"M. Smith : Il y a une chose que je ne comprends pas. Pourquoi à la rubrique de l'état civil, dans le journal, donne-t-on toujours l'âge des personnes décédées et jamais celui des nouveaux-nés ?"
Eugène Ionesco*
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John Frederick Lewis, Etude de la cour intérieure de la maison du Patriarche copte du Caire, env. 1864 |
Points de repère à suivre sur les patriarcats que l'on bouclera par le cortège du 23 novembre contre les violences féminicides, reliquat plus ou moins vivants des patriarcats, dont typologie en SAF Sortologie des féminicides
- Dans ma discipline, l'ethnologie ou anthropologie culturelle, aisément définie, vous remarquerez l'agnat (ad-nasco "naître à côté de") concernant les patrilinéarités.
"Patriarcat - DR. ANCIEN, ETHNOL., SOCIOL. [Corresp. à patriarcal C] 1. , Type d'organisation sociale où l'autorité domestique et l'autorité politique sont exercées par les hommes chefs de famille`` (Sociol. 1970). Synon. (dr. anc.) système agnatique*; anton. matriarcat. Le rôle assigné à la femme [au temps de Confucius] se borne à la vie domestique, au soin des enfants, à la préparation des repas. Elle doit se subordonner à l'homme. (Nous sommes à l'époque d'un patriarcat rigide) (Doeblin, pages imm. Confucius, 1947, p. 40). V. agnat ex."
La matrilinéarité de lignée cognatique utérine uxorilocale, étant celle que les voyageurs du XIXe prenaient à tort pour des matriarcats et des matriarchies.
L'avunculat, les frères des mères -vocabulaire structuraliste-, gouvernent pour le principal. Leurs soeurs restant gestionnaires du ménage d'enfants de plusieurs pères, parfois absents, polygamie transhumante*, invité de l'agnat, soit d'un seul réduit lui aussi au statut de géniteur invité pour exogamie. Dans le second cas, les patruus (frère du père) pèsent avec leurs frères sur toutes décisions. Voilà donc des matriarchies incomplètes.
Les populations qui ont gardé cette structuration de parenté de temps premiers montrent combien les raisonnements socialistes du XIXe à propos de l'émergence récent du patriarcat ne résistent pas devant la réalité des terrains actuels de sociétés matrilinéaires.
- Comment le patriarcat se maintint et soumit ses virils rebelles à la loi commune et ses ennemis, à part par les tortures ou la mort ?
Les castrations partielles laissent l'eunuque capables de jouir et même parfois très rarement de procréer, y compris pour les castrats qui garde la pièce principale.
Une sexualité sans sexe a peu de ressort, autant dire aucun pour certains. L'orgasme du membre fantôme ne fonctionne pas dans le cas des castrations totales, surtout lorsque réalisée avant l'adolescence. Une punition de choc qui dépasse toutes les amputations d'autres membres.
- En terme ancien et fort connu, voyons ce que sont les "patriarcats" actifs ou inactifs actuellement et d'où ils viennent.
1°) 3 500 000 - Depuis le IVe siècle "« patriarcat des Romains orthodoxes du Phanar ») est la première juridiction autocéphale de l'Église orthodoxe. Cette situation est liée au statut de capitale de l'Empire romain d'Orient dont jouissait autrefois Constantinople, l'actuelle Istanbul. Le patriarcat est un titre et une fonction de présidence attachée à un siège épiscopal, l'archevêché orthodoxe de Constantinople. Les orthodoxes considèrent que le patriarche de Constantinople n'a qu'une prééminence honorifique sur les autres Églises autocéphales orthodoxes, comme les papes d'avant le schisme de 1054. Sa titulature complète est « archevêque de Constantinople, nouvelle Rome et patriarche œcuménique », avec résidence au Phanar (en turc : Fener), ancien quartier grec d'Istanbul. Le titulaire actuel est Bartholomée Ier" https://fr.wikipedia.org/wiki/Patriarcat_œcuménique_de_Constantinople
2°) 250 000 - "Le patriarcat orthodoxe grec d'Alexandrie et de toute l'Afrique est la juridiction autocéphale canonique de Église orthodoxe en Égypte et dans toute l'Afrique, aussi appelée Église orthodoxe d'Alexandrie et de toute l'Afrique. Le chef de l'Église, actuellement Théodore II1 (depuis le 9 octobre 2004), porte le titre de Patriarche d'Alexandrie et de toute l'Afrique, avec résidence à Alexandrie en Égypte.” https://fr.wikipedia.org/wiki/Patriarcat_orthodoxe_d%27Alexandrie
+ "Élection du Patriarcat catholique copte Après différents épisodes, le pape (de Rome) Léon XIII créa en 1895 le patriarcat d'Alexandrie pour les Coptes catholiques." https://fr.wikipedia.org/wiki/Église_catholique_copte
"7,5 millions de Coptes, ce qui fait 10 % de la population égyptienne et constitue la plus importante minorité chrétienne dans le Proche-Orient arabe. L'Église copte orthodoxe avance le chiffre de 12 millions de fidèles, ce qui ferait 15 % de la population." https://fr.wikipedia.org/wiki/Coptes
3°) 4 000 000 chrétiens - Depuis le XIVe siècle - "Église orthodoxe d'Antioche. Le patriarche, chef de cette Église, administre directement l'archidiocèse grec-orthodoxe d'Antioche et de Damas, résidant depuis le XIVe siècle à Damas (aujourd'hui capitale de la Syrie). L'actuel patriarche est Jean X d'Antioche, élu le 17 décembre 2012.Le titre de patriarche d'Antioche est également porté par quatre autres chefs d'Église : le patriarche syriaque orthodoxe d'Antioche, le patriarche d'Antioche des maronites, le patriarche grec-catholique melkite d'Antioche et le patriarche syriaque catholique d’Antioche.” https://data.bnf.fr/fr/13510325/patriarcat_grec-orthodoxe_d_antioche_et_de_tout_l_orient/
