  • Bloc notes de base de cet ethnoblog  :

Pour citer cette ressource, mentionner votre date de consultation sous la forme (consulté le x … 20…) Auteur : Christine Gamita Droits d'auteur : Creative Commons by-nc-sa 3.0 FR
Tout usage toile ou papier hors ce cadre sera passible de poursuites - Reproduction autorisée à condition de citer les liens © Copyright- Toute citation de cet article doit être de contexte, précise, avec date de version, blog "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr le lien exact du document & id. en cas d'usage du logotype montage photographique "Eradication des féminicides - Larmes de sang" CGMD © Christine Gamita Tous droits réservés illimités internationalUnauthorized use and/or duplication of this material without express and written permission from this blog’s author and/or owner is strictly prohibited. Excerpts and links may be used, provided that full and clear credit is given to "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr with appropriate and specific direction to the original content. However, no link is to be reproduced on slanderous motives and/or miscategorization. Therefore, before any use of network Tools such as scoop-it or pinterest & so, the author’s permission is required.
Il est essentiel lors de toute utilisation de cette production ou partie de cette production de préciser la source : le lien et l’auteure de l’article, ponctuation adéquate encadrant la citation -entre guillemets- et dans son contexte, sans distorsion ni manipulation ( article L122-5, du code de la propriété intellectuelle) . La permission formulée et explicite de l’auteure est également exigée. De la même manière, concepts, termes et approches empruntés à l’auteure du blog doivent être mentionnés comme tels- références adéquates. En vertu du code de la propriété intellectuelle stipulant à l’article L121-1,‘ L’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel, inaliénable et imprescriptible.existe aussi dans les langues suivantes : 

05/09/15

Sexual serfdom ?

No, thanks !
Lettrine des casses de l'alphabet d'Anastasia Mastrakouli
http://www.planet.fr/magazine-photos-l-abecedaire-nu-d-anastasia-mastrakouli.326585.6553.html

Press release by AERAFEM[0]
n° 1

-Traduction anglaise par notre brillante étoile traductrice Alcaïd  du communiqué premier en son billet enrobé[0'http://susaufeminicides.blogspot.fr/2015/09/servage-sexuel-non-merci.html

At pimps’ beck and call?


        On August 11th 2015, Amnesty International made a resolute public statement in favor of the full decriminalization of “consensual sex work”. According to the organization, the alleged “human rights of sex workers” would be best guaranteed as state interference remains minimal.

Based on such rationale, and considering that prostituted women are therefore identified as mere “sellers” – would it be fair to conclude that the Commercial code should insure sex sellers’ security when it comes to renting their body parts? Are we even to assume the law should go as far as to assimilate free cessions to organ donation?

AERAFEM could not possibly endorse such a corrupted perspective on women’s fundamental rights. In fact, the non-governmental organization uses doublespeak, which actually reveals its main concern towards sex buyers’ interests. 

On the one hand, it appears that Amnesty International’s take on human rights turns the right to privacy into the foundation of the essential dignity of women and men, as well as their right to life- meaning that the right to safety and freedom are also to be understood as privacy “by-products”.  Now, if trade is indeed regulated by private law, it certainly does not fall under the sanctified provisions of privacy: streets, shop windows, open centers well confirm this aspect.

Amnesty International deliberately shrugs those points off and suggests that regardless of the actual hierarchy of principles, full decriminalization does not violate any of those fundamental rights since sexuality is a « human need » - as if any need were a vital need, in other words, as if the absence of sexual activities led to death- and alleges that in those circumstances, prostitution could barely be akin to subservience. To put it in a nutshell, prostitution is just a matter of individual preferences, and as such, state interference is unacceptable.

On the other hand, Amnesty International acknowledges the imperfect economic context in which women « choose » prostitution. But the organization also contends that prostitution is a valid and pragmatic choice on the part of poor women. As a result, Amnesty intends to legitimize johns’ sexual demands under the pretense that they are an expression of their irrepressible urges, while professing that this liberal logic does have a humanitarian end. In truth, las-resort prostitution is touted as the ultimate salvation for poor women, therefore taking the food off their table would be most despicable. Similarly, sex buyers are righteous benefactors and providers to be unconditionally supported.

