"...Il n’importe donc point de qui provient la connaissance, du moment que celle-ci est bonne et salutaire." Christine de Pisan*, La Cité des dames, 1404
"Les univers dominés par les croyances ne laissent pas pénétrer les faits" Marcel Proust
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| Gertrude en voiture Credit Holly Taylor via Attenborough fans - En l'honneur de dames gardiennes du Capitole romain Ma mère l'oye (contes) et Reine Pédauque (Clothilde, Berthe, Néomaye ?) |
- Baptême de la gynécité** aux Journées du Matrimoine -item Dico féministe
IIème partie
10/09/2022
On attend la mise à égalité, tant que tout restera impensé en vrac regroupé dans le terme féminité, confondu, alors que le sexe d'en face a ses deux cases, virilité (biologie) et masculinité (société), nos moyens de l'atteindre seront ralentis et diminués, comme déjà ils l'étaient en l'absence du vocable gommé de féminicide... A quand le baptême de la "gynécité" ?
A l'occasion d'une table ronde à Toulouse, j'avais prévu de présenter cette nouvelle venue aux Journées du Matrimoine 2022. Finalement, j'ai réagencé mon intervention matrimoniale, lisible dans SAF Pluies et braises. Ainsi, je vous livre ici mon essai initial qui démarque l'ensemble des caractéristiques sexuelles dites féminité et virilité de celle de l'ensemble mouvant de stéréotypes sociaux de la gynécité et masculinité.
Tout n'est pas convention et conventionnel, tout n'est pas social. Ainsi en est-il de notre sexe - En préambule, je soutiens que ni le sexe, ni la féminité ou la masculinité (expression sexuelle visible), la gynécité ou la virilité ne constituent de genres, ni les femmes, ni les hommes, gent féminine et gent masculine. Si gynécité et virilité peuvent être pétries de préjugés, le sexe de son enfant vu par la parturiente (quelle que soit sa culture ou sa société d'origine) reconnaît le sien propre ou ne le reconnaît pas, et la première avec d'autres femmes à le voir n'est donc pas leur préjugé -elles savent encore reconnaitre leurs propres organes génitaux- et langent plusieurs fois par jour.
Tout n'est pas convention et conventionnel, tout n'est pas social. Ainsi en est-il de notre sexe - En préambule, je soutiens que ni le sexe, ni la féminité ou la masculinité (expression sexuelle visible), la gynécité ou la virilité ne constituent de genres, ni les femmes, ni les hommes, gent féminine et gent masculine. Si gynécité et virilité peuvent être pétries de préjugés, le sexe de son enfant vu par la parturiente (quelle que soit sa culture ou sa société d'origine) reconnaît le sien propre ou ne le reconnaît pas, et la première avec d'autres femmes à le voir n'est donc pas leur préjugé -elles savent encore reconnaitre leurs propres organes génitaux- et langent plusieurs fois par jour.
Ainsi, vous aurez saisi qu'il ne s'agit pas de la Cité des dames de Cristina da Pizzano mais de la manière de bien couvrir l'ensemble des stéréotypes sexistes générés par le sexage (social, dit aussi "genre", là aussi arbitraire) -rapports sociaux de sexe, valence différentielle inégalitaire- et le prétendu sexe-psychosocial devenu juridique, dit aussi "genre". Tout cela jusqu'ici, toutes ces acceptions, se trouvaient donc contenu en vrac dans le terme "féminité", qui passe désormais pour "genre", qui restent curieusement indissociés de l'ensemble des caractères sexuels exclusivement biologiques propres au sexe féminin. Ne pas les dissocier ne profite qu'au sexisme en confondant sexe et genre, génétique et catégorie mouvante. Dissocions donc gynécité de féminité. Ci-après, des réflexions qui m'ont conduite à la création de ce néologisme en 2022.
- Préambule - Matrimoine, matriarcat, matrilocalité[1]
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| Extrait item Matremoigne - Dictionnaire Godefroy https://micmap.org/dicfro/search/dictionnaire-godefroy/matrimoine |
Mariage ou héritage lors du décès maternel et hyménée restant ici de côté puisqu'il s'agit d'aborder son sens large d'héritage intellectuel des femmes du passé.
En effet, plus largement depuis quelques années, le matrimoine s'inscrit dans le legs politique accepté du féminisme de l'égalité des sexes et de garantie du droit à la sûreté du sexe féminin et ainsi de son intégrité.
Ecran I
-En entrée- Fleur de cucurbitacée d'hérédité conjointe
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| Fleur mâle de courge https://jardinierparesseux.com/2021/06/23/que-des-fleurs-males-sur-vos-cucurbitacees-cest-normal/ |
Gonochorisme - Dioïcité gonochorique - Nous ne sommes pas des courges dioïques avec un sexe par pied. https://www.aurefugedesgraines.com/fleur-de-courgette-male-et-femelle-comment-les-reconnaitre/
"Les sexes sont séparés et l'individu est dit "gonochorique" ou "dioïque"." https://www.universalis.fr/encyclopedie/gonochorisme/
Matrimoine et patrimoine génétiques indissolubles à égalité -la biologie sait compter souvent en symétrie- en double. Il serait "moderne" de dire "binaire" mais je lui préfère "double" car nous sommes une espèce gonochoriste. En cas de parthénogénèse, sans mixité sexuelle -ou hétérosexualité ou "reproduction homosexuelle", au bas mot, ne permet pas la survie à terme-
"Quant tout le matériel génétique est femelle, la masse cellulaire interne qui deviendra le fœtus commence par se former normalement, mais elle meurt ensuite faute d’un placenta viable. Quant l’embryon a deux pères génétiques, le placenta se forme normalement, mais la masse cellulaire interne est un amas informe." https://www.guichetdusavoir.org/question/voir/49688
L'heure des leurres - L'autoprédiction de l'oncle qui serait de fait une "tante" (traduction de la croyance de ce que l'homosexualité relève d'un sexe raté, pour cela le transvestissement mis toujours plus en avant, en une sorte de progrès prétendu moral) n'y changera rien. Les balls d'antan, début XXe notamment réunissaient tous les "invertis" travestis -Prolongation théâtrale des rôles féminins longtemps joués que par des hommes grimés ? https://en.wikipedia.org/wiki/Cross-dressing_ball
A propos de ces fables et légendes, l'on ne peut qu'observer depuis un certain temps la tentative de faire passer tout ce que conçu comme inversion en transgression de l'ordre établi. Pourtant, l'on ne peut qu'y souligner que l'homosexualité n'étant pas inversive, ni des sexes, ni de la sexualité. Une variation n'est pas une inversion.
L'homosexualité attaché biologiquement au recours à l'hétérosexualité -FIV et GPA (location patrimoniale, soit disponibilité pour partie du corps féminin, dans certains cas, ailleurs décrits)- lui restera binairement redevable.
- Des binettes faussement "débinaires" -
Ecran - II - Matrimoine et patrimoine => Hérédité
-Fécondation In Vitro et Gestation Pour Autrui continuent obligées par les deux gamètes, XX:XY- Autant dire qu'impossible de "débinariser", au contraire des croyances gnostiques professées par certains- Les piafs eux aussi restent binaires par leurs doubles gonosomes aviaires Z et W,
"Chez les oiseaux, la détermination sexuelle repose sur le système ZZ:ZW qui est, dans une certaine mesure, diamétralement opposé : le chromosome W est porté par les femelles, ce sont donc elles qui sont hétérogamétiques tandis que les mâles sont homogamétiques." https://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/5340/MS_2004_11_1004.html
- De scissions en scissions - Scission en deux sexes en cosmogonies de la sanction
L’hérédité d’un individu XX, comme XY d’ailleurs, se compose à part strictement égale de matrimoine et de patrimoine génétique. Cette dichotomie est dictée par les données et non pas par les scientifiques, ou par des sociologues ou des politiciens.