"Le primat de l'Église grecque-catholique melkite, résidant à Damas en Syrie, porte le titre de Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem des Melkites." Trois églises et Patriarches de Jérusalem : A - Théophile III, Patriarche de la Sainte Cité de Jérusalem et de toute la Palestine et chef de l'Église orthodoxe de Jérusalem - B - Fouad Twal, Patriarche latin de Jérusalem, chef du Patriarcat latin de Jérusalem, démission de juin 2016, sans successeur - C - Nourhan Ier Manoukian, Patriarche arménien de Jérusalem, primat du Patriarcat arménien de Jérusalem.Le Patriarcat de Moscou se dissocie avec d'autres en église autocéphale s'éloignant du Patriarcat de Constantinople. Dans les pays où l'orthodoxie du patriarcat a repris du poil de la bête après la chute du Mur de Berlin et du Rideau de fer, l'on comprend que les féministes ukrainiennes y ait manifesté contre son patriarche, Kiril (en place depuis le 27 janvier 2009) en criant au patriarcat, c'était pleinement de circonstance. - A Paris, certaines Femen émigrées traitent indifféremment les diverses églises catholiques romaines, dont au milieu des croyants à Notre Dame de Paris et touristes nombreux de l'oeuvre d'art -pourtant, selon les textes de 1905, tout appartient à l'Etat français, entretien en héritage d'art historique, populaire et religieux- Devant la Mosquée de Paris, et à un défilé traditionaliste de la secte catholique, elles se sont également invitées. Elles n'ont ciblé aucun autre lieu de culte à notre connaissance, et n'ont pas été condamnées, bien que des associations cultuelles aient porté plainte contre elle -preuve de l'absence de toute juridiction religieuse en justice républicaine-https://susaufeminicides.blogspot.com/2014/04/la-piste-aux-etoiles.html
Un patriarcat décidément vétuste et vermoulu, qui invoque malhonnêtement le faux prétexte de ne pas s'immiscer dans le foyer, et surement se bougerait, par contre, si jamais un époux était trucidé du fait de son infériorité de norme sociale ? Le féminisme le dérange, et donc le vieux pope Kiril s'érige contre les droits des femmes à l'égalité des sexes, qui sont bien écrits en droits universels de l'homme pourtant ! La déclaration universelle n'est pas traduite en russe ou bien en vieillissant l'on devient analphabète ? Ces politiciens qui regonflent le patriarcat oriental sont non seulement du dernier ringard mais vont s'en mordre les paluches s'ils ne mettent pas rapidement bon ordre à cette mascarade qui vaut à la fédération russe 7 000 uxoriféminicides* http://www.rfi.fr/europe/
Délocalisées et désormais association française, Femen ont par contre désavoué récemment une de leurs membres empêchée de s'exprimer au défilé du 10 novembre 2019 entre la Gare du Nord et la Place de la Nation, inspirée par le patriarcat islamique* qui ose promouvoir sur le sol laïque les niqab et les hijabs d'impureté sauvage essentialiste (pour être bonne femme, il faut donner acte de sa modestie, pureté, etc, tout le blabla classique du patriarcat chrétien).
En avant, en organisatrices se portant à vue des sectes sunnites, et en arrière, qui se sert de l'anathème, des patriarches chiites, les mollahs, qui ont mis le paquet pour que toute moquerie, critique ou rejet de la religion musulmane ou d'une de ses sectes passe pour une maladie honteuse de phobie. Un petit tour de manivelle vers le passé toujours plus à l'Est :
En avant, en organisatrices se portant à vue des sectes sunnites, et en arrière, qui se sert de l'anathème, des patriarches chiites, les mollahs, qui ont mis le paquet pour que toute moquerie, critique ou rejet de la religion musulmane ou d'une de ses sectes passe pour une maladie honteuse de phobie. Un petit tour de manivelle vers le passé toujours plus à l'Est :
- Patriarcat juif -ou israélite- De chenus rabbins tout puissants sur leurs fidèles, et qui ont main mise sur tout ce que femme fait, qui n'a pas droit à tenir des postes de gouvernement à leur égal, régies par leurs règles masculines. Israël, état moderne initié par des Ashkhénazes laïques, et souvent de kibboutz athées, quant au droit de la famille l'a aussi confié aux patriarches du judaïsme
- Patriarcat démocratique* - La Grèce antique, précédée d'autres -mais nous nous abstiendrons de fouiller plus de matière, il y en a déjà suffisamment à avaler- Où l'on peut d'emblée rappeler que la sacro-sainte démocratie athénienne sous égide religieuse jusqu'au bout des ongles manucurés de ses patriciens, laissant au ban femmes et esclaves
Pères de la démocratie attentifs à éduquer à coups de verge les jeunes gens.
"Cette définition, institutionnelle et juridique, restreint la citoyenneté aux hommes adultes de plus de 18 ans, c’est-à-dire à ceux ayant terminé leur formation, l’éphébie. En outre, ils doivent être nés de parents athéniens – excluant étrangers, esclaves et femmes, soit la plus grande part de la population. Elle implique également que chaque citoyen participe à toutes les assemblées – vision idéale et sans doute élitiste, alors même que les citoyens les plus pauvres n’ont pas tous le temps d’aller à l’Assemblée chaque mois, même après la mise en place du misthos (« salaire ») au IVe siècle." Romain Guicharrousse, Être citoyen et citoyenne dans l’Athènes classique, 19/11/2018 https://sms.hypotheses.org/15266
- Patriarcat occidental* - On peut considérer que les pays dont la Constitution reconnaît une secte chrétienne en religion d'état qui n'inscrit pas expressément l'égalité des sexes se situent sous juridiction religieuse de "patriarcat occidental". Tel est l'Etat du Vatican. Les Etats-Unis qui jurent sur la bible, ou le coran n'en sont pas exempts, et le Commonwealth plus généralement.