As an organization working for the worldwide eradication of feminicides, we definitely object to this sanctimonious stand. Women have an uncompromisable right to life, safety, security, freedom and dignity.

Furthermore, those fundamental principles, by definition, are not meant to condone the status quo-but they were precisely designed to set up a state of affairs in which political leaders are enabled to draft effective public policies. The effectiveness of those policies lies in their core ambition: the end of a dreadful customary licentiousness whereby men pay to reduce women and girls to disposable tools. Suffice it to say that this mechanical and utilitarian perspective regarding the female body might also lead to the backing of “reproductive pimping”[1]. Oddly enough, in both cases women are supposed to feel honored to be used as implements to satisfy male desires.

At any rate, this is a principled position: the human body is no trade product. The human body is no transferable property. What is a bodiless subject of law? Apart from an obvious denial of each principle’s order of primacy, one could hardly argue the idea of “consensual subservience” finds any more justification in the Declaration of human rights than trafficking in women.

If spending money in optimal conditions becomes the only criterion to determine an act of subordination or exploitation, there is no doubt trafficking may easily meet the requirements related to workers’ freedom of movement. All the more so as Amnesty International strongly urges states to grant immigrant prostituted women the same rights as the local ones. In other words, trafficked women could be taken from one place to another, and maybe appear in the remittance[2] statistics of the World Bank as full-fledged professionals in business cooperation?

Amnesty International blatantly blurs the lines - though the implications are very clear: the more extreme, i.e. deadly, the constraints imposed on prostituted women are, the more « reasonable » it is for them to hope for any alternatives and security. Amnesty based its recommendations on pimps (aka « travelling salesmen ») and sex buyers’ good will or so-called ethics- which all comes down to making women’s fundamental rights negotiable. Women’s rights are then simply up to the masters’ benevolent moods. Amnesty international confuses survival with the right to life, while the primary condition of life itself – body integrity – is vulgarly merchandized. 

AERAFEM literally does not buy into this managerial renunciation[3]. In the name of pragmatical relativism, Amnesty International perpetuates and contributes to archaic feminicidal practices against prostituted women, but also against women and girls in general.

There is no way a minimal commercial supervision could alleviate women’s plight in prostitution. Such policies are inefficient and prove to be in line with a historical pattern of immobilism. Thus, Amnesty International’s stance is in absolute contradiction with a coherent and dignified promotion of women’s rights across the world. In addition, Amnesty shared no evidence vouching for the rigor of its scientific methodology. In that respect, AERAFEM denies the NGO any credibility.

AERAFEM would like to thank and pay tribute to the countless national offices affiliated with the association that publically discarded the official stance on prostitution. Amnesty International’s recommendations flout the sovereign and democratic legislations of the UN member states, as well as the Conventions and International treaties ensuring both sex equality  and the protection of women and girls.                                                       
                                      
 AERAFEM Paris, siege & Marseille office, September 4th 2015


[1] Commonly referred to as “surrogacy”. 
[2] Geographical notion for the sending of money made by migrant workers to their home- country relatives.
[3] This is a reference to the « New Public Management » tendency, according to which policy making should follow the procedures implemented in the private sector. Citizens become mere consumers whose divergent, though profitable, interests must be « managed » by public authorities. The law is a management tool, it sets no limits aside from extreme violence. The ultimate goal is public efficiency and cost reduction. This is a contemporary reuse of the old liberal concept of « negative freedom ».
  • Autres articles évoquant les avatars de l'amicale proxène*, viriles récréations et reproductions 
  • Fondamentaux de ce journal ethnographique engagé pour le droit des fillettes :
A - Féminicides - http://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/11/feminicides-definis.html
B - Androcides - http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/androcides.html
Mais plus encore : http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/08/salon-de-demoiselles.html
Des preuves ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/cest-de-la-carte-tentative-darticle.html
Des chiffres ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/combien.html

