"... après s’être couronnée de verdoyants rameaux de dictame, elle allait à sa rencontre." A propos d'Ilithyie*
Avant-propos - ¡Féminicides! http://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/11/feminicides-definis.html & Groupe 2011 Pour la reconnaissance des féminicides en droit https://www.facebook.com/groups/FEMINICIDES
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Angélique noire |
Redoublement d'Etoiles Digitales Place Angélique...
"A matronis principium"
Si l'on donnait des noms aux rues en compte de vies sauvées et aux femmes épargnées, en place des généraux, Angélique-Marguerite LE BOURSIER DU COUDRAY mériterait boulevard ou devrait largement figurer en très bonne et grande place... Pourtant, Paris ne garde pas même le souvenir de cette maîtresse mérâtresse ?[1]
Si l'on donnait des noms aux rues en compte de vies sauvées et aux femmes épargnées, en place des généraux, Angélique-Marguerite LE BOURSIER DU COUDRAY mériterait boulevard ou devrait largement figurer en très bonne et grande place... Pourtant, Paris ne garde pas même le souvenir de cette maîtresse mérâtresse ?[1]
Apprentie trois ans durant chez Anne Bairsin dame Philibert Mangin. http://siefar.org/dictionnaire/fr/Anne_Bairsin/Alo%C3%AFs_Delacoux
"Elle reçoit son diplôme le 26 septembre 1739 et peu après devient sage-femme jurée. Après avoir été maîtresse sage-femme au Châtelet à Paris pendant seize ans, elle retourne en Auvergne en 1754 et commence à donner des cours gratuitement. Pour rendre ses cours « palpables », elle invente un mannequin (fait de bois, carton, tissus, coton), reproduisant grandeur nature le bassin d'une femme en couches et permettant différentes manipulations ; en 1758 il est approuvé par l'Académie de chirurgie. L'intendant d'Auvergne, qui la trouve « très habile et de bonne volonté », décide que les principales villes de sa province doivent disposer d'un mannequin. Louis XV lui donne en 1759 un brevet et une pension : elle ira donner des cours dans tout le royaume. À quarante-cinq ans donc, pendant près d'un quart de siècle (jusqu'en 1783), malgré les ennuis de la goutte et de l'obésité, elle sillonne la France et forme plus de 5 000 femmes. Elle forme également des chirurgiens. Elle fait ouvrir dans beaucoup de grandes villes des maisons de maternité. La méthode « simple, claire et exacte » de Mme du Coudray, « sa patience, son zèle », lui valent « estime et considération »" https://fr.wikipedia.org/wiki/Ang%C3%A9lique_du_Coudray
- Création de poupée utile http://ns226617.ovh.net/RDP/2006/2/RDP_2006_2_226.pdf
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"Machine Coudray" http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=07340001557 |
- Invention de la simulation par cette compagnonne de renom, au moyen de sa "machine" accompagnant son
Abbrégé de l'art des accouchemens dans lequel on donne les préceptes nécessaires pour le mettre heureusement en pratique & auquel on a joint plusieurs observations intéressantes sur des cas singuliers." https://books.google.fr/books?id=ychEAAAAcAAJ&hl=fr&source=gbs_navlinks_s
- Première instructrice itinérante et son manuel
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Figure - Passage du bassin |
- Obstetrix
"En 1378, il y avait à l'Hôtel-Dieu une "ventrière des accouchiez" du nom de Juliette... "
"Perette, ventrière jurée de Paris, femme de Thomas de Rouent, fut condamnée pour sorcellerie, grâce à sa renommée d'acoucheuse, elle obtint remise d'une part de sa peine et fut seulement exposée au pilori. Les lettres de grâce accordées par Charles VI, le 17 mai 1408, sont aux Archives nationales et ont pour titre : Remissio pro Perreia uxore Theme de Rothomago..." p. 4, G. J. Witkowski, Accoucheurs et sage femmes célèbres - Esquisses biographiques, G. Steinheil, Paris https://www.forgottenbooks.com/de/download/AccoucheursEtSagesFemmesCelebres_10398969.pdfIllustration de une - Angélique noire trouvée sur http://espritdeparfum.com/angelique-noire/
C. G.
- Prolongement - Quelques précisions supplémentaires d'avant Angélique,
1536 - Traduit en français - Le jardin de roses des femmes enceintes et des sages-femmes. Jusqu'alors tout traité était rédigé en latin et n'était du tout accessible à des matrones et voisines accoucheuses en ville ou à la campagne.