Tout le monde sera d'accord qu'elle n’est pas plus contestable que celle des parties corporelles couplées, telles les yeux, les oreilles, et cætera.
Selon l'école marxiste, le sexage serait l'oeuvre de la division des tâches, agissant du fait des inégalités créées par la division en classe, elle-même provoquée par la sédentarisation et l'émergence du sens de la limite, de la frontière, de la propriété foncière, selon d'autres, l'inverse ?
.Socialement - Les lois féministes issues de la nécessité de spécifier la protection et les droits fondamentaux du sexe féminin, ont été fruit d’efforts conjoint de femmes et d’hommes. cf. SAF Chrono lex
- Ni essentialisme, ni dualisme
Unité ou intégrité - Organes et produits, corps humain ne sont pas l’enveloppe, le réceptacle de l’esprit, du souffle ou de l’essence. Cf. Vision dualiste Anima, pneuma – animisme, spiritisme, polythéisme, monothéismes
- Ni naturalisme
Parler de science biologique et de physiologie féminine scientifiquement ne relève pas du naturalisme du 19e, croyant entre autres aux races humaines. voir note Cf. Révérence devant mère-nature, terre-mère / cosmothéisme
Artificialité opposée à authenticité - Chaque corps humain ne possède bien qu'un sexe et un seul, sauf dans quelques cas de développement double induit par un défaut génétique (intersexuation), et que le sexe féminin immuable existe avec ses différences biologiques et non pas construites de société.... Aucune apparence, ni tentative artificielle de le cacher ne le feront disparaître.
cf. Thierry Hoquet, 13. Alternaturalisme, ou le retour du sexe, dans : Évelyne Peyre éd., Mon corps a-t-il un sexe ? Sur le genre, dialogues entre biologies et sciences sociales. Paris, La Découverte, Recherches , 2015, p. 224-243
- Santé en matrimoine - De notre mère, en matrimoine, nous héritons filles comme garçons de notre mère un physique et une santé plus ou moins fragile.
Ceux qui prétendent que le sexe est totalement construit empêchent que l'on prenne enfin en compte ce qui ne l'était pas en science et médecine, lorsque le maître étalon était constitué par l'adulte mâle, autrement dit l'homme, et que les tests n'étaient pas réalisés obligatoirement en mixte, comme concernant les maladies cardiovasculaires, par exemple. La décorrélation des particularismes culturels, notamment la prise de contraception hormonale par certaines femmes, ou d'attitudes sociales envers femmes enceintes et ménopausées, a été établi avec certitude.
"particularités physiopathologiques de la maladie coronaire et des symptômes atypiques" Mounier-Vehier C, « Santé cardiovasculaire des femmes : il faut œuvrer ensemble pour une prévention féminine individualisée », Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 8 mars 2016 https://www.santepubliquefrance.fr/docs/editorial.-sante-cardiovasculaire-des-femmes-il-faut-oeuvrer-ensemble-pour-une-prevention-feminine-individualisee
Il faudrait donc quatre catégories principales d'évaluation, en tout cas, qui seront femelle, non adulte et adulte, ainsi que mâle, non adultes et adultes afin de bien circonscrire effets positifs comme négatifs.
Ils nient ainsi l'histoire du sexisme et de la gynécité*, privant les individus de sexe féminin des avancées rendues possibles par les études sexuelles comparatives désormais obligatoires pour rattraper tous la manques qui ont parsemé l'histoire des sciences.
La féminité ne s'en ressentira pas puisque les caractéristiques biologiques sont stables et que ce ne sont pas, concernant le sexe (et ses divers aspects chromosomiques, gonadiques, organomorphologiques) - Par contre, la gynécité* pétrie de l'ensemble des rôles sociaux sexospécifiques, dit aussi sexe d'identité sociale, va être à nouveau cimentée dans ses aspects les plus sexistes. Les biais de la démarche genriste qui prétendit avoir pour cible le sexisme s'avère en devenir son pilier le plus solide.
Supprimer le sexe au motif qu'il ne serait qu'une catégorie sociale, au choix, car environ 1,5 % de naissances ambigües -le couple chromosomique n'est pas seul- devrait remettre en cause le dimorphisme sexuel mammifère pour l'idéologie genriste ?! Alors que la prise de conscience tout juste émergeant au XXe siècle de la différence sexuelle qui ne se limite pas qu'à des modes de couleur.
Environ 2 % de gènes font belle différence entre une guenon et une femme... Et l'influence de l'environnement sur les mutations génétiques, base de l'évolution, n'entame pas le sexe lui-même, s'il modifie certaines de ses caractéristiques, fluctuantes car modifiables, comme les hormones.
- "Le gène SRY (de l'anglais Sex-determining Region of Y chromosome) n'est plus dominant par rapport au sexe féminin tel qu'il était défini par défaut. En effet, si la ressemblance du génome, en termes de séquence, entre 2 hommes ou 2 femmes est de 99,9%, la ressemblance entre un homme et une femme n’est que de 98,5%, du même ordre de grandeur qu’entre un humain et un chimpanzé, de même sexe... " http://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2016/06/PARITE%C2%B4-V3-5-JUIN.pdf
- Corps fait langue - Questions d'éducation
Cependant, les êtres humains restent très doués dans la reconnaissance du sexe des visages. Ainsi, un être masculin imposant d'être discriminé par un pronom féminin, respectant donc encore "la binarité", risque simplement de provoquer une distorsion cognitive surtout chez les enfants. De plus que cela constitue également un appel au mensonge et à la contradiction. L'enfant peut-il digérer l'incohérence sexuelle, comment la traitera-t-il ? https://unherd.com/thepost/goodbye-eddie-izzard-and-good-riddance/
Il est incompréhensible que les croyances dans le changement de sexe (croire contre le réel) et le changement de genre (croire en l'absence) soient favorisées par les autorités et les institutions médicales dès lors qu'elles n'ont plus le statut de superstition bénigne mais un rôle patent dans l'automutilation irréversible. Anesthésiée avec leur concours, elle n'en reste pas moins ce qu'elle est, castratrice et, par conséquent, eugéniste.
Ne pas interdire mais encadrer par sanction - Patrimonialité (possession de propriété), indisponibilité (usage interdit) et inviolabilité - De même que le suicide n'est pas toléré, la castration, forme de suicide, comme l'on peut en inférer dans la thèse d'Emile Durkheim, la destruction d'organes sains devrait en faire partie.
"Cette autonomie révèle par certains côtés l’impuissance de l’État à intervenir lorsque l’intéressé est le seul acteur de sa propre liberté : par exemple le suicide ne peut être en lui-même interdit car le pouvoir étatique ne peut se glisser derrière chaque citoyen pour empêcher sa réalisation. De même l’État ne saurait imposer une obligation générale de se soigner. Mais l’exercice de cette autonomie peut être encadré dès que le sujet doit faire appel à un tiers pour réaliser sa liberté : l’aide au suicide et l’euthanasie sont ainsi pénalement sanctionnés." https://books.openedition.org/putc/1742?lang=fr Claire Neirinck, Le corps humain In : Qu’en est-il de la propriété ? L’appropriation en débat, Toulouse : Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 2006
- 0, 0' et 0 pointé - Premières victimes prépubères des expérimentations précisément datées
Le drame étant que, malgré les résultats désastreux de cette expérimentation in vivo qui invalident totalement l'hypothèse, les années 2000 ont surenchéri dans les castrations.