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/be/
Tout usage toile ou papier hors ce cadre sera passible de poursuites - Reproduction autorisée à condition de citer les liens © Copyright- Toute citation de cet article doit être de contexte, précise, avec date de version, blog "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr " le lien exact du document & id. en cas d'usage du logotype montage photographique "Eradication des féminicides - Larmes de sang" CGMD © Christine Gamita Tous droits réservés illimités international - Unauthorized use and/or duplication of this material without express and written permission from this blog’s author and/or owner is strictly prohibited. Excerpts and links may be used, provided that full and clear credit is given to Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde http://susaufeminicides.blogspot.fr " with appropriate and specific direction to the original content. However, no link is to be reproduced on slanderous motives and/or miscategorization. Therefore, before any use of network Tools such as scoop-it or pinterest, the author’s permission is required. Il est essentiel lors de toute utilisation de cette production ou partie de cette production de préciser la source : le lien et l’auteure de l’article, ponctuation adéquate encadrant la citation -entre guillemets- et dans son contexte, sans distorsion ni manipulation ( article L122-5, du code de la propriété intellectuelle) . La permission formulée et explicite de l’auteure est également exigée. De la même manière, concepts, termes et approches empruntés à l’auteure du blog doivent être mentionnés comme tels- références adéquates. En vertu du code de la propriété intellectuelle stipulant à l’article L121-1,‘ L’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel, inaliénable et imprescriptible.

Message - AERAFEM, ONG française, remercie tous les blogs féministes et plateformes numériques qui projettent sur la Toile son communiqué et espère que de nombreux liens vigoureux de protestation se rajouteront en commentaires ci-dessous...

04/09/15

Servage sexuel, non merci

"Sa ruine ne peut pas être séparée de la vôtre, parce que vous êtes la mère et parce que si elle devenait femme du monde, vous deviendriez sa messagère avec le monde, et vous seriez à punir sévèrement, tandis que sa faute ne semble peut-être pas impossible à être excusée, vus nos propres défauts [...], vous tueriez d’un seul coup votre âme et votre honneur ainsi que ceux de votre fille [...], ne permettez pas que non seulement la chair de votre pauvre fille soit déchirée et vendue, mais que vous-même en soyez le boucher" Veronica Franco*


Esclavage sexuel dans l'Empire turc ottoman
Anonyme- Fillette réfugiée arménienne en Syrie, islamisée, bordélisée -tatouages d'identification pour éviter la fuite-

25 août 1919, Underwood & Underwood/Corbis
http://www.damedepic.com/le-tatouage-lexposition-tatoueur-tatoue/


Communiqué de presse
 AERAFEM n° 1

Pour les besoins de la cause, vous trouverez la traduction en langue anglaise ici http://susaufeminicides.blogspot.fr/2015/09/sexual-serfdom.html

Au chevet de la clique proxénète ?

Le 11 août 2015, Amnesty International se prononce résolument en faveur de la libéralisation du "commerce du sexe". Selon l’association, seules des mesures minimalistes mises en œuvre par les pouvoirs publics permettraient de garantir les "droits de l'Homme des travailleuses et travailleurs du sexe".

En poussant la logique commerciale à son terme et étant communément entendu que les employées du commerce sont des vendeuses, s’agirait-il, dans le Code du Commerce, de sécuriser les vendeuses de sexe dans l’opération soit de location de partie du corps, soit de cession gratuite, qui deviendrait alors don d’organe ?

AERAFEM ne saurait cautionner, en aucun cas, un tel dévoiement quant aux droits fondamentaux des femmes. En effet, l’association internationale tient un double discours, qui ne fait que révéler son souci premier à l’égard des acheteurs.

Serait-ce que le droit à la vie privée de ces derniers, venu manifestement en "sous-bassement" de la dignité essentielle de la femme et de l’homme ainsi que du droit à la vie, devrait supplanter leur sûreté et leur liberté ? Cependant, le commerce est une activité publique, s’il est de droit privé, il ne relève pas de la vie privée : trottoirs, vitrines et centres ouverts en témoignent.

AI s’arrange en tout cas d’écarter et d’ignorer ces points et suggère que, précisément, quelle que soit la primauté, aucun de ces principes fondamentaux n’est violé puisque la « sexualité » est un besoin humain - confondu par là le sens de besoin et celui de besoin vital (où la vie serait mise en danger) - qu’il ne peut y avoir en l’occurrence servitude et que, par conséquent, la prostitution relève également de préférences individuelles qui ne sauraient admettre le regard indiscret de l’État.