"Le premier livre imprimé en langue française consacré à la grossesse et à l’accouchement paru à Paris en 1536, chez l’éditeur-libraire Jehan Foucher, à l’enseigne de l’écu de Florence, rue Saint-Jacques, sous le titre Des divers travaux et enfantements des femmes ."[1]
Enfantemens - Figure extraite de Rosslin[Illus. 1] |
Où l'on voit bien le propos de l'homonculus de l'époque, dont la femme nourricière et peu participante... perdurant encore en certaines croyances de nos jours.
Il ne reste aucun doute sur la révolution d'hygiène et de santé que la vie entière d'Angélique du Coudray dévoua sans compter à l'organisation de la formation et l'amélioration de la médecine obstétrique, comme le décrit un documentaire récent.[6]
Christine Gamita, Ph. D. ethnologie - ex-ingé études informatiques et management de la qualité des services de systèmes informatique et d'information
Note de bas de page
[1] p. 337-342, B. Seguy, À propos des premiers livres d’obstétrique imprimés en français, Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction, Volume 39, n° 4, juin 2010[1] http://www.em-consulte.com/en/article/252581
[2] p; 399-407, Henri Stofft, Ambroise Paré, accoucheur, Histoire des sciences médicales, tome XXXII, n° 4, 1998 http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx1998x032x004/HSMx1998x032x004x0399.pdf
[3] Les mérâtresses et les mérâtres*, ces sage-femmes
[4] Michèle Lenoble-Pinson, Fernand Leroy, Les dessous étymologiques de la sage-femme, http://www.ulb.ac.be/facs/medecine/sbhm/documents/fernandleroy.pdf
[5] Jacques Gélis, Sages-femmes et accoucheurs : l'obstétrique populaire aux XVIIe et XVIIIe siècles, Annales Année 1977 32-5 pp. 927-957 de Médecins, médecine et société en France aux XVIIIe et XIXe Siècles https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1977_num_32_5_293872
[6] Un documentaire sur Angélique https://www.allodocteurs.fr/grossesse-enfant/accouchement/histoire-de-la-medecine-madame-du-coudray-la-premiere-sage-femme_22878.html
"L121-1,‘ L’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel, inaliénable et imprescriptible." Pour citer cette ressource, et base de données, mentionner votre date de consultation sous la forme (consulté le x … 20…) Auteur : Christine Gamita Droits d'auteur : Creative Commons by-nc-sa 3.0 F Tout usage toile ou papier hors ce cadre sera passible de poursuites - Reproduction autorisée à condition de citer les liens © Copyright- Toute citation de cet article doit être de contexte, précise, avec date de version, blog "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr le lien exact du document & id. en cas d'usage du logotype montage photographique "Eradication des féminicides - Larmes de sang" CGMD © Christine Gamita Tous droits réservés illimités international- Unauthorized use and/or duplication of this material without express and written permission from this blog’s author and/or owner is strictly prohibited. Excerpts and links may be used, provided that full and clear credit is given to "Thémis - Haro sur les fémincides et androcides dans le monde" http://susaufeminicides.blogspot.fr with appropriate and specific direction to the original content. However, no link is to be reproduced on slanderous motives and/or miscategorization. Therefore, before any use of network Tools such as scoop-it or pinterest & so, the author’s permission is required. Il est essentiel lors de toute utilisation de cette production ou partie de cette production de préciser la source : le lien et l’auteure de l’article, ponctuation adéquate encadrant la citation -entre guillemets- et dans son contexte, sans distorsion ni manipulation ( article L122-5, du code de la propriété intellectuelle) . La permission formulée et explicite de l’auteure est également exigée. De la même manière, concepts, termes et approches empruntés à l’auteure du blog doivent être mentionnés comme tels- références adéquates. En vertu du code de la propriété intellectuelle stipulant à l’article L121-1,‘ L’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel, inaliénable et imprescriptible.existe aussi dans les langues suivantes :