L'adoration du sexe opposé - A propos du fétichisme sexuel de se réjouir d'être de l'autre sexe et pas du sien, selon la formule, qui prétend renier "la binarité" et son hétérosexualité de normes bonnes à abattre. Que l'on veuille faire tapis de normes sociales, ou les améliorer, n'implique du tout de nier les dichotomies sexuelles sur lesquelles les fantasmes font lit. Une impossibilité flagrante de nier l'indéniable, et d'abandonner alors la rêverie...
"l'adoration religieuse est remplacée par un appétit sexuel" Alfred Binet. André BÉJIN, Sur le caractère fondateur de l’article de Binet (1887, Le fétichisme dans l’amour, Recherches & éducations, 5 | octobre 2011 http://journals.openedition.org/rechercheseducations/844
Ecran III
Matriarcat - Alpha ?
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| Matthias Risz |
Matriarcat (créé en 1861 par Baschoffen), au sens strict en équivalence au patriarcat, reste inconnu depuis que l'homme s'observe. Cette émergence conceptuelle et inégalen très récenten force à la nuance, une fois encore.
1947 - L'erreur éthologique - Sachant désormais de l'absence de loup alpha, dont inférée la mâle domination lupine- L'erreur - A propos de louves alpha -gynécocrate (Aristote, Politique, Paris, Librairie philosophie de Ladrange, 1874, Livre II, 1269, b 23-27), patriarchies ou matriarchies animales"Le Bâlois Rudolf Schenkel publie, dans la revue Behaviour, un article intitulé «Ausdrucks-Studien an Wölfen: Gefangenschafts-Beobachtungen». (...) L. David Mech fait, en 1999, une déclaration dont le ton penaud cache des implications fracassantes pour le petit monde des experts en loups. «On s’est trompés», dit-il, en gros, dans un article intitulé «Alpha Status, Dominance, and Division of Labor in Wolf Packs», publié dans le Canadian Journal of Zoology: les individus alpha, censés dominer le groupe à l’issue d’un processus de compétition, n’existent pas. Schenkel parlait d’un couple dominant, et pas seulement d’un mâle… Quoi qu’il en soit, le «loup alpha» inspire des réflexions sur le leadership en entreprise, devient un modèle de programmation algorithmique (Grey Wolf Optimizer), s’invite dans la psychologie des religions lorsque le psychiatre texan Hector A. Garcia invente la notion d’Alpha God (2015) pour décrire la manière dont les sociétés monothéistes imaginent leur dieu." Nic Ulmi, Y a-t-il un alpha dans la meute ? 28 juillet 2016 https://www.letemps.ch/societe/2016/07/28/y-atil-un-alpha-meute-domination
Ce que nommé couramment depuis deux siècles matriarcats ne sont que des matrilinéarités, matriarchies (parfois) toutes sous avunculat (oncle) Voir précisément ex. de l'avunculat Lovedu plus loin
“on ne dispose d’aucunes données archéologiques ou historiques qui laissent supposer que de telles sociétés aient jamais existé” Nicole Échard, Matriarcat, Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie, ss. dir. Pierre Bonte, Michel Izard, PUF 1991, p.455
Famille matrifocale, matrilocale, ou uxorilocale,
"un groupe de parenté co-résidentiel n’incluant pas la présence régulière d’un homme dans le rôle d’époux-père et à l’intérieur duquel les relations effectives et continues se font surtout entre parents de même sang" Nancie L. Solien de González, Black Carib household structure - a study of migration and modernization. Seattle, University of Washington Press, 1969, et 'The Consanguineal Household and Matrifocality', American Anthropologist, vol. 67, n°. 1 (1965), p. 1541–49
Peu importe la couleur des matrilocalités, générations de femmes en même lieu s'occupant des enfants et de la subsistance, parait une adaptation au nomadisme sexuel masculin. Stéphanie Mulot, La matrifocalité n'est pas un mirage créole, L'Homme, 2013 https://www.academia.edu/41906943/La_matrifocalit%C3%A9_nest_pas_un_mirage_cr%C3%A9ole
- Immatérialité et mise en valeur de l'héritage impalpable du matrimoine
"Dans l’Éthique à Nicomaque, Aristote appelle philia l'affection qui fait que nous aimons un être pour ce qu'il est et non pour ce qu'il peut nous apporter." "Le mot grec agapè signifie affection, amour, tendresse, dévouement. Son équivalent latin est caritas, que nous traduisons par « charité » (dans les textes stoïciens comme dans les textes chrétiens). Généralement, la langue profane emploie agapè pour désigner un amour de parenté ou d'amitié, distinct de l'amour-passion, distinct du désir amoureux : celui-ci, en grec, est appelé érôs, en latin amor (français : amour) ou cupido, cupiditas (français : désir, envie, passion amoureuse)." https://www.universalis.fr/encyclopedie/agape/
Transmission - Pourquoi les femmes seraient-elles plus chargées de transmettre ou de soigner ? Cela reste essentialiste de leur attribuer l'inné du soin et de la commisération.
Ecran IV
Féminité (biologique) et gynécité* (déterminisme social) - Sexage social, processus producteur
A la lumière de tous ces éléments, la gynécité* se dessine clairement. Le sexage social produit de la gynécité*
Il nous manquait la loupe pour finement analyser le rapport sexiste des sociétés. Jusqu'ici, je n'ai lu que des textes qui se contentent quelle que soit leur discipline, de plancher dans le désordre, les pieds pris dans l'essentialisme ou le naturalisme entravés par le mot unique de féminité, alors que dans le cas du sexe masculin, on peut voir plus de raffinement à distinguer les facettes de l'inné et de l'acquis par deux moyens, qui sont la virilité (biologique innée) et la masculinité (comportements sociaux acquis). L'on y voit facilement combien le second catégorise les stéréotypes sociaux construits différemment selon les pays. Concernant le sexe féminin plus que moitié de l'humanité, rien de plus jusqu'ici que le tout-en-un de la féminité.
Nous aurons désormais le bénéfice de la féminité et son augmentation, la gynécité*
On voit des tentatives féministes s'approchant -outils qui cependant ne m'ont toujours pas suffi pour affiner ma réflexion de soutien à ma campagne depuis 2011 pour un statut du féminicide (sur le modèle du Statut de Rome), seul établissement qui me parait apte à renverser et couper court au sexisme, sur le déclin dans la seconde moitié du XXe siècle mais récemment ressuscité par la globalisation des réseaux et leurs sites de déshumanisation et patrimonialisation, comme ceux de prostitution (dont gpa), castrations scoptiques*, etc. -de fait devenus de rééducation des masses à la misogynie.
Féminitude et fémellité, sont deux synonymes apparus explicitant politiquement la féminité. "Féminitude" -
Féminitude et fémellité, sont deux synonymes apparus explicitant politiquement la féminité. "Féminitude" -
"Dans cette querelle, le Mouvement des femmes s'est engagé, selon Françoise Picq, "dans une double impasse" : naturalisme et féminitude d'un côté (Psychépo), sociologisme et conditionnement culturel de l'autre. — (Frédéric Martel, Le Rose et le noir, Seuil, Paris, 1996)" https://fr.wiktionary.org/wiki/f%C3%A9minitude
"Fémellité" -expérience féminine de la vie soumise par le sexe masculin - Cependant, dès les années 1970, apparait en psychanalyse sur le modèle de gémellité, la "fémellité" (pulsion vitale) laissant entendre d'un essentialisme, écrasant le terme féminité concernant l'application des aspects sociaux. Jacques Press, L'analyste femelle, Revue française de psychanalyse, 2010/1 (Vol. 74), p. 165-180 https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2010-1-page-165.htm
Grimpé d'un cran - Territorialité étendue, poussée les frontières corporelles, sexuelles - Colonisation au sens de possession, les mâles colons des femelles. Nonobstant que nous concernant la féminité n'est pas histoire, vécu, de sensibilité ou de puissance sexuelle (de pure illustration essentialiste, issu de ce lignage psychanalytique), la fémellité parait donc plutôt un élargissement de la féminité et son remplacement.