Dans le même temps, A. I. insiste, dans un contexte économique imparfait, sur la validité du « choix » prostitutionnel pour les femmes en situation de précarité. C’est ainsi que cette logique d’urgence sexuelle virile mais humanitaire viendrait combler les lacunes clairement libérales des propositions de l’Organisation Non Gouvernementale : la prostitution de solution serait salutaire pour les femmes pauvres, leur enlever le pain de la bouche est indécent, les acheteurs seraient des bienfaiteurs ainsi que les pourvoyeurs …

En tant qu’association agissant pour l’éradication des féminicides dans le monde, une telle position nous paraît intenable, les femmes ayant droit à la vie, la liberté, la sécurité et la dignité d’office.

Or et par définition, ces principes fondamentaux ne peuvent être fonction de l’état de fait mais, bien au contraire, sont à même de créer un contexte au sein duquel le politique peut dûment intervenir pour contredire la licence coutumière des hommes qui paient pour utiliser en nombre écrasant des enfants, des fillettes et les femmes telles des « outils-vivants » à jouir. Et à perpétuer la lignée sans plus s’embarrasser de contraintes sociales ? Le sens mécaniste et utilitaire envers le sexe féminin qui doit se savoir honoré d’être utilisé par le désir viril pourrait passer, à n’en pas douter, sous la coupe d’une mutation en "proxénétisme reproductif" (1).

Il s’agit là d’une position de principe : le corps humain ne peut faire l’objet d’échange. Le corps humain n’est en rien une propriété cessible. Qu’est-ce qu’un sujet de droit sans corps ? À moins de renier la hiérarchie de principes, la servitude volontaire, pas plus que la traite, ne trouve de justification dans le cadre de ceux affirmés par les diverses « Déclarations Universelles des Droits de l’Homme » !

Si l’argent déboursé en conditions matérielles optimales constitue la seule médiation possible pour déterminer ou non un lien de subordination et d’exploitation, il va sans dire que la traite sexuelle peut très facilement devenir une simple question de libre circulation de « travailleuses ». D’autant que A. I. se prononce en faveur de la régularisation systématique des migrantes, qui ainsi concernant un continent s’évaporeraient, et dans les échanges inter -continentaux apparaîtraient socio- professionnellement en services commerciaux de coopération dans les statistiques de la rémittence (2) de la Banque mondiale ?

A.I. brouille les termes à dessein, de sorte que la contrainte doive absolument atteindre un paroxysme, afin que les femmes prostituées ainsi que toute femme puissent seulement espérer une quelconque sécurité. En effet, miser sur la bonne volonté et l’ « éthique » des « proxéneurs » (acheteurs) et des proxénètes (VRP - voyageurs de commerce) revient à rendre les droits fondamentaux des femmes négociables, appréciés au gré d’humeurs seigneuriales plus ou moins bienveillantes. Ce qui confond la survie et le droit à la vie, tandis que la condition première de la vie elle-même, à savoir l’intégrité du corps, en est bassement monnayée.

AERAFEM ne souscrit en rien à ce renoncement gestionnaire (3), lequel d’évidence et au nom d’un relativisme pragmatique, contribue et continue à justifier des pratiques féminicidaires archaïques, tant contre les prostituées que l’ensemble des fillettes et des femmes.

Prétendre encadrer commercialement a minima ne rencontre aucun succès depuis des siècles et relève finalement, et dans l’ensemble, d’un simple immobilisme historique ; lequel se trouve ainsi en contradiction nette avec une promotion cohérente et digne des Droits des femmes à l’échelle mondiale. D’autant que la preuve n’est nulle part faite par Amnesty International de sa rigoureuse méthodologie scientifique, AERAFEM lui dénie toute crédibilité en ce domaine.

AERAFEM salue et remercie les innombrables protestations d’antennes nationales de l’association qui se désolidarisent de cette position bafouant les législations souveraines et démocratiques, ainsi que les Conventions et Traités internationaux d’égalité des sexes et de protection des fillettes et des femmes.