- "Patriarcat catholique", les pères curés à la tête desquels le pape, qui relève des mêmes articulations n'est plus décideur en France, d'ailleurs pas de culture judéo-chrétienne, comme l'accréditent certains. Parler de patriarcat en 2019 accréditerait que le clergé serait bien plus puissant qu'il ne l'est, le gonfler en quelque sorte -ce n'est pas l'activisme violent à partir du XVIe siècle qui suffirait à fonder cette expression d'extrême droite, d'autant que les cultes et polythéisme dit païens de l'époque romaine, gallo-romaine et celte auparavant affleurent en de nombreuses traces-
- "Patriarcat évangéliste, ou protestant" semble aussi prospérer aux Amériques, du Nord comme du Sud. A l'origine du retard considérable de certains états en droits des femmes.
- "Patriarcat rasta", loyal aux premiers chrétiens.
On arrête là dans cette organisation car d'autres subdivisions sectaires partout où les rituels et les croyances sont tenues par des hommes et déterminées prioritairement par les pères, ou patriarches.
- Patriarcat islamique* Nombre non investigué de patriarches (mufti, mollahs, imams) - Voir ici actuels monothéismes https://susaufeminicides.blogspot.com/2015/01/longue-vue.html
Les divers courants musulmans se caractérisent également par une forme de patriarcat, puisque seuls les hommes y ont le pouvoir et de lignée patrilinéaire et généralement patrilocale, le sexe féminin ne valant toujours que moitié du sexe masculin, si l'on en juge par l'héritage en droit islamique de charia, comme on le peut constater appliqué par les tribunaux islamiques notamment au Royaume-Uni. On y peut aussi remarquer que les mollahs représentent bien aussi un patriarcat chiite. Comme, l'on peut le voir ci-bas la Turquie se trouve être à cheval sur les deux patriarcats puisque sa laïcité ne s'est pas munie de l'égalité des sexes, et se trouve désormais amoindrie. Sunnite et chiite, d'abriter une population importante de la secte alévie appartenant à la seconde mouvance. Entre elles, les sectes souvent se traitent d'hérésies. De ces accusations d'hérétiques se font les guerres de religion. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_de_musulmans_par_pays
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Carte des juridictions religieuses des patriarcats chrétiens orientaux - Ligne de division entre le patriarcat de l'Occident et les orientaux |
- Patriarcat hindouiste
"Dans ce système patriarcal, les femmes sont plutôt valorisées comme mères de garçons, d’autant que ces garçons sont appelés à prolonger les lignées familiales. Ainsi, des pratiques comme l’infanticide féminin visent justement à favoriser la masculinité de la descendance. Certains y ont vu aussi la prégnance des structures communautaires patrilinéaires tant chez les hindous que chez les musulmans mettant en avant "l’honneur" (izzat) dans le cadre de khap panchayat (conseils masculins de villages traditionnels illégaux). En effet on a pu observer une surmasculinisation chez les hindous et les sikhs Jats (castes dominantes) du Penjab et de l’Haryana ou encore dans les milieux conservateurs hindous et musulmans du Gujarat et du Rajasthan, qui pratiquent les crimes d’honneur et l’infanticide selon la "coutume (rivaj, parampara). Être une femme en Inde implique souvent une part importante de déni, voire de haine de soi. » [Heuzé, 2014, p. 277]." Marius Kamala, L’Inde : la loi avance, le patriarcat résiste, Travail, genre et sociétés, 2017/2 (n° 38), p. 193-199. https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2017-2-page-193.htm
- Patriarcat polythéiste ou patriarcat sorcelier*- Nombre non investigué de "patriarches chamaniques"
Peuplé d'une majorité de "sorciers" (chamans, tradipraticiens, les appellations varient), dont aucun n'est un gamin, ce qui incline à parler de pères et patriarcat, qui discutent à qui mieux mieux avec les esprits au moyen de cérémoniels de dépossession parfois très violents majoritairement contre des personnes de sexe féminin. Egalement maîtres des rituels initiatiques de passage, comme le muali (du Zambèze intérieur) précédés de l'élongation des grands lèvres, pour d'autres de l'excision clitoridienne.
De plus en plus, chaussant la double casquette d'être meneur de prières musulmanes, les gens de la côte les prennent aussi pour imams. Zanzibar et les marchands arabes puis turcs ont laissé de durables législations enlacées aux coutumières spiritistes.
De plus en plus, chaussant la double casquette d'être meneur de prières musulmanes, les gens de la côte les prennent aussi pour imams. Zanzibar et les marchands arabes puis turcs ont laissé de durables législations enlacées aux coutumières spiritistes.
Mais aussi, cette organisation "religieuse" diffuse de croyances diverses où prédomine le souci de mater les femmes compte à son actif l'amputation du clitoris, l'écrasement de sein adolescent, leur gavage, l'élongation des cous, labrets, scarifications érotiques. Pas toutes en même temps généralement. https://susaufeminicides.blogspot.com/2012/01/violence-feminicide-au-fer.html
Il est bien difficile de définir ce patiarcat-là, polymorphe mais tenu toujours par une suprématie de mâles, souvent plus âgés. Un exemple européen de la sortie de l'hibernation et de l'éveil des bêtes dont on peut voir le cheminement et la transformation.