"...la FEMELLITE, c’est-à-dire la réalité unitaire de la vie dans un corps sexuéfemelle, avec ses puissances mais aussi ses amputations dues au colonialisme des mâles." Note de lecture Didier Epsztajn"(...) la féminité c’est ce qui recouvre et occulte à la fois la puissance femelle et son asservissement." Commentaire Nicole Roelens https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2013/11/11/manifeste-pour-la-decolonisation-de-lhumanite-femelle/
"La femellité désigne la puissance sexuelle femelle, comme la virilité désigne la puissance sexuelle mâle." Nicole Roelens, La Femellité et le réel prosaïque de la vie humaine, L'Harmattan, 2013 https://www.editions-harmattan.fr/livre-manifeste_pour_la_decolonisation_de_l_humanite_femelle_tome_1_la_femellite_et_le_reel_prosaique_de_la_vie_des_humains_nicole_roelens-9782343012643-41197.html
Pour mémoire -
"-itude \i.tyd\ Sert à former des noms féminins avec l’idée d’un état ou d’une qualité morale, psychologique ou physiologique en rapport avec le radical. (...) (Sociologie) Sert à former des noms désignant l’état d’oppression, d’aliénation, d’uniformisation ou de ghettoïsation subi dans une communauté, en opposition aux noms en -ité qui expriment une personnalité culturelle, morale ou affective seulement influencée et consentie par l’appartenance à un groupe ethnique, social ou culturel ; les mêmes noms sont parfois utilisés aussi pour désigner le groupe lui-même, ou pour désigner une identité revendiquée, même quand le terme s’oppose à un nom en -ité. (Forme souvent des néologismes.)" https://fr.wiktionary.org/wiki/-itude
"Sexage" - Je reprends ce terme précis, frappé au coin du bon sens de Colette Guillaumin, qui donne plus à penser que celui de "genre" multifacette brillant de façon insaisissable en idéosociologie*.
"Sociologie 8. (Calque de l'anglais gender.) Concept qui renvoie à la dimension identitaire, historique, politique, sociale, culturelle et symbolique des identités sexuées. (Cette notion récente est en constante évolution.)"
Basiquement, au sens littéral de base de détermination du sexe à vue, le sexage concerne l'hermaphroditisme. En l'occurrence, le choix médical de ceux des organes de l'appareil uro-génital les mieux conformés en ces cas d'intersexuation. Certains collectifs réclament l'arrêt du sexage et des ablations thérapeutiques de naissance suivies d'hormonothérapies intervenant dans ces très rares cas. Ce courant minimal est utilisé pour soutenir le queerisme scoptique*, alors que, au contraire, celui-ci prétend bien fondées d'autres mutilations sexuelles de castrations symboliques, chimiques et chirurgicales.
Combattre le sexage, ou valence différentielle des sexes injustes pour le sexe féminin, en luttant contre soi-même à coup d'hormone de synthèse à doses toxiques parait inefficace socialement, comme individuellement.
Mon travail ethnologique de plus de dix ans partagé sur ce blog est littéralement écrasé par les signalements à Google et autres réseaux qui sont de parti transgenriste, dicté par le progressisme du parti démocrate américain, principalement.
Ce qui souffre de l'invention sont ceux qui le décrivent aisément. Le sens qui parait le plus éclairant de ce que le genre n'existe pour personne a été celui d'un adolescent ex-trans qui explique qu'il s'est "inventé un alter ego"... un genre. A une époque, l'on disait simplement "se donner un genre".
"affecter certaines manières pour être distingué par autrui." https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/genre/36604#162502
A l'inverse de
"se donner du genre" https://www.languefrancaise.net/Bob/22113
Ainsi, il vous est facile de saisir en quoi il reste impossible de parler d'égalité des genres, égalité d'espèces autrement dit, car cela noierait l'égalité des sexes dans le brouillard.
Le corps décortiqué comme une crevette au nom des identity politics ? - L'obsession identitaire continue de cheminer. Le sexe, le genre sous sa forme impropre pour dire ou les stéréotypes ou le processus de sexage, le rite du voile sont présentés en identités à faire admirer, qu'il faudrait montrer, et en être fier. Pourtant l'estime de soi n'est jamais au rendez-vous, puisque c'est fait pour cacher, dissimuler, voire éradiquer.... La fragmentation de la personnalité en identités, le morcellement du corps en organes jetables, comme si l'on pouvait être réduit à un puzzle ?
Cependant, cela a eu le mérite de me démontrer à quel point le sexe, en particulier féminin, organe indissociable de la personne, est appréhendé par ce courant politique comme une chose et un outil, qui peuvent être dissociés et patrimonialisés, et que le proxéneur* -plus précis que tout terme mercantiliste banal comme client ou consommateur-, de fait devient complice du proxénète sur le dos de la dignité et de l'intégrité humaine. En pornoprostitution, il n'est bien question que de main mise sur le sexe de façon écrasante, et féminin, soit de gynécité*.
Sursexualisation* & gynécité* - Deux concepts me paraissent nécessaire pour aider à se retrouver dans les méandres idéologiques post-féministes.
Ainsi, les mammifères n'ont pas inventé la catégorie de sexe. Celle-ci reste descriptive de la réalité. Inventer le mot n'est pas inventer la catégorie préexistante. Personne ne l'a donc inventée, pas plus que l'hétérosexualité qui reste la donne pour tous mammifères et qui n'est pas créée en régime politique par d'hypothétiques mâles alpha pour soumettre des individus omegas. L'hétérosexualité de jouissance qui engage à la reproduction, survie d'une espèce, n'est donc aucunement un régime politique au contraire de la croyange de Monique Wittig. Personne ne doute plus que le rapport des sexes, ou sexage, soit majoritairement favorable au sexe masculin et que cette inégalité ait à être proscrite.
Le corps dont le sexe de l'individu, sexuation du genre humain, induit une socialisation sexuelle qui cependant ne crée pas de sexe social, sauf au sens littéraire, soit ayant des conséquences sociales.
La sexualisation de l’être humain est fondé sur l’état sexuel normal des deux sexes XX et XY.
Le processus de surdétermination sexuelle, de construction sociale sur la basse du sexe, peut porter le nom de "sexage" ou sursexualisation (l'espèce étant déjà sexualisée)
Faux matrimoine – ou matrimoine au faux nez- Sexe social ? Le sexe humain n'est pas un millefeuille et une expression imagée ne doit pas être prise au premier degré – Il n’existe pas de sexe social, qui serait une catégorie, un genre, mais un ensemble de stéréotypes qui pourrait être nommé sursexualisation* –
Concernant le sexe féminin, nous proposons "gynécité" car "féminité" ne parvient pas à faire la part des choses et confond caractéristiques sexuelles et stéréotypes sociaux, facilitant le confusionnisme et, surtout, les manoeuvres masculinistes. Le sexe masculin possédant déjà le sien "masculinité", comme annoncé en introduction.
Une illustration américaine de la sursexualisation gynécitaire- Au dernier siècle suite au plan Marshall (1948), l'on a vu se développer avec l'hollywoodisme* une surenchère de la sursexualisation mercantile sexiste, y compris concernant les fillettes, flirtant avec le pédopornographique.
