Allégorie de la Science - vers 1882 par Jules Blanchard - Parvis de l'Hôtel de Ville de Paris By Jebulon (Own work) [CC0], via Wikimedia Commons |
Afin d'empêcher la survie, l'incarnation, les Egyptiens antiques ne prononçaient pas le Nom
Dans le même ordre d'idée, nul ne veut écrire et prononcer le mot femmicide, féminicide, de crime odieux et primitif. Croyant par cette inconsistance déclarée le rayer du tableau ? De même, les viols féminicides, les autres violences sont-elles mieux traitées de se dire incomplètement et vaguement violences contre les femmes ? Lors des féminicides de collégiennes au Chambon s/Lignon et à Tournon s/Rhône, cellules de soutien aux élèves, administrations, professeurs, laboratoire et observatoires de l'égalité, de la parité, de la délinquance, medias, tous taisant... !
Les larmes de sang du femmicide niées, indicibles, innommables, en écho au sang menstruel caché, ignoré, dédaigné, conjuré des "pisseuses" et des "chieuses". Nous ne saurions que sécréter la laideur ? C'est un monde, quand même, il n'y a pas que les orifices qui comptent.
Les torrents des larmes de sang coulent entre les chiffres incomplets partout nouées de violence sexospécifique, bues avidement par le relativisme culturel :
- Abus sur mineures concernant les féminicides des viols, pudiquement dits mariages précoces, et, un peu plus fermement, mariages forcés ; http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/02/petites-bonnes-petites-epouses.html
- Mutilation déféminisante avec viol de mineure par ascendants fallacieusement, pudiquement & faussement passés pour de la circoncision ; http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/excision-feminicide.html
- Mutilation mammaire d'écrasement à chaud du "repassage des seins" pour prétendu contrôle contraceptif ; http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/violence-feminicide-au-fer.html
- Viol féminicide de pénétration ; que la pénétration qui vaille ? Raison de l'injustice et de la violence flagrantes en nombres de blogs qui dénient la gravité profonde des viols de plus collectifs et publics. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/viols-etc.html
- Toutes les agressions dites sexuelles qui sont bien plus, sexistes et dans leur époustouflante, lourde et infâme majorité, mysogines, de système et donc féminicides, systématiques en certains territoires comme l'agynie et l'excision. http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/agynie-quand-une-resolution.html
http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/05/feminicide-du-harcelement-sexuel-en-qpc.html Mais non, nous n'aurions pas droit à l'égalité de protection des droits à la sûreté, à l'intégrité, à la santé, sans relativismes comme du par Droits Universels de l'Homme ?
Les images et les témoignages de viol féminicide manuel collectif de journalistes en détail à la face du monde crient, oh combien, le viol n'est pas que pénétratif. Certains pérorant que rien à voir avec une tournante ! D'aucuns pinaillant que non, ce ne serait pas du viol, qu'elles n'avaient qu'à pas s'y risquer, que, hein, quand on provoque alors qu'on était prévenue pas étonnant d'être harcelée sexuellement (au travail) !
A la douleur de ce que subi par ces femmes au travail, à l'ouvrage d'informer et de soutenir les mouvements populaires mondiaux, dans le risque, en toute intégrité (ou presque quand on voit que la leur est bafouée), l'on ajoute le mépris, le dénigrement, le harcèlement du féminicide symbolique.
La violence androcide n'a pas non plus encore droit de cité... Pourtant, elle va grandissante.
Il est temps de bannir les terminologies qui laissent et font couler le sang. Et d'appeler un chat, un chat...
"Féminicides" étant un mot très tabou qui couvrent toutes les violences sexuelles & sexistes & discriminatoires & "disparitaires" & de genre jusqu'à la mort contre les filles & les femmes (pourquoi le garder tabou ?) puisque cela permet à toute loi, texte, pratique, coutume, us qui entraine la torture et la mort des filles et des femmes de perdurer...car de là, leur interdiction en est également taboue, alors que sans elle, les assassinats et tortures féminicides (viols, excisions... & + si affinités) continueront.
Conclusion - Seuls les actes féminicides restent sans tabous ! Et voilà pourquoi les textes juridiques émis sans cette condition sine qua non préalable de verrou au sommet par l'interdiction primordiale et formelle resteront sans grand impact dans le quotidien de la société humaine.
Bastet - Fécondité - Gardienne des femmes *grâce au site http://francoise.nottoli.pagesperso-orange.fr/egypte et logiciel Original program by Mark Johns and Mark Millmore : http://www.isomedia.com /homes/mjohns |
Le précédent style calame a disparu (travail logiciel de M. Rosmorduc dont j'ai tenté de suivre les cours EPHE) :
http://webperso.iut.univ-paris8.fr/~rosmord/EAncienne.html
http://www.qenherkhopeshef.org/nomHieroPHP/nomHiero.php?nom=gynophile
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extrait capture d'écran http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Maat.svg |
Vivement que Maât recueille Bastet - Plume en tête des "guerrières de plume" - "Maat représente la règle éternelle qui dirige l'univers, la précision, la vérité, l'ordre et la droiture."
Source obligatoire SVP © Copyright- Toute citation de cet article doit être de contexte, précise, avec auteur http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/07/qui-ecrit-ici.html, date de version, blog "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr le lien exact du document & id. en cas d'usage du logotype montage photographique "Eradication des féminicides - Larmes de sang" CGMD ©Tous droits réservés international 2012
je ne sais pas si c'est utile...ce que je sais c'est que je me dois d'afficher mon indignation!!!
RépondreSupprimerMerci mille fois.
RépondreSupprimerLe moindre souffle, le signe le plus minime de solidarité et de sympathie est utile, très utile.
Nous sommes les indignés des indignés.
"sois belle, et tais-toi" ; la femme est objetisée depuis que l'homme comprends que son trône est faillible, donc depuis toujours.
RépondreSupprimerLes hommes veulent dominer sous prétexte de force physique supérieure, et par complexe phallique ! ça me semble logique. L'homme a peur dans sa postérité, car seul le ventre qui accouche sait d'où vient la semence, cette crainte ancestrale source de tous les féminicides (et la volonté de prolonger ses gênes) perdure sous tout prétextes... et ceci leur sert d'argument aujourd'hui encore, explicitement ou implicitement. Et les criminels appliquent la "punition" de la femme comme objet de risque, par le crime sexospécifique, consciemment ou inconsciemment : parce qu'une femme serait toujours coupable de ce qui lui arrive ! alors on nous dit que "féminicide" ne vaut pas, car un crime est un crime, mais refuser le terme "féminicide" c'est renforcer le baillon sur les bouches des victimes. Que cela cesse donc, en mettant le mot en droit, nous avançons vers la libération de la parole (puisse-t-elle être un jour pleine et entière).