Le patriarcat depuis des siècles est une juridiction religieuse. C'est le pourquoi du mal de but en vue d'expliquer à des copines orthodoxes le slogan français, dont elles pourraient croire que sont des popes leurs cibles...
"La femme 'transparente"", c'est la gynolyse*, en même temps que réduite à chose -L'enfant propriété des pères et de mâle lignée, même en matrilinéarité, les femmes reléguées à faire utilité contre bonne parole et éventuellement rétribution loin de compenser.
Il faut y remarquer aussi que la modification rapide du transvestisme en transgenrisme entérine par des opérations combinées de castration le renforcement de l'idée que faire femme se ferait en retirant ses organes virils. Ce dont l'on sait ne fait que scoptisme* mais certainement pas femme ou féminisme. SAF Scoptisme*
Pas plus qu' "anti-sexisme", terme que d'aucuns veulent substituer à "féminisme", comme pour lui soutirer son histoire ne vient à la rescousse. Récemment, les déboires et harcèlements que vivent les féministes, surtout scientifiques, sont de plus en plus connues de la part de transinistes hyperactifs. SAF Lustucru
En effet, fin du XXe, l'on vit apparaître cette inattendue négation du sexe féminin, à nulle autre pareille, par l'"égalitarisme indifférencialiste"*.
Il est des plus étonnant, et personne n'en a encore calculé les conséquences sur les droits du sexe féminin mais nous en augurons mal, que l'on puisse choisir d'abandonner sa biologie sexuelle comme en Allemagne, soudainement les hommes peuvent choisir d'être des femmes et celles-ci n'ont plus qu'à se taire et l'autodéterminé sexuel va pouvoir bénéficier de toutes les protections si rudement acquise par la lutte féministe des spécificités biologiques féminines ? On comprend bien que le fait de l'inverse ne donne pas plus de droit à une femme qui soudain prétend au sexe masculin...
Pour l'heur, le patriarcat religieux ou idéologique en système d'oppression dirigé par le père n'est pas en vigueur en France. Qu'il reste des séquelles, des cicatrices et des mesures complémentaires ciblées pour parfaire les lois féministes est su par tout féministe.
Il est bien difficile de définir ce patiarcat-là, polymorphe mais tenu toujours par une suprématie de mâles, souvent plus âgés. Un exemple européen de la sortie de l'hibernation et de l'éveil des bêtes dont on peut voir le cheminement et la transformation.
“Faire l’ours” ou “faire le cerf”, ce n’est pas seulement se déguiser en ours ou en cerf ; c’est aussi manifester un désir sexuel incontrôlé et, comme dans les lupercales de la Rome antique, se ruer sur les jeunes femmes ou les jeunes filles, les enlever pour les conduire à l’abri des regards et, là, les violer ou bien se livrer avec elles à un plaisir partagé mais interdit. L femme est toujours la victime, réelle ou symbolique, de ces mascarades mettant en scène des animaux trop fortement sexués.” Michel Pastoureau, L’Ours. Histoire d’un roi déchu, Le Seuil, janvier 2007 http://cnlj.bnf.fr/sites/default/files/revues_document_joint/PUBLICATION_7224.pdf
Février, mois de sortie de l’hibernation - Lupercales et “ursinades”, phallophories et phallomanies des patriarcats polythéistes ou polyspiritistes*, dits païens, ne sont pas si lointains.
"Au XVe siècle, dans une société où la sexualité était bridée et le mariage solidement encadré, une autre tradition procédait par des viols collectifs, acceptés par la société. "De jeunes hommes se rendaient chez la victime, pendant la nuit, faisaient du chahut sous ses fenêtres pour l'appeler, en la traitant de 'ribaude'. Puis, comme elle se taisait, on enfonçait sa porte", écrit Jean-Claude Kaufmann, qui indique que le phénomène était si massif que la moitié des hommes avait déjà participé à ce type de viol et que les victimes, dépucelées avant le mariage, n'avaient d'autre choix que la prostitution."course des luperques", pendant laquelle les prêtres et les jeunes gens, couverts de la peau des bêtes sacrifiées, couraient dans les rues de la ville et fouettent les passants avec des lanières découpées dans la peau du même animal. Les femmes, en particulier, se plaçaient sur leur trajet, dans l'espoir d'avoir une grossesse heureuse et un accouchement sans douleur. Enfin, les célébrations se terminaient par un grand banquet, au cours duquel les jeunes hommes tiraient au sort leur compagne pour la soirée. Saint Valentin: fleurs et bijoux ? Au Moyen-Âge, on pensait 'viols collectifs’, 14 février 2018 https://www.camerounweb.com/CameroonHomePage/features/Saint-Valentin-fleurs-et-bijoux-Au-Moyen-ge-on-pensait-viols-collectifs-433124
A la même époque des fêtes d'ours et carnavals,
"Valentin de Terni fêté le 14 février est désigné par l'Église catholique comme saint patron des amoureux avec le pape Alexandre VI qui lui donne le titre de « patron des amoureux » en 1496, ce qui n'empêche pas l'Église de combattre la tradition du valentinage”, https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Valentinqui était licence accordée aux femmes mariées pour un Valentin d’un jour.
S’il pouvait être question de “culture du viol” comme certains forcent à tort à le faire reconnaître pour la France actuelle en des temps reculés où l’homme faisait part belle aux comportements bestiaux contre le sexe féminin, la nouvelle fondation de cette fête dites des amoureux donne acte de la transformation courtoise de la société. Compensation, de se faire pardonner défauts et impairs masculins, et séduction, à la fois.