Banalisation du scoptisme* - Désormais au nom du dégenrage, politique de démolition du genre (féminité toxique) passant pour féminisme -miner le processus de sexage-, les enfants choisissant le sexe opposé à imiter (castration symbolique) en ses stéréotypes jusqu'à la castration chimique puis majeurs, l'effective castration chirurgicale, sont poussés à se sursexualiser, détruite leur enfance en même temps que leur sexualité future et relations puisque en majorité la fécondité est affectée. Leur rapport au monde et liberté à s'y mouvoir y est également profondément affectée.
Banalisation du scoptisme* - Désormais au nom du dégenrage, politique de démolition du genre (féminité toxique) passant pour féminisme -miner le processus de sexage-, les enfants choisissant le sexe opposé à imiter (castration symbolique) en ses stéréotypes jusqu'à la castration chimique puis majeurs, l'effective castration chirurgicale, sont poussés à se sursexualiser, détruite leur enfance en même temps que leur sexualité future et relations puisque en majorité la fécondité est affectée. Leur rapport au monde et liberté à s'y mouvoir y est également profondément affectée.
Ecran V
Illustrations - Cas de matrimoines - Extraits de films documentaires
Quelle est la mise en scène de ces "femmes-passerelles" et l'état de transmission matérielle comme immatérielle ? Dans notre cas en Afrique et Europe orientale. Devant la transmission immatérielle et matérielle de barbarismes anglosaxons présentés comme féministes, je suis amenée à faire un topo sur deux exemples du leg matrimonial dans le cadre des attributions sociales générées par le processus de sexage.
- Matrilocalité uxorilocalité, matrilinéarité, avunculat
>Les mères élomwés, les mwalis et le tablier hottentot à Gilé en Haute-Zambézie au Mozambique en Afrique orientale, terrain 1990-1996
>Vesela, La joie du feu, film-thèse, nestinarka -danseuse sur les braises- à Bulgari, ancienne Thrace orientale, en Bulgarie, terrain par intermittence 1986-2001
Ecran VI
Les embûches de la polysémie du genre et ses ornières relativistes
Ecran VII
Polyphonie genriste
- Anglicisme et confusionnisme - Pour bien l'appréhender, je reviens sur ce terme que je devais précisément camper.
Beaucoup s'y emmêlent les pinceaux et ratent des balles. La confusion serait semée à dessein, que l'on ne pourrait faire mieux. Entre signifiant et signifié, entre forme et fond avec le résultat de mettre en danger les enfants et les personnes vulnérables.
Ce genre permet tout puisque ne voulant en soi rien dire, fourre-tout, l'on en joue comme d'un couteau suisse, mais qui n'a rien de neutre car il cultive le malentendu et ainsi le conflit. Un jour utilisé pour dire sexage, un autre, stéréotypes sexistes, un troisième gent, entregent, etc. L'on croit parler de l'un, alors que l'autre pense que de l'autre il est question, et ainsi rebondir la dispute de quiproquo en quiproquo.
Les féministes de nouvelle génération toutes tentées de se désolidariser des "vieilles", les pieds sur terre, pour rejoindre un post-féminisme, le croc dans le mollet de l'état. Le milieu féministe en est d'autant diminué et affecté.
En place de cette espèce protéiforme, qui sert à tout et à rien, j'ai voulu exprimer un concept clair, précis, tranchant qui permette de correctement circonvenir, nommer pour étouffer le foyer de l'injustice comme en éteindre les séquelles. De la même façon que mon entreprise depuis 2011 d'élargir et préciser la définition de féminicide pour que son usage se répande, j'espère avoir relancé la réflexion sur ce périmètre des blessures du sexisme.
L'effacement détruit l'Histoire - Prétendre supprimer le sexe par "un" genre, soit n'importe quelle catégorie autre, ne pourrait empêcher le sexisme et le sexage. Que fait avancer de s'accrocher à cette illusion rêveuse ou plutôt ambition littéraire ? Le cas du concept de race est notable de ce que pour cause d'inexistence, il a été sorti des cordes sans supprimer le racisme toujours sur le ring... Le mot disparu, tout comme par exemple féminicide absent, empêche surtout toute mesure et toute rétorsion légale. La race n'existant pourtant pas, alors que le sexe tout à fait tangible depuis que l'espèce est sexuée... Existant entier et de double de base en chaque cellule.
Le genre passe-partout - En sus de processus, dire genres concernant plusieurs catégories qui découlent de deux processus, l’un biologique de sexualisation, l’autre tout à fait social de sursexualisation, qui consiste en l’attribution de qualités et de rôles, noyant le poisson.
Nous appelons gynécité* et masculinité, afin d’éviter tout simplisme impropre à l'analyse
"Genre" signifiant catégories ou classes en dit trop peu et délaye le problème. Exploité par l'androcentrisme, phallocentrisme et masculinisme. Adopté par partie du féminisme institutionnel (universitaire) et, tout particulièrement, par l’idéologie pro T qui s’oppose au pro XX (voir ex. Notes de bas de page)
L'introduction de l'identité par le genre de John Money n'a rien d'anodin. Nous avons commencé à en soupçonner le retentissement désastreux que l'on voit avec les translégislations au moment de nos recherche sur l'émergence du concept gender. cf. SAF Le génome du genre
"la « loi trans » est une bombe pour les fondements de la loi contre la violence sexiste. (...) Eh bien, à l’heure actuelle, toutes les nouvelles lois ou celles qui sont renouvelées dans cette législature mentionnent le genre comme identité. Il va être très difficile de défaire tout ce cadre." Entretien avec l'ancienne députée socialiste et membre de l'Alliance contre l'effacement des femmes par la "loi trans" https://theobjective.com/espana/2022-11-12/angeles-alvarez-feminismo/
- Conclusion de la présentation comparative -Matérialité physique du matrimoine immatériel -
Barbarisme du genre, introduction datéee - La mutation des Etudes féministes d'égalité des sexes semble due en France à la sociologie, ou plutôt l'idéosociologie. Ou quand le mage du freudo-lacanisme dévore de l'intérieur le féminisme grâce à la sociologue Margaret Maruani se faisant déjà l'écho des aspirations démocrates américaines ? https://blogs.mediapart.fr/francois-geze/blog/220822/margaret-maruani-la-pionniere-francaise-des-etudes-de-genre MAGE et sa "revue de recherche engagée"
Aucune raison d'être fier d'être sexué ni de nier "la binarité" indépassable. Etant naturel d'être d'un sexe, et dans de rarissimes cas d'intersexuation des deux, au contraire de cet affichage qui monte les uns contre les autres. Depuis les progrès scientifiques de la biologie, nos sociétés ne considèrent pas les cas particuliers comme des monstres à maltraiter ou ostraciser. Sur la croyance "débinaire", il n'y a pas de mâle, il n'y a pas de femelle, il n'y a pas de binarité mais pourtant ceux qui passe du premier au second.
Depuis 1995 de l'éclosion du genre tant vanté, silence-radio du féminisme ronronnant dans un recoin, alors que le terme nous est vendu comme une panacée. 2011 sera, par contre, ou à peine avant, année de grand bouleversement.
En fait, je situe le tremblement de terre en la matière tout à fait hors du champ, comme d'ailleurs les meetoo poussés sur le devant de la scène comme un miracle par certains partis politiques -qui recrutent des adhérentes à l'occasion de grands raouts-
Pire peut-être car les dièses semblent forcer le féminisme à réenfiler le caban de l'infirmière, dévouée à tout réparer, soigner, panser, se dévouer, surtout envers les hommes en perte de repères sexuels, transmettre. Gardienne du foyer, de la mémoire et de la trousse à pharmacie.