AERAFEM Paris, siège et Antenne Marseille, le 4 septembre 2015

Veronica Franco, 7 Lettere familiari a diversi, cit., p. 41-42, 43, 45  https://journals.openedition.org/italique/362#bodyftn7  in Piotr Salwa, Veronica Franco et la dignité d’une courtisane, Italiques XV | 2012, Conférence Barbier-Mueller 2012, p. 235-259 https://doi.org/10.4000/italique.362 
"En s’adressant à une mère qui pense à diriger sa fille vers la prostitution, elle écrit :
la rovina di lei non può essere separata dalla vostra et perché sete madre et perché s’ella diventasse femina del mondo voi diventerete sua messaggera col mondo et sareste da punir acerbamente, dove forse il fallo di lei non sembra del tutto incapace di scusa fondata sopra le nostre colpe [...], essortandovi di nuovo [...] a non uccider in un medesimo colpo l’anima e l’honor vostro insieme a quello della vostra figlia [...], non sostenete che non pur le carni della misera vostra figlia si squarcino et si vendano, ma d’esserne voi stessa il macellaio."

  • Notes du communiqué


1. Le proxénétisme reproductif étant communément désigné sous la notion de "Gestation pour autrui"

2. Remittance - Envoi de fonds aux proches des régions d’origine de travail immigré (terme de géographie)


3. Renoncement gestionnaire - 
Cette expression est employée en référence à la tendance dite de "Nouvelle gestion publique" selon laquelle les pratiques propres au secteur privé devraient s'appliquer dans le public. Les citoyens ne deviennent plus que des consommateurs. Les autorités publiques doivent ainsi satisfaire chaque demande, le but étant l'efficacité ainsi que l'efficience de l'action publique. La loi n'impose aucune autre limite que celle démarquée par la violence. La loi devient un simple outil de gestion. C'est une réactualisation du vieux concept libéral de "liberté négative"

Nota bene - Précisions sur la notion de servitude volontaire d'Etienne de la Boétie. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/etienne.html

***
  • Amnistie sans grâce... Une organisation qui s'occupe de quérir amnistie de prisonniers politiques s'occupe de soutenir les souteneurs : A contre courant de l'abolition ? Cela en est pourtant synonyme. Autrement dit que ce ramdam va contre son objet même :
"Corresp. rom. : prov. abolitió. 1. 1316 « action de prononcer l'effacement d'un délit » terme jur. (Ordonn. faictes en parlement tenu à Vannes, à la suite des Coust. de Bret. ds Gdf. Compl. : Graces, remissions etabolucions)http://www.cnrtl.fr/lexicographie/abolition
Ces messieurs de la Haute chambre veulent sauver les meubles ?
http://www.hellocoton.fr/edouard-vii-bien-remis-en-selle-ce-fauteuil-des-voluptes-qui-provient-de-l-une-des-plus-celebres-maisons-closes-de-paris-sera-expose-au-petit-palais-en-avril-11320824
L'on sait moins ce que les officiers de Police de Suède dirent solennellement à nos assemblées législatives car le compte rendu sur la mise en oeuvre du modèle suédois de pénalisation des proxéneurs en fût faussé.. Découvrons-en les termes et circonstances. http://blogs.mediapart.fr/blog/patricjean/121015/le-senat-trafique-un-temoignage-pour-refuser-labolition-de-la-prostitution

Faux jetons et fantômes - 20 sénatrices et sénateurs présents en hémicycle pour rejeter le rétablissement de l'article 16 de pénalisation des proxéneurs*, grâce aux élus républicains et écologistes... Vous aurez remarqué que le communiqué ci-dessus vaut également pour tout autre rapport. Autres commissions, autres organismes privés et publics, qui s'évertuent bille en tête à épargner les
proxéneurs, au point que l'on songe à compter fermement leur nombre en leurs membres. Pour d'autres sénateurs qui ne seraient pas proxéneurs, il s'agit juste de condescendance et pitié paternaliste d'excuser les pauvres hommes de recourir au servage sexuel des femmes, pour leur propre intérêt. Mais qui a voté contre ? http://www.senat.fr/scrutin-public/2015/scr2015-24.html


L'on rit sous cape du chevet de savoir trop bien que l'industrie pornoprostitutionnelle reste très loin d'être malade ou affaiblie. Au contraire, toujours plus de filles y sont poussées par des arguments lénifiants qui les poussent au bas servage. L'on sait facilement ceux qui s'amusaient au Chabanais, lupanar parisien de haut vol bénéficiant d'un snobisme raffermi. L'on ne saura jamais ceux qui se vidaient la goutte d'or car les maisons d'abattage sont moins appréciées des plumitifs, moins chics, moins voluptueuses. Les deux styles de lieu de servage virent passer en tout cas toutes les colorations politiques à couvert.