Là aussi, l'on peut voir quelque preuve folklorique de l’absence de patriarcat de la bonne direction dans laquelle le féminisme a engagé inexorablement la société. Ce qui n’empêche que les séquelles et cicatrices prennent quelques temps à se résorber dans nos sociétés "phallocrites*". Du cul à la brute au cucul, on a tout de même gagné au change… http://www.slate.fr/story/136352/saint-valentin-revolution-cucul
- Patriarcat politique puis post-marxiste - Qui s'attache à ajouter de la confusion au sac de noeuds ?
"Selon Fourier, troisième phase du troisième échelon de la période du premier âge du mouvement social (d'apr. Littré). Les périodes 3, Civilisation, 4, Barbarie, 5, Patriarcat, qui composent l'industrie mensongère ou état faux, ne reçoivent point de création, parce qu'elles sont un état de scission avec la nature (Fourier, Nouv. monde industr., 1830, p.13)." https://www.cnrtl.fr/definition/patriarcat
"A bas le patriarcat"...Reflet d'une position idéologique vintage, manichéenne, qui tranche que tout le mal moderne vient du capitalisme de vieux mâles blancs, comme si les vieux mâles noirs étaient moins dominants et lubriques, né avec l'industrialisation européenne, qui s'organiserait en systèmes d'oppression subséquents, colonialisme, racisme et patriarcalisme (dit patriarcat, et mis en note majeure au dessus des autres) aux fin d'exploitation générale.
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| Gros plan sur l'une des fourmis prises dans l'ambre de la Baltique https://www.catawiki.com/fr/l/7810903-ambre-baltique-avec-trois-fourmis-16-61-g |
Et nous voilà féministes comme dans de la résine d'ambre, nous voilà engluées par celles-là mêmes qui prétendent à l'égalité des sexes mais les confondent avec des genres... (les sexes ne sont pas que des catégories, des espèces de... )
"C'est précisément sur l'économie politique du patriarcat, revenant donc aux principes de l'attitude du marxisme envers la famille, qu'une partie du féminisme renouvelle la problématique marxiste."
"sociologie du genre (1976), empruntée au monde anglophone)" https://www.leconflit.com/article-approches-marxistes-de-la-famille-et-du-patriarcat-102315922.html
Le bien viendrait donc de la famille recomposée et du sexe dilué en genre ? La perniciosité de l'application de ces théories protoandriques se lit chaque jour dans la détresse des textes de détransitions, de ceux qui crurent à leur dépens à la fable du tout malléable...
- Patriarcat homosexuel - Homopatriarcat - Certaines utilisent ce terme concernant les nouvelles revendications viriles homosexuelles. Pas moins présentes que celles dites de l'hétéropatriarcat.
"La femme 'transparente"", c'est la gynolyse*, en même temps que réduite à chose -L'enfant propriété des pères et de mâle lignée, même en matrilinéarité, les femmes reléguées à faire utilité contre bonne parole et éventuellement rétribution loin de compenser.
"Comment ? La réponse est : par la destruction de la distinction entre la personne et les choses. La distinction entre la personne et les choses n'est pas naturelle, elle est juridique. Elle est la base des systèmes juridiques occidentaux, leur summa divisio. Si cette distinction disparaît - et pour que l'argent se déverse il faut effectivement qu'elle disparaisse -, alors l'être humain faible deviendra la chose de l'être humain fort.I - Pourquoi les machines sont présentées comme des personnes et les êtres humains comme des choses. Ce qui arrive est « sidérant ». Ce qui arrive est « fabuleux », au sens premier du terme, c'est-à-dire semble venir des fables et contes où les jouets de bois deviennent des petits garçons (robots) et où les enfants sont apportés en cadeau par des fées. D'où vient cette évolution fabuleuse (A) ? Elle vient de la perspective de profits financiers sans limite, par cette réalisation des fables pour ceux qui ont les moyens d'acheter le passage de la rêverie enfantine à la réalité marchande (B).A - L'absence de nouveauté radicale dans le phénomène d'une machine-personne et d'un être humain-machine Par vanité, on affirme souvent d'emblée la nouveauté de tout ce qui nous arrive. Mais le phénomène du robot et des femmes qui s'effacent est-il si nouveau ?Une voix qui dit « je suis si heureuse d'être là », tandis que le journal titre « le robot fait une conférence », est-ce vraiment la nouveauté qu'il convient de relever ? Les machines parlantes sont anciennes et l'anthropomorphisme des automates passionnait Condorcet. La nouveauté n'est donc pas là. C'est la présentation que l'on en fait, et dans la presse, et dans la doctrine juridique, et dans l'imaginaire commun, et dans le Droit, qui est nouvelle. En effet, cette « conférence » est tenue en Arabie Saoudite, pays qui a attribué la « citoyenneté » à une machine, admettant donc, par cette aptitude à l'acquérir, un statut de personne à une machine. Si l'on analyse le phénomène de la « femme transparente », est-il radicalement nouveau ?" Marie-Anne Frison-Roche, La disparition de la distinction de jure entre la personne et les choses : gain fabuleux, gain catastrophique, Recueil Dalloz 2017 p. 2 386 https://mafr.fr/media/assets/publications/frison-roche-m-a-la-disparition-de-la-distinction-de-jure-recueil-dalloz-2017.pdf
Pas plus qu' "anti-sexisme", terme que d'aucuns veulent substituer à "féminisme", comme pour lui soutirer son histoire ne vient à la rescousse. Récemment, les déboires et harcèlements que vivent les féministes, surtout scientifiques, sont de plus en plus connues de la part de transinistes hyperactifs. SAF Lustucru
- Soft patriarcat ?- antifa* - Qui fait marcher en avant pour la photogénie ses filles, tendres adolescentes. Ce dernier semble n'avoir pas l'ombre d'une critique concernant la gynolyse* (effacement du sexe féminin, dissolution sexuelle) entreprise par le queerisme* duquel il participe, auquel j'ai fait allusion plus haut avec l'effacement du sexe féminin, l'accaparement de ses droits durement gagnés, et son indifférencialisme sexuel faussement non binaire.