Certaines s'en réjouissent croyant déconstruire la binarité du ciel et de la terre, du jour et de la nuit, de la féminité et de la virilité... Mais tenir la main de l'automutilation et de l'atteinte à l'intégrité est-il autre chose que compassion toute religieuse ?
Réveil du 14 mai 2011 ? - Nafissatou Diallo c/ DSK - La femme de chambre, suivie de Tristane Banon puis du procès des violences lilloises contre des prostituées escort ont mis en marche la sonnerie et la roue de l'indignation de la conscience féministe, bien avant Wenstein, 2017. Ce n'est qu'alors que les dièses de Sandra Muller et Alyssa Milano (repris par des politiciens) embrayent en reprenant le procédé de Tatiana Burke (2007) ont suivi la pente et pris la balance en marche dans les secteurs spectaculaires, journalisme, notamment.
Onze après, cependant, pas de grande amélioration en la matière. Tout le monde s'en étonne, alors que nous avons fait le plein de lois féministes.
- La mesure que je préconise depuis 2012 de créer un statut spécifique de féminicide me parait toujours plus utile et d'actualité.
Les libfem, américaines féministes libérales, les unes libertaires, les autres libertariennes -qui se déclinent chaque jour davantage en France sous la pression des réseaux, donc des GAFAM- estiment que tout axe misogyne doit être transgressé et récupéré en terme de choix par l'adoption et l'usage des pratiques sexistes déjà profondément ancrées.
Comme celui de s'affubler du symbole sexiste sectaire du voile suprémaciste (la dévote au-dessus des autres femmes en dignité, modestie, pruderies et pudibonderie), invention séparatiste des sexes au nom de l'essentialité des sexes.
Comme celui de louer son ventre, dans une sorte de dissociation désintégrative, soit pour une dématernisation (prostitution procréatrive), soit dans le cadre de la jouissance masculine (prostitution jouissive).
Comme celui de copier le sexe masculin dans les recoins, notamment par la castration chimique à la testostérone et l'aplatissement des seins, non seulement par des corsets nocifs, dits binder, mais aussi par leur amputation. Nous avons abordé le scoptisme*, que nous n'avions pas encore délimité et baptisé dans un carnet, et avant cela féminicide annihilatoire* dans notre typologie des féminicides.
De tout point de vue, la castration élective reste un vrai sujet car un fond eugéniste y prend son essor.
D'une part, les régimes dictatoriaux s'en servent pour stériliser l'homosexualité, sous-entendu éviter que celle-ci se transmette de naissance à des enfants. Mai aussi, il reste donc au fond à la société de poursuivre dans l'eugénisme atypique "d'améliorer son sexe" et le rendre infertile, ou d'influencer l'embryon vers l'hermaphrodisme par la prescription de testostérone. Tant qu'il n'y a qu'exceptionnalité, il peut y avoir confirmation de la règle d'intégrité de l'espèce et l'interdiction de choisir les gènes.
- Eniantosémie - Quand fait le contraire de ce que que disant faire - "co-présence de deux sens contraires", selon la définition que donne de ce néologisme Claude Hagège (1985, p. 154)" https://theses.hal.science/tel-00410049/file/Ambivalence_et_enantiosemiepourpublication.pdf
Aucune raison d'être fier d'être sexué ni de nier "la binarité" indépassable. Etant naturel d'être d'un sexe, et dans de rarissimes cas d'intersexuation des deux, au contraire de cet affichage qui monte les uns contre les autres. Depuis les progrès scientifiques de la biologie, nos sociétés ne considèrent pas les cas particuliers comme des monstres à maltraiter ou ostraciser. Sur la croyance "débinaire", il n'y a pas de mâle, il n'y a pas de femelle, il n'y a pas de binarité mais pourtant ceux qui passe du premier au second.
Le second, inter, fustigeant les mutilations sexuelles -scoptisme*- que les premiers, trans, approuvent. Est-ce de la nécessité de grossir les rangs ou de rendre impossible les débats par la confusion que des opposés sont convoqués à ces manifestations du Jour de commémoration des assassinats de transvestis, souvent prostitués ?
Le sexe étant politique, le pivot patriarcal tordu et transgressé travaillerait en faveur des droits universels des femmes, que l'Etat-nation, bourgeois, capitaliste, source de tous les maux, serait déstabilisé durablement ?
Le sexe étant politique, le pivot patriarcal tordu et transgressé travaillerait en faveur des droits universels des femmes, que l'Etat-nation, bourgeois, capitaliste, source de tous les maux, serait déstabilisé durablement ?
Si en théorie, cela pourrait paraître séduisant et satisfaisant, en réalité, cette posture est devenue la cause de souffrances que supportent des individus vulnérables encore dans l'enfance, d'autres dans l'adolescence, voire adultes. Il est manifeste que, au nom même du féminisme, il ne peut donc s'en
Dans tout cela, le féminisme s'y retrouve-t-il ?
Conclusion élargie - La philosophie de la normalité
Tout est normal, de rien de ce qui est masculin nous ne devons nous étonner, tout leur est relatif-
Le relativisme culturel et le relativisme linguistique se sont chargé de nous cliver -issus curieusement du matérialisme classiste basculé dans un relativisme niant l'étymologie, l'histoire du lexique et de la langue, dans la confusion entre langage et langue, ou entre langue et jargon, à lire la ''solécistique inclusiviste'' qui met le pied dans la porte.
Analyser l'absence de domination linguistique sexiste des langues n'équivaut nullement à soutenir ou conforter des règles patriarcales, tant informelles que formelles, car il n'y a pas à confondre sexe et sexage. La dérivation du genre grammatical féminin du masculin nié par les linguistes relativistes démontre plutôt leur oubli de l'historicité, du sens généalogique des sociétés qui vont du passé vers l'avenir et ne sont pas situées sur le même plan temporel sans frontières. Claire Michard, Sexe et humanité en français contemporain, L’Homme, 153 | 2000, 125-152 https://journals.openedition.org/lhomme/8
Des sociétés légalement sexistes ne possèdent parfois pas de genres et des matriarchies n'ont pas créé de langages non sexistes.
Toute prédominance n'est pas domination, comme tout oppressé n'est pas opprimé.
Toute prédominance n'est pas domination, comme tout oppressé n'est pas opprimé.
Devant ces murs maçonnés entre femmes et féministes, de toujours objurguer femmes ou féministes à l'union reste du temps perdu. D'autant qu'hommes et masculinistes ne seront non plus jamais plus unis. Toujours exiger plus des femmes, plus douces, plus calmes, plus sereines, plus posées, plus raisonnables selon leur nature, dixit ces derniers, c'est bien entrer dans leurs vues.
Au revoir Toulouse et sa Reine Pédauque dont les pieds palmés m'évoquent l'ondine à queue de poisson. Qu'est-ce que cet archétype essaye de nous transmettre ?
"sorte de monstre hybride, affligée de pieds palmés et se complaisant dans des bains perpétuels")[Ill.1] https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=pfbid0oFDgwpousCmSeFW4ENUmEjCkBsRnZ97r7Ed3uspci7gKv5h12iyvsgJi7N6iAoKdl&id=101306055968264 Gravure tirée de 0:51 / 8:10 La légende de la Reine Pédauque à Toulouse, n° 5 La Reine Pédauque et le royaume wisigoth par Histoirelocale -Marcel31 https://youtu.be/FzRkBzLcozk
Flou décor pour flou des corps - Déverrouiller toutes frontières au nom de la "justice sociale", limites flottantes, profitera en l'état actuel des choses principalement au commerce de masse et à l'économie.