- Au XVIe, on reconnait qu'Ambroise Paré remit en vigueur la version podalique oubliée et qu'il se plaignait de la pratique de matrones de briser "l'os du petit bassin" pour faciliter le passage et d'autres mauvaises pratiques et absence de toute asepsie. Son traité bien connu en cette matière obstétrique[2]
"A titre d’exemple, nous citerons, sans toutefois l’analyser en détail, le libellé d’un constat de défloration établi au 16e siècle par trois sages-femmes parisiennes, qui en dit long sur le caractère ésotérique des termes anatomiques qui avaient cours dans ce contexte : « Nous, Marion Teste, Jeanne de Meus, Jeanne de la Guigans & Magdeleine de la Lippüe, Matrones-Jurées de la ville de Paris, certifions à tous qu'il appartiendra, que le 14e jour de Juin 1532, par l'ordonnance de Monsieur le Prévôt de Paris, ou son lieutenant en ladite ville, nous nous sommes transportées en la rue de Frépaut, où pend pour enseigne la Pantoufle où nous avons vu et visité Henriette Pélicière, jeune fille âgée de quinze ans ou environ, sur la plainte faite par elle en Justice contre Simon le Bragard, duquel elle a dit avoir été forcée & déflorée. Et le tout vu & visité , au doigt et à l'œil, nous trouvons qu'elle a (1) les barres froissées, (2) le haleron démis, (3) la dame du milieu retirée, (4) le pouvant debiffé, (5) les toutons dévoyés, (6) l'entrechenart retourné, (7) la babole abattue, (8) l'entrepet ridé, (9) l'arrière fosse ouverte, (10) le guilboquet fendu, (11) le lippion recoquillé, (12) le barbidaut tout écorché, (13) le lipendis pelé, (14) le guilhivard élargi, (15) les balunaus pendans. Et le tout vu & visité feuillet par feuillet, avons trouvé qu'il y avait trace de ... Et ainsi, nous dites Matrones, certifions être vrai, & à vous Monsieur le Prévôt, au serment qu'avons à ladite ville";
(traduction: 1: l'os pubis ou Bertrand, 2: les Nymphes ou petites lèvres, 3: l'hymen, 4: la partie féminine appelée le pouvant parce qu'elle peut tout (?), 5: la gorge flétrie, 6: les membranes qui lient les caroncules les unes aux autres, 7: les nymphes, 8: le périnée, 9: l'orifice interne de la matrice, 10: le col de la matrice, 11: le poil, 12: le clitoris, 13: le bord des grandes lèvres, 14: le vagin, 15: les lèvres de la vulve ) » (Laurent Joubert,1578)"[4]Saignées et vaccination variolique...[5]
Il ne reste aucun doute sur la révolution d'hygiène et de santé que la vie entière d'Angélique du Coudray dévoua sans compter à l'organisation de la formation et l'amélioration de la médecine obstétrique, comme le décrit un documentaire récent.[6]
Christine Gamita, Ph. D. ethnologie - ex-ingé études informatiques et management de la qualité des services de systèmes informatique et d'information
Note de bas de page
* Déesse de l'enfantement - A propos d'Ilithyie http://telma.irht.cnrs.fr/outils/callythea/extrait30457/
[1] p. 337-342, B. Seguy, À propos des premiers livres d’obstétrique imprimés en français, Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction, Volume 39, n° 4, juin 2010[1] http://www.em-consulte.com/en/article/252581
[2] p; 399-407, Henri Stofft, Ambroise Paré, accoucheur, Histoire des sciences médicales, tome XXXII, n° 4, 1998 http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx1998x032x004/HSMx1998x032x004x0399.pdf
[3] Les mérâtresses et les mérâtres*, ces sage-femmes
[5] Jacques Gélis, Sages-femmes et accoucheurs : l'obstétrique populaire aux XVIIe et XVIIIe siècles, Annales Année 1977 32-5 pp. 927-957 de Médecins, médecine et société en France aux XVIIIe et XIXe Siècles https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1977_num_32_5_293872
[6] Un documentaire sur Angélique https://www.allodocteurs.fr/grossesse-enfant/accouchement/histoire-de-la-medecine-madame-du-coudray-la-premiere-sage-femme_22878.html
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