En effet, fin du XXe, l'on vit apparaître cette inattendue négation du sexe féminin, à nulle autre pareille, par l'"égalitarisme indifférencialiste"*.
Il est des plus étonnant, et personne n'en a encore calculé les conséquences sur les droits du sexe féminin mais nous en augurons mal, que l'on puisse choisir d'abandonner sa biologie sexuelle comme en Allemagne, soudainement les hommes peuvent choisir d'être des femmes et celles-ci n'ont plus qu'à se taire et l'autodéterminé sexuel va pouvoir bénéficier de toutes les protections si rudement acquise par la lutte féministe des spécificités biologiques féminines ? On comprend bien que le fait de l'inverse ne donne pas plus de droit à une femme qui soudain prétend au sexe masculin...
"Les crimes contre l'autodétermination sexuelle en droit pénal allemand se réfèrent à la treizième section du Code pénal ." https://de.m.wikipedia.org/wiki/Straftaten_gegen_die_sexuelle_Selbstbestimmung
Les conversions sexuelles, pires que les théories vaseuses de "désorientation sexuelle", à la manière douce ou violente ont émaillé les siècles. Continuant avec la dégenrisation* soutenue par l'industrie médico-plastico-pharmaceutique. Un bon point aux psychanalystes qui, cependant, n'ont vu que du feu quant au scoptisme* grandissant qui tend modifier irréversiblement le sexe du patient.
"3 / Comme toute cure analytique, le traitement analytique des patients homosexuels vise à la compréhension des processus psychiques. La technique psychanalytique exclut toute tentative visant à « convertir » ou « réparer » l’orientation sexuelle d’un individu. Une telle attitude directive est contraire aux principes fondamentaux de la cure analytique et a souvent pour effet d’intensifier la souffrance psychique en renforçant les tendances homophobiques intériorisées." https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2003-1-page-11.htm
Si les libertariens évangélistes notamment s'en sont emparé, avec un certain enthousiasme dès qu'ils soupçonnent leur enfant d'effémination qui leur permet de travestir la très crainte homosexualité, en une sorte de thérapie de conversion, c'est bien car la réalité sexuelle sur laquelle ils brodent des croyances sexuelles comme celles de l'homosexualité masculine serait du fait d'une âme féminine mal venue dans un corps masculin et la lesbianité, d'une âme virile tombée dans une enveloppe de femme. De plus que cela freine la philosophie féministe qui leur déplaît au plus au point de remettre radicalement en cause la complémentarité religieuse des sexes.
Nous voyons là les deux pivots les plus musclés de cette étonnante négation du sexe féminin qui se glisse dans le droit actuel, et qu'il ferait bon de freiner illico presto.
Nous voyons là les deux pivots les plus musclés de cette étonnante négation du sexe féminin qui se glisse dans le droit actuel, et qu'il ferait bon de freiner illico presto.
Pour l'heur, le patriarcat religieux ou idéologique en système d'oppression dirigé par le père n'est pas en vigueur en France. Qu'il reste des séquelles, des cicatrices et des mesures complémentaires ciblées pour parfaire les lois féministes est su par tout féministe.
- Rien de tout cela ne peut se calquer sur l'Etat-nation laïque, social d'égalité des sexes
En effet, la décatholicisation et séparation stricte de l'Eglise (secte catholique romaine qui se prétendit garante de l'orthodoxie chrétienne) et de l'Etat avec liberté de conscience au dessus de la liberté religieuse, n'a pas seulement retiré toute juridiction religieuse aux "patriarches" sur le terrestre mais bien à tout le mouvement religieux chrétien. Le pater familias romain tombé en quenouille.
Il n’est donc bien plus possible en France de parler d’aucune sorte de patriarcat, adelphiat ou fatriarcat, de juridiction religieuse ou non, puisque en Droit, toutes les lois misogynes, scories entre autres du Code de Cambacérès, ont été abrogées et remplacées par des lois sortant les femmes de toute tutelle et tentatives de restaurer une présence de moitié de la population par non seulement l’égalité des sexes mais également le mécanisme de parité.
L'expression "patriarcat" refleurit-elle sous l'impulsion féministe américaine qui ne s'est pas encore débarrassée de la juridiction religieuse de ses "pères", tentant maladroitement de parler de séquelles et tentatives de résurgence, alors que leurs fondateurs puritains sont restées omniprésents ?
L'expression "patriarcat" refleurit-elle sous l'impulsion féministe américaine qui ne s'est pas encore débarrassée de la juridiction religieuse de ses "pères", tentant maladroitement de parler de séquelles et tentatives de résurgence, alors que leurs fondateurs puritains sont restées omniprésents ?
L'on voit bien là quel ravin sépare encore les Etats des Amériques et la France de l'Europe... Cependant, l'on doit noter que des idéologies minoritaristes trouvent de l'excuse tant et plus à des sectes (peu mais hyperactives en quartiers) et leurs imams rigoristes pointilleux à l'extrême d'établir et garder sous tutelle le sexe féminin impur (haram) condamné à l'awra à cacher.
Evidemment, il y a toujours des grenouilles de ben itier pour marcher dans la combine d'être plus royaliste que le roi, et de conforter le patriarcat islamique*. On en ouvre des mirettes comme des soucoupes qu'au motif de lutte contre le capitalisme, des féministes atténuent et tolèrent ces patriarcats-là et impérialisme religieux ? On avait déjà eu le Saint Empire, dont La Révolution nous cura par soubresauts successifs jusqu'à 1905 apaisant enfin l'inextinguible appétit sectaire.