En quoi ce sfumato, qui brouille les contours, favoriserait-il les droits des femmes, du sexe féminin, et du féminisme ou des enfants ? On voit bien déjà le contraire en tout du clair-obscur, entre chien et loup...
Les exemples sont déjà nombreux en route - Avec l'absence de canons de beauté, restriction qui réservait à une minorité de les suivre et acheter, en arts non plus besoin d'esthétique, qui gêne forcément la production littéraire, picturale, vendable car ils ne pourraient bien sur commercialiser, en cas de haute exigence que dizaine de livres par an en place de cette cascade de banalités et médiocrités inesthétiques.
La consommation de masse se trouve démultipliée de la frontière qui saute.
Espérant que ce baptême dans la ville rose brique à l'ombre de la daurade lui ménagera de longues années d'usage et d'efficacité.
- Nota bene
- Naturalisme - Ceci n'étant donc pas de donner dans le naturalisme mais simplement dans l'authenticité et l'intégrité.
A savoir - Les races, qu’elles soient hiérarchiques ou non, auxquelles l’on croyait auparavant puisque l’on est désormais certains au moyen de la recherche en génétique qu’elles n’ont pas de réalité scientifique ne sont nullement comparables aux deux sexes biologiques tangibles dans chaque cellule de tous les organes et produits, sans exception.
Cheveux, spermes, toutes cellules contiennent la programmation en double hélice symétrique
Coloration de la peau et quelques autres données morphologiques ne définissent pas de race.
L’Eve mitochondriale a été retrouvée parmi les populations Khoïsans d'Afrique australe.
Son antonyme politique de dénaturalisation appartient au post-modernisme, où s'est blotti le post-féminisme tentant d'éradiquer les sexes et surtout sans complexe le sexe féminin. La déconstruction chirurgicale et hormonale du sexe féminin est enclenchée - De Monique Wittig (les lesbiennes ne sont pas des femmes) jusqu'à Béatrice Preciado (effacement de toutes apparences de son sexe féminin).
"C'est au moyen d'une entreprise de déconstruction et de citation que la critique postmoderne révèle le caractère historique des représentations et des discours dominants : or, comme le définit Kibédi Varga, " déconstruire, c'est détruire en trichant, c'est non pas opposer B à A, mais plutôt montrer que A n'est pas tout à fait A et qu'il ressemble peut-être même à B.- Ici, les dichotomies et les oppositions binaires s'effondrent ; il n'est donc pas surprenant de voir que le binarisme sexué, omniprésent dans la construction des discours mais aussi de l'organisation sociale, constitue un axe de déconstruction privilégié de la postmodernité née avec Mai 68"
p. 11 Note de bas de page 1 Dans L'Homme révolté (1951), Camus observe que la radicalité du désir de liberté chez Sade le conduit paradoxalement à l'élaboration d'un système totalitaire: "Deux siècles à l'avance, sur une échelle réduite, Sade a exalté les sociétés totalitaires au nom de la liberté frénétique que la révolte en réalité ne réclame pas- Fanny Laborde, Les stéréotypes de sexe dans l'érotisme, la pornographie et les discours amoureux à l'épreuve d'Angela Carter, de Monique Wittig et d'Elfriede Jelinek. M2 Lettres modernes, Université Lyon 2, septembre 2014 https://www.academia.edu/21884459/Wittig_Carter_et_Jelinek_contre_les_st%C3%A9r%C3%A9otypes_de_genre?email_work_card=title
- Ni différentialisme, ni hiérarchisme*
Il n’est pas question de souligner, valoriser, exagérer, ou surdéterminer le sexe féminin, ou masculin, mais de noter scientifiquement les différences sexuelles du mammifère humain
- Différentialisme - 1920 - Féminisme maternaliste ou néoféminisme britannique par rapport au mouvement suffragiste
US>France - Elizabeth Cady Stanton, évangélisme inclusiviste, héraut du "droit de la mère", soin, instinct maternel, douceur, fondation civilisatrice. A la Convention de Seneca Falls de 1848, à laquelle elle participe, nait le féminisme américain, suivie par la Fédération française des sociétés féministes de 1891 de défense de la rémunération de la maternité considérée en "première des fonctions sociales".
L'emploi du terme de néoféminisme, à chaque nouvelle émergence de courant, alors qu'il était communément admis qu'il s'appliquait au différentialisme maternaliste du XIXe ajoute à la confusion. Les postféministes ne veulent plus appeler une chatte une chatte et estime transgressif de l'appeler pénis féminin, des hommes seraient destinés désormais à accoucher ? L'accouchement restera pourtant le fait exclusif du corps féminin. Le corps féminin n'est pas en même temps masculin, on peut le comprendre sans avoir soi-même accouché.
- Notes de bas de page
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| Jacques-Louis David, Combat de Minerve contre Mars, 1771 https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010066103 |
*Topos Minerve chez Cristina de Pizzano (veuve d'Etienne Castel, astrologue de Charles V) s'identifie à une déesse antique, allégorie du combat qui vainc Mars.
Et quant au fait qu’une femme se hasarde à parler du métier des armes, on se souviendra que dans l’Antiquité, comme je l’ai écrit ailleurs, ce fut une femme grecque pleine de sagesse, du nom de Minerve, qui inventa l’art et la technique de fabriquer des armures en fer ou en acier ; c’est elle aussi qui, la première, trouva les équipements divers dont on se couvre dans les combats. Il n’importe donc point de qui provient la connaissance, du moment que celle-ci est bonne et salutaire." Christine de Pizan*, La Cité des dames, 1404 - Citation de Traduction (1997 [1404] : 158-159), Thérèse Moreau, Promenade en Féminie : Christine de Pizan, un imaginaire au féminin, Nouvelles Questions Féministes, 2003/2 (Vol. 22), p. 14-27 https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2003-2-page-14.htm
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| Danielle Buschinger, Le Livre des faits d’armes et de chevalerie de Christine de Pizan et ses adaptations anglaise et haut-alémanique . In: Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 155e année, N. 2, 2011. pp. 1073-1092. https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_2011_num_155_2_93253 |
**Gynécité* - Concept esquissé en item du Dico féministe https://susaufeminicides.blogspot.com/2013/02/index-illustre-ii-guinguette-feministe.html
A propos d'oies - Capitole et ses oies blanches
[1] Annonce des Journées du matrimoine et table ronde ISDAT de La Dépêche du midi :
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| La Dépêche du Midi, 15 septembre 2022 |
- Evènement Toulouse Les Journées du Matrimoine 2022 https://www.facebook.com/matrimoinetoulouse
menées et encadrées par Les Tenaces et la Compagnie d'Elles https://compagniedelles.wordpress.com/les-tenaces-collectif-de-circassiennes/
hébergé par ISDAT https://www.isdat.fr/
- Avunculat d'Afrique australe - Thonga, Lovedu
Adler Alfred. Avunculat et mariage matrilatéral en Afrique noire. In: L'Homme, 1976, tome 16 n°4. pp. 7-27 https://www.persee.fr/doc/hom_0439-4216_1976_num_16_4_367681
[1] SEXAGE
- Humain -sens strict, technique de différenciation sexuelle (la teinte du duvet des poussins futurs coqs n'est pas "genre" - Concerne les nouveau-nés au sexe mal conformé, syndrome d'hermaphrodisme, pour lesquels est choisi, assigné le sexe correspondant à l'aspect du système urogénital mieux formé