  • MAJ octobre 2015 - Malheureuse confirmation de notre doute quant à la méthodologie testimoniale et d'enquête prétendue d'AI qui va, en fait, jusqu'à une évidente collusion ?
"La vice-présidente d’un organisme qui a officiellement conseillé une instance supérieure de l’ONU sur sa politique en matière de prostitution a été emprisonnée au début de l’année après avoir été reconnue coupable de traite à des fins sexuelles." http://www.prostitutionetsociete.fr/actualites/actualites-monde/onusida-aux-mains-des-maquereaux
A savoir que vice-CEO de NGO Sex Work Projects (ong Projets de travail sexuel) dont Amnesty International tirait caution, afin de favoriser les campagnes qui promeuvent la prétendue liberté de se vendre, et avis a été condamnée pour traite à 15 ans. http://www.faber.co.uk/blog/a-human-rights-scandal-by-kat-banyard/
  • Crédit illustrations
Esclavage sexuel dans l'Empire turc ottoman - Anonyme- Réfugiée arménienne en Syrie, islamisée, bordélisée -identification par tatouage pour empêcher leur fuite- 25 août 1919, Underwood et Underwood/Corbis

Il est notable que l'esclavage sexuel de traite humaine qui a été le lot des Arméniennes, Grecques et autres femmes prises en servitude par les Ottomans n'est pas le servage sexuel, où une contractualisation de servage existe comme dans les maisons de passe ou la prostitution de rue avec ou sans souteneurs.

Cependant, il reste vital de considérer ces mécanismes lointains et en même temps présents qui facilitent et dont certains justifient le servage sexuel. 
  • Autres articles évoquant les avatars de l'amicale proxène*, viriles récréations et reproductions 
  • Fondamentaux de ce journal ethnographique engagé pour le droit des fillettes :
B - Androcides - http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/androcides.html
Mais plus encore : http://susaufeminicides.blogspot.fr/2013/08/salon-de-demoiselles.html
Des preuves ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/p/cest-de-la-carte-tentative-darticle.html
Des chiffres ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/combien.html


Message de remerciements - AERAFEM, ONG française, remercie tous les blogs féministes et plateformes numériques qui projettent sur la Toile son communiqué et espère que de nombreux liens vigoureux de protestation se rajouteront en commentaires ci-dessous...

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/be/
Droit de citation - Tout usage toile ou papier hors ce cadre sera passible de poursuites - Reproduction autorisée à condition de citer les liens © Copyright- Toute citation de cet article doit être de contexte, précise, avec date de version, blog "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr " le lien exact du document & id. en cas d'usage du logotype montage photographique "Eradication des féminicides - Larmes de sang" CGMD © Christine Gamita Tous droits réservés illimités international - Unauthorized use and/or duplication of this material without express and written permission from this blog’s author and/or owner is strictly prohibited. Excerpts and links may be used, provided that full and clear credit is given to Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde http://susaufeminicides.blogspot.fr " with appropriate and specific direction to the original content. However, no link is to be reproduced on slanderous motives and/or miscategorization. Therefore, before any use of network Tools such as scoop-it or pinterest, the author’s permission is required. Il est essentiel lors de toute utilisation de cette production ou partie de cette production de préciser la source : le lien et l’auteure de l’article, ponctuation adéquate encadrant la citation -entre guillemets- et dans son contexte, sans distorsion ni manipulation ( article L122-5, du code de la propriété intellectuelle) . La permission formulée et explicite de l’auteure est également exigée. De la même manière, concepts, termes et approches empruntés à l’auteure du blog doivent être mentionnés comme tels- références adéquates. En vertu du code de la propriété intellectuelle stipulant à l’article L121-1,‘ L’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel, inaliénable et imprescriptible.

Campagne 2011 - Synthèse ¡Féminicides!

Loi

Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires. Charles de Secondat, dit Montesquieu, 1748 Photographie Vladimir Trunoff http...