Un nouvel usage imposé par des partis, la formation de patriarcat au dessus du patronat par un retournement plus ou moins heureux de référence implicite, notamment à Laforgue -beau fils de Marx, assez fantaisiste mais séduisant bizarrement encore par le communisme primitif d'une sorte d'accointance à l'écoféminisme- Qui pour l’essentiel rend le paysage plus confus que compréhensible, malgré les apparences.
De plus, ce qui s'en peut comprendre reste que certaines associations féministes sont issues et défendent en fait d’autres idéologies. Pour certaines plus sensibles à la cause classiste et marxiste, d'autres libertaires, les troisièmes libertariennes. Autant dire qu'il devient urgent que les féministes s'émancipent des partis, en place de faire leurs quatre volontés, comme si elles n'étaient pas capables de penser par elle-même...
Cela reste tout à fait compréhensible mais qu’elles ne disent pas honnêtement à quelle autre mouvance elles appartiennent, l'est un peu moins, et à quel soutien vont leurs subventions en plus de campagnes de droits pour les femmes.
- 23 novembre 2019 - A la Journée de lutte contre les violences féminicides
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| Slogans Noustoutes "A bas le patriarcat", "Ras le viol" - Capture d'écran de https://fr.sputniknews.com/france/201911241042478798-cette-scene-surrealiste-lors-de-la-marche-de-noustoutes-interpelle-des-internautes--video/ |
La comédienne rappelle par son costume le style des "servantes écarlates" de Margaret Atwood (que je n'ai pas encore lu mais n'ai du tout accroché à la série, peu réussie, au Netflix) - Noircir le tableau à ce point et en faire du premier degré crée plus de panique que d'avantages. Même s'il est bien évidemment fondamental d'analyser l'évolution de l'espèce humaine et que longtemps, celle-ci fût totalement noyée dans l'inégalité des sexes.
- Cette immixtion ne m'a pas personnellement paru être comique, ou faire d'analyse de fond mais restant dans la parodie d'un état de faits tragique. Peut-on rire de la tragédie. Nombre de films font de la tragicomédie et s'en sortent honorablement.
Quant aux victimes, il me semble que certaines ont l'humour pour saisir l'acidité amère de la mise en scène ? Des jeunes femmes riaient sans être offusquées. En tout cas, la remarque de la personne qui la repousse du premier degré de "zone non violente" m'a fait rire. Surtout décriée par Noustoutes (sécession d'Osez le féminisme emmenées par Caroline de Haas avec porte parole Fatima Benomar, aux dernières nouvelles), dont pourtant les membres ne sont pas avares d'excès en tous genres, au nom du respect des victimes... Pourtant, il semblerait que toutes ayant en commun professant de soutenir le libre choix de se soumettre aux règles d'impureté féminine édictées par le patriarcat islamique, à visionner l'infiltre Le voile ?
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| Capture d'écran, page Facebook Marie s'infiltre - 23 novembre 2019 |
L'humoriste Marie Benoliel a donc tapé l'incruste entre les cortèges associatifs, mettant en scène comme un matriarcat hystérarque* de figurer la condition féminine d'esclavage du patriarcat viriarque*. Répond aux lazzis et aux critiques sur le point précis du respect mais élude par un entrechat sur le point féministe - Une distance et refus d'implication ?
“Non je ne me moque pas des personnes qui vivent des drames, je ne jouis de la méchanceté, non je ne caricature pas les femmes qui meurent sous les coups de leur conjoints. Je prends juste un sujet et je le montre différemment, avec un autre ton, un regard différent.” https://www.instagram.com/p/B5QriLfl7E5/
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19 pays où les épouses ont l'obligation légale d'obéir à leur mari 17 pays où les déplacements des épouses hors du foyer sont restreints 31 pays où les épouses perdent le droit de choisir leur résidence - selon ONU Femmes 2019 |
La mise en coupe réglée du sexe féminin dans la situation mondiale montre que les droits des femmes ne sont du tout aussi avancés en fait qu'en nos contrées où le patriarcat a été délogé, comme il se voit sur notre panorama de cartes. SAF Féminicides planétaires https://susaufeminicides.blogspot.com/p/cest-de-la-carte-tentative-darticle.html
- Après religion et anthropologie, deux mots des points de vue de la sociologie
"Le patriarcat romain et le patriarcat chinois ancien sont donc bien différents, les hommes étant, en Chine ancienne sous la dynastie Shang, dans la position de fils par rapport au père-roi.’' Catherine Capdeville-Zeng, Discussion autour de la notion de patriarcat, en Chine et en anthropologie, L'Homme, 2019/1 (n° 229), p. 99-https://www.cairn.info/revue-l-homme-2019-1-page-99.htm
Dyade dominante père/fils d’une société, patriarche, patriarchie, patriarcat. Pour les sociologues, patriarcat est un "système où le masculin incarne à la fois le supérieur et l’universel”, la dite "forme d’organisation sociale et juridique fondée sur la détention de l’autorité par les hommes” Pierre Bonte et Michel Izard (dir.), Dictionnaire de l’ethnologie et de l’anthropologie, Presses universitaires de France, 1991, p. 455
On remarquera ensuite que patriarchy traduit par patriarcat.