- Analyse féministe de la détermination inégale selon le sexe de rôles et tâches - Semblant issu de la plume de Colette Guillaumin années70. Delphine Naudier, Éric Soriano, Colette Guillaumin. La race, le sexe et les vertus de l'analogie, Cahiers du Genre, 2010/1 (n° 48), p. 193-214 https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2010-1-page-193.htm
Terme est repris années 1990 par l'ethnologue, Nicole-Claude Mathieu · L'anatomie politique : catégorisations et idéologies du sexe, Paris : Côté-femmes, 1991. Voir aussi -Michèle Causse, 2000
"C’est pourquoi, partant du même constat, Michèle Causse (2000) dans son essai “Contre le sexage”, propose de substituer le mot de sex(c)ision à celui de sexuation. Elle entend ainsi marquer le fait que l’attribution d’un genre dès la naissance détermine pour une bonne part le destin des humains, faisant des femmes des êtres d’emblée discriminés. À la différence de Lacan qui ne sait pas ce qu’elles disent, M. Causse, à la suite des constructionnistes américaines et françaises, se fait la porte-parole de l’indignation des femmes, en stigmatisant sa cause, le marquage sexuel, qui permet aux uns de bénéficier d’un statut privilégié et d’exercer une domination sur les corps déclarés “femmes”. Il n’y a pas chez Lacan, et d’une manière générale dans la psychanalyse, exception faite des travaux de R. Stoller, de réflexion approfondie concernant le genre." Note 7, Véronique Perry, Desexisation & parité linguistique, in Ateliers 3 et 30 dans le cadre du 3ème Colloque international des recherches féministes francophones [CIRFF#3], Université Toulouse II – Le Mirail, 20 et 22 septembre 2002 https://www.academia.edu/40960925/D%C3%A9sexisation_and_parit%C3%A9_linguistique?email_work_card=view-paper
Michèle Causse, Texte rédigé pour la journée d’étude Violette Leduc à l’occasion du centenaire de sa naissance (1907-2007), Médiathèque d’Arras, 27 octobre 2007Animal - N'apparait en élevage industriel aviaire qu'en 1962 - Initialement, détermination du sexe des poussins au vu du ton de leur duvet - Le poussin mâle était éliminé pour pouvoir constituer des pools de pondeuses, et ne se reconnaissait qu'à la couleur de son duvet plus sombre, au moyen duquel il était éliminé. (..subst. masc. aviculture. Opération consistant à déterminer le sexe des poussins dès l'éclosion)
-Depuis que l'on parvient à déterminer dès l'embryon dans l'oeuf le futur coq, la pratique d'élimination des poussins de sexe masculin n'a plus cours.
- T 2 Genrisme – Matrimoine non recevable ?
Ex. : "La notion de "genre", introduite dans les sciences sociales depuis les années 1970, signifie qu’être "homme" ou "femme" (statut social, normes de comportement, rapport au corps, traits de personnalité etc.) a un contenu et des conséquences sociales variables suivant les groupes sociaux et les époques. Les études de genre reposent sur un double consensus : d’une part la différence des sexes est une construction sociale, et d’autre part les catégories masculin et féminin sont systématiquement hiérarchisées, symboliquement et pratiquement. On peut y ajouter un troisième pilier, méthodologique : le genre n’est pas seulement un objet d’étude, c’est une grille de lecture qui enrichit l’analyse de tout phénomène social." Lorena Parini, Le concept de genre : constitution d'un champ d'analyse, controverses épistémologiques, linguistiques et politiques, Socio-logos, 5 | 200 https://journals.openedition.org/socio-logos/2468
Notons qu'un enfant ne possède ni l'un, ni l'autre statut, tout comme le foetus n'a pas celui d'enfant. Potentiel et devenir n'est pas suffisant pour faire droit.
"La socialisation religieuse contribue donc à "fabriquer" le genre, par la définition même du religieux, la répartition du pouvoir, les représentations symboliques, les rites, la construction du corps et de la subjectivité. Cela n’implique pas que les religions seraient "par essence" un bastion de la domination masculine : l’idée qu’il y aurait un fondement unique, universel, à la différence des sexes, ou à tout phénomène social, est aujourd'hui rejetée par les sciences sociales" p. 431-439, Béatrice de Gasquet, Genre In : Régine Azria, dir. Danièle Hervieu-Léger, Dictionnaire critique des faits religieux, Paris, Presses Universitaires de France, 2010
- Sexisme "patriarcat rastafarien" https://www.opnminded.com/2017/01/26/face-cachee-mouvement-rastafari-histoire-marijuana-dreadlocks-homophobie-sexisme.html
Florent Perrier, Présences de Charles Fourier dans Paris, Capitale du XIXe siècle de Walter Benjamin, Cahiers Charles Fourier, 2010 / n° 21 http://www.charlesfourier.fr/spip.php?article795
Thomas Stephens, Balz Rigendinger avec SRF, Un groupe de reggae suisse avec des dreadlocks –une appropriation culturelle ? 29 juillet 2022 https://www.swissinfo.ch/ger/schweiz-kulturelle-aneignung-wokeness/47786644
Domination linguistique sexiste. Claire Michard, Sexe et humanité en français contemporain, L’Homme, 153 | janvier-mars 2000 https://journals.openedition.org/lhomme/8
- Relativisme culturel / linguistique - Nous vous renvoyons à
SAF Grise querelle alias Féminicide n'est pas neutre en querelle de genre
- Crédit d'illustration
[Ill.1] Gertrude l'oie en voiture - Gertrude Crédit Holly Taylor via Attenborough fans https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=pfbid0oFDgwpousCmSeFW4ENUmEjCkBsRnZ97r7Ed3uspci7gKv5h12iyvsgJi7N6iAoKdl&id=101306055968264
Les Contes de ma mère l'oye https://www.universalis.fr/encyclopedie/contes-de-ma-mere-l-oye/
La Reine Pédauque "Personnage légendaire - au front ceint d'une couronne royale et aux pieds palmés comme ceux des oies - qu'on trouve sculpté au portail d'églises anciennes. " https://www.lemonde.fr/archives/article/1963/04/27/la-reine-pedauque-dans-l-histoire-et-la-legende_2206411_1819218.html
"Reine Pédauque, sorte de monstre hybride, affligée de pieds palmés et se complaisant dans des bains perpétuels" Gravure tirée de 0:51 / 8:10 La légende de la Reine Pédauque à Toulouse, n° 5 La Reine Pédauque et le royaume wisigoth par Histoirelocale -Marcel31 https://youtu.be/FzRkBzLcozk
Sylvia Cointot, La Reine Pédauque en Bourgogne, Géographie et diffusion d'un type iconographique dans la seconde moitié du XIIe siècle
"17. (...) Recherchée en mariage à cause de sa grande beauté par les princes et les seigneurs de la contrée, Néomaye refusa les partis les plus brillants. Cependant, craignant de faiblir face aux sollicitations qui l'assiégeaient, et, d'autre part, ne voulant exercer sur son propre corps les mutilations qu'en bonne conscience elle ne se croyait pas le droit de s'infliger à elle-même, elle suppliait Dieu de lui envoyer une infirmité qui altérât sa beauté et rendît sa personne repoussante. Un jour, ses vœux furent exaucés et un de ses pieds fut changé en patte d'oie. Dès que la chose fut connue, Néomaye cessa d'être convoitée. Plus tard elle fut canonisée et on voit encore aujourd'hui, dans l'église Saint-Martin de Sambin, la statue pédauque de sainte Néomaye, filant sa quenouille auprès de ses brebis." https://bm.dijon.fr/documents/MEMOIRES%20CACO/1832-2001/2000-2001-039-08-127-148-1964171.pdf
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