Tout comme à ce qui définit le patriarcat dans l’anthropologie anglo-saxonne du XIXe Lewis Henry Morgan (1818-1881) a pris l'eau, soit la virilocalité, le pouvoir politique exclusif masculin, la tutelle quasi exclusive et hiérarchie paternelle sur les unions matrimoniales, qui ont quasiment sombré sous les lois d’égalité des sexes et la laïcité. De la horde devenue famille, repris par Friedrich Engels (1822-1895) dans L'Origine de la famille, de la propriété privée et de l’État, puis Max Weber sur l’autorité et la dictature.
Bien que le XVIIIe ait commis des déclarations des droits des femmes à l'égal des citoyens, ce seront de 1850/1945, les luttes des droits des femmes à l'égalité à mettre en législation qui sont dites de première vague, puis des droits complémentaires des années 70, dits de deuxième vague sont appelées également néoféminisme.
La théorie féministe du patriarcat marxiste s’appuie sur ce sociologisme culturaliste et le classisme marxiste pour parler de "système social d'oppression des femmes par les hommes, dont la domination agit délibérément à tous niveaux, couple, famille, clan, commune, province, région, nation, état, etc.
"Le patriarcat est le système socio-politique qui organise l’oppression des femmes. Sa base économique est le “mode de production domestique”. "Bien avant Bourdieu, dans la lignée de Margaret Mead, Christine Delphy a pensé le genre. Présupposant “l’antécédence du genre sur le sexe”, elle exclue fort justement l’existence d’une causalité allant du sexe vers le genre." Autour du livre de Christine Delphy L'ennemi principal, Travail, genre et sociétés, 2000/2 (N° 4), p. 157-200
Les socialistes et libertaires féministes avancent l’apparition de la domination mâle (phallocratie) à celle du cheval (Marija Gimbutas), de la forge et âge de bronze (Elizabeth Barber), du système de parenté (Evelyn Reed), de la sédentarisation (Colin Spencer), des tâches sexuelles (L’économie du patriarcat, Christine Delphy). La journaliste Kate Millett La Politique du mâle (Sexual politics, 1969) la soustrait à la lutte des classes, etc.
Actuellement chaque fois que “patriarcat” apparaît, l’on sait que c’est une ellipse de capitalisme ou impérialisme, soit "patriarcat capitaliste" et impérialiste ou de "capitalisme patriarcal" issu du marxisme orthodoxe. Terme marxisant, ou plutôt d’Engels repris par Bourdieu qui pointerait la domination masculine à tous les carrefours. Mais où la gent masculine est elle réellement restée dominante sans partage ? Elle ne décide plus de grand chose sans partage en Europe. Les inégalités de salaires ne suffiraient pas à le prouver car nombre de contre exemples jalonnent les moyennes, qui permettent de démontrer inévitablement tout et contraire par l’approximation.
L’anglo saxonnisme domine donc le féminisme actuel, qu’il soit libfem ou radfem.
De ces rapides tours d’horizon patriarcaux, il ressortit que pas tant à voir que cela entre tous les concepts,
"Cette histoire vient ainsi contredire l’idée moderne selon laquelle le patriarcat serait la concrétisation d’une forme de parenté se transmettant dans la lignée patrilinéaire et incluant un pouvoir coercitif, tout en attestant la transformation du sens de ce mot au cours des siècles."
Le concept de patriarcat flou, vague et élastique reste occidental car il ne rend pas bien compte, voire pas du tout, de tous les peuples avunculaires et d'autres nuances matrilocales. Quand ses tenants prétendent qu'il implique une construction d'identités féminines et masculines pesantes, ils oublient que d'autres cultures hébergent des stéréotypes tout à fait différents. En quoi, celui-ci reste valide ? D'autant que, tout particulièrement en France à lire les textes juridiques "l'ordre patriarcal", la classe féminine n'existe plus infériorisée en droit.
Au gré des origines extrêmement variées des Françaises, celles-ci se soumettent ou nom à la loi familiale, du clan ou de la tribu. La construction de nouveaux stéréotypes sans sexe, pour éviter le montage de l'identité, génère simplement d'autres rapports de force, la plupart en défaveur de l'intégrité du sexe féminin.
- Du fait de ses lois féministes, la France ne fait pas partie de ces pays, Marianne n'est pas un régime patriarcal, dont elle s'est débarrassée par une série de mesures législatives (vues dans SAF Chrono lex)
Il vaut toujours mieux miser sur le progrès et le succès, plutôt que de répandre de prétendues analyses fantaisistes qui voit du "patriarcat" déterminant le "patronat" sous tous les paillassons, sans vouloir discerner et reconnaître que le féminisme français a grandement avancé, et que nous devons une fière chandelle à nos ancêtres éclairés.
Même si il faut du temps pour que tout se modifie correctement et que l'on est toutes impatientes, cela ne doit pas nous faire perdre les pédales.
Christine Gamita D.
- Notes de bas de page - en cours d'agencement
« Ionesco est hanté par l'obsession de la redite et du recommencement et son imagination est habitée par deux images effrayantes: celle du vide et celle de l'encombrement. Ces hantises s'expriment dans La Cantatrice chauve, La Leçon, Les Chaises, Rhinocéros, Le Roi se meurt, La Soif et la faim." p. 107-110, Le théâtre d'Eugène Ionesco – une vision complète sur l'absurdité du monde, Ileana Mihaela Chiritjescu, Revue roumaine d'études francophones, 2, 2010 http://arduf.ro/wp-content/uploads/2021/03/Chiritescu-1.pdf
Patriarcat https://www.cnrtl.fr/definition/patriarcat
Avunculat - Adler Alfred.,Avunculat et mariage matrilatéral en Afrique noire. In: L'Homme, 1976, tome 16 n° 4, pp. 7-27 www.persee.fr/doc/hom_0439-4216_1976_num_16_4_367681
- Crédit d'illustrations - en